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Accueil du site > Tribune Libre > Qui veut la peau du Parti Socialiste ?

Qui veut la peau du Parti Socialiste ?

Le Parti Socialiste, créé en 1969 au congrès d’Alfortville, et héritier de la Section Française de l’Internationale Socialiste (1905), vit peut-être ses dernières heures. En effet, sa dernière victoire présidentielle est la réelection de François Mitterrand en 1988, une autre époque, et ses principaux succès sont depuis lors des victoires aux législatives de 1997, aux régionales et aux européennes de 2004. Un bilan bien maigre et, si l’on ajoute les deux réussites globales des élections municipales de 1989 et 2008, un ancrage surtout local font du Parti Socialiste le responsable de l’échec de la gauche en France depuis vingt ans.

 
Manuel Valls contre Martine Aubry, le combat des chefs
 
 Comme cela est évident à la lecture de son ouvrage Pour en finir avec le vieux socialisme... et être enfin de gauche, Manuel Valls, maire d’Evry et député de l’Essonne, a un compte à régler avec son parti, et ne se prive pas de le dire. Le catalan, à la fois "clintonien" (cf ouvrage cité) et favorable à l’arrêt de l’immigration, ne cesse de déclarer que le mot "socialisme" n’a plus lieu d’être en 2009, même pour un parti qui se veut de gauche. De fait, dans une interview accordée à l’Express et datée du 14 juin 2009, soit une semaine après l’échec de son parti aux élections européennes, Valls affirmait que "le mot socialisme [était] sans doute dépassé" et renvoyait "à des conceptions du XIX° siècle". Même s’il ne s’expliquait pas su le fond du problème, Manuel Valls jetait ainsi de la poudre sur la feu...
Martine Aubry, quant à elle, première secrétaire du PS depuis huit mois, ne songe qu’à défendre sa maison, fustigeant ça et là les initiatives privées des responsables socialistes, allant jusqu’à écrire une lettre à Manuel Valls le sommant de changer de parti ou de rentrer dans le rang. "Tu sois cesser ces propos publics ou quitter le PS", menace-t-elle, sans que ceci ait d’autres conséquences que de ridiculiser un peu plus Mme Aubry, symbole du refus de toute évolution. En voulant jouer le groupe et la discipline contre l’individu et la personnalisation du pouvoir, la fille de Jacques Delors se pose à l’opposé des évolutions actuelles de la société, fascinée par le mouvement, le changement, et exaltant l’individualisme.
 
 
Une destruction endémique
 
 Au-delà de cette polémique récente, le Parti Socialiste pâtit de la multiplication des affaires depuis des années et des années, entre la séparation ultramédiatisée de François Hollande et Ségolène Royal annoncée lors de la soirée électorale du deuxième tour des législatives de 2007 et le dicorce d’Aurélie Filippetti, qui s’est achevé devant les tribunaux pour agression, entre les frasques d’un collectionnaur de montresde luxe, Julien Dray, soupçonné de détournement de fonds dans le cadre de l’association SOS-Racisme et mis au ban du parti, et Harlem Désir, fondateur de SOS-Racisme et condamné pour recel d’abus de biens sociaux en 1998.
De la même façon, en dépit de la volonté de Martine Aubry de rassembler les responsables socialistes derrière elle, le PS fait surtout parler de lui en raison de l’accroissement du nombre de candidats pour l’élection présidentielle de 2012. Nous avons parlé de Manuel Valls, qui a déjà annoncé sa candidature pour les primaires du PS en juin dernier. Ajoutons Vincent Peillon, Jack Lang, Ségolène Royal ou Pierre Moscovici, qui tentent habilement de respecter la discipline tout en mettant en avant des idées qui leur sont propres. A ce propos, dans le Canard enchaîné du 15 juillet, Jean-Noël Guérini, président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, regrette que le débat d’idées se résume à une bataille d’ego, et a annoncé qu’il quittait le club de Manuel Valls "A gauche, besoin d’optimisme", dégoûté par le comportement des quadras de son parti.
En outre, le Parti Socialiste souffre d’une incapacité à séduire l’électorat et à s’assurer sa confiance, ce qui explique sans doute ses mauvais résultats lors des échéances nationales. Cette logique bassée sur l’appareil du parti désoriente le français moyen, plus enclin à accorder son suffrage à une véritable "personnalité". Le Parti Socialiste a somme toute manqué le virage qui s’offrait à lui en ne désignant pas Ségolène Royal comme première secrétaire, et en choisissant la sérieuse mais ennuyeuse Martine Aubry.
 
 
Une crise idéologique
 
 D’autre part, le PS semble avoir perdu une grande partie de ses idéaux depuis la création de la SFIO en 1905. Sa rupture avec l’aile communiste au congrès de Tours de 1920 en fut le premier signe. Son acceptation du néolibéralisme en 1982 en fut un autre, nettement plus inquiétant que le premier. Enfin, le souhait de certains de ses élus d’accepter lecapitalisme et de pencher vers la social-démocratie européenne est la preuve que le socialisme en tant qu’idéologie est pratiquement mort au sein du Parti Socialiste, le socialisme à l’état pur prônant la disparition de la propriété privée des moyens de production (ce que l’on ne retrouve peut-être même pas au PCF et à la LCR...). Ainsi, comme la différence avec la droite de Nicolas Sarkozy se fait plus ténue, il n’y a plus aucune raison évidente de préférer cette conception du sociaisme au libéralisme pur et simple. D’ailleurs, la politique extérieure que propose le PS est similaire à celle de la droite : même admiration béate devant Barack Obama, même acceptation du Traité de Lisbonne, même condamnation de la réelection de Mahmoud Ahmadinejad en Iran, etc...
Pour courronner le tout, une partie des fidèle des François Mitterrand, Jack Lang, Michel Rocard ou encore Jacques Séguéla, ne cachent plus aujourd’hui leur affinité avec M. Sarkozy qui se plaît à les occuper, entre missions diverses et présidences de commissions. De fait, si le parti est idéologiquement mort, il se pose surtout en s’opposant et est se définit à cet égard essentiellement négativement ; il se prononce contre telle ou telle mesure mais ne trouve plus rien à proposer, il n’a plus d’idées propres depuis l’acceptation de l’économie de marché. Comme le dit Ralph Schor dans Histoire de la société française au XXème siècle, ""une série de sondages, menés en 1999 sous l’égide du Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique (CECOP), montrent que les électeurs de gauche sont de plus en plus acquis à l’économie de marché et ceux de droite tolérants en matière de moeurs. Tous se retrouvent pour défendre les institutions démocratiques, socle de la cohésion nationale" (page 426).
En effet, il importe de signaler que la dernière faiblesse du Parti Socialiste, c’est son électorat. Essentiellement composé de jeunes militants, guère expérimentés, souvent peu cultivés, et débauchés par l’UNEF, l’association que Bruno Julliard a fait connaître lors de la crise du CPE, ils semblent très instables idéologiquement, votant par exemple contre la constitution européenne à 55% en 2005 et n’offrant plus que 18% des voix à Laurent Fabius, le porte-parole du "non", un an et demi plus tard. Mais la versatilité est une attitude à la mode, comme le comprend très bien Marcel Gauchet dans La Démocratie contre elle-même : "Le plaisir de la coupure est préféré au besoin de continuité et à la nécessité de se reconstruire ou de reconstruire un équilibre".
Ainsi, les perspectives sont bien ternes pour le vieux PS, qui n’a, il est vrai, de socialiste que le nom, et dont la personnalité préférée n’est autre que Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds Monétaire International nommé par Nicolas Sarkozy, et à cet égard chantre du libéralisme. L’homme aux plusions sexuelles irrésistibles sera-t-il à son tour irrésistible lorsqu’il rentrera en France ? Rien n’est moins sûr. C’est que le problème du Parti Socialiste n’est plus une question de personnes, mais une question d’idées : seule une révolution intellectuelle à gauche aura raison, espérons-le, de ce parti sclérosé et en inadéquation avec lui-même, et de son allégeance traîtresse au libéralisme économique.
 
Pour plus d’informations :
florentingastard.blogspot.com/
 

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78 réactions à cet article    


  • amipb amipb 18 juillet 2009 09:47

    Le parti socialiste a-t-il été noyauté ? Une certaine vidéo sur la montée de Sarkozy, publiée sur le réseau Voltaire, pourrait le laisser penser. Pourquoi ne pas investiguer ?

    Par ailleurs, un passage à vide n’est pas forcément mauvais pour un parti, vu qu’il permet, en général, de se libérer des militants « tièdes » ou aux vues divergentes.


    • appoline appoline 18 juillet 2009 19:00

      @ Amipb,

      «  un passage à vide n’est pas forcément mauvais pour un parti ». Sauf que le passage à vide du PS dure depuis un sacré bout de temps. Les joutes verbales semblent les amuser, le problème est que leur incompétence laisse libre court à la mégalo du nabot.


    • amipb amipb 18 juillet 2009 22:57

      @George Hussein : je ne sais pas de quel(s) article(s) vous parlez sur ces sites, mais la moindre des choses serait, effectivement, une investigation. J’ai des doutes quant au sérieux d’oumma.com, du Parti Anti Sioniste ou de l’Islamic Republic News Agency, comme pour le Réseau Voltaire, d’ailleurs, qui a une vision du monde très manichéenne.


    • Jean_R Jean_R 18 juillet 2009 09:53
      Qui veut la peau du Parti Socialiste ?
      ... le Parti Socialiste, voyons ! (rayer la mention inutile)

      • Pendragon 18 juillet 2009 10:12

        C’est le PS qui veut la peau du PS. C’est pour ça qu’il l’aura. MDR !


        • arturh 18 juillet 2009 10:16

          En France et en Europe, comme l’ont montré les dernières élections présidentielles françaises et les dernières élections américaines, un Parti Démocrate est majoritaire.

          La tâche du Parti Socialiste en France, comme l’a montré les dernières élections présidentielles françaises, est d’empêcher la naissance de ce Parti Démocrate(1).

          On sait comment : avec l’idée qu’au fond, Bush ou Obama, c’est « bonnet blanc et blanc bonnet ».

          (1) Aux dernières présidentielles, les sondages, qui ne se sont pas trompés sur le premier tour, disaient qu’au deuxième tour, Sarkozy serait minoritaire face à un candidat simplement « démocrate ». Malheureusement, c’est ce tocard de Bayrou qui avait réussi a incarner ce candidat « Démocrate ».


          • joelim joelim 18 juillet 2009 14:58

            Je dirais même plus : la tâche du PS serait-elle d’empêcher la naissance d’un parti pragmatique et victorieux, qui amènerait progressivement la France vers une politique plus sociale et plus réaliste, plutôt que de proposer de lénifiantes idées irréalistes et démagogiques ?


            On nous cache tout ! ;o

            Le PS, c’est le Parti dont des militants sont capables de distribuer dans les boîtes aux lettres un tract qui remercie le lecteur de les avoir obligé à voter Chirac contre le Pen ! Bref, un parti capable de mettre sur le dos des électeurs la responsabilité de leur calamiteuse campagne d’alors (faut dire qu’embaucher Attali, quelle « riche » idée des collègues de Jospin !).

            C’est pourquoi la meilleure image que j’ai du parti socialiste est celle d’une pomme pourrie. Non par la droite du parti, ni par sa gauche. Mais par les deux bouts à la fois ! C’est pourquoi à ce stade il vaut mieux jeter le fruit. Pourtant le PS n’est pas passé loin de la solution, Royal ayant à mon avis des intuitions des plus pertinentes et en plus elle aurait su mettre en action.

            Autre image du PS : celle d’un alpiniste qui, presque à l’instant où il va s’assurer une solide prise, dévisse inexplicablement, tous ses membres ayant été pris en même temps de la danse de Saint Gui, pendant la mise au pilori de leur candidate qu’ils firent pendant la campagne présidentielle.

            Même la Mitterrandie parait rutilante devant l’Aubryisme !

          • dom y loulou dom 19 juillet 2009 14:28

            vous avez tout faux arthur.

            Opapamama n’équivaut pas Bush... son administration est PIRE.

            renseignez-vous sur la loi dite de « crime de haine » qui va encore bien plus loin que le patriot act toujours en vigueur et qu’Oblabla semble très heureux de prolonger indéfiniment,


          • Philou017 Philou017 18 juillet 2009 10:22

            Qui veut la peau du Parti Socialiste ?

            Mais ses dirigeants. Ceux-ci ne se servent de l’étiquette « socialiste » que pour se donner une image de gauche. Sinon, on a bien du mal à voir ce qui sur le fond les sépare de la politique de l’UMP. Un peu plus de social ? Moins d’agréssivité envers les communautés immigrées ?
            peut-être.

            Les « transferts » de personnalités du pS ou assimilées vers le gouvernement Sarkosy n’ont rien d’étonnant. La politique de Sarkosy ne les dérange guere.

            Ceci est le résultat d’une politique de cercles d’influence visant à supporter l’émergence de personnes comme Stauss-kahn, Lamy et autres Valls au sein du PS d’un coté.

            De l’autre, c’est le résultat du travail des médias depuis trente ans, visant à etouffer tout débat d’idées, en assimilant toute forme de socialisme au communisme, et en présentant le libéralisme comme le nec plus ultra en matiere de capitalisme.

            Il faut reconnaitre que l’objectif est atteint : la disloquation de toute pensée de gauche crédible.

            Il serait temps que les citoyens se remettent à penser par eux-mêmes.


            • arturh 18 juillet 2009 11:16

              Les Français, et plus généralement les Européens, ont montré qu’ils approuvaient majoritairement les Américains qui ont majoritairement choisi les Démocrates pour gérer l’actuelle crise économique.

              Quant aux « antilibéraux », qui veulent un régime autoritaire comme tous les « régimes antlibéraux » de la planète, ils sont tellement minoritaires, qu’ils n’ont aucune chance de pouvoir de servir de l’actuelle « crise de 1929 » comme il ont pû se servir de la précédente pour accéder au pouvoir en Europe. Parce que la mémoire des précédents mouvements « sociaux » et « anticapitalistes » da’vant guerre est encore bien présente en Europe, notamment avec les « Ex pays de l’Est », pour qu’ils puissent espérer parvenir au pouvoir.

              Et le coup du « oui, mais nous, c’est pas pareil, cette fois, ça va marcher », ne peut convaincre qu’une petite minorité de conservateurs de gauche ou de droite nostalgiques...


            • Philou017 Philou017 18 juillet 2009 12:23

              Arturh : quelle incroyable mauvaise foi.

              Quant aux « antilibéraux », qui veulent un régime autoritaire comme tous les « régimes antlibéraux » de la planète,
              Amalgame, argument tendancieux, fait auto-proclamé : de la pure propagande.

              ils sont tellement minoritaires, qu’ils n’ont aucune chance de pouvoir de servir de l’actuelle « crise de 1929 » comme il ont pû se servir de la précédente pour accéder au pouvoir en Europe.
              C’est vous qui parlez au passé et êtes rigidifié dans de vieux schémas.

              Parce que la mémoire des précédents mouvements « sociaux » et « anticapitalistes » d’avant guerre est encore bien présente en Europe, notamment avec les « Ex pays de l’Est », pour qu’ils puissent espérer parvenir au pouvoir.

              Le socialisme est une idée récente. L’amalguamer systématiquement au seul communisme est une pratique de propagande digne des pires désinformations des dictatures à destination d’idiots sans cervelle.

              Et le coup du « oui, mais nous, c’est pas pareil, cette fois, ça va marcher », ne peut convaincre qu’une petite minorité de conservateurs de gauche ou de droite nostalgiques...

              Peu de choses ont été tentées au niveau d’un mode de gouvernement hors capitalisme et hors d’une société hiérarchisée où des chefs s’approprient le pouvoir.
              Les pouvoirs en place veillent et leur bras armé, les médias, font ce qu’ils peuvent pour décridibiliser toute tentative de réflexion.
              Un levier de propagande souvent utilisé est d’asséner et de répéter que toute personne remettant en cause le systeme libéral est un conservateur nostalgique.
              Ca permet de diviser le monde en deux : les conservateurs nostalgiques et les gens « modernes » qui approuvent le modele en place, qui permet aux élites financieres de s’enrichir un max.
              Peu importe que ce systeme soit pourri jusqu’à la moelle, anti-social, pronant des valeurs aussi rétrogrades que l’individualisme, la recherche forcenée du profit, la consommation à outrance, le veau d’or du fric roi.

              Ce n’est pas le moindre « exploit » des médias, et de leurs maitres, les gros financiers, que d’avoir réussi à vendre un système aussi cynique et aussi éloigné de tout idéal humaniste.

              Des gens affamés de solutions simplistes comme arturh le reprennent à leur compte, pas parce que c’est un bon systeme, mais parce qu’ils ont peur de toute forme d’organisation collective, qui rencontrerait leur peur des autres et donc d’eux-mêmes.
              Il vaut mieux un systeme promu par des chefs, et donc tellement rassurant, quel que soit sa nocivité.


            • appoline appoline 18 juillet 2009 19:08

              @ Calmos,

              Je dirais même que Mitérrand a réellement foutu la France dans la merde. Le socialisme, grâce à lui en a pris un coup dans les pattes arrière. A viser le pouvoir depuis trop longtemps, il n’a pas su doser les saupoudrées de social. Mal entouré, du moins entouré par des incompétents, la gestion de l’état en a subi les conséquences.


            • Shaytan666 Shaytan666 18 juillet 2009 19:47

              @Calmos
              La qualité du Grand Chef, c’est justement d’avoir fait croire à une majorité d’électeurs français, qu’il était de gauche (Ce n’est pas de moi mais d’un ancien ponte du PS dont le nom m’échappe)


            • JIV 18 juillet 2009 10:37

              Je propose que le Parti Socialiste et tous ses membres actuels soient officiellement déclarés par décret citoyen d’inutilité publique, jetés au fond d’un trou d’évacuation, qu’on tire la chasse et qu’on passe à autre chose : par exemple, le combat pour la restitution à l’Etat de la création monétaire, véritable sujet tabou, véritable sujet révolutionnaire...


              • arturh 18 juillet 2009 11:21

                Je propose aux autruchesde sortir la tête du sable, d’ouvrir les yeux, regarder le calendrier, s’apercevoir que nous vivons au 21ème siècle, au troisième millénaire et comprendre que la création monétaire appartient bien à l’Etat : c’est l’Etat de l’UE qui créé la maonaie aujourd’hui, dans l’Europe de la mondialisation.

                Véritable sujet révolutionnaire : reconnaître que l’UE est bien un Etat.

                Révolutionnaire, parce que cet Etat est foncièrement anti-démocratique.


              • dropgoal 18 juillet 2009 10:42

                qui veut la mort du parti socialiste ? mais des gens comme vous,qui donnent à penser que les dirigeants du PS ne sont que des truands ou des obsédés sexuel ! vous avez la mémoire courte,dois-je vous rappeler la longue liste des gens de l’ump mis en examen ou condamnés pour fraude et malversation.
                certe le ps doit se reformer et profondément, mais pas avec des gens qui ont pour idole notre petit président.


                • appoline appoline 18 juillet 2009 19:19

                  @ Dropgoal,

                  Ce n’est pas de l’ump dont il est question (nous savons tous qu’ils sont aussi pourris à dtoite qu’à gauche) mais du PS. Il faut dire que quand on ne veut pas se faire traiter de voyou, il ne faut pas agir comme tel.

                  Habituellement, c’est plutôt en psy que l’on croise les obsédés sexuels, pas au FMI. Emmanueli est toujours dans les Landes, Mazarine, sa seule présence justifie la bonne conduite de sa grenouille maçonne de père, quant à son autre rejeton il croule sous son honneteté. La liste est longue, alors la crédibilité du PS est comme celle de l’UMP : inexistante.


                • patbla1 18 juillet 2009 10:59

                  Pauvre parti socialiste rempli de contradictions Il ne sait pas ou il habite. Il n’a plus que quelques heures à vivre car tellement sectaire il ne sera jamais capable de se réformer


                  • Kouskhir 18 juillet 2009 11:22

                    Je pense que, pour être pris au sérieux, il faudrait revoir l’orthographe et la grammaire dont le niveau est nul.

                    C’est proprement consternant et insultant pour le lecteur.

                    À ce niveau là, on ne devrait pas dépasser le stade du collège...


                    • Laurent B 18 juillet 2009 12:19

                      comme vous l’avez souligné, l’idéologie politique du ps est proche de celle du parti présidentiel et les français acceptent désormais le capitalisme comme le moins pire des modèles (*) et donc voteront pour son meilleur représentant. Je crois au contraire de vous que la survie du ps dépendra surtout du chef dont elle se dotera et non des idées. Valls, Mocovici, DSK, Royal, ou bien un autre devra prouver qu’il (ou qu’elle) est plus compétant(e) que Sarkozy pour appliquer une même orientation politique.
                      Le PS n’est pas mort mais les idées socialistes du PS sont en hibernation !

                      (*) avec un grand merci aux journaux de gauche pour leurs attaques systèmatiques contre toutes les alternatives politiques.


                      • Emmanuel Goldstein Emmanuel Goldstein 18 juillet 2009 12:50

                        Il y a dans ce fil une véritable désinformation, de A jusqu’à Z.

                        On croierait entendre la minute de la haine dasn Georges Orwell.

                        eh bien je vous le dis tout net, le PS est très loin d’être mort, et cette petite remise en place de Manuel Valls par Aubry est exactement ce qu’il nous fallait pour rappeller à tous ceux qui veulent jouer une stratégie indivdualiste qu’ils en ont le droit, à l’extérieur du PS, où des dizaines de milliers, des centaines de milliers de militants réfléchissent et travaillent au quotidien à son amélioration, et à sa production intellectuelle et propositionnelle.

                        Ceux qui veulent la peau du PS, ce sont les sarkozystes, qui veulent intégrer en eux même toutes les sensibilités, tout en divisant les partis d’opposition et l’Opposition, afin de se maintenir au pouvoir une durée suffisemment longue pour reforger intégralement les esprits en France et imposer une mainmise irréversible sur tous les leviers de pouvoir économique, social et politique.


                        • Bobland59 Bobland59 18 juillet 2009 17:37

                          Merci Emmanuel, vous êtes un des rares à dire la vérité sur ce pamphlet . A croire que tous ceux qui répondent et approuvent de telles idées ont déjà franchi le Rubicon vers la droite . C’est à nous gens de gauche a défendre bec et ongle que notre parti sache revenir à ses valeurs, et le coup de gueule de Martine contre le Valls j’espère que cela ne sera pas qu’un coup d’épée dans l’eau .


                        • Philou017 Philou017 18 juillet 2009 18:19

                          Goldstein : "Ceux qui veulent la peau du PS, ce sont les sarkozystes, qui veulent intégrer en eux même toutes les sensibilités, tout en divisant les partis d’opposition et l’Opposition,"

                          Mais en fait, il n’y a plus d’opposition depuis un moment. En s’alignant sur toutes les grandes options de la droite, à une Europe qui par son ultra-libéralisme ne laisse aucune option, au libéralisme lui-même qui est qu’une machine anti-sociale à lui tout seul, le PS a perdu son âme, sa capacité de reflexion, ses idées.

                          Les dirigeants, des opportunistes sans aucune vision ni recul, sont les premiers et derniers fossoyeurs des idéaux de gauche.

                          Comment avez-vous pu vous laisser endormir de cette façon ?

                          Comme le dit Valls, le PS a des dirigeants du passé. Ils en sont restés au temps du Mitterandisme, n’ont rien inventé, n’ont rien créé.
                          Une bérézina totale.


                        • Reinette Reinette 18 juillet 2009 18:29

                          le PS un parti d’opposition ? c’est un scoop !

                          http://www.dailymotion.com/video/x22sad_visite-de-nicolas-sarkozy-a-bertran_politics



                          Pour Delanoë, les pauvres à Paris, c’est pas beau !
                          allez hop les pauvres et sdf tous en banlieue !
                          http://www.lexpress.fr/actualite/politique/medecins-du-monde-repond-a-delanoe_459394.html


                          et les hlm parisiens ?
                          c’est pour les bobos !

                          Delanoë : pathétique ! http://www.dailymotion.com/video/x15pcu_delanoe-casse-sarkozy-sur-le-logeme_dating






                        • appoline appoline 18 juillet 2009 19:53

                          @ Philou,

                          Entièrement d’accord avec votre commentaire. Pas d’idées novatrices, pas de leader, plus d’âme, limite imposture, tant qu’ils ne réviseront leur manière de penser, ils continueront à péricliter. Regrettable, la France a tant besoin d’un contre pouvoir.


                        • Shaytan666 Shaytan666 18 juillet 2009 19:54

                          Cela m’étonnerais très fort que les « sarkozystes » fassent actuellement de l’ombre au PS.
                          Ce dernier est leur meilleur allié et si cela continue, en 2012 Nicolas sera réélu dans un fauteuil. En 2007 en mettant Ségolène face à Nicolas ils se sont eux même sabordés.


                        • appoline appoline 19 juillet 2009 20:06

                          @ Shaytan,

                          Ne parlez pas de malheur ou nous allons être obligés de ressortir les poupées vaudou en croisant les doigts pour que ça marche.


                        • jaja jaja 18 juillet 2009 12:53

                          @ Lauteur : "le socialisme à l’état pur prônant la disparition de la propriété privée des moyens de production (ce que l’on ne retrouve peut-être même pas au PCF et à la LCR...)« 
                           
                          La LCR n’existe plus, elle s’est fondue dans le NPA... pour qui la propriété privée des grands moyens de production est incompatible avec le bien-être de la population....

                          Extrait tiré des principes fondateurs du NPA :

                           »La logique du système invalide les prétentions de le moraliser, de le réguler ou de le réformer, de l’humaniser, qu’elles soient sincères ou hypocrites. La logique du système contribue par là même à créer les conditions de son renversement, d’une transformation révolutionnaire de la société, en démontrant quotidiennement à quel point il est vrai que le bien-être, la démocratie, la paix sont incompatibles avec la propriété privée des grands moyens de production."



                          • BMKOVAC BMKOVAC 18 juillet 2009 14:14

                            Que ferait le PS s’il était au pourvoir au aujourd’hui ? Rien de plus que ce que fait Sarko
                            Nous le « Petit Peuple » comme aime à le dire Rocard (la grande lumière du PS et de l’UMP) avec mépris, car il y a le Grand Peuple celui de Elites
                            Nous le petit peuple devons nous contenter d’une augmentation de 3%, proposé par le PS pour survivre à la crise Franchement quelle révolution Que le PS aille au diable


                            • joelim joelim 18 juillet 2009 15:02

                              Rocard la grande lumière du PS et de l’UMP... Belle définition. Marrant que cet aspect interroge si peu de monde...


                            • Reinette Reinette 18 juillet 2009 19:08

                              aille au diable... ouch c’est chaud !

                              la question, sérieuse, à se poser :

                              Quelle différence fondamentale y a t-il entre les politiques menées par le parti socialiste et l’ump, lorsqu’ils sont au pouvoir ? Qu’ont-ils fait de la volonté des citoyens de ce pays (voir référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe ?)




                            • Anonyme 18 juillet 2009 18:18

                              Pour qui s’intéresse au Parti Socialiste, je recommande la lecture de :
                              Le Parti Socialiste (PS) et le Parti Capitaliste Français (PCF)
                              http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-parti-socialiste-ps-et-le-parti-57430


                              • Bois-Guisbert 18 juillet 2009 18:27

                                « D’autre part, le PS semble avoir perdu une grande partie de ses idéaux depuis la création de la SFIO en 1905. »

                                A commencer par la défense acharnée de la « préférence nationale » et par la proclamation du principe « La France aux Français » jusqu’à la veille de la Deuxième guerre mondiale, au moins.

                                Aujourd’hui, le PS est devenu l’un des partis de la préférence étrangère, avec une prédilection marquée pour les immigrés non blancs et de confession islamique.

                                « ...seule une révolution intellectuelle à gauche aura raison, espérons-le, de ce parti sclérosé et en inadéquation avec lui-même, et de son allégeance traîtresse au libéralisme économique. »

                                ...et son adhésion scélérate à l’immigrationnisme allogène.

                                « Le Parti Socialiste a somme toute manqué le virage qui s’offrait à lui en ne désignant pas Ségolène Royal comme première secrétaire... »

                                Elle n’offre pas toutes les garanties de républicanisme et de démocratisme qu’on pourrait attendre d’une dirigeante socialiste.

                                Qui peut savoir ce qui traîne dans le subconscient d’une femme dont le grand-père était général, le père lieutenant-colonel d’artillerie de marine et la famille aussi de souche qu’il est possible de l’être ?

                                Les mystères de l’hérédité et de l’atavisme sont loin d’être résolus par la biologie et les progrès de la génétique.


                                • appoline appoline 18 juillet 2009 20:04

                                  @ Bois-Guibert,

                                  « Aujourd’hui, le PS est devenu l’un des partis de la préférence étrangère, avec une prédilection marquée pour les immigrés non blancs et de confession islamique ».

                                  C’est le moins que l’on puisse dire.
                                   
                                  Le PS se perd à vouloir prendre systèmatiquement le contre-pied de l’UMP, d’autant qu’il n’a pas de réel programme à proposer donc sa crédibilité est mise à mal, cela se comprend.


                                • abdelkader17 18 juillet 2009 20:48

                                  @Appoline et Bois Guibert
                                  Bande de tocards ,toujours à la chasse à l’immigré musulman, votre combat a au moins 30 ans de retard, ce n’est pas l’immigration musulmane mais la mondialisation néolibérale qui viendra à bout de votre identité, de la destruction de votre culture et de la disparition programmée des états nations européens.
                                  Vos analyses franco centrées sont d’un anachronisme,votre aveuglement fruit de votre conditionnement mental, de votre haine de l’étranger et de l’arabe en particulier.

                                  Vous n’avez qu’à vous rendre sur le site de l’équivalent européen du cfr(council on foreign relation)vous y retrouverez les noms suivants, des individus travaillant assidûment au triomphe de la mondialisation néolibérale et de ses corollaires (chômage de masse et immigration illégale) pour satisfaire les appétits croissants des industriels et des Banksters
                                  il y a là beaucoup de prétendus socialistes.

                                  "Pierre Hassner - Research Director emeritus, CERI (Sciences-PO)
                                  Lionel Jospin - former Prime Minister
                                  Pascal Lamy - Director-General of WTO and former EU Commissioner
                                  Alain Minc - Head of the consulting group AM Conseil
                                  Dominique Moisi - Senior Advisor at IFRI
                                  Pierre Moscovici - MP, Former MEP and former Minister for European Affairs
                                  Christine Ockrent - Editor-in-chief at France Télévision
                                  Diana Pinto, Historian and author
                                  Jean Pisani-Ferry - Director, Bruegel and Professor at Universite Paris-Dauphine
                                  Dominique Strauss-Kahn - Managing Director at the International Monetary Fund and former Finance Minister "
                                  http://www.ecfr.eu/content/entry/paris

                                  Le danger ne viendra pas de l’immigration face visible de l’iceberg, mais des Bilderberg,de la commission trilatérale, du Cfr, de la franc maçonnerie toutes ces institutions dont les membres influencent fortement les décisions politico économique du monde.
                                  Vous prêchez dans le désert,les coupables ne sont rarement ceux que l’on vous montre du doigt.


                                • Bois-Guisbert 19 juillet 2009 10:34

                                  Bande de tocards ,toujours à la chasse à l’immigré musulman, votre combat a au moins 30 ans de retard, ce n’est pas l’immigration musulmane mais la mondialisation néolibérale qui viendra à bout de votre identité, de la destruction de votre culture et de la disparition programmée des états nations européens.

                                  Ben voyons. Et tout le monde comprend bien que plus il y aura d’immigrés musulmans, plus il sera facile de défendre notre identité, notre culture et nos Etats nations européens. Enfin, presque tout le monde, restent quand même ceux qui ont une conception cartésienne de la logique...


                                • joelim joelim 19 juillet 2009 12:18

                                  Les analyses franco-centrées sont pourtant un droit et pour certains même un devoir. Ah oui pardon, pas au parti socialiste c’est vrai, où toute interrogation sur l’immigration est assimilée au racisme. Quelle admirable cohérence !


                                • appoline appoline 19 juillet 2009 20:01

                                  @ Abdel,

                                  « Bande de tocards ,toujours à la chasse à l’immigré musulman ». Que nenni, vous n’avez plus la lumière à tous les étages, Abdel, je leur laisse faire la sale besogne, ils se flinguent très bien entre eux.

                                  Le degré d’évolution permet de prendre de la distance avec ce que l’espèce humaine est capable de fomenter contre son prochain. Il y a déjà bien longtemps que je ne me fais plus d’illusion sur cette dernière, capable en fait de s’auto détruire par orgueil et jalousie. Regardez le PS, il se décompose à vue d’oeil, il n’y échappe pas.

                                  Vous êtes un triste sire Abdel car par vos écrits, vous ne défendez pas votre cause si cause il y a, bien au contraire, vous nous faites apercevoir qu’avec des gens de votre espèce, il ne faut jamais tourner le dos. Il était par ailleurs, inutile de présenter cette liste, très incomplète, nous n’ignorons pas leurs projets, la bataille a commencé depuis bien longtemps sur d’autres plans.


                                • Traroth Traroth 19 juillet 2009 23:55

                                  @Bois-Guisbert : votre insistance monomane sur ce sujet montre bien qu’il est loin de s’imposer de lui-même...


                                • Bois-Guisbert 20 juillet 2009 00:10

                                  votre insistance monomane sur ce sujet montre bien qu’il est loin de s’imposer de lui-même...

                                  C’est un fait que « La France aux métèques » et la « préférence étrangère » continuent d’avoir le vent en poupe... Mais bon, les Français se réveilleront bien un jour. La question est de savoir s’il sera, ou non, trop tard...

                                  C’est-à-dire avant, ou après, la transformation de la galerie des Glaces du château de Versailles moitié squat burkinabé moitié bazar afghan...


                                • Bobland59 Bobland59 18 juillet 2009 21:08

                                  Hop là Bob ! Mitterrand est 6 pieds sous terre et son neveux n’a jamais été de gauche, il l’avoue lui même .

                                  Tant qu’ à Dray c’est le copain de qui .... de Ségolène . Même si il est innocent, est-ce vraiment un socialiste de type, au même titre que Ségolène qui veut se pacser avec bayerou ou autres gugusses de droite ..

                                  Bob .


                                • Bois-Guisbert 19 juillet 2009 10:40

                                  Mitterrand est 6 pieds sous terre et son neveux n’a jamais été de gauche, il l’avoue lui même .

                                  En fait, la principale différence entre François et Frédéric, c’est que le second n’hésite pas à avouer.

                                  Et pour moi, François restera toujours l’abolitionniste qui était Garde des Sceaux pendant que Meyssonnier père et fils guillotinaient à tour de bras en Algérie...


                                • Le péripate Le péripate 18 juillet 2009 19:06

                                  Où l’on apprend que la conversion du PS au « neolibéralisme » est une chose pire que la rupture avec le Parti Communiste.
                                  Où l’on apprend que l’électorat du PS est composé majoritairement de jeunes militants.

                                  Hé bé.....

                                  Bon, être nostalgique du stalinisme est une opinion. Mais la deuxième affirmation me laisse rêveur. Le gros des troupes électorales et militantes est constitué des bataillons du secteur public et parapublic. Quant à la manière dont ces militants réfléchissent activement, le souvenir que j’en ai : c’est monsieur on ferme sa gueule !


                                  • Georges Yang 18 juillet 2009 19:45

                                    Personne ne veut la peau du PS, il s’auto-détruit tout seul. Et ce n’est même pas au bénéfice du pouvoir actuel qui aimerait bien le voir rester à environ 20% de représentativité pour annihiler toute velléité d’opposition ayant une chance de le battre. Car un PS bancal mais encore un peu rassembleur est plus utile à Sarkozy qu’un PS mort.


                                    • Shaytan666 Shaytan666 18 juillet 2009 19:58

                                      C’est exactement ce que je disais un peu plus haut ! Un PS faible mais non moribond arrange bien l’UMP.


                                    • alcyon 18 juillet 2009 20:48

                                      Oui quelques bonnes critiques, mais un peu trop pessimiste, quant à la révolution intellectuelle elle n’est pas de mise, les grandes palabres au PS ils connaissent avec les courants.... d’air
                                      et les trous d’air. Non ! ce qu’il faut s’est l’unité autour d’un programme prenant à contre pied l’échec du capitalisme financier, de ces traumatismes sociaux et de la trahison des économistes et conseillers qui continuent à prêcher pour une économie libre- échangiste néolibérale, pour proposer un autre modèle de société vers un protectionnisme européen pour pouvoir lutter commercialement à arme égale avec la chine l’inde, le tout basé sur l’effort d’un gouvernement de salut public montrant l’exemple, réduction drastique des budgets des ministères et de l’Élysée sur le modèle du redressement du canada pour résorber la dette et qui a su mettre fin aux privilèges de nos chères politiques. Prise en compte des problèmes environnementaux pour en faire une priorité économique "emplois, diminution des gaz à effet de serre ect... et vers 2010 appel à la désignation du futur candidat à la présidentielle par les militants et les sympathisants.


                                      • herve33 18 juillet 2009 21:17

                                        Extrait de cet article :
                                        le PS et son allégeance traîtresse au libéralisme économique.

                                        Tout le problème du PS se trouve dans cela , il est le principal artisan du capitalisme financier en France et en Europe , tout droit venu des US et de la City .

                                        C’est bien sous les gouvernements socialistes que l’on a dérégulé les marchés , instaurer les règles de libre concurrence . La meilleure preuve est sans aucun doute le soutien de ce parti au traité constitionnel européen qui n’est en fait qu’une constitution pour mieux libéralisation et mettre en concurrence les travailleurs européens avec le monde entier . Qui est le président de l’OMC , du FMI , des socialistes , sous la tutelle directe des US .

                                        Pour résumé , les politiciens du PS n’ont pas d’idées pour leur électeur , en revanche pour ils savent agir de manière à s’octroyer les meilleurs postes . Moi d’abord , les électeurs après .


                                        • kitamissa kitamissa 18 juillet 2009 21:20

                                          le PS en est resté à l’époque de Jaurès et de Blum chez beaucoup de militants et certainement de certains de ses cadres...

                                          la branlée qu’il se sont ramassés en 2002 ( pévisible,qu’on ne dise pas le contraire) les a totalement anéantis ...

                                          ils n’ont pas compris,ou pas voulù comprendre que ce n’est pas un dogme ou une image que recherche le citoyen lambda,mais une formation capable de sinon résoudre,au moins être en phase avec le monde contemporain et imprevisible qui est devenu le nôtre...

                                          les Socialos des autres pays ( les sociaux démocrates ) on compris depuis longtemps qu’il fallait se débarrasser de la poussiére des vieux partis de gauche engoncés dans leurs certitudes d’un autre temps ...

                                          l’histoire de la répartition égale du bien commun,personne ne se fait d’illusions depuis longtemps,celle de l’égalité des chances,idem....c’est beau dans les livres mais impossible à réaliser ...

                                          celle de la diminution du temps de travail pour profiter du temps libre ! quelle blague ! si on a du temps libre et moins de pognon,ça cloche quelque part !....

                                          l’immigration à outrance sous prétexte que la France est pays d’accueil, on voit ce que ça engendre à terme ....

                                          je ne vais pas faire l’inventaire de toutes les propositions du PS ,mais les gens,même ceux traditionnellement de gauche n’y croient plus !....

                                          alors ,le titre même de l’article « qui veut la peau du PS » mais tout le monde et personne,le PS se dissout de lui même,il se consume,et malgré toutes les gesticulations d’une Martine qui précipite encore plus la fin de son parti en cherchant un bouc emissaire,alors qu’au fond d’elle même,elle est intimement convaincue que le Ps coule,elle cherche vainement un coupable,pour dissimuler sa propre incapacité à gérer quelque chose de trop important pour elle !


                                          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 juillet 2009 08:13

                                            Votre article purement négatif, ne dit pas si être de gauche aujourd’hui, c’est seulement, dans un cadre national ou international (?), refuser la propriété privée des moyens de production au profit ou non de celle d’un l’état baptisé dictature du prolétariat et si le socialisme qui serait le vôtre admet ou non les libertés démocratiques fondamentales, y compris celle d’entreprendre sur le plan économique dans un cadre socialement et politiquement régulé (et lequel ?), ce qui est la position de tous les partis sociaux-démocrates dans le monde.

                                            Si ce n’est pas l’état qui administre, au nom de la classe ouvrière et de son parti unique supposée révolutionnaires, la relation entre l’offre et la demande et qui donc cumule le pouvoir économique, idéologique et politique et non pas le marché qui suppose la propriété des moyens de productions et d’échange, qui doit le faire et comment ?

                                            Il m’est impossible de discuter d’une position qui ne tire pas le bilan des causes de l’échec désastreux pour les libertés fondamentales et la démocratie de toutes les tentatives d’économies administrées directement par l’état et surtout qui ne dit pas ou n’ose pas dire ce qu’elle veut pour échapper à la dictature du capital financier ultra c’est à dire anti-libérale d’un côté et à celle des régimes totalitaires dits de gauche de l’autre !


                                            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 juillet 2009 08:20


                                              le marché qui suppose la propriété privée des moyens de productions et d’échange, avec mes excuses pour cet oubli


                                              • Voltaire Voltaire 19 juillet 2009 10:20

                                                Cet article illustre la fracture qui existe actuellement au sein de la gauche et du PS en France.
                                                L’auteur défend en effet la conception « communiste » voire « marxiste » de la gauche française et la primauté de l’Etat (en tant que représentant du peuple) dans l’ensemble du fonctionnement de la société, tandis qu’une autre partie de cette gauche, qu’il dénonce, est favorable à un modèle libéral régulé. Dans la plupart des autres pays d’Europe, ces divergences ont engendré une scission nette permettant l’émergence de partis sociaux-démocrates à côté de partis étatistes/marxistes. En France, malgré le congré de Tours, le PS a conservé une branche étatiste (bien que non marxiste) importante, en raison des traditions colbertistes vivaces qui persistent danas la classe politique (y compris à droite).

                                                L’autre problème est l’absence de renouvellement doctrinaire du PS : le tournant altermondialiste n’a pas été compris ni intégré, alors qu’il aurait pu constituer une vision rassemblant l’essentiel de la gauche, et le créneau « démocrate » (humaniste) a été pris par le MoDem. Il en résulte un manque de clarté dans le message idéologique du PS, qui n’apparait plus que comme un parti d’opposition et d’élus, et non de proposition et d’avenir. La tentative de renouvellement idéologique de Ségolène Royal et son « désir d’avenir » représentait une tentative originale de renouvellement, qui a sans doute été gâché par la personnalité particulière de Mme Royal. A court terme, on voit donc mal comment le PS pourrait faire émerger un projet de société alternatif cohérent ; il ne devrait donc pouvoir se situer qu’en opposition vis à vis du Sarkozysme, situation toujours réductrice.


                                                • joelim joelim 19 juillet 2009 13:11

                                                  Oui c’est vrai. Quand on vote PS, c’est pour un modèle libéral régulé ou pour un modèle étatiste/marxiste ? Déjà là il y a un flou artistique de première bourre ! Mettez-vous d’accord les mecs...


                                                  Ce qui a gâché la tentative de renouvellement idéologique de Ségolène Royal n’est pas sa personnalité (qui fut au contraire la cause de cette possibilité de sortie de crise dogmatique au PS). Elle n’a fait aucun effort pour expliquer aux dogmatiques du PS les arguments qui soutenaient ses positions politiques, dans un climat de chasse aux sorcières idéologique qui me semble le mieux caractériser ce parti : un parti de notables gauchistes ou opportunistes (ou les deux), aux dogmes obsolètes et sans autre ambition que l’égalitarisme par le bas. Désolé d’être si cru, mais je ne vois pas pourquoi on devrait s’abstenir de critiquer un parti qui semble ne plus remplir sa mission. 

                                                  Il va de soi que si d’un coup de baguette magique tous ses travers s’envolaient, je renouerais volontiers avec ce parti qui depuis que j’ai voté pour lui en 80 m’a fortement déçu. Mais dans la réalité son existence est pire que son absence. Ses incohérences sont un repoussoir qui depuis des décennies offre un boulevard à la droite. Au bout de 10 ans s’ils ne savent pas comment sortir de ce cercle vicieux, je suis pour la revente au détail. Quand je pense que certains croient encore au fallacieux adage « c’est Sarko ou nous », malgré toutes leurs gamelles aux présidentielles... Comment voulez-vous qu’on vote pour des gens qui n’ont plus le sens des réalités ? Et ils pensent : vous voulez la peau de notre parti, comme s’ils étaient plus importants que l’avenir des Français, comme s’ils étaient obligatoirement quelque chose d’utile dans le paysage politique. Essayez au moins de comprendre les critiques, afin d’évoluer. Il faudrait ne pas pointer vos abyssales insuffisances afin de ne pas favoriser Sarko ? (sourire)

                                                  Tenez, mes conseils, dont je sais pertinemment que vous ne tiendrez aucun compte :
                                                  - arrêtez avec l’égalitarisme ; c’est de l’utopie car çà se fait toujours par le bas ; à la place promouvez l’effort, la participation

                                                  - arrêtez avec la bien-pensance immigrationniste ; pensez ne serait-ce que les immigrés des quartiers où vous n’habitez pas voient souvent d’un sale oeil l’arrivée d’autres immigrés ; sont-ils racistes eux aussi ?

                                                  - arrêtez avec l’anti-libéralisme ; le réguler sera déjà un fantastique combat, le tuer est soit impossible (et même entraînerait en réponse un gros risque de dictature mondiale) soit dangereux pour la simple subsistance des citoyens lambdas (c-à-d non inféodés au parti qui ferait çà, et qui transformerait aussitôt ses militants en nouvelle nomenklatura post-soviétique).

                                                  etc etc, il y a moultes autres aspects bien sûr...

                                                • chmoll chmoll 19 juillet 2009 10:23
                                                  Qui veut la peau du Parti Socialiste ?
                                                  bof comme moquette à la rigueur ,pour l’reste ça ne vaut plus un clou

                                                  • dom y loulou dom 19 juillet 2009 14:20

                                                    qui veut la peau du parti socialiste ?
                                                     
                                                    mais les socialistes eux-mêmes voyons, car depuis que plus personne ne défend l’idée que la France devrait passer en VIe république, en vraie démocratie, tous les partis semblent la ramener à la 3e...

                                                    l’impériale ou l’antédiluvienne... va savoir...


                                                    • franc 19 juillet 2009 18:39

                                                      Le PS est assi entre deux chaises et ne veut pas se clarifier ,c’est là son problème

                                                      le choix entre le socialisme disons néomarxisant pour ne pas dire marxiste et le socialisme néolibéraliste pour ne pas dire capitaliste ,le socialisme dirigé par un état fort et le socialisme avec un état faible ,le socialisme avec des nationalisations et le socialisme des dénationalisations ,le socialisme pour changer la société ou la faire évoluer en profondeur et le socialisme pour gérer superficiellement la société telle qu’elle ou la faire stagner ,-----------bref entre un socialisme progressiste et de combat et un socialisme conservateur et amorphe

                                                      il semblait que le PS avait choisi dans les actes la 2è voie celle du socio-capitalisme libéraliste en votant pour le TCE et poussant son principal opposant à la porte ,mais ce choix a été sanctionné par la défaite cuisante lors de ces dernières élections européennes -----------------------------

                                                      dès lors le PS ne sait plus où donner de la tête -----------il ne sait plus où en est son idéologie du moins en apparence ,car dans le fond il faut être honnête,militants socialistes (ou néomilitants)comme ses dirigeants ont choisi clairement dans les actes l’idéologie néolibérale mais ils ne veulent pas l’avouer publiquement éprouvant de la honte d’une certaine forme de trahison du socialisme authentique anticapitaliste en ralliant ce camp capitaliste ou plus simplement par pure hypocrisie ---------------car l’idéal socialiste reste fort dans l’imaginaire des hommes et son prestige reste intact quand il miroite une société égalitaire de justice et de liberté pour tous ,bref de donner à chacun tous les moyens nécessaires à son épanouissement personnel dans la paix ,l’harmonie et le bonheur pour tous ,ce qui est le propre d’un idéal politique depuis le projet platonicien jusqu’au plan marxiste et utopie socialiste ---------------------bref le PS veut le beurre et l’argent du beurre,le beurre en l’argent capitaliste et l’argent du beurre en la bonne conscience d’être regardé dans le mirroir de l’idéal socialiste----------

                                                      -mais malheureusement ces deux choses sont contradictoires ,le capitalisme et l’idéal politique de justice et du bonheur pour tous sont contradictoires

                                                      le PS a choisi dans la réalité concrète le capitalisme mais veut garder l’étiquette de l’idéal socialiste dans l’imaginaire abstrait -------------------------mais cela ne se peut pas ,d’où les déboires


                                                      c’est alors qu’un Valls demande et exige une clarification et une mise en concordance entre les actes et les pensées ----------c’en est trop ,ce n’est supportable cette mise en lumière trop intense sur les contradictions

                                                      il faut quand même féliciter Valls de ce courage et de cette honnêteté même si son choix idéologique de la social-démocratie me semble être une erreur dans l’état actuel des choses pour faire progresser la société

                                                      la social-démocratie a fait son temps ,elle a pu dans le temps passé apporter quelques progrès à l’humanité ,mais aujourd’huis elle n’en a plus les moyens ni la force ,le capitalisme est à un tel sommet de puissance en même temps que de nuisance ,à un tel point de force maléfique de destruction tous azimut qu’un socialisme bon teint de bisounours le ferait éclater de rire et d’ailleurs en serait complètement contaminé et dévoyé par sa puissance même de corruption comme le prouve l’état dévoyé et corrompu de la sociale-démocratie qui a aidé même à l’édification de cette puissance capitaliste 


                                                      • franc 19 juillet 2009 20:44

                                                        Maintenant je voudrais mettre au clair le rapport entre l’Etat et le marché , entre le socialisme et le libéralisme d’une part et le rapport entre le marché ou le libéralisme et le capitalisme d’autre part ------------------------

                                                        car je fais la différence entre libéralisme et capitalisme ,le libéralisme étant entendu par définition comme l’expression de la liberté dans tous les domaines en général et la liberté dans l’économie en particulier tandis que le capitalisme est entendu par définition comme l’idéologie qui a pour fin et but ultime l’Argent et le Pouvoir élevés en valeurs suprêmes en faveur d’un groupe particulier et restreint d’individus au détriment de tous les autres valeurs en particulier du bonheur humain universel----------------------bref le libéralisme dans cette acception est assimilé en gros à la pensée libérale des Lumières tandis le capitalisme assimilé à l’idéologie d’exploitation et d’asservissement des hommes dénoncée par Marx

                                                        et j’affirme que le socialisme authentique dirigé par un Etat fort marxiste n’est en rien contre l’économie de marché ni même contre les libertés telles que l’entend la pensée libérale des Lumières ----------------------les nationalisations des grands moyens de production ne sont nullement contradictoires avec le déroulement normal de l’économie de marché ,au contraire celle ci en sera plus libre en étant plus correcte c’est à dire en n’étant pas faussé par des détournements immoraux et illégaux de ses règles ou dévoyée par la corruption et les malhonnêtetés de toutes sortes -----------car c’est l’Etat en principe ,dans son idéal , qui contrôle et est le garant de la justice ,sans la surveillance de l’Etat tous les coups sont permis suivant les bas instincts naturels des hommes,-------------------------il ne faut pas être naïf,là où l’Etat se retire c’est la Mafia qui le remplace 

                                                        la règle fondamentale de l’économie de marché est le respect de la règle de l’offre et de la demande ,c’est à dire qu’à toute demande ,quelle qu’elle soit ,il faut la satisfaire par une offre adéquate -------------------------------------et bien bien cette règle fondamentale de l’énonomie de marché peut être déduite ou est un cas particulier d’une règle générale de l’économie marxiste se trouvant même dans la devise de la philosophie marxiste à savoir :-------« à chacun selon ses besoins ,à chacun selon sa vocation,et les besoins sont en eux-mêmes les raisons dernières de leur satisfaction » 

                                                        en effet, si à chaque besoin de l’homme ,quel qu’il soit ,il faut le satisfaire ,alors la demande résultant de ce besoin doit être satisfaite par une offre concrète et adéquate ----------------c’est l’application même de la règle de l’offre et de la demande de l’économie de marché ----------cqfd


                                                        au contraire ,le capitalisme ,par sa concurrence sauvage ,sans foi ni loi ,et ses instincts bestials prédateurs enfreint toutes les règles de la moralité et de l’honnêteté ,fausse le jeu libre et loyal de la concurrence juste et correcte et même arrive à éliminer complètement toute concurrence par la force brutale et la corruption ;------------dès lors il n’ ya plus de liberté dans l’énonomie ni de justice dans la société, -----ce n’est plus le meilleur qui l’emporte en étant le plus intelligent et le plus actif dans l’honnêteté pour créer et présenter les meilleurs produits mais le pire des crapules en étant le plus bestial et le plus violent dans la malhonnêteté pour sortir des produits médiocres et de mauvaises qualités qui va l’emporter

                                                        le capitalisme est contre les libertés celles de l’économie de marché comme celles de la pensée libérale en générale ,répandant l’injustice et la violence dans la société et la destruction de la nature comme de la culture et de la vie humaine elle-même------------------------le capitalisme des ténèbres est contre le libéralisme des Lumières 

                                                        alors qu’un socialisme authenthique ,dans son idéal ,dirigé par un état rationnel marxiste authentique ,à l’état idéal,garant de l’ordre de la justice et de la moralité ,fera en sorte que l’économie de marché se déploie librement en concurrence loyale et honnête dans le but de satisfaire tous les besoins et les désirs des hommes ,dans la paix et l’harmonie ,pour le progrès et le bonheur de toute l’humanité 

                                                        mais pour cela l’Etat doit avoir les moyens et la puissance nécessaire afin de remplir ce rôle et accomplir cette mission régalienne de régulateur de justice et de libertés -------------------et le contrôle des grands moyens de production est nécessaire pour contrebalancer et empêcher que les groupes économiques privées particuliers n’atteignent une puissance telle qu’ils puissent échapper à tout contrôle et agir en dehors de toute règle et toute morale dans le seul but de s’enrichir indéfiniment au détriment des hommes qui deviennent de simples choses comme des morceaux de bois qu’on peut exploiter et taillarder sans considération aucune à leur dignité , à leur sensibilité ,à leur vocation sacrée pour le bonheur

                                                        bref la nationalisation des grands moyens de production n’est pas une fin en soi ,mais est un moyen pour l’Etat de tenir tête aux différentes puissances d’argent qui menacent la mission régalienne de l’Etat de serviteur de la République

                                                        aujourd’huis les puissances multinationnales d’argent arrivent même à corrompre les Etats et même à diriger les Etats-------------------c’est dire l’impérieuse nécessité d’un Etat fort marxiste avec sa nationalisation des grands moyens de production pour sauver la République elle-même 

                                                         


                                                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 20 juillet 2009 09:29

                                                          Vous oubliez dans votre commentaire en faveur d’une économie administrée (et non pas seulement régulée) par l’état que ce dernier est nécessairement un machine de domination d’une minorité sur la majorité, même s’il est élu par une majorité ! (Marx)

                                                          Imaginons donc un état démocratique, admettant les libertés fondamentales, qui aurait pour fonction de gérer l’économie réelle : il aurait un double pouvoir, un pouvoir politique général et un pouvoir économique d’ajuster l’offre à la demande, hors toute concurrence, il le ferait nécessairement dans le sens de ceux qui, en son sein, décide du désir des consommateurs au mieux de leurs intérêts privés car tout monopole génère des rentes de situation dont on ne peut croire qu’ils y renonceraient pas générosité d’âme.

                                                          Suffirait-il de changer démocratiquement ceux qui seraient à la tête de l’état pour réduire ce risque de corruption ? La réponse est non car ce type même de pouvoir fusionnant l’économie et la politique continuerait à fonctionner en ce sens : de nouveaux corrompus remplaceraient simplement les anciens rejetés « démocratiquement. »Tout pouvoir corromps et tout pouvoir absolu corrompt absolument (Hamlet)"

                                                          La séparation des pouvoirs et l’économie de marché concurrentielle qui va avec est la seule manière de préserver un minimum de vertu démocratique ainsi que la liberté d’entreprendre régulée par le marché d’une part et par l’état (poltiquement autonome) dans le sens d’une plus grande justice et d’un plus grand souci écologique d’autre part. Sans cette séparation des pouvoirs aucune liberté même idéologique (liée à la forme d’expression toujours idéologiquement plus ou moins conditionnée des désirs de chacun) n’est possible.

                                                          Vouloir remplacer la dictature du capital privé plus ou moins concurrentiel par celle de l’état monopoliste qui privatiserait, via le monopole qu’il exerce, l’ensemble de l’économie à son profit et à ceux qui s’en servent pour préserver les privilèges de leur pouvoir serait une régression liberticide générale comme toute l’expérience historique du siècle dernier le prouve.

                                                          La notion même de dictature du prolétariat, via un état anti-libéral ou totalitaire (qui dispose de la totalité des pouvoirs non séparés) est morte avec l’effondrement des économies et des sociétés dites soviétiques ; or cette notion est indissociable de toute révolution prétendument anti-capitaliste, c’est pourquoi un parti qui se dirait anti-capitaliste sans parler de dictature du prolétariat vite transformée en dictature sur le prolétariat (R. Luxembourg) ou trompe son monde en se prétendant démocratique ou parle de révolution sans (désirer) la faire (prendre le pouvoir).


                                                        • franc 20 juillet 2009 16:23

                                                          L’argument fort que vous avez employé,mr Reboul ,par la citation de la proposition d’Hamlet « tout pouvoir corrompt et tout pouvoir absolu corrompt absolument » peut être discutable ,elle n’est en fait qu’une semi vérité ou peut être absolument relativisée

                                                          car cette proposition ne serait vraie que si tous les hommes sont également viciés ,également malhonnêtes ,également corrompus ,qu’il n’ya pas de gens moins malhonnêtes ou plus honnêtes que d’autres ,que la vertu n’existe pas chez aucun homme ,que tous les hommes sont également pourris ,qu’il n’existe pas de conscience de bien et de mal chez les hommes ,bref que le bien et le mal n’existent pas ,c’est le nihilisme absolu


                                                          avec cet axiome de l’Etat idéal platonicien,il n’existerait plus ou du moins beaucoup moins de risque de confusion de la tache politique proprement dite et la tache économique proprement dite comme vous le soulignez avec beaucoup de pertinence et de justesse ,ni de risque corruption qui en résulterait du fait de cette confusion au profit d’une classe de privilégiés d’intérêts privés liée à la position monopolistique étatique générant des rentes de situation ,du fait de la qualité des hommes politiques philosophes qui sont compétents par nature et par éducation à rester dans leur domaine spécifique de la politique qui commande certes l’économique du point de vue morale mais n’exerce pas et n’empiète pas le domaine spécifique de l’économique du point de vue de sa tache pratique se déroulant selon ses lois propres de l’économie de marché ,en particulier de la loi de l’offre et de la demande -------------------------------l’homme politique compétent de vocation désigne et confie l’homme économique compétent de vocation pour exercer pleinement la fonction de chef d’entreprise qui agit selon les lois propres de l’entreprise et de l’économie et de manière indépendante de l’activité spécifique du politique dans le domaine spécifique de sa compétence dans la tache spécifique de l’économique -----------------------------c’est là que réside la séparation de l’économique et du politique ,dans la tache pratique et spécifique de l’exercice fonctionnel de l’économie de marché et non pas dans la philosophie générale politique de justice qui impose l’économique à être au service de l’homme et du bonheur de l’homme -----------------------l’économie est au service de l’homme et non l’homme au service de l’économie ,par là le politique est au dessus de l’économique suivant la hiérarchie organique de la société politique en général qui surveille et contrôle suivant sa mission régalienne de garant de la justice et de la moralité tout en respectant les lois propres et les modalités propres de fonctionnement de l’économique

                                                          il y a donc non pas une dictature du prolétariat et encore moins une dictature sur le prolétariat mais une dictature de la raison par l’intermédiaire des serviteurs philosophes et sages de l’Etat qui ne discriminerait aucune classe mais au contraire respecterait toutes les classes sans exception à égalité de vocation et de dignité dans la hiérarchie organique de la société ,suivant les fonctions propres de chaque classe et la vocation propre de chaque individu ,pour établir une société juste et féconde ordonnée au progrès et au bonheur universel de l’humanité 

                                                          je n’y crois pas ,et je ne le pense pas ,certes il ya beaucoup de faits qui corroborent cette proposition,mais il existe aussi suffisamment de contre-exemples pour l’infirmer -------------------je ne pense pas que Platon soit aussi vicié que le tyran qui l’a fait fuir ,que Socrate soit aussi pourri que les sophistes qui l’ont fait condamner à boire la cigüe,que St-François d’Assise soit aussi méchant que Gobbels ,que Jésus soit pareil que Hitler et que Marx soit aussi capitaliste que Madoff

                                                          je ne pense pas que Platon ,Socrate ,François d’Assise ,Jésus ,Marx soient des gens parfaits ,ils ont aussi leurs défauts et même beaucoup comme le commun des mortels ,mais je pense qu’ils en ont sûrement moins que certains autres ou du moins de moins graves ,qu’ils sont bien qu’imparfaits certainement meilleurs que ceux qui les ont persécutés----------------------------et vous Mr Reboul je pense que vous êtes meilleur que certains autres que je connais ou du moins moins vicié que ces autres -----------------------------je ne pense pas que tous les hommes soient pareils dans le vice comme dans la vertu même s’ils ont tous des vices mais aussi certaines vertus

                                                          je pense aussi que pour un domaine spécifique il ya des gens plus ou moins compétents car il ya pluralité de vocations et de dons innés ,et que certainement une personne qui n’a pas la vocation n’ayant pas l’aptitude naturelle pour un métier spécifique serait moins compétente d’exercer ce métier qu’une personne ayant la vocation et l’aptitude naturelle pour ce métier ,-----------------tous les hommes ne sont pas également compétents ou incompétents pour exercer tel ou tel métier n’ayant pas la même vocation et les mêmes aptitudes et de dons innés bien que tous soient compétents dans leur propres domaines spécifiques de leur vocation propre-----------------cela relève à mon avis de l’expérience et du bon sens


                                                          Ainsi tous les hommes ne sont pas également aptes ou compétents pour être les grands serviteurs de l’Etat ou être des hommes politiques de premier plan -------------------------il faut avoir des aptitudes naturelles ou qualités intellectuelles et surtout spirituelles et morales correspondant à la fonction politique dont les principales pourraient être l’amour d’autrui ou de l’humanité , ,l’amour du service désintéressé pour le plaisir et la joie du spectacle du bonheur ,alliant à la fois l’honnêteté ,le courage et l’abnégation,l’intelligence et l’humilité ,aimant le vrai ,le juste et le beau par dessus tout comme dirait Platon ,en un mot ,aimant le Bien---------------------------------------et pour Platon seul le philosophe est digne d’exercer le métier de politique
                                                           
                                                          et c’est pourquoi dans La République il décrit toutes les étapes de l’éducation d’un jeune homme pour arriver à ce sommet de sagesse et devenir un authentique philosophe 

                                                          et lorsque les hommes qui servent l’Etat sont faits de cette trempe d’hommes atteignant le sommet de la sagesse et de la vertu que sont les philosophes décrits par Platon alors le pouvoir conféré par l’Etat ne corrompt plus ou beaucoup moins car les hommes d’Etat idéals ,des philosophes selon Platon ,sont des hommes en principe incorruptibles ou du moins très peu corruptibles ------------c’est l’Etat dans son état idéal


                                                          • franc 20 juillet 2009 16:45

                                                            erreur ci dessus car il ya inversion dans l’ordre de certains paragraphe , aussi ce 2è post est le bon qui remet les paragraphes en ordre




                                                            L’argument fort que vous avez employé,mr Reboul ,par la citation de la proposition d’Hamlet « tout pouvoir corrompt et tout pouvoir absolu corrompt absolument » peut être discutable ,elle n’est en fait qu’une semi vérité ou peut être absolument relativisée

                                                            car cette proposition ne serait vraie que si tous les hommes sont également viciés ,également malhonnêtes ,également corrompus ,qu’il n’ya pas de gens moins malhonnêtes ou plus honnêtes que d’autres ,que la vertu n’existe pas chez aucun homme ,que tous les hommes sont également pourris ,qu’il n’existe pas de conscience de bien et de mal chez les hommes ,bref que le bien et le mal n’existent pas ,c’est le nihilisme absolu

                                                            je n’y crois pas ,et je ne le pense pas ,certes il ya beaucoup de faits qui corroborent cette proposition,mais il existe aussi suffisamment de contre-exemples pour l’infirmer -------------------je ne pense pas que Platon soit aussi vicié que le tyran qui l’a fait fuir ,que Socrate soit aussi pourri que les sophistes qui l’ont fait condamner à boire la cigüe,que St-François d’Assise soit aussi méchant que Gobbels ,que Jésus soit pareil que Hitler et que Marx soit aussi capitaliste que Madoff

                                                            je ne pense pas que Platon ,Socrate ,François d’Assise ,Jésus ,Marx soient des gens parfaits ,ils ont aussi leurs défauts et même beaucoup comme le commun des mortels ,mais je pense qu’ils en ont sûrement moins que certains autres ou du moins de moins graves ,qu’ils sont bien qu’imparfaits certainement meilleurs que ceux qui les ont persécutés----------------------------et vous Mr Reboul je pense que vous êtes meilleur que certains autres que je connais ou du moins moins vicié que ces autres -----------------------------je ne pense pas que tous les hommes soient pareils dans le vice comme dans la vertu même s’ils ont tous des vices mais aussi certaines vertus

                                                            je pense aussi que pour un domaine spécifique il ya des gens plus ou moins compétents car il ya pluralité de vocations et de dons innés ,et que certainement une personne qui n’a pas la vocation n’ayant pas l’aptitude naturelle pour un métier spécifique serait moins compétente d’exercer ce métier qu’une personne ayant la vocation et l’aptitude naturelle pour ce métier ,-----------------tous les hommes ne sont pas également compétents ou incompétents pour exercer tel ou tel métier n’ayant pas la même vocation et les mêmes aptitudes et de dons innés bien que tous soient compétents dans leur propres domaines spécifiques de leur vocation propre-----------------cela relève à mon avis de l’expérience et du bon sens


                                                            Ainsi tous les hommes ne sont pas également aptes ou compétents pour être les grands serviteurs de l’Etat ou être des hommes politiques de premier plan -------------------------il faut avoir des aptitudes naturelles ou qualités intellectuelles et surtout spirituelles et morales correspondant à la fonction politique dont les principales pourraient être l’amour d’autrui ou de l’humanité , ,l’amour du service désintéressé pour le plaisir et la joie du spectacle du bonheur ,alliant à la fois l’honnêteté ,le courage et l’abnégation,l’intelligence et l’humilité ,aimant le vrai ,le juste et le beau par dessus tout comme dirait Platon ,en un mot ,aimant le Bien---------------------------------------et pour Platon seul le philosophe est digne d’exercer le métier de politique
                                                             
                                                            et c’est pourquoi dans La République il décrit toutes les étapes de l’éducation d’un jeune homme pour arriver à ce sommet de sagesse et devenir un authentique philosophe 

                                                            et lorsque les hommes qui servent l’Etat sont faits de cette trempe d’hommes atteignant le sommet de la sagesse et de la vertu que sont les philosophes décrits par Platon alors le pouvoir conféré par l’Etat ne corrompt plus ou beaucoup moins car les hommes d’Etat idéals ,des philosophes selon Platon ,sont des hommes en principe incorruptibles ou du moins très peu corruptibles ------------c’est l’Etat dans son état idéal

                                                            avec cet axiome de l’Etat idéal platonicien,il n’existerait plus ou du moins beaucoup moins de risque de confusion de la tache politique proprement dite et la tache économique proprement dite comme vous le soulignez avec beaucoup de pertinence et de justesse ,ni de risque corruption qui en résulterait du fait de cette confusion au profit d’une classe de privilégiés d’intérêts privés liée à la position monopolistique étatique générant des rentes de situation ,du fait de la qualité des hommes politiques philosophes qui sont compétents par nature et par éducation à rester dans leur domaine spécifique de la politique qui commande certes l’économique du point de vue morale mais n’exerce pas et n’empiète pas le domaine spécifique de l’économique du point de vue de sa tache pratique se déroulant selon ses lois propres de l’économie de marché ,en particulier de la loi de l’offre et de la demande -------------------------------l’homme politique compétent de vocation désigne et confie l’homme économique compétent de vocation pour exercer pleinement la fonction de chef d’entreprise qui agit selon les lois propres de l’entreprise et de l’économie et de manière indépendante de l’activité spécifique du politique dans le domaine spécifique de sa compétence dans la tache spécifique de l’économique -----------------------------c’est là que réside la séparation de l’économique et du politique ,dans la tache pratique et spécifique de l’exercice fonctionnel de l’économie de marché et non pas dans la philosophie générale politique de justice qui impose l’économique à être au service de l’homme et du bonheur de l’homme -----------------------l’économie est au service de l’homme et non l’homme au service de l’économie ,par là le politique est au dessus de l’économique suivant la hiérarchie organique de la société politique en général qui surveille et contrôle suivant sa mission régalienne de garant de la justice et de la moralité tout en respectant les lois propres et les modalités propres de fonctionnement de l’économique

                                                            il y a donc non pas une dictature du prolétariat et encore moins une dictature sur le prolétariat mais une dictature de la raison par l’intermédiaire des serviteurs philosophes et sages de l’Etat qui ne discriminerait aucune classe mais au contraire respecterait toutes les classes sans exception à égalité de vocation et de dignité dans la hiérarchie organique de la société ,suivant les fonctions propres de chaque classe et la vocation propre de chaque individu ,pour établir une société juste et féconde ordonnée au progrès et au bonheur universel de l’humanité 

                                                             

                                                            Veuillez laisser ce champ vide :


                                                            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 20 juillet 2009 21:32

                                                              Vous devriez liez la Lettre VII de Platon dans laquelle il fait le bilan de l’échec de son expérience vis-à-vis de Denis de Syracuse ; il n’a pu le convertir ce tyran à la philosophie car le pouvoir interdit d’être impartial, sauf à vouloir le perdre contre tous ceux qui veulent la place et donc nul qui exerce le pouvoir ne peut être juste puisqu’il a précisément à se battre contre tous les autres pour l’exercer. Tout pouvoir est nécessairement travaillé par la passion de l’ambition dès lors qu’on ne peut l’exercer qu’en en jouissant aux dépens des concurrents et en affirmant sa domination sur ses subordonnés.

                                                              De même, ajoutera Kant, tout philosophe investi d’une autorité politique serait instantanément un homme politique comme les autres et donc ne serait plus philosophe. Le philosophe ne peut être que conseiller du prince et l’éducateur des esprits à la raison. Le pouvoir d’influence culturelle en vue de la prise de conscience critique de l’universel rationnel et s’ oppose à l’ambition politique toujours personnelle et plus ou moins exclusive...

                                                              Ne pas mélanger les genres...Telle est la leçon de Platon et de Kant (de Pascal, de Spinoza, de Marx, de Freud...), sauf à sortir de la philosophie ou ce qui revient au même de la mettre au service de l’ambition politique.


                                                              • franc 21 juillet 2009 16:06

                                                                Etre philosophe ce n’est pas seulement réservé à ceux qui créent et manipulent les concepts de la raison pure et établissent le code moral général du bien et du mal en soi dans la pensée pure et abstraite ---------------------------être philosophe c’est avant tout être sage et accomplir dans les actes dans la vie quotidienne en général ce qui semble bien d’après sa conscience dictée par la raison universelle ,et par conséquent exercer son métier quel qu’il soit et à quelque niveau qu’il soit en homme consciencieux amoureux du bien et de la perfection


                                                                et il y a différents domaines ou branches de la philosophie comme il ya différents domaines et branches de la science ----------------------il y a la philosophie pure et la philosophie pratique (raison pure et raison pratique de Kant) comme il y a une science pure ou théorique et une science pratique ou appliquée,il ya la science pure et abstraite de la mathématique et la science physique et expérimentale 

                                                                je reconnais votre pertinence de différencier le philosophe pur conseiller du prince et éducateur des esprits à la raison et l’homme politique proprement dit ,en homme d’action,qui doit appliquer ces conseils et les principes de la raison dans la pratique de la vie sociale et en devant se salir les mains inévitablement ----------------mais se salir la main ne signifie pas automatiquement salir son esprit 

                                                                la philosophie pratique de l’homme politique est d’appliquer et de réaliser dans la vie réelle et concrète de l’humain qui est de nature imparfaite et relative les principes de la raison absolue et parfaite et donc l’ordre du bien révélés par la philosophie pure et idéale ---------------------cette différence entre la pensée idéale ,absolue et parfaite et l’action concrète ,relative et imparfaite,l’homme politique philosophe se doit de l’assumer et d’agir en conséquence suivant le principe du moindre mal pour se rapprocher le plus possible de l’idéal dans son action pratique ------------------------il faut comme en mathématique appliquée trouver des théorèmes de convergence qui ramène l’infini au fini ,des principes de réduction qui ramènent l’absolu au relatif,une sorte de théorie de la relativité dans le domaine de la science politique avec des principes d’incertitudes et probabilistes insérés en axiomes comme en théorie quantique,de sorte que bien que la théorie politique soit relative et incomplète avec des principes d’incertitudes elle n’en produit pas moins de lois relativement rationnelles et suffisamment justes pour conduire une société vers un ordre et une harmonie promouvant un progrès et un bonheur sans cesse croissant bien que relatif et imparfait


                                                                je ne pense pas que le pouvoir politique interdit d’être impartial à strictement parler ,il interdit par contre la passivité et la neutralité ou le laisser-faire ,ce n’est pas pareil -----------------------être impartial ou objectif n’interdit pas d’agir et d’intervenir en faveur de telle ou telle partie et contre telle ou telle autre partie s’il lui semble juste qu’il en soit ainsi ---------------l’homme politique philosophe n’est d’aucun parti à proprement parler (De Gaule) mais du parti de la raison et de la justice ,bien sûr dans la pratique ,il devra faire des compromis mais toujours en suivant le principe du moindre mal ---------------il pourra et devra éventuellement éliminer ses ennemis qui sont aussi les ennemis de la raison et de la justice,les ennemis du progrès et de l’humanité 


                                                                et l’ambition de l’homme politique philosophe n’est pas une mauvaise chose en soi si elle guidée par un esprit noble en vue d’une noble cause ,le bien de l’humanité ,et pour cela la domination sur ses subordonnés est tout à fait légitime d’autant plus que cette domination hiérarchique est purement organique et fonctionnelle et faite en toute justice selon la droite raison ----------------------l’autorité est nécessaire d’autant plus légitime qu’elle sert la justice et la raison 

                                                                l’homme politique philosophe n’est pas un homme politique sophiste ,il ne sert pas exclusivement ses intérêts au détriment des autres ,mais il est au service de la philosophie qui est la science du bonheur pour tous par l’expression et la réalisation de la Raison qui dirige l’Histoire -----et du même coup ses intérêts et son bonheur propre se confondent avec les intérêts et le bonheur de tous

                                                                il n’ y a là aucun mélange de genres 

                                                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 22 juillet 2009 08:45

                                                                  Le problème de l’homme politique est de conquérir et de de rester au pouvoir et il ne peut le faire sans faire usage de l’opinion en démocratie. Platon détestait la démocratie qu’il considérait comme la pire des tyrannie : celle de l’opinion ignorante ; il se prononçait pour la monarchie et non pas la tyrannie philosophique !

                                                                  De Gaulle philosophe ? Peut être, mais c’est pourquoi il a du s’incliner devant Pompidou en 69 ! Il ne faut pas croire que l’idéal soit réalisable en un seul homme réel en politique. De plus être philosophe c’est aussi aller contre l’opinion majoritaire, mais c’est, dans nos régimes, être assurés de la défaite !

                                                                  La raison n’est pas spontanément aussi partagée que vous semblez le croire dans un domaine, la politique qui est d’abord celui de la passion du pouvoir et de la victoire sur les autres : sans cette passion au service de ses propres ambitions plus ou moins conformes à l’opinion majoritaire , le combat politique, en démocratie, serait impossible par défaut de motivation personnelle et de soutien.

                                                                  La monarchie philosophique elle serait nécessairement conflictuelle ou dialectique comme l’est la philosophie elle-même.

                                                                  Lisez la lettre VII de Platon !


                                                                • franc 22 juillet 2009 15:53

                                                                  Vous n’égrenez que des semi-vérités et vous déformez les pensées de Platon ,et je le dis comme je le pense ,il semble que vous agissez en sophiste en adversaire de la philosophie en particulier en employant l’expression «  tyrannie de la philosophie »,------------je regrette de le dire mais en cela vous me décevez

                                                                  le problème de l’homme politique en général et en principe n’est pas que conquérir le pouvoir et le rester ,il faut encore, une fois le pouvoir conquis, faire appliquer ses idées ou son programme politique s’il est un homme sincère et honnête ---------------------bien sûr quand vous dites que l’homme politique ne cherche que le pouvoir ,le pouvoir pour le pouvoir et uniquement pour ses intérêts propres , un grand nombres de faits dans la réalité pratique semblent confirmer vos dires ,seulement il y a aussi des contre-exemples qui les infirment ,par exemple De Gaule ou Che Guéverra --------------------------et puis quand bien même si tous les hommes politiques de tout temps et en tout lieu jusqu’à maintenant étaient autant viciés pour agir ainsi il n’en reste pas moins que conceptuellement et par définition du métier du politique ,l’homme politique en soi n’a pas en soi pour principe de chercher le pouvoir pour le pouvoir mais de conquérir le pouvoir pour appliquer ses idées ou réaliser son programme politiques -----------------------------------vous parlez de l’homme politique particulier ,celui qui est vicié qui agit uniquement par passion destructrice n’étant pas guidé par la raison ,et vous partez avec cet axiome puis vous le prenez comme définition de l’homme politique en général ce qui ne semble pas et n’est certainement pas la vraie définition ni le concept normal d’un homme politique et encore moins de l’homme politique idéal ------------------------------c’est comme si vous définissez un commerçant comme un voleur ,tous les commerçants étant des voleurs plus ou moins ,ou encore que vous définissez un médecin comme un empoisonneur ,tous les médecins étant plus ou moins des empoisonneurs --------------------est-ce acceptable ?,je ne le pense pas ,en tout cas pour moi ce n’est pas acceptable du moins comme définitions axiomatiques pour une discussion --------------------------------------dans la discussion je pars du concept normal ou la définition commune du mot politique ,comme du mot commerçant ou du mot médecin ,et il n’ y a pas dans la définition de ces mots comme le prouvent les différents dictionnaires le qualificatif de vicié en soi ou de pourri en soi ou alors j’ai mal lu


                                                                  maintenant je comprend bien que à partir de la réalité pratique vous jugiez que tous les politiques ne sont que des êtres qui ne cherchent que le pouvoir pour le pouvoir et ses intérêts personnels et particuliers au détriment du reste de la population ,il me semblent néanmoins que cette généralisation et cette absolutisation de ce jugement est quelque peu excessive et abusive ,et que l’on peut trouver des contre-exemple et doit être relativisé -------------------sinon à quoi sert la politique ,qu’à être jetée aux orties et vive l’anarchie complète ,vive le nihilisme et vive le capitalisme c’est à dire la loi de la jungle ,la loi du plus fort ,la loi de la crapule 

                                                                  et l’idéal pour vous cela ne compte pas ,vous le jetez aussi aux orties ou vous le qualifiez de tyrannique ------------et vous vous complaisez dans ce désordre ,dans cette imperfection ,dans cet intégrisme de tout refus de perfectionnement,d’évolution et de progrès , dans ce mal incurable d’après vous ,-----------------bref c’est l’enfer ici-bas et il est impossible d’en sortir ,il faut faire avec et se débrouiller tout seul ,chacun pour soi ,Dieu pour tous ,et c’est le plus fort ,le plus rusé ,le plus crapuleux qui l’emporte ,le nazisme absolu

                                                                  les hommes ,tous les hommes sont enchainés dans la caverne plongée entièrement dans les ténèbres la tête bloquée dans une direction , ,impossible de la retourner ,et pour vous il n’ya pas d’issue ,pas de porte de sortie , les hommes sont tous aveugles prisonniers dans le noir et il n’y a pas une simple lueur qui puisse guider et faire avancer ne serait-ce d’un pas ou d’une marche vers un extérieur ,un ailleurs à cette caverne infernale ----------------------------------il semble que Platon n’ait pas pas la même conception de la caverne que vous Mr Reboul ,il decrit l’existence d’ une sortie et d’un extérieur et envisage même d’obliger les hommes enchainés de tourner la tête même douloureusement dans la direction de l’extérieur où brille intensément la lumière quitte à ce que celle-ci fasse mal momentanément aux yeux de ces hommes plongés constamment dans les ténèbres ,et même de les forcer s’il le faut à monter les marches vers la sortie --------------------------------------------on dirait que vous semblez accréditer l’idée qu’il n’ y a pas d’issues possibles ,qu’il est impossible d’en sortir ,qu’on ne peut rien changer ,et qu’il faille accepter avec fatalité les choses telles qu’elles sont --------------et donc l’idée de résignation et de conservatisme absolu -------------en même temps vous discréditez la fonction politique pour éliminer toute volonté de changer les choses et du même coup la mission régalienne de l’Etat voire la légitimité de l’Etat lui-même ------------------je soupçonne donc que vous roulez pour les conservateurs de l’ordre établi capitaliste tel qu’il est 

                                                                  d’autre part vous dites que Platon détestait la démocratie comme la pire des tyrannie ,ce n’est pas tout à fait exact ,Platon détestait la démocratie parce qu’elle amène inéluctablement vers la tyrannie ,c’est donc que la tyrannie est le mal suprême et absolu pour lui et la démocratie un mal relatif

                                                                  et quand vous dites qu’il se prononçait pour la monarchie et non pas la tyrannie philosophique ce n’est pas non plus tout à fait exact et cest quelque peu tandancieux ------------------------Platon était pour la monarchie ou plutôt pour la royauté ,cela c’est exact ,mais cela n’est pas n’importe quelle monarchie ou royauté mais pour une royauté philosophique et non pas tyrannie philosophique comme vous le dites tendancieusement et d’ailleurs l’expression tyrannie philosophique est un oxymore ----------------car il disait que« le meilleur gouvernement est le gouvernement où les philosphes sont rois et les rois philosphes »


                                                                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 22 juillet 2009 16:32

                                                                     Nous ne sommes pas d’accord à propos de Platon, mais, s’il vous plait, lisez ce que j’ai écrit : « il se prononçait pour la monarchie et non pas la tyrannie philosophique ! » et non ce que vous avez dans la tête...

                                                                    Ceci dit, lisez tout Platon : « Les lois » (où il défend l’esclavage et l’infériorité des femmes ) et la « lettre VII » et ne vous contentez pas de « la République »...

                                                                     Platon dit que la démocratie est l’antichambre de la tyrannie en cela qu’elle est la tyrannie de la majorité qui aboutit nécessairement à la tyrannie d’un seul qui ne peut que s’appuyer démagogiquement par la flatterie sur cette majorité pour instaurer son pouvoir absolu. La démocratie est donc pour lui la cause essentielle de la tyrannie ou si vous voulez son essence profonde ou principe (la plupart des plus grands tyrans de l’histoire ont été populaires, au moins lors de leur prise de pouvoir)

                                                                    Sans la démocratie il n’y aurait pas de tyrannie possible, mais une monarchie ou une aristocratie plus ou moins juste, alors que la démocratie est forcément injuste, car reposant sur l’opinion fallacieuse et le libre jeu des passions..

                                                                    Votre position est donc celle de la monarchie philosophique que Platon défend, à juste titre du point de vue cohérent qui est le sien, contre la démocratie, mais la question est de savoir si le monarque qui, selon Platon, peut et doit employer tous les moyens de la force et du mensonge pour assurer son « juste » pouvoir est un vrai philosophe et qui doit décider qu’il l’est comme le remarque Kant dans la « critique de la Raison pure » alors même que les philosophes ne sont pas d’accord entre eux sur ce qu’est la justice et même sur les valeurs fondamentales et leur hiérarchie !

                                                                    Qui fait (doit faire) de tel philosophe le roi ?

                                                                    Sur le plan de la philosophie politique je suis plus aristotélicien que platonicien. L’opinion de la majorité a moins de chance d’errer longtemps sur ce qui convient au bien commun qu’un seul, fût-il philosophe auto-proclamé. Du reste être philosophe même et surtout pour Socrate, ce n’est pas encore être sage, mais désirer le devenir pour soi-même et l’idéal du philosophe est de se commander à soi-même et non pas aux autres qui ne sont pas nécessairement dans l’état de l’accepter et de se soumettre au pouvoir philosophique , particulièrement en démocratie (lire la livre VIII de la République).

                                                                    Profitez de vos vacances pour approfondir votre lecture des classiques...


                                                                  • franc 22 juillet 2009 17:44

                                                                    Non ,l’idéal ne sera pas réalisable par un seul homme providentiel en politique ,qui l’a dit !,en tout cas pas moi -------------mais des hommes providentiels ,des génies ,sont nécessaires pour rassembler des hommes dans un but commun , pour mener un combat commun et construire un idéal commun ,--------------------------et chaque homme d’ailleurs est un petit génie à sa façon s’il accomplit, à sa place et selon son rôle en conformité avec sa vocation ,correctement son travail en toute honnêteté consciencieusement dans un esprit de rigueur et de perfectionnement qui aide à la bonne marche ,à l’harmonie et au progrès de la société ------------------------------------dans la construction d’une machine ,on a besoin de l’ingénieur qui conçoit d’abord en pensée le plan de la machine ,des collaborateurs maitres de chantier et contre-maitres pour diriger la mise en oeuvre et des ouvriers qui exécuteront des instructions pour réaliser concrètement le projet en constuisant effectivement la machine ----------c’est donc tout un groupe ,toute une collectivité unie suivant une hiérarchie organique et fonctionnelle qui est nécessaire et suffisante et non pas seulement un individu tout seul fût il un génie

                                                                    en politique il faut parfois aller dans le sens contraire de l’opinion majoritaire et c’est possible ,ainsi l’appel du 18 Juin de DeGaule et même en démocratie ,l’appel à l’abolition de la peine mort de Mitterrand juste avant les élections contre la majorité du peuple qui y est favorable -----------------et d’ailleurs l’instauration de la Cour suprême ou du Conseil constitutionnel dans les démocraties est là montre qu’il est parfois légitime et même nécessaire de s’opposer à une opinion majoritairement exprimée par le peuple ------la voix du peuple peut être dans l’ignorance et se tromper ou être dans l’erreur 

                                                                    la raison parfaite est aussi peu partagée partagée en politique qu’en tout autre domaine ,mais une raison élémentaire minimale est nécessaire à la survie de tout homme et de toute société ---------------et la passion est bien mieux partagé dans le domaine politique ,je vous l’accorde dans la politique politique comme ailleurs ,mais outre que la passion n’est pas une mauvaise chose en soi ,car elle apporte l’énergie de l’action ,mais comme elle est aveugle en soi elle a besoin de la raison pour la contenir et la diriger ,sans la raison la passion ,qu’elle soit positive ou négative ,est inopérante en étant insensée ou folle -----------------et donc un minimum de raison est nécessaire pour que la passion elle même puisse exister et ne pas être qu’une force aveugle et n’ayant aucun sens paticulier ---------------et c’est ainsi que la passion et la raison est et doit être un couple inséparable pour pouvoir exister chacune avec un ordre organique que c’est la raison qui dirige la passion------------------------------


                                                                    bref on a autant besoin de passion que de raison et chacune a besoin réciproquement l’une de l’autre pour exister --------------------------------la raison et la passion sont simultanément et universellement répandue dans l’humanité et en proportion variable suivant les individus ,ceux qui en manquent de l’une ou de l’autre peuvent défaillir et ne pas survivre ,mais la majorité des hommes possèdent suffisament de raison et de passion pour subsister et ne serait-ce que pour exister

                                                                    la monarchie philosophique est nécessairement conflictuelle ou dialectique ,je le concède mais elle est moins conflictuelle certainement et concrètement que d’autres systèmes politiques ,en étant une dialectique moins insensée et plus apaisée de par la garantie de la raison comme autorité et juge suprême ,alors que d’autres systèmes rejetant celle-ci tombent nécesairement sous le joug de la force et de violence comme seule autorité pour régler les conflits

                                                                     

                                                                    Platon a raison 


                                                                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 22 juillet 2009 19:59

                                                                      Si la politique se réglait comme un débat philosophique vous auriez raison, mais il n’en est rien, car la politique est le champ clos des ambitions rivales. La passion comme ruse de la raison est une fiction conceptuelle indissociable de la vision hégelienne de l’histoire comme développement nécessaire de l’esprit absolu !

                                                                      Tout pouvoir désire toujours plus de pouvoir contre l’adversité, car celui-ci est l’enjeu d’une lutte de tous les instants et est l’objet d’une jouissance telle -indispensable pour le conquérir et le garder- qu’il est incompatible avec l’hésitation qu’impose la recherche de la vérité en philosophie, qui elle exige la distance intellectuelle critique et auto-critique.

                                                                      Qui croit la détenir la vérité dans le domaine politique n’est pas philosophe mais idéologue. L’homme politique peut faire une usage plus ou moins étendu ou sophistique de la philosophie, mais il ne peut plus se conduire en philosophe, sauf à prendre le risque de perdre le pouvoir.

                                                                      Dans la lettre VII de Platon, auteur que vous ne semblez pas avoir lu hors de morceaux choisis (et je ne vous en fait le reproche), a fait lui-même ce constat.


                                                                      • franc 22 juillet 2009 21:06

                                                                        On ne peut juger le comportement ou les idées des hommes d’une époque passée lointaine et révolue avec les yeux d’aujourd’huis car les circonstances matérielles et sociales qui les ont fait naitre ont changé radicalement ----------------l’esclavage semblait nécessaire à l’époque où les machines n’existaient pas pour exécuter certaines tâches pénibles exigeant la force physique humaine --------------------même au moyen-âge chrétien l’esclavage subsistait sous la forme du servage ,et au 19 è siècle les ouvriers de chez Ford étaient traités comme des esclaves comme le dénonce Chaplin dans son célèbre film "les temps modernes------et d’ailleurs l’esclavage perdure encore dans certaines contrées africaines ou du moyen-orient riche en pétrole

                                                                        c’est la science et donc la raison qui en inventant la machine a pu exclure ou réduire l’esclavage concrètement et non pas telle ou telle religion y compris le christianisme ,et la science n’a pu se former et se développer que grâce à la la dialectique de la raison c’est à dire philosophie rationnelle qui a combattu les obscurantismes,les intégrismes et les dogmatismes

                                                                        et d’ailleurs même en occident actuellement ,certains comme les anarcho-communistes révolutionnires considèrent que le travail salarial ,le salariat est une forme d’esclavage

                                                                        quant au statut de la femme ,au moyen-âge catholique ,on considérait que les femmes n’avaient pas d’âmes ,et que dire du statut de la femme dans la religion islamique -----------et d’ailleurs il n’y a pas si longtemps que ça en France même,les femmes n’avaient pas le droit de vote

                                                                        il y a comme une contradiction ----------------d’un côté vous dites que les hommes manquent irrémédiablement de raison et ne sont que mus que par la passion aveugle et avec avec Platon vous pensez que la démocratie est forcément injuste reposant sur l’opinion ignorante et fallacieuse du libre jeu des passions ,d’un autre côté que l’opinion majoritaire a moins de chance d’errer longtemps sur ce qui est le bien commun qu’un seul fût-ce t-il un génie que vous nommez philosophe auto-proclamé --------------comment une opinion aveugle de son ignorance et livrée aux passions destructrices peut tout à coup n’être plus aveugle et retrouver sa conscience lumineuse avec toutes les connaissances nécessaires pour percevoir et juger le bien fondé et la détermination juste du bien commun ,sans que auparavant certaines autres personnes ne les aient aidées à se constituer et s’affirmer----------------il ne faut pas mettre les charrues avant les boeufs ,pour qu’une démocratie fonctionne correctement il faut d’abord enseigner et éduquer la population pour qu’elle atteigne un niveau de conscience et de moralité suffisant à l’exercice démocratique -----------et qui peut donner toute les connaissances nécessaires et la juste conscience ,le sens moral du bien et du mal si ce n’est la droite raison et sa servante la philosophie ---------------------------------et il n’ ya personne qui puisse s’autoproclamer philosophe si ce n’est la raison elle même

                                                                        et vous avez raison de dire comme Socrate qu’il ne suffit pas de se croire sage mais de désirer le devenir pour soi-même et que l’idéal du philosophe est de se commander soi-même mais pas aux autres ------------------------n’empêche il faut bien que le philosophe ou n’importe quel sage et d’ailleurs n’importe quel citoyen digne de ce nom lorsqu’il voit une personne dans l’erreur en train de commettre un acte injuste risquant de provoquer une catastrophe mortelle ,ne se laisse pas dicter par le je m’en foustisme et laisser la personne en question commettre des actes graves mettant en danger corps et âme et lui -même et les autres par simple ignorance -------------------------------et ces autres qui l’ont averti de ses erreurs et dissipé ses ignorances en lui apportant les connaissances qui le sauvent d’un danger mortel causé par son ignorance ,pensez-vous qu’il va être offusqué et les blâmer et non pas au contraire les remercier et les louer s’il avait une raison intacte et une conscience retrouvée 

                                                                        personne n’aime à recevoir des leçons d’autrui ,moi comme les autres ,n’empêche il faut quand même un minimum d’humilité pour acepter les avis ou les conseils des autres ,et ne pas simplement rejeter les pensées d’autrui a priori par pure réaction de défense ou peur de la présence de critiques éventuelles , sachant que personne n’est parfait ,et ne pas être offusqué de recevoir des avertissements même sous forme d’enseignement quelconque-----------------------------laisser son amour propre dans sa poche et ne pas être aveuglé par son orgueil ,voilà le début de la sagesse 

                                                                        vous semblez considérer que je fais des prêchi prêcha en tant que philosophe auto-proclamé ,que je vous donne des leçons de morale et pire encore que je vous commande de faire ci ou ça------------------------------------alors que je ne fais qu’exprimer ma pensée en tant que simple internaute anonyme 


                                                                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 23 juillet 2009 07:55

                                                                          Je ne suis pas platonicien mais aristotélicien : je considère que la démocratie est le pire des régimes politiques à l’exception de tous les autres et qu’elle suppose comme condition une culture de l’égalité sociale et de la solidarité vis-à-vis des moins favorisés. Cette culture de l’universel (de la raison) en politique est l’expression des luttes sociales pour réduire les inégalités et non pas de ceux qui sont au pouvoir dont l’action, pour être réélus, dépend de ces luttes en démocratie ; c’est pourquoi je me prononce pour ce régime.

                                                                          Le pouvoir est un mal nécessaire pour instaurer l’ordre, mais nul d’en haut ne peut, sans mouvement social en ce sens, réduire les inégalités, d’autant moins que la machine de pouvoir génère en permanence des inégalités poltico-sociales. C’est pourquoi je ne peux faire confiance à qui jouit du pouvoir pour le rendre plus juste et que la philosophie ne suffit pas à préserver des injustices que génère tout pouvoir sur les autres.

                                                                          L’idéal concret de justice, comme réduction des inégalités, vient d’en bas et non pas d’en haut.


                                                                          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 23 juillet 2009 08:43

                                                                            et que je pense que la philosophie ne suffit pas... ; avec mes excuses


                                                                            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 23 juillet 2009 09:04

                                                                              @ Franc et sylvain Reboul

                                                                              A votre lecture je n’ai résiste pas a l’envie de cité Malebranche « 

                                                                               »il y a encore un défaut de trés grande conséquence, dans lequel les gens d’études tombent ordinairement, c’est qu’ils s’entêtent de quelque auteur. S’il y a quelque de chose de bon et vrai dans un livre, ils se jettent aussitot dans l’excès : tout en est vrai, tout en est bon, tout est admirable. Ils se plaisent même a admirer ce qu’ils n’entendent pas, et ils veulent que tout le monde l’admire avec eux. Ils tirent leur gloire des louanges qu’ils donnent a ces auteurs, parce qu’ils persuadent par là aux autres qu’ils les entendent parfaitement, et cela est leur sujet de vanité.

                                                                              Ils s’estiment au-dessus des autres hommes, à cause qu’ils croient entendre une impertinence d’un ancien auteur, ou d’un homme qui ne s’entendait peut etre pas lui même. Combien de savants ont sué pour éclaircir des passages obscurs des philosophes, et même de quelques poètes de l’antiquité ; et combien y a t il encore de beaux esprits qui font leurs délices d’un mot et du sentiment d’un auteur !« 

                                                                              et un peu plus loin dans la recherche de la vérité, de l’imagination chapitre v :

                                                                               » mais ils sont bien plaisant de se mettre fort en peine pour décider ce qu’Aristote a cru. Il est, ce me semble, assez inutile à ceux qui vivent présentement de savoir s’il y a jamais eut un homme qui s’appelât Aristote, si cet homme a écris les livres qui porte son nom, s’il entend une telle chose ou une autre dans un tel endroit de ses ouvrages, : cela ne peut faire un homme ni plus sage ni plus heureux ; mais il est trés important de savoir si ce qu’il dit est vrai ou faux en soi ;"

                                                                              amicalement barbouse, have fun :))


                                                                              • franc 23 juillet 2009 17:16

                                                                                Vous pensez que la démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres (le bon sens radical socialiste 3è République )--------------sauf que cette idée pouvait bien se concevoir au début de l’ère de la démocratie bourgeoise suite à la Révolution Française qui a abattu la monarchie absolue ,et en 3è République qui était dirigée par des grands hommes d’Etat ,(Gambetta,Clémanceau) ,des hommes politiques de génie qui étaient imprégnés de la philosophie des lumières et où l’esprit de la science et l’idée de progrès conduite par la Raison dominait la pensée et la société ,le rationalisme triomphait,l’école équivalait l’église en matière d’éducation civique et morale ,et les instituteurs étaient les hussards noirs de la République ,le peuple était éclairé -------------------la démocratie était alors concevable car c’était une démocratie éclairée dirigée par une élite éclairée

                                                                                et mais aujourd’huis tout a changé ,tout a basculé ,la démocratie bourgeoise a trouvé ses limites et révélé ses insuffisances et ses imperfections, l’histoire le montre et l’expérience le démontre ,après deux ou 3 guerres mondiales ,après tant de génocides jamais elle n’a atteint un tel degré de dissolution ,de dégénérescence et d’immoralités et d’autant plus dramatique que jamais autant de violences ,de corruptions et de bassesses ne se sont diffusées dans toutes les sphères de la société ,du plus haut au plus bas de l’échelle sociale ,avec son cortèges de souffrances ,de misères et de malheurs qui culminent dans un capitalisme mondialiste tout puissant ,sans foi ni loi sinon celles du nazisme financier le plus abject-----------------------------le chomâge explose ,la criminalité explose ,les bandits et les gangsters explosent, les homicides et les suicides explosent, les terrorismes explosent ,les avions explosent ,les trains explosent ,les tunnels explosent ,les immeubles explosent ,les usines chimiques explosent , les incendies de forêts explosent,les campagnes explosent, les banlieux explosent , les malades explosent ,la consommation de médicaments ,des tranquillisants et des psychotropes explosent ,les épidémies explosent ,les pollutions explosent ,la surpopulation explose ,les SDF,explosent,les intégrismes explosent ,le mensonge médiatique explose -----------------------et on peut continuer encore à allonger presque sans fin la liste de tous ceux qui explosent 

                                                                                voilà les fruits de la démocratie bourgeoise après deux siècles d’existence,et après cela vous voudriez faire comme si rien n’était et dire qu’il faut laisser faire et ne rien faire ,sinon d’attendre que les choses s’arrangent d’elles mêmes par une main invisible selon la sainte loi du libéralisme sauvage dans le jeu normal des luttes sociales et démocratiques,la même main invisible qui devait selon ses adorateurs arranger l’économie pour le bienfait et la prospérité de tous dans la paix , la tranquillité et le bonheur de tous ------------------------mais où est la paix ,où est la tranquillité ,où est le bonheur de tous ,après deux siècles de luttes sociales et démocratiques ,elles y sont bien invisibles dans ces démocraties capitalistes bourgeoises , encore plus invisibles que la main soi-disant bienveillante qui les dirigent
                                                                                 
                                                                                et je ne vois dans le futur que des menaces encores plus terrifiantes

                                                                                Vous avez théoriquement raison de dire que la démocratie suppose une culture de l’égalité et de la solidarité ,mais cela n’est pas suffisant et il est plus juste de dire qu’elle suppose une culture de justice et de vérité car sans celle-ci celle là ne pourrait se réaliser -------------mais quand vous dites que la culture de l’universel (de la raison)est l’expression de luttes sociales pour réduire les inégalités et non pas de ceux qui sont au pouvoir ,cela semble ambigu ou n’être qu’une semi-vérité

                                                                                d’abord il y a eu des exemples de ceux qui sont arrivés au pouvoir et qui ont fait réduire les inégalités , Abolition des privilèges de la Nuit du 4 Aout,Front populaire , Conseil National de la Résistance

                                                                                et puis il ya comme une contradiction entre l’option de la démocratie comme régime politique et la dénégation des hommes politiques issues de ce régime de la volonté ou de la possibilité de réaliser ou de pratiquer une forme de justice sociale quelconque une fois parvenus au pouvoir -----------------si les hommes politiques en régime démocratique sont irrémédiablement incapables de réaliser leur progamme ou leur projet une fois parvenus au pouvoir alors la démocratie ne sert à rien ,elle donc inutile et stérile ,mais encore coûteuse et dispendieuse elle ne serait qu’un leurre ou un attrape-nigaud pour le peuple et le détourne du vrai combat pour une meilleure justice sociale ,(élection piège à cons)elle ne serait qu’un gros parasite que l’on peut et doit écraser pour s’en débarrasser à jamais

                                                                                ou bien pensez vous ,dans votre esprit ,que l’expression démocratique ne signifie en fait que la lutte sociale sous sa forme violente et anarchique qui impose la décision par la force et la menace de la terreur et non dans le débat politique du parlementarisme issu des élections démocratiques ,alors ce n’est plus la démocratie pacifique qui impose la décision par la voix de la majorité que vous préconisez ,mais le régime de l’anarchie où la passion règne en maitre en toute liberté et sans limite que la force opposée ,avec cette loi de la jungle où c’est la force et la violence qui en est l’arbitre et non pas la raison ------c’est donc en fait l’option de la révolution permanente et de la violence permanente ou de la guerre permanente de tous contre tous ---------------------et dans ce cas ce regime anarchique ne serait il pas pas plus l’expression particulière de la passion et de la déraison que l’expression de la paix et de la raison universelle infirmant ainsi votre assimilation initiale entre la lutte sociale et la raison universelle ,celle-ci n’ayant jamais pour but l’expression de la violence comme moyen mais au contraire l’expression de la paix comme but ,rendant inutile et obsolète le rapport de force et la dialectique d’affrontement en lui substituant le rapport d’intelligence et la dialectique de compréhension de par sa nature elle-même 
                                                                                 
                                                                                dans cette option où la déraison inhumaine remplace la raison humaine ,pensez vous que ceux qui sont en bas ,les plus faibles ,les plus ignorants ,les plus candides ,les plus pacifiques ,les plus désarmés ,vont l’emporter et non pas ceux qui sont les plus forts ,les plus rusés ,les plus armés ,les plus violents ,les plus méchants ,brefs les plus crapuleux ------------------pensez vous que le rapport de forces et la violence entre les individus ,les actes barbares et bestials dans la société ,la loi de la jungle en somme,,soit digne d’une société évoluée ou civilisée ou même d’une société simplement humaine

                                                                                bref vaut-il mieux un dialogue pacifique préalable avec pour juge la raison ou un affrontement violent direct avec pour arbitre la force 

                                                                                donc suite à votre propos , , il en résulte que ou bien la démocratie est inutile et parasitaire ou bien elle est violente et barbare ------dans les deux cas elle est à rejeter par la voix de la raison

                                                                                et si on choisit la voix de la raison et son régime politique c’est alors qu’on a choisi le régime soutenu par le philosophe ,car la philosophie ce n’est rien d’autre que l’expression et l’activité de la raison


                                                                                la philosophie n’est peut-être pas suffisante mais elle est certainement nécessaire


                                                                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 23 juillet 2009 19:29

                                                                                  "si on choisit la voix de la raison et son régime politique c’est alors qu’on a choisi le régime soutenu par le philosophe ,car la philosophie..« 

                                                                                  De quel philosophe parlez-vous ? et qui le fera roi ? S’agit-il (aussi) de vous comme partie prenante de l’élite politico-philosophique formatée par l »Ecole Normale Supérieure ?

                                                                                  Est-ce à vos enseignants ou à vos camarades de promotion de vous désigner comme digne d’exercer le pouvoir sur la société idéale dont vous rêvez ?

                                                                                  Je plaisante à moitié : votre vision me semble l’effet de l’institution éducative qui vous a admis en son sein ou que vous ambitionnez d’intégrer. Votre élitisme républicain est le pur produit du corporatisme aristocratique (et passablement arrogant) franco-français des dites Grandes Ecoles, grandes inventions de l’Empire

                                                                                  Lire de Baudelot et Establet : L’élitisme républicain (Seuil)
                                                                                  et Pierre Bourdieu : La noblesse d’état


                                                                                • franc 23 juillet 2009 17:37

                                                                                  félicitation à barbouse pour son intervention pertinente et intelligente ---------------------------avec cette précision ou cette remarque que c’est l’intellectuel sophiste et non pas le philosophe qui est visé par les propos de Malebranche

                                                                                  dans le même ordre d’idée lire le livre de Sokal et Bricemont « Impostures intellectuelles » où ils fustigent et dénoncent en les ridiculisant l’imposture des plus grands pontifes intellectuels de la sociologie et de la philosophie contemporaine postmoderne ,relativiste et irrationnaliste 


                                                                                  • franc 23 juillet 2009 18:54

                                                                                    et puis Mr Reboul ,dans un de vos commentaires précédents que je n’ai pas eu le temps de répondre vous semblez assimiler la philosophie à une pure activité intellectuelle spéculative et réaffirmer la nette séparation entre le philosophe théoricien d’un système idéologique et abstait et l’homme politique opérant dans un système pratique de la vie sociale réelle et concret ,ne tenant pas compte par là ma réponse sur ce sujet où j’ai bien pris note qu’il est tout à fait pertinent de différencier le philosophe pur théoricien d’un système politique idéal avec le philosophe pratiquant la politique concrète dans la vie sociale dans un domaine du réel relatif ,comme il est pertinent de différencier le mathématicien pur et le physicien expérimental

                                                                                    mais différence ne veut pas dire absolue indépendance et séparation absolue ,car il ya un rapport étroit entre l’homme philosophique théoricien en dialectique pure et l’homme philosophique praticien en politique concrète ,celui de la pratique ou de l’activité de la raison dans le but du bien commun universel--------------------------l’un sera conseiller et l’autre mettra en pratique ces conseils 

                                                                                    et Platon lui-même dans son livre V de la République a déterminé la distinction et le rapport étroit entre les deux par ce propros :-------------------------------« Donc,il me semble nécessaire si nous voulons échapper à ces assaillants de distinguer quels sont les philosophes dont nous parlons quand nous osons dire qu’il faut leur confier le gouvernement ,afin ,cette distinction faite ,d’être à même de nous défendre en montrant qu’aux uns il convient par nature de se mêler de philosophie et de gouverner dans la cité ,aux autres de ne pas se mêler de philosphie et d’obéir au chef-----------il serait temps de faire cette distinction »

                                                                                    dans ce propos non seulement Platon fait la différence entre le philosophe théoricien pur(désigné par le « nous ») et le politique philosophe praticien mais encore la distinction entre celui-ci et l’homme politique non philosophe -----------------------seul l’homme politique philosophe a le droit de gouverner dans la cité tandis que l’homme non philosophe sera d’obéir au chef

                                                                                    on voit là que non seulement Platon ne refuse pas l’engagement politique des deux sortes de philosophes mais encore et au contraire y voit un avantage pour s’entre aider et se défendre l’un et l’autre mutuellement au profit de la société politique toute entière

                                                                                    ce qui semble contredire à première vue ce que dit Platon dans la lettre VII que vous avez mentionnée plusieurs à savoir qu’il vaut mieux que le philosophe ne se mêle pas de la politique ou du moins d’être engagé dans la politique concrète -------cette contradiction peut être levée en soulignant que Platon lui-même fait la distinction entre deux sortes de philosophes ,celui du théoricien pur qui pourrait dans ce cas ne pas s’engager directement dans la politique concrète et n’être qu’un conseiller ,et d’autre le philosophe praticien qui lui peut et doit s’engager en politique concrète 



                                                                                    en outre il ne faut pas oublier que Platon a écrit cette lettre que pour exprimer un dépit suite à l’amertume de son expérience personnelle avec Denis l’ancien, le tyran de Syracuse ,que l’on peut donc considérer comme un état d’âme dans une période de sa vie et non comme une conviction de sa pensée philosophique politique profonde qui est exprimée dans son livre La République ,son chef-d’oeuvre ,là où il expose sa vision et son idéal politique de ce que« le gouvernement le meilleur est celui où les philosophes sont rois et les rois philosphes »


                                                                                    • franc 23 juillet 2009 21:43

                                                                                      votre dernier commentaire me donne l’ocasion ,car je voulais déjà le faire après vos multiples interventions mais je n’en avais pas le temps de définir plus précisément ce qu’est la philosophie ou le philosophe

                                                                                      en tout cas je vous le dis tout de suite et tout net que ce n’est pas l’enseignant-philosophe de l’élite politico-philosophique ou pseudo-philosophique formatée par l’Ecole Normale Supérieure même s’ils ne sont pas et de loin les pires d’entre tous -----(un professeur a la vocation d’être enseignant et non pas de philosophe )---------et encore moins moi-même puisque vous personnalisez la chose ,j’ai trop de défauts et d’imperfections physiques et morales pour simplement être candidat à un titre même inférieur et subalterne à ce titre suprême ,et je n’ai sûrement pas la compétence ni la vocation pour ce genre de métier ,trop dur ,trop dangereux et trop pénible à mon goût ,car je suis un paresseux et un poltron ,et je n’ai pas le goût ni même la simple capacité de commander ,et encore moins le désir de combattre dans la violence ,la simple haine des autres me désarme et me paralyse

                                                                                      il faut beaucoup beaucoup de qualités,physiques ,intellectuelles ,morales et spirituelles , pour arriver ne serait-ce que le 100è de ce titre de philosophe et jusqu’à aujourd’huis je n’en ai pas rencontré ---------------la pythie avait désigné Socrate comme l’homme le plus sage de la cité athénienne et lui-même n’y croyait pas ,---------------- aussi pour ce qui est de la charge suprême gouvernemental il faut peut-être et sûrement de se contenter d’un apparenté philosophe ou du moins quelqu’un qui ne déteste pas la philosophie véritable et protège le philosophe s’il s’en trouve qu’il en existe ou du moins ses amis
                                                                                       
                                                                                      car la philosophie véritable n’est pas la spéculation intellectuelle dans la pensée pure et abstraite mais l’activité réelle et concrète de la raison ,et cela dans tous les domaines de la vie sociale et individuelle,en pensée comme en action -----------------elle ne sépare pas la pensée de l’action comme vous semblez le préconiser , mais elle détermine l’action exacte qui obéit à la pensée juste élaborée par la droite raison et par là en principe elle agit toujours pour éviter le mal en considération du bien par le sens du bien et pour le bien ------------------car c’est la raison et la raison seule qui détermine et peut déterminer ce qui est bien et ce qui est mal (St-Thomas d’Acquin)--------qui d’autre peut le faire ? certains disent que l’intuition peut être un guide ,mais l’intuition ,le sens élémentaire de l’évidence en soi ou du vrai en soi,qu’il ne faut pas confondre avec l’impression son ersatz,l’intuition est une partie intégrante de la raison
                                                                                       
                                                                                      bref un philosophe est avant tout un homme d’action ,action dont l’activité purement intellectuelle et non pas spéculative en est une partie ,mais d’action conforme à la loi de raison qui par là produit un bien conséquent universel--------------------il n’ ya pas séparation entre sa pensée et son action qui la suit isomorphiquement en toute logique dans une même raison universelle --------et même il y a prédominance de l’action sur la pensée pure et abstraite (praxis marxiste ) car la pensée véritable et réelle ne se trouve que dans l’action ------------------,l’action contient la pensée et la pensée véritable -------------------d’où il faut juger et prendre en compte l’acte plus que la parole 

                                                                                      en agissant suivant la raison ,raison universelle et absolue ,à la fois transcendante et immanente ,le philosophe obéit à la Raison créatrice de l’Histoire (Hegel) qui donne un sens de perfectionnement à l’homme et par là apporte le progrès et le bonheur à l’humanité,car le bonheur ne se trouve que dans le sens de la perfection du vrai ,du juste et du beau (Platon) 


                                                                                      on peut dire aussi que la philosophie est la science du bonheur et le philosophe un scientifique du bonheur


                                                                                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 23 juillet 2009 22:57

                                                                                        Ce n’est plus le philosophe roi mais le dieu philosophe, ou législateur divin (Rousseau) que vous annoncez au monde, trouvez le moi et je vous dirai, ce que j’en pense, mais avant une telle révélation mystique mon profond scepticisme critique de principe m’ordonne de ne pas vous suivre aussi naïvement ...

                                                                                        La philosophie pour moi n’est ni la religion, ni même la théologie et la politique n’est pas et ne doit surtout pas être une manière de théocratie ...

                                                                                         Platon n’est pas plus Dieu pour moi que Socrate le Christ ressuscité.


                                                                                        • franc 24 juillet 2009 13:04

                                                                                          Vous avez raison dans votre dernière phrase

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