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Accueil du site > Tribune Libre > Rassemblement contre l’abattage total des bouquetins du Bargy : (...)

Rassemblement contre l’abattage total des bouquetins du Bargy : samedi 6 septembre

Comme vous le savez peut-être (grâce à Agoravox ?), le préfet de la Haute-Savoie a ordonné en octobre dernier l’abattage des bouquetins du massif du Bargy de cinq ans et plus, afin de lutter contre une épizootie de brucellose. A ce jour, plus de 320 bouquetins ont été abattus "à l'aveugle" (parmi eux, beaucoup n’étaient pas atteints de brucellose). S’appuyant sur les rapports scientifiques de l’Agence de Sécurité Sanitaire et du Conseil National de Protection de la Nature15 associations ont exprimé leur incompréhension face à cette mesure qui est totalement disproportionnée : d’autres solutions existent. Ainsi, durant le printemps 2014, un test de terrain a été expérimenté sur les bouquetins. Il est aujourd’hui établi que ce test, qui permet de diagnostiquer la brucellose, est fiable à 100%. Ce test rapide doit donc être généralisé ; ce qui permettra de préserver a minima les centaines d'animaux sains.

Malgré cet outil de dépistage, le préfet de la Haute-Savoie, arbitre partial et malhonnête, penche, comme à son habitude, du côté de la psychose (cf. ce texte), et a demandé au ministère de l’Ecologie l’autorisation d’abattre tous les bouquetins du Bargy, soit plus de 350 animaux restants ! Sur le point d'être exécutée, cette requête est irrationnelle. En effet, d’une part, une telle pression de chasse provoquerait la fuite de bouquetins (animaux habituellement sédentaires) vers d’autres massifs, et donc la propagation de la maladie aux Aravis (la brucellose est cantonnée au Bargy depuis 1999). D’autre part, un vaccin existe pour les caprins (mais aucune étude n’a été lancée pour vérifier son innocuité sur les bouquetins, ce qui est plutôt stupéfiant). Pour rappel, en modifiant les dynamiques de population, les abattages à l’aveugle n’ont fait qu’accélérer la diffusion de la brucellose aux classes d’âges jusqu’alors épargnées. Comme l’a expliqué le président du Conservatoire des espaces naturels, il serait temps d’arrêter de jouer aux « apprentis sorciers » !

La protestation est forte puisque la pétition, lancée sur Agoravox, est sur le point de recueillir 45 000 signatures (nous espérons atteindre les 50 0000). Pour lancer un signal encore plus fort et marquer notre attachement à ces animaux protégés et interdits de chasse, plusieurs associations (ASPAS, ARTHEN, CAF, FRAPNA, LPO, One Voice) lancent un appel au rassemblement pacifique à l’occasion de la venue de la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal (cf. communiqué ; motif officiel du déplacement : saluer le Refuge du Goûter, une catastrophe écologique de plus ?) Des banderoles seront brandies et des tracts distribués. Si vous pouvez venir, n’hésitez pas à vous joindre à ce mouvement !

N’hésitez pas à consulter le résumé de l’affaire en 8 points clés.

N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER LA PETITION : sauvonslesbouquetins.com

Lieu du rassemblement : Mairie de Saint-Gervais-les-Bains, Haute-Savoie (près du Mont Blanc). Date : samedi 6 septembre 2014 à 15 heures (à l'occasion de la venue de Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie).

Le communiqué des associations : http://www.frapna.org/images/docs/bouquetins/appel-a-mobilisation_29-08-2014_halte-au-massacre-des-bouquetins-du-bargy.pdf / PS 1 : Le rassemblement précédent avait réuni 140 personnes. / PS 2 : Afin d’éviter d’être sollicité par les forces de l’ordre (comme en 2013 pour le Col de Sarenne), je fais le choix de ne participer à l’organisation d’aucun rassemblement ; ce qui me permet de ne pas être sous pression, et de préserver « l’indépendance de ma parole » (qui n’est, par ailleurs, rattachée à aucune association). Texte et photos : MS


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12 réactions à cet article    


  • Nemrod Nemrod 30 août 2014 08:51

    Logique d’une politique qui permettra au loup de s’attaquer plus sûrement aux élevages faute de proies qui auront fui.


    • Plus robert que Redford 30 août 2014 09:33

      Trop chou les photos des bébêtes !

      J’adôôôre !


      • Croa Croa 30 août 2014 12:22

        Oui, il restera ça... De belles photos smiley


      • alinea alinea 30 août 2014 13:04

        C’est pas trop tôt ; mais un peu tard pour certains quadrupèdes aux doux yeux ; je n’y serai qu’avec mon coeur, désolée !!


        • MdeP MdeP 31 août 2014 00:09

          Mon post du 27 décembre 2013 17:57

          Paradoxalement. Le jusqu’au boutisme de cette protection s’est retourné contre l’animal et de façon vraiment terrible. Il est trop tard.

          Vous êtes furieux de vous être fait courcircuiter. Mais le contenu et les limites, également, de la protection de l’animal sont-ils vraiment clairs dans votre esprit ? Fallait-il attendre que les chamois tombent aussi comme des mouches pour réagir ? Fallait-il attendre que les agriculteurs de montagne perdent leur label ? Fallait-il donc attendre d’autres cas de brucellose dans la population ? 

          • MdeP MdeP 31 août 2014 00:12

            Mon post du 29 décembre 2013 19:04

            « AVIS de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif aux « mesures à prendre sur les bouquetins pour lutter contre la brucellose sur le massif du Bargy, Haute-Savoie »

            Avis de l’Anses du 4 septembre 2013

            Saisine n° « 2013-SA-0129 »


            L’Anses a été saisie le 9 juillet 2013 par le ministère chargé de l’Agriculture et le ministère

            chargé de l’Ecologie pour la réalisation de l’expertise suivante : saisine relative aux mesures à prendre pour les bouquetins pour lutter contre la brucellose sur le massif du Bargy, Haute Savoie.


            la présente saisine en urgence


            Le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et le ministère de

            l’agriculture de l’agroalimentaire et de la forêt proposent un protocole d’abattage des

            bouquetins dans le but de : « Maîtriser la brucellose dans la faune sauvage en Haute-Savoie où le bouquetin semble jouer le rôle de réservoir primaire pour abaisser significativement le risque de transmission aux animaux domestiques notamment sur le massif du Bargy, et cela dès le début de l’automne, mais aussi pour protéger les autres massifs et maîtriser le risque de décantonnement ».


            L’expertise collective a été réalisée par le groupe d’expertise collective d’urgence (GECU)

            « Brucellose bouquetin Bargy », multidisciplinaire, regroupant des compétences complémentaires : épidémiologie et analyse de risque, biologie du bouquetin et de la faune sauvage de montagne, maladies de la faune sauvage, microbiologie, brucellose à Brucella melitensis, méthodes de diagnostic, méthodes de lutte contre les maladies infectieuses.

            Le GECU a disposé de plusieurs documents liés au foyer de brucellose du massif du Bargy (Et notamment) :

            _ la lettre et le dossier de « demande d’avis au CNPN relatif à une autorisation d’abattage des bouquetins du massif du Bargy (74) préalable à une réintroduction de l’espèce, dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques, pour prévenir des dommages importants à l’élevage, pour des raisons économiques majeures et pour assainir l’enzootie de brucellose au sein de cette population », émanant de la préfecture de Haute-Savoie, reçus le 19 juillet 2013 ;


            Le suivi de la population de bouquetins du massif du Bargy a permis de dégager les éléments suivants pour l’année 2013 :

            − une population âgée, avec pour les mâles 68% d’individus de plus de 5 ans, 14% d’individus de 4 et 5 ans et 16% d’individus de 2 et 3 ans ;

            − un succès de reproduction apparemment très faible  : un maximum de 16% de femelles observées était suitées.

            Ces éléments sembleraient indiquer que la population de bouquetins du Bargy est âgée et que ses performances reproductives sont très basses. A titre de comparaison, le taux de femelles suitées dans d’autres populations alpines est plus proche, également en 2013, de 30% (32% en Belledonne, 36% en Vanoise).

            Il est cependant difficile d’interpréter la dynamique de cette population. Les auditions n’ont pas permis de dégager de jugement majoritaire permettant d’expliquer cette situation.


            La séroprévalence apparente des bouquetins du massif du Bargy semble très élevée (de l’ordre de 38%) et touche toutes les classes d’âge de 2 à 15 ans. Toutefois, la classe d’âge la plus touchée semble être celle des animaux de 6 ans et plus.

            Les femelles semblent plus touchées que les mâles (47% versus 24%) et il semble y avoir un effet cumulatif de l’âge


            Sur la base seule des résultats de séroprévalence, un abattage ciblé sur certaines classes d’âge peut s’envisager, notamment celle des animaux de plus de 5 ans (mâles et femelles) pour laquelle la séroprévalence apparente est proche de 55% (contre 15% chez les bouquetins de moins de 5 ans).


            L’abattage ciblé laissera intacte une partie de la population qui comprend des animaux infectés, certes en moindre proportion (15% des animaux de moins de 5 ans sont séropositifs).

            Conclusions et recommandations des experts

            En préambule, les experts s’interrogent sur la réalité de l’urgence

            Pour atteindre l’objectif, fixé dans la saisine, de réduction rapide et significative du risque de transmission du réservoir constitué par la population de bouquetins aux cheptels domestiques, les experts s’accordent sur la nécessité de réduire de façon importante et rapide la taille du réservoir par des abattages envisagés par le GECU selon deux modalités :

            - l’abattage massif aléatoire avec un objectif d’élimination des bouquetins (selon la définition des experts et non de la saisine) ;

            − l’abattage ciblé de tous les individus âgés de plus de 5 ans. Néanmoins cette option aurait un impact important sur la dynamique de la population restante, dont une fraction est infectée.

            L’évolution de l’infection dans un tel cadre est imprévisible et nécessiterait un suivi sanitaire et populationnel, voire d’autres mesures de maîtrise pour aboutir à un résultat équivalent à la 1ère option. Les experts n’ont pas disposé de suffisamment de temps pour évaluer tous les scénarios possibles. Ils en ont toutefois envisagé deux : un abattage sanitaire (séropositifs et suspects cliniques) des jeunes animaux restant ; des campagnes de vaccination, selon des modalités qui resteraient à définir

            Les experts ne peuvent, dans l’état actuel des connaissances et compte tenu du délai imparti, estimer si une de ces méthodes sera plus efficace que l’autre pour maîtriser le risque de transmission de la brucellose des bouquetins aux cheptels domestiques

            CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS DE L’AGENCE

            L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travailendosse les conclusions de son groupe d’expertise collective d’urgence.

            http://www.anses.fr/sites/default/files/documents/SANT2013sa0129.pdf * »


            • MdeP MdeP 31 août 2014 00:28

              Mon post du  29 décembre 2013 19:04

              Le 11 septembre 2013, soit 7 jours après l’Anses dont il prend en compte son rapport 2013-SA-0129 en date du 30 août où aucune solution exposée n’est retenue, le Conseil national pour la protection de la nature (CNPN) rend, à son tour, son avis au sujet des bouquetins.


              « Avis dU CNPN sur une demande de dérogation portant sur une espèce soumise au titre 1er du livre IV du code de l’environnement


              Commission Faune du 11 septembre 2013


              Avis sur la demande d’abattage des bouquetins du massif du Bargy du 12 septembre 2013

              Avis défavorable pour l’abattage total

              Avis favorable pour un abattage partiel selon les conditions définies dans l’avis ci-joint.

              Compte tenu du rapport de l’ANSES n° 2013-SA-0129 en date du 30 août 2013...si l’éradication du foyer de brucellose chez les bouquetins des alpes dans le massif du Bargy s’avère indispensable, elle n’a nullement besoin d’être réalisée dans l’urgence...

              Deux options ont été envisagées et étudiées ...

              - d’une part, l’abattage total des animaux de plus de cinq ans car il semblerait que ce soit eux qui soient les plus affectés par la maladie, les femelles notamment....

              - d’autre part, l’abattage des seuls animaux séropositifs...c’est cette solution qui a été retenue par les membres de la commission...

              Il avait été envisagé, en parallèle à l’abattage des animaux contaminés, la vaccination des jeunes bouquetins séronégatifs. Au fil de la discussion, il s’est avéré que cette vaccination à l’aide du vaccin vivant Rev1 n’était pas envisageable dans l’immédiat... »

              http://www.lpo.fr/images/actualites/2014/Avis_CNPN_11sept2013.pdf


              Les experts du CNPN reprennent les préconisations de l’ANSES et retiennent l’option de l’abattage partiel des seuls animaux séropositifs. En repoussant obligatoirement l’option de la vaccination des jeunes bouquetins séronégatifs.

              Ces experts rendent bien un avis favorable pour un abattage d’une espèce protégée.


              D’autre part, le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie est bien coauteur d’une saisine de l’ANSES :

              « Le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et le ministère de l’agriculture de l’agroalimentaire et de la forêt proposent un protocole d’abattage des bouquetins dans le but de : « Maîtriser la brucellose dans la faune sauvage en Haute-Savoie où le bouquetin semble jouer le rôle de réservoir primaire pour abaisser significativement le risque de transmission aux animaux domestiques notamment sur le massif du Bargyet cela dès le début de l’automne, mais aussi pour protéger les autres massifs et maîtriser le risque de décantonnement ».

              Les opérations d’abattage sont prévues de la façon suivante :

              1. « Opérations « flash » (sur un temps court, 5-20 jours maximum) avec pour objectif l’abattage d’un maximum d’animaux (de 80 à 95%) avec des agents en poste sur les zones de transit identifiées suite aux études populationnelles pour éviter les fuites vers les autres massifs »

              2. « Phase de surveillance jusqu’à l’hiver pour éliminer les derniers bouquetins.


              Les questions posées à l’Anses, au regard de ce protocole, sont :

              1. « Ces opérations d’abattage ainsi menées seront-elles efficaces et permettront-elles d’atteindre l’objectif recherché ? »

              2. « Au regard des résultats dont on dispose, pourrait-on définir une typologie d’animaux les plus à risque d’infection et consécutivement orienter l’abattage sélectif de ces animaux ? Cette alternative à l’abattage total apporterait-elle les mêmes garanties ? »

              3. « Hormis l’abattage total et l’abattage sélectif, d’autres solutions alternatives à ces scénari permettraient-elles une maîtrise égale, sinon meilleure, de la maladie, de sorte que la population de bouquetins du massif du Bargy ne constitue plus une menace pour la santé publique et pour les cheptels domestiques ? »


              Enfin, il existe bien, émanant de la préfecture de Haute-Savoie et reçus le 19 juillet 2013, la lettre et le dossier de « demande d’avis au CNPN relatif à une autorisation d’abattage des bouquetins du massif du Bargy (74) préalable à une réintroduction de l’espèce, dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques, pour prévenir des dommages importants à l’élevage, pour des raisons économiques majeures et pour assainir l’enzootie de brucellose au sein de cette population ».


              Monsieur Stelvio, arrêtez de raconter n’importe quoi. Rien ne pouvait sauver les bouquetins du massif du Bargy.

              En effet :

              «  l’abattage ciblé de tous les individus âgés de plus de 5 ans... pour aboutir à un résultat équivalent à la 1ère option. »

              La première option étant :

              « l’abattage massif aléatoire avec un objectif d’élimination des bouquetins (selon la définition des experts et non de la saisine).

              Dans la saisine il est question d’« Opérations « flash » (sur un temps court, 5-20 jours maximum) avec pour objectif l’abattage d’un maximum d’animaux (de 80 à 95%)....

              Les experts proposent une seconde lecture à l’intitulé de la saisine :

              « Une opération « flash » d’abattage massif ayant pour objectif l’abattage de 80 à 95% de la population de bouquetins suivie d’opérations d’abattage des bouquetins restants qui seront stoppées lorsque aucun bouquetin ne sera plus visible ou lorsque aucun bouquetin brucellique n’aura été dépisté pendant un certain temps.  » Cette deuxième version paraît plus réaliste aux experts qui précisent ainsi que l’objectif ne serait atteint qu’après un délai bien supérieur à quelques semaines... »


              Enfin, il n’y avait pas de solution alternative avec la vaccination impossible à envisager ou des mesures de biosécurité extrêmement contraignantes et difficiles à appliquer.

              Car il semblerait que la harde était engagée dans un quasi processus d’extinction.

              Population : entre 300 et 500 individus :

              « L’ONCFS estime, d’après ces comptages, que le massif compte au minimum 300 bouquetins et que ce chiffre est très probablement une sous-estimation...

              Des méthodes de comptage plus complexes, notamment basées sur la fréquence d’observation d’individus marqués (techniques de capture-marquage-recapture) donnent des chiffres plus variables et plus élevés. Ces estimations seraient plus proches de 450 à 500 individus. (avis de l’Anses - annexe 1 - Page 40)


              Population âgée et performances reproductives très basses :

              « Le suivi de la population de bouquetins du massif du Bargy a permis de dégager les éléments suivants pour l’année 2013 :

              − une population âgéeavec pour les mâles 68% d’individus de plus de 5 ans, 14% d’individus de 4 et 5 ans et 16% d’individus de 2 et 3 ans ;

              − un succès de reproduction apparemment très faible  : un maximum de 16% de femelles observées était suitées.

              Ces éléments sembleraient indiquer que la population de bouquetins du Bargy est âgée et que ses performances reproductives sont très basses. A titre de comparaison, le taux de femelles suitées dans d’autres populations alpines est plus proche, également en 2013, de 30% (32% en Belledonne, 36% en Vanoise). » (avis de l’Anses - annexe 1 - pages 40 et 41)


              Prévalence de la brucellose à 38 % et atteignant même 73% chez les femelles de 6 ans et plus :

               »La séroprévalence apparente des bouquetins du massif du Bargy semble très élevée (de l’ordre de 38%) et touche toutes les classes d’âge de 2 à 15 ans. Toutefois, la classe d’âge la plus touchée semble être celle des animaux de 6 ans et plus.

              Les femelles semblent plus touchées que les mâles (47% versus 24%) et il semble y avoir un effet cumulatif de l’âge

              Femelles, 5 ans et moins : séropositif s : 2 - effectif total : 16 – prévalence de l’échantillon : 12%

              Femelles, 6 ans et plus : séropositif s : 16 - effectif total : 22 – prévalence de l’échantillon : 73%"

              (avis de l’Anses - annexe 1 - page 37)


              • MdeP MdeP 31 août 2014 00:30

                MdeP @ M Stelvio

                Vous savez très bien qu’il faut abattre toutes les bêtes et opérer un vide sanitaire sérieux avant de pouvoir réintroduire de nouveaux bouquetins.
                Il n’y a pas d’autre solution.

                • MdeP MdeP 31 août 2014 22:08

                  MdeP @ Cassino

                  Justement, il ne faut pas rester le cul sur sa chaise (pour reprendre votre cliché sur le fonctionnaire) et penser aux agriculteurs de montagne d’abord. Qui craignent pour leur label, qui craignent pour leur cheptel. La brucellose, c’est un problème de santé publique mais c’est, d’abord, un drame pour l’agriculteur qui la subit sur sa ferme. La ruine pour lui et sa famille.
                  Je suppose que vous êtes un écolo pur jus c’est-à-dire une personne totalement immature et profondément égoïste qui donne dans la sensiblerie et se la joue « enfant gâté » ? 
                  Il faut laisser les gens travailler tranquilles et arrêter avec toutes ces conneries d’ours par ci, de loup par là, de vautours à tout va... tous présentés comme inoffensifs !! 
                  Mais voyons, ils sont tellement mignons ces bouquetins qui « se laissent approcher très facilement » ?
                  Déjà je me permets de vous signaler que s’ils se laissent approcher facilement c’est justement qu’ils sont malades !! Atteints de rhumatismes qui ne leur permettent plus de se tenir sur les parois rocheuses. Vous le savez bien.
                  Je vais quand même vous dire mon sentiment : en explorant ce dossier des bouquetins du massif du Bargy, je me suis aperçue que toutes les parties prenantes avançaient à reculons. Vous avez tous le mouchoir à la main, ce que je comprends parfaitement. Les décisions sont difficiles.
                  Mais il n’en demeure pas moins vrai que le massif doit être entièrement vidé.




                • Matthieu Stelvio Matthieu Stelvio 31 août 2014 23:46

                  MdeP, vous écrivez : « Déjà je me permets de vous signaler que s’ils se laissent approcher facilement c’est justement qu’ils sont malades !! Atteints de rhumatismes qui ne leur permettent plus de se tenir sur les parois rocheuses. Vous le savez bien. »

                  Ces phrases prouvent que vous ne connaissez pas les bouquetins, et encore moins les bouquetins du Bargy. Les bouquetins sont des animaux peu craintifs, et la brucellose n’y change rien. La brucellose est, dans la majorité des cas, asymptomatique chez les bouquetins ; et tous les bouquetins symptomatiques - atteints d’arthrite ou d’orchite - (une vingtaine environ sur 600) ont déjà été abattus. Les bouquetins infectés ne présentent le plus souvent aucun symptôme. C’est d’ailleurs pour cette raison que la brucellose est passée inaperçue entre 1999 et 2012.

                  Un test de terrain a prouvé sa fiabilité ; il n’y a absolument aucune raison valable de vider entièrement le massif.


                • Matthieu Stelvio Matthieu Stelvio 31 août 2014 23:59

                  MdeP, vous citez des extraits choisis des rapports de l’ANSES et du CNPN de 2013. J’ai lu attentivement ces rapports (entre autres) ; et il apparait clairement que des solutions alternatives existent. http://lebruitduvent.overblog.com/2013/12/la-vie-animale-comme-variable-d-ajustement.html 

                  Nous avons déjà eu ce débat sur cette page : http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/au-dessus-des-lois-l-etat-massacre-145354

                   Je n’ai pas le temps de me répéter. Vous pensez que je raconte n’importe quoi ; libre à vous. Toutefois, ma pétition est soutenue par 15 associations dont WWF, France Nature Environnement, la Ligue de Protection des Oiseaux, etc. : http://lebruitduvent.overblog.com/lettreministreroyalbouquetins.html

                   Si je disais absolument n’importe quoi, je pense que les soutiens seraient moins nombreux.


                  • MdeP MdeP 1er septembre 2014 01:07

                    MdeP @ Stelvio

                    Il n’y a pas de solution alternative : y« a que les écolos pour raconter des enfantillages que les autres sont censés gober. 
                    Vous dites effectivement n’importe quoi. Même en tournant autour du pot pour limiter la casse, les institutionnels comprennent (et l’écrivent d’ailleurs) que tout reviendra à appliquer »l’option 1« , de toute façon.
                    En vérité, ça va plus loin et c’est inévitable : il faut vider entièrement le massif du Bargy de TOUS les bouquetins pour éradiquer la brucellose. 
                    Comme je vous l’ai déjà dit, vous-même et les associations écolos défendez les bouquetins, une espèce protégée.
                    L’Etat, lui par son Préfet missionné pour cela, protège et veille sur la Santé publique. 

                    Vous entêtez à placer le débat sur »espèce protégée« , alors qu’il s’agit en fait de »risque sanitaire, problème de santé publique"

                    Pensez-vous pouvoir éradiquer la brucellose avec une pétition ? 



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