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Accueil du site > Tribune Libre > Réforme du collège : Adieu veau, vache, cochon, couvée !

Réforme du collège : Adieu veau, vache, cochon, couvée !

Après le Mariage pour tous, bientôt l'inintelligence pour chacun ? C'est en tout cas ce qui semble advenir du projet de réforme du collège de notre actuelle ministre de l'éducation Najat Vallaud-Belkacem, affectée presque par hasard au ministère de la rue de Grenelle en août dernier, dans le cadre de la refonte du gouvernement Valls II. On se croirait presque dans une fiction française : Soeur Vallaud-Belkacem volant à la rescousse d'une école en perdition, sans même n'avoir jamais eu de liens directs avec elle. Cela paraît surréaliste, et pourtant ! 

Après avoir exhorté les multiples qualités des fameux "ABCD de l'égalité", programme mélangeant maladroitement stigmatisation et théorie du genre, elle s'attaque désormais à détruire le collège à la française. Et autant dire que c'est un euphémisme de qualifier cette réforme de pernicieuse. 

Au menu de cette recette 100% socialiste : suppression des classes bilangues en sixième, introduction d'une deuxième langue vivante dès la cinquième, refonte des programmes d'histoire qui prennent désormais soin d'occulter certains points sensibles (et donc, par analogie d'affaiblir les connaissances de chacun), instauration d'EPI, à savoir des enseignements censés faire cohabiter deux disciplines différentes autour de thématiques définies. Je vous passe l'imbroglio autour de la disparition des langues anciennes (le célèbre couple Latin-Grec), qui devraient finalement continuer d'exister.

Bref, tout un programme pour que les collégiens de demain soient plus brillants que leurs prédécesseurs... Ah en fait non ! Il ne s'agit pas de ça, mais seulement de lutter contre l'élitisme et la stigmatisation. 

Au-delà de la finalité même de cette réforme, qui ne sera pas atteinte, la question de la vacuité des programmes me paraît aujourd'hui primordiale. Terminés les cours sur Henri IV ou sur Madame Bovary, terminés aussi les leçons sur le christianisme au Moyen-Age ou sur les figures littéraires des Lumières. Toutes ces notions, constituantes même des fondements actuels du pays, se retrouvent balayées, supprimées, terrassées. 

Qu'est-ce pourtant que l'éducation à la base ? Un socle commun permettant l'entrée dans le cycle de la vie (école - travail - retraite, pour simplifier, même si ce système est aujourd'hui menacé à cause du chômage, des déficits et de la paupérisation du monde qui n'en finissent plus de grimper) mais également, et surtout, un endroit où doit se faire la découverte de soi, la découverte des autres. Un endroit où doit se faire la découverte de toutes les valeurs indispensables dont nous faisons trop souvent fi. Il me semble en effet que Voltaire et l'éducation soient intrinsèques autant que complémentaires, comme peuvent l'être le Yin et le Yang dans une moindre mesure. Il m'est alors impossible d'imaginer ce collège sans la découverte et l'apprentissage des grands hommes de notre pays : Voltaire bien sûr, mais également Henri IV, Maupassant, Rousseau, Louis IX ou encore Diderot pour ne citer qu'eux. 

Je garde de mes années collège, encore très fraîches dans ma tête (la troisième remontant à il y a seulement 2 ans), un souvenir impérissable, fait d'illustres Hommes et de mouvements constructeurs de la personne que je suis maintenant. Car oui, le collège est bel et bien un seuil, un socle dans la construction et l'émancipation de soi : j'y ai connu mes premiers émois devant la beauté de textes littéraires nouveaux et inconnus à l'époque et mes premières prises de positions pendant les cours sur la Révolution Française en quatrième. Comme pour englober le tout, le latin m'est apparu comme une lumière dans le paysage sombre de notre langue aujourd'hui tant de fois dévaluée. 

Qu'adviendra-t-il alors de ceux qui, actuellement en primaire, se retrouveront demain plongés dans ce bateau où les professeurs, noyés dans la fumisterie des nouvelles règles, ne parviendront pas à tenir la barre ? Et qu'adviendra-t-il surtout de l'héritage de la France, de ses principes, de ses valeurs, quand ces derniers ne seront plus présentés en classe ? Il ne faudrait pas que l'année 2015 soit synonyme d'An 1, et que toute l'Histoire qui la précédente devienne Préhistoire. 

Mais nulle raison de s'inquiéter au final, quand on a la certitude qu'un nouveau ministre sera nommé d'ici quelques mois, et que ce dernier détruira comme tout les autres ce qui a été fait. Monsieur, vous aurez alors bien du travail à faire. Mais en attendant, pourquoi ne pas être vraiment utile et aller reconstruire des écoles au Népal, plutôt que de détruire celles de France ... ?


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30 réactions à cet article    


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 mai 2015 08:37

    Bonjour,
    L’article 106 du TFUE (Traité de fonctionnement de l’ UE) prévoit la privatisation des services publics.
    C’est le sort qui sera réservé à l’ Éducation nationale après l’avoir bien déglinguée.


    Exemple d’application de l’article 106 dans la santé publique :
    le démantèlement d’un l’ hôpital de proximité.

    Comment faire pour détruire lentement l’école publique ?
    La méthode a été expliquée dès 1996 par l’ OCDE.

    • Crab2 4 mai 2015 08:45

      Dans le cadre de la réforme de l’École et du Collège, mais depuis bien avant la réforme l’extrême droite s’est emparé de la laïcité, certes peu crédible sur le sujet, puisque l’extrême droite sur le fond propose de revenir à plus de chrétienté quand de son coté la gauche dans le plus grand mépris de la conscience des incroyants ( un-e français-se sur deux se déclare sans religion ) propose de conforter l’enseignement du fait religieux en ignorant purement et simplement d’enseigner le Fait athée

      Suite :

      http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/05/gauche-synonyme-hypocrisie.html

      ou sur

      http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/05/02/reforme-du-college-5614498.html


      • Le p’tit Charles 4 mai 2015 08:59

        Nos ancêtres les Islamistes...La « belle qui s’aime » d’origine algéro-marocaine sacage notre enseignement avec la bénédiction de son gouvernement...Un autre exemple Taubira (anti Française) pourtant ministre de notre justice.. ?
        Ils font disparaitre notre pays tout simplement et le peuple défile pour « charlie » mais pas pour sauver la France.. ?


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 mai 2015 10:15

          @Le p’tit Charles
          Elle est surtout Young Leader, comme Hollande et tant d’autres...
          Le but des USA et de « leur choc des civilisations », n’est pas d’islamiser la France, comme vous le croyez, mais d’organiser des conflits pour occuper les esprits et diviser les Français.


          L’islam et les banlieues«  par le journaliste allemand Udo Ulfkotte qui reconnaît avoir menti à ses lecteurs et avoir servi toute sa vie professionnelle les services de renseignements.

           » Les USA et les Saoudiens utilisent l’ Islam partout dans le monde pour déstabiliser les Etats et pour qu’ils soient occupés par eux mêmes. Derrière , se trouvent des actions et des intérêts américains, saoudiens , koweïtiens et qataris. Ils ont été lancés et financés par l’ Occident.

          Si les USA et les Saoudiens voulaient réellement s’en débarrasser, ils couperaient en une nuit leur alimentation en énergie et leur ravitaillement militaire au Moyen orient. Ils ne le souhaitent pas.
          Ce sont des idiots utiles".

          Tous ceux qui alimentent le choc des civilisations rendent service au Pentagone.


        • Le p’tit Charles 4 mai 2015 10:31

          @Fifi Brind_acier...C’est
          quand même triste de voir ce qu’était la France sous De Gaulle..et ce qu’elle est devenue aujourd’hui... !


        • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 4 mai 2015 13:52

          @Fifi Brind_acier
          Bonne mise en perspective. L’islamisme est un des piliers du (il est vrai mal nommé) « néoconservatisme » sioniste-évangélique (le vrai, pas le néoconservatisme fantasmé des inénarrables profs de socio ou sc, politiques à la Philippe Corcuff -> voir l’affaire J-C Michéa), tout comme le néo-nazisme (cf. Ukraine et Pays Baltes. Et « étrangement », à ce sujet ces pratiquants de la pensée fast-food, certes académique, argousins du libéralisme-libertaire ne pipent mot), et évidemment le trotskisme...

          Quant à la réforme...avec M. Lussault l’imbitable « déconstructeur » foucaldien nommé au CSP, il fallait s’attendre à quoi d’autre que « ça » ?


        • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 8 mai 2015 14:42

          « Qu’une Louise Michel, une Flora Tristan, une Rosa Luxembourg aient pu ainsi céder la place à une Christiane Taubira, une Najat Vallaud-Belkacem ou une Cécile Duflot -sans que nul ne s’indigne ni même ne s’interroge- devrait suffire, une fois pour toutes, à prendre la mesure exacte de cette effarante régression, tout à la fois politique, morale et intellectuelle.
          Et si l’on devait chercher à tout prix une ancêtre à ces dames de la gauche libérale, ce serait plutôt du côté de cette étrange duchesse de Sutherland dont Marx moquait dans Le Capital »les initiatives mongoliques« . Exploitant d’une main de fer les paysans travaillant sur ses domaines, elle mettait parallèlement un point d’honneur à afficher partout son amour pour les esclaves noirs.
           »

          (Michéa J-C. (2014). La gauche et le peuple. Lettres croisées, Ed. Flammarion, p. 49)


        • charlie charlie 4 mai 2015 12:44

          Le lycéen de 17 ans à longue barbe blanche vante les programmes d’histoire d’il y a….. 2 ans ! 

          Rigolo. Je croyais, à entendre les contempteurs obsessionnels de l’EN, qu’ils ont été détruits par les gauchistes depuis des décennies ! 

          On nous aurait menti ?


          (je garde de mes années collège, encore très fraîches dans ma tête (la troisième remontant à il y a seulement 2 ans), un souvenir impérissable, fait d’illustres Hommes et de mouvements constructeurs de la personne que je suis maintenant.)


          • Clément G 4 mai 2015 13:36

            @charlie
            On notera sans possibilité de s’opposer le fait que les programmes d’histoire « d’il y a...2 ans » pour te paraphraser étudiaient la naissance et l’implantation du christianisme, et faisaient en quatrième la part belle à la Révolution Française (à partir du pillage de la Manufacture Réveillon) & son siècle des Lumières : étude des idées et des textes de Voltaire, Diderot...Tout en n’oubliant pas l’esclavage et la traite négrière. Bref un programme plus égalitaire et surtout plus constructif que ceux qu’ils souhaitent instaurer maintenant.

            Comment prétendre enseigner l’Histoire en se permettant de pouvoir faire impasse sur le XVIIIè siècle ? 

          • tf1Groupie 4 mai 2015 18:48

            @Clément G
            Si l’auteur était au collège récemment il doit se souvenir que ses profs d’histoire ne pouvaient boucler le programme car c’est impossible et donc faisaient eux-mêmes le tri choisissant ce qu’ils jugeaient optionnel.

            Si il n’est pas au courant qu’il aille vite refaire le point avec ses anciens profs avant faire de mauvais procès aux programmes.

            Après, quand je vois qu’on est déjà pro-FN à peine sorti du Lycée, je me dis que le Latin, Voltaire et Diderot ne suffisent pas à former un bon esprit critique.


          • Clément G 4 mai 2015 21:29

            @tf1Groupie
            Je le sais bien, ce n’est un secret pour personne. Mais les programmes annoncés par l’EN sont encore pires que ceux que j’ai connus. Alors oui ils n’étaient pas parfaits c’est clair ; mais autant choisir le moins pire non ?

            Pour ce qui est de l’étiquette de « pro-FN » dont vous m’affublez ici, je me dis que le Latin, Voltaire et Diderot ne suffisent à priori pas non plus à former un être capable de ne pas juger sans connaître de manière arbitraire. Regrettable. 

          • Buzzcocks 4 mai 2015 13:43

            C’est vrai qu’on regrette le temps où Luc Chatel avait fait supprimer l’enseignement de l’histoire en terminale. Mais bon, notre auteur de se souvient certainement pas de cette époque bénite puisqu’il était en 6eme.

            Sinon, cet article donne le ton dès la première phrase en mélangeant mariage et éducation... au moins, on est rapidement fixé sur la suite de ce que l’on va lire. Et effectivement, c’est sans surprise.


            • Pere Plexe Pere Plexe 8 mai 2015 11:58

              Sur ce sujet comme sur beaucoup d’autre qu’importe les réalités.

              Une polémique bien clivante remplacera avantageusement débat et réflexion.
              Encore une fois la logique est mise à rude épreuve. 
              Le constat est que l’école,ici le collège, réponds de moins en moins bien à ses obligations.
              La conclusion serait donc qu’il ne faut surtout rien changer...
              La solutions aux défis du 21eme siècle serait l’école de la troisième République.


            • Ruut Ruut 4 mai 2015 15:28

              C’est efficace un gouvernement socialiste, ça détruit vraiment tout ce qui était encore bon.


              • Pere Plexe Pere Plexe 4 mai 2015 22:37

                @Ruut c’est vrai que la réforme de 2005 était d’un autre calibre qui à mobilisé 600 historiens et intellectuels contre elle !


              • Fuchs Fuchs 4 mai 2015 16:37

                « Car oui, le collège est bel et bien un seuil, un socle dans la construction et l’émancipation de soi : j’y ai connu mes premiers émois devant la beauté de textes littéraires nouveaux et inconnus à l’époque et mes premières prises de positions pendant les cours sur la Révolution Française en quatrième. Comme pour englober le tout, le latin m’est apparu comme une lumière dans le paysage sombre de notre langue aujourd’hui tant de fois dévaluée. »


                Cette phrase est l’incarnation du narcissisme et de la bêtise la plus absolue.
                Cessez de vous regarder le nombril et pensez aux gosses de votre (ton) âge qui vivent dans une misère sociale terrible, qu’est ce qu’ils en ont à foutre du latin et de la révolution. 

                • kevingibon 4 mai 2015 17:13

                  @Fuchs
                  et alors ce n’est pas parce qu’ils vivent dans la misère sociale qu’on doit leur refourguer un enseignement au rabais. L’école (en théorie) est faite pour « élever » l’esprit, former des intelligences critiques (les humanités servent à ça) et sortir les gamins de leur horizon immédiat das l’espoir d’une promotion sociale, les sortir de leur merde !!!

                  Plein le dos de ces discours de beaufs : « ça sert à rien, à l’époque où on vit...le latin et l’histoire etc. »
                  Pasolini dans les années 70 parlait de l’Italie comme d’un pays où la stupidité régnait, il dirait la même chose de cette France de 2015.


                • Fuchs Fuchs 4 mai 2015 17:27

                  @kevingibon

                  « et sortir les gamins de leur horizon immédiat das l’espoir d’une promotion sociale, les sortir de leur merde !!! »


                  Sauf que cette promotion sociale n’existe pas et ils le savent très bien.
                  Je ne dis pas que ça sert à rien au contraire. Mais il y a la théorie idéologique et la réalité.
                  La réalité c’est que 5% des gosses sont en échecs scolaires dès la primaire dans les quartiers les plus aisés et 35% dans les quartiers les plus pauvres.
                  Quand un gamin ne sait ni lire ni écrire et qu’il arrive au collège qu’est ce que vous voulez lui enseigner le latin ou l’histoire.
                  Le problème est que l’école décrite par « l’auteur » qui vit dans sa tour d’ivoire est une école qui est parfaite pour la petite élite de la population mais qu’elle est destructrice pour les plus défavorisés (Cf les rapports internationaux qui classent l’école Française comme la plus inégalitaire).


                • Clément G 4 mai 2015 21:37

                  @Fuchs

                  Sachez que je n’ai pas eu la chance (est-ce vraiment une chance d’ailleurs ?) d’aller dans les grands établissements pour riches, car je ne suis pas, malgré ce que vous pouvez penser, de ce monde. Le collège rural dans lequel je suis allé était loin d’être un grand collège, les milieux sociaux et les cultures se confondaient. Il récupérait d’ailleurs de nombreux jeunes en perdition, souvent exclus des autres établissement du coin. J’en ai connu des élèves qui n’en avaient « rien à foutre du Latin et de la Révolution », et alors, est-ce pour cela qu’on doit tous être comme ça ? Si l’article est publié en tribune libre, c’est bien pour donner une opinion personnelle, et non annoncer une vérité générale. 
                  Après, désolé d’avoir ressenti mes années collèges comme cela. J’aurais peut-être dû écrire « Le collège devrait être un seuil », mais j’espère qu’on n’en est plus à pérorer sur de la sémantique pour plaire à tout le monde. 

                • Fuchs Fuchs 5 mai 2015 06:35

                  @Clément G
                  Non vous avez raison, j’ai été un peu excessif dans mon premier propos.

                  Votre article est très bien écrit et défend de manière admirable l’école comme l’institution que nous avons toujours connu ... cette même institution qui va droit dans le mur si elle n’est pas reformée rapidement.

                • Pere Plexe Pere Plexe 4 mai 2015 22:21

                  Niveau argumentation la copie est proche du néant.
                  Sauf à considérer qu’une haine viscérale de la ministre soit un argument en soi.
                  Une litanie indigeste d’affirmations d’une banalité affligeante.
                  Le style d’une fatuité pesante au vocabulaire pédant est malheureusement du même niveau.
                  Évoquer Voltaire,ou plutôt Voltaire intrinséque et Madame Bovary ne fait qu’accentuer la désagréable sensation de lire une discussion de pilier de bistrot remaquillé façon Chez Michou.
                  Le plan qui nous mène du mariage pour tous à l’héritage de la France en danger,pas moins, suit lui aussi des méandres qui tiennent plus au delta vaseux qu’a la fluidité du ruisseau de printemps.
                  Sans doute les effets néfastes d’une éducation privilégiant l’apparence au fond, le mimétisme à la réflexion ? 


                  • sharonpierrot 4 mai 2015 23:19

                    @Pere Plexe
                    c’est tout à fait saisissant de s’en prendre à un ado qu’il dit être qui défend une école de qualité contre celle des pédagodémagogues qui la pourrissent depuis des années. ce constat n’est ni de droite ni de gauche, il est de bon sens. Même à gauche ça couine, ça coince, c’est dire !!!!

                    Il y a bcp d’enseignants qui aimeraient avoir dans leurs classes des esprits aussi critiques à 17ans environ (?).
                    C’est quoi votre pb les gauchos socialisants ? Une réforme de gauche ne peut être critiquée que parce qu’elle est de gauche.
                    Et arrêtez avec « café du commerce », relisez certains de vos messages...D’ailleurs, l’école et l’université française ne sont-elles pas devenues progressivement des « cafés du commerce » ?


                  • Clément G 5 mai 2015 12:00

                    @Pere Plexe
                    La critique est facile. En même temps, je n’ai jamais vanté ni mon vocabulaire, ni mes qualités stylistiques. Et effectivement, comme vous le soulignez, je n’en ai aucune.

                    J’ai ensuite évoqué Voltaire, comme inhérent à l’éducation, et non « Voltaire intrinséque », qui ne veut, sauf erreur de ma part, strictement rien dire.
                    Mais si vous aviez eu un peu de bonne fois et de grandeur d’âme, vous auriez sans doute proposé de m’aider dans le but de me transmettre un peu de votre vocabulaire et de votre style (car je suppose que vous devez en avoir vous, du style, pour descendre de la sorte celui des autres) plutôt que de critiquer bêtement et méchamment comme vous venez de le faire. 

                  • Pere Plexe Pere Plexe 5 mai 2015 19:28

                    C’est tout à fait saisissant de s’en prendre à un ado...

                    Le pauvre chou ...ainsi il serait à la fois de taille à dénigrer une ministre et son ministère mais devrait être préservé de toute critique compte tenu de son age.
                    C’est commode.
                    qui défend une école de qualité contre celle des pédagodémagogues
                    Là encore le raisonnement m’interpelle.
                    L’auteur (et vous ?) ne jure que par un élitisme forcené qui précisément produit les types comme ceux que vous dénigrez.Doutez vous que cette élite de l’EN soit pleine de latiniste de haut vol ?
                    qui la pourrissent depuis des années
                    Pourtant l’auteur ne voit rien à redire à la période anté « mariage pour tous » ni à d’autre ministre que Vallaut Belkacem ?
                    ce constat n’est ni de droite ni de gauche, il est de bon sens. Même à gauche ça couine, ça coince, c’est dire !!!!
                    je vous laisse une chance à la relecture d’apprécier la logique du propos...
                    des esprits aussi critiques à 17ans environ (?)
                    .Désolé mais je ne vois pas là d’esprit critique.Nous n’avons droit qu’à la reprise d"éléments de langage politique :
                    Najat Vallaud-Belkacem, affectée presque par hasard au ministère 
                    théorie du genre
                    réforme pernicieuse
                    recette 100% socialiste
                    vacuité des programmes
                    je vous épargne la liste exhaustive des poncifs militants.Si au moins ceux là étaient développés,étayés.Mais non ils sont simplement repris.

                  • Pere Plexe Pere Plexe 5 mai 2015 20:24

                    @Clément G

                    Bien heureux que vous ayez conscience que la critique est facile.
                    Que n’eussiez vous eu cette lumineuse révélation avant d’écrire... ?
                    Pour ma grandeur d’âme comme pour ma bonne foi souffrez que je m’adapte à mon interlocuteur.Et dois-je le dire je n’ai décelé trace ni de l’une ni de l’autre dans cet article à charge.
                    Pour ma part l’écriture m’est pénible tant j’ai l’orthographe et la syntaxe défaillantes.Alors envisager d’avoir du style.
                    Il me serait commode d’accabler les insuffisances de l’école,il y a quelques décennies de ça.Mais je crains que ça soit plus le fait de ma personne que de scélérates réformes.

                    Etre compréhensible, et parfois compris, me satisfait. Je n’ai pas la prétention que vous avez d’en découdre sur ce terrain, qui plus est avec les pointures de l’éducation nationale.
                    Ecriture ou lecture je privilégie toujours le fond à la forme, fût elle plaisante.
                    La seule chose que je revendique est une certaine logique, une certaine cohérence.Toutes choses qui vous font cruellement défaut.Commencez donc à vous attacher au contenu et évitez les fioritures qui ne masqueront jamais les manquements du propos.
                    Vous me reprocher de vous avoir critiqué « bêtement et méchamment » .
                    Avez vous conscience d’avoir agit de même, bien plus bêtement et bien plus méchamment que je ne l’ai fait ?

                  • Clément G 10 mai 2015 18:22

                    @Pere PlexeOhla, je dois avouer que j’ai du mal à comprendre ce que vous écrivez. Si les structures rares que vous employez sont tout à votre honneur et judicieusement utilisées (l’interrogative avec Que par exemple...), il m’est plus difficile de traduire certaines choses (« Alors envisager d’avoir du style » par exemple, que je ne comprends pas, notamment à cause de l’utilisation d’un infinitif. Pourriez-vous m’en expliquer le sens ?)  


                    Je n’ai pas non plus la prétention d’en découdre avec « les pointures de l’éducation nationale » pour vous paraphraser ; j’ai juste voulu donner mon ressenti personnel sur les grandes lignes de cette réforme et, par comparaison, mes années collèges et ma conception de ce passage dans la vie de l’écolier. Je trouve de ce fait dommage que vous passiez une longue partie de votre propos à discourir sur le style, la syntaxe ou encore l’orthographe, pour ne former au final qu’un commentaire amphigourique, assez éloigné de ce que j’espérais au départ. Qu’on critique mon propos, oui, allez-y, donnez-vous à cœur joie comme vous le faites si bien ! Mais pour ce qui est de mon orthographe, de mon style etc, désolé de ne faire que ce dont je suis capable, au dépend sûrement du plaisir de lecture. 

                    Si je « publie » ici (et, je l’ai déjà dit dans un précédent commentaire, en tribune libre) c’est bien pour livrer un avis personnel si une situation, et non pour vouloir me mesurer aux politiciens et autres intellectuels. Je ne suis qu’un chétif roseau comme le dirait Pascal, je n’ai donc aucune capacité pour me mesurer à je ne sais qui.

                    Et oui, je maintiens, je vous reproche de m’avoir critiqué « bêtement et méchamment », et je confirme que j’ai probablement fait de même dans mon article. Comme quoi, on a peut-être la même manière de procéder, malgré les schismes qu’on tente de mettre en exergue dans nos réponses. 


                  • jacques 10 mai 2015 20:23

                    @sharonpierrot
                    (un tel pseudo faut le faire....) ce n’est pas un jeunot mais l’innennarable fabien


                  • Crab2 5 mai 2015 07:58

                    Dans le cadre de la réforme de l’École et du Collège, mais depuis bien avant la réforme l’extrême droite s’est emparé de la laïcité, certes peu crédible sur le sujet, puisque l’extrême droite sur le fond propose de revenir à plus de chrétienté quand de son coté la gauche dans le plus grand mépris de la conscience des incroyants ( un-e français-se sur deux se déclare sans religion ) propose de conforter l’enseignement du fait religieux en ignorant purement et simplement d’enseigner le Fait athée

                    Suite :

                    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/05/gauche-synonyme-hypocrisie.html

                    ou sur

                    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/05/02/reforme-du-college-5614498.html


                    • Crab2 8 mai 2015 13:22

                      Réforme du collège

                      « La soumission au religieux est un désastre  »  ! - Élisabeth Badinter -

                      http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/05/reforme-du-college.html

                      ou sur

                      http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/05/02/reforme-du-college-5614498.html


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