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Requiem apocalyptique

Petit texte de science fiction et d’anticipation d’un monde imaginaire et imaginé par un plumitif déprimé et certainement déprimant…

     Le jour des soldes est arrivé, les fusils sont chargés, les couteaux aiguisés et les ogives nucléaires prêtes à être activées par les idiots qui appuieront sur le bouton rouge de l’apocalypse. Tout est mis en place pour une liquidation définitive du grand magasin terre. La majorité des clients insouciants se rue sur les rayons décorés par l’outrance publicitaire et les fausses vérités du délire médiatique. Les enfants sont assis devant les écrans saturés de réclames, comme des poulets élevés en batterie, le libéralisme les éduque à l’achat compulsif comme seul, unique et indépassable horizon. Les gouvernements successifs, issus du parcours traditionnel : « Déclarations, élection, compromissions, trahisons » font allégeance à Mammon seul Dieu régnant sur ce misérable caillou perdu dans le cosmos que ses habitants prennent pour le centre de l’univers. Les méga industries de l’armement, de l’alimentaire, de la chimie et de la pharmaceutique règnent sur le monde, leurs bénéfices explosent au détriment de l’équilibre planétaire. Monsanto and Co, Chemical industry, Carlyle Group, pour ne citer qu’eux, assassinent la planète et ses habitants. Ces cadors de la finance, ces rois du business, sourds à l’agonie des peuples, ont oublié que de chaque côté de leur tête ils ont des oreilles pour entendre et au milieu un cerveau pour comprendre ?

     Pour façonner l’homme au capitalisme sauvage et au consumérisme effréné, ils ont idéalisé l’individualisme, sacralisé l’égotisme en cassant tous les repères naturels et sociétaux. Vous ne naissez pas homme ou femme mais vous le devenez. La pensée dominante vous impose la théorie du genre, le reniement de vos origines, l’acceptation des lois liberticides, le religieux et ses exigences communautaires, une misère migratoire qu’ils ont fabriqué exprès avec leurs guerres pour faire exploser la vôtre et, si vous n’êtes pas d’accord, on connait la chanson, vous êtes rangé dans la boite à phobe, europhobe, islamophobe, judéophobe, homophobe pour finir, raciste, antisémite, nazi etc etc… Derrière la devanture des droits de l’homme, en coulisse ils s’agitent pour mieux vous contrôler et vous mettre en esclavage. Dans les lieux publics chacun se cache derrière son téléphone portable, les climato sceptiques crachent leurs poumons et les pro-nucléaires chatouillent la queue du dragon. Voyez vous, l'homme est l'espèce la plus insensée qui soit, il vénère un Dieu invisible et massacre une nature visible ! Sans savoir que cette nature qu'il massacre est ce Dieu invisible qu'il vénère. Si la pensée est l’endroit où tout commence c’est parce que le monde physique est l’endroit où tout se termine, ils s’en apercevront bientôt.

     Pourtant, quelques essais avortés à travers de l'histoire ont failli humaniser les sociétés. 1789 fut une révolution qui confisqua un pouvoir royal et clérical mais commit l'erreur de le remplacer par un pouvoir de classe bourgeoise et marchande. La Commune de Paris avec Louise Michel, véritable alizé d'air pur, fut asphyxié par cette même caste de nantis et Thiers l'assassin, fit massacrer les insurgés, de simples citoyens luttant pour la liberté et l'équité. Puis, vint 68 très vite confisqué encore une fois par les mêmes. Les révolutionnaires d'une saison, orateurs du slogan : " Il faut interdire d'interdire ", oubliant que si l'être vivant à des droits il a aussi, envers sa mère nature et ses frères, des devoirs. Aujourd'hui, ces clowns tristes sont devenus les fossoyeurs des nations et de leurs cultures. Cohn-Bendit est le parfait exemple de celui qui a trahi les idéaux, l'arriviste aux services de ses intérêts propres, l'être abject par excellence. Quant au French Doctor Kouchner, il a sombré dans une charité business plus que douteuse. 

     ​L’humain est devenu une matière première, un consommateur et une variable d’ajustement financière qui alimente les tableurs Excel et son avenir est suspendu aux soubresauts des chiffres à quartz crachant statistiques et résultats boursiers. La société du capital, de l’unique et sa propriété, a inscrit dans les mémoires des ordinateurs son histoire. Sa vérité sera stockée dans le silicium, la lumière viendra du carbone, dans le sable, pour les ethnologues du futur, sommeillera le passage des civilisations disparues. La folie monétaire alimente un typhon meurtrier entrainant dans sa spirale infernale, le climat, la nature, l’homme et sa conscience. Toutes les grandes nations augmentent les budgets octroyés à l’armement. Les grands patrons rallongent leurs salaires et émoluments à coup de millions. Le triptyque banquiers, traders, actionnaires se gave en volant les richesses produites par l’immense majorité des travailleurs qui s’appauvrit, se marginalise, se laisse mourir. Vivement que ce grand cirque s'arrête bientôt.

     La lucidité nous invite à la projection en avant première de l’enfer sur terre, blockbuster au succès assuré et financé par les familles Rockefeller, Rothschild, Lehman Brothers et consœur... Peu importe les dégâts humains, ils feront semblant d’invoquer le hasard pour occulter leurs soifs de sacrifices. L’amélioration, certains y croient encore mais l'espoir n'est pas une tactique, une option, une solution, il n'est que la synthèse d'une forte envie alors en attendant, on se consume à petit feu, on se détruit vaille que vaille se croyant, par une infantile insouciance et une grande ignorance, immortel. L’homme est sans cesse en quête d'amour mais celui qu’il donne n'est que le reflet de celui qu'il espère, qu’il réclame, qu’il mendie. Au final on pourrait concilier le dogme de la chute et la théorie de l'évolution en disant que l'homme remonte vers le lieu d'où il est tombé, du moins, il faut l’espérer.

     Le jour de ma mort, j'aimerais trainer quelque temps entre les planètes, sauter de galaxie en galaxie pour me repaitre de leur alchimie, d'univers en univers baigner dans la grande tornade cosmique de la vie. Au bout du chemin, enfin étape ultime, agenouillé devant mes juges célestes, implorer leurs indulgences pour mes absences, mes erreurs et mes lâchetés dont mon séjour terrestre fut émaillé. Une dernière fois, demander pardon aux hommes d'avoir vécu comme l'un d'entre eux. Je pense à ces êtres dans le besoin que j'ai ignoré, à ces femmes fragiles que j'ai trop et si mal aimé. En attente de rédemption de la part de mes frères séraphins, cette balade parmi les étoiles sera mon purgatoire avant, le retour tant espérer dans l'auberge flamboyante de la source première, de la divine cascade de lumière. La vie est une tragédie sur fond de symphonie fantastique.


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18 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 23 janvier 2017 14:25

    Bonjour Gabriel.

     
     
     je ne me suis pas ennuyé à lire votre article.
     
     Vous dites :’’ Pour façonner l’homme au capitalisme sauvage et au consumérisme effréné, ils ont idéalisé l’individualisme, sacralisé l’égotisme en cassant tous les repères naturels et sociétaux. Vous ne naissez pas homme ou femme mais vous le devenez.’’
     
     J’aurais dit : vous ne naissez pas homo œconomicus, vous le devenez. Très jeune.
     

     

    • Gabriel Gabriel 23 janvier 2017 14:43

      Bonjour JL

      Absolument juste, mais est ce que cette version étriquée et binaire de l’homosapien ne risque pas d’être la dernière ?


    • Mordicul 24 janvier 2017 10:12

      Merci, je ne me suis pas ennuyé non plus a vous lire. C’est tellement juste et tellement le constat que je fait aussi quand je regarde ce monde.C’est pourquoi je ne vis presque plus dans ce monde et que du fond des bois dans lequel je vis, j’observe celui-ci avec une tel lucidité que si je n’y prenait garde, me plongerai dans une déprime morbide.
      Ce qu’il y a de bon dans le paroxysme de cette situation désastreuse, c’est que tout peut changer quand ce monde basculera car malheureusement nous en sommes encore à mettre la main dans le feu pour en tirer des leçons et apprendre de nous. D’autres vont plus vite et apprennent mieux. On peut aussi tirer son expérience de l’expérience des autres, juste en observant et en se servant de ce qu’il y a entre les deux oreilles.
      L’ordre universel et la volonté créatrice vers lequel il tend est la seul chose en laquelle nous pouvons avoir entièrement confiance. Tout le reste est de la foutaise pas forcément inutile pour ceux qui ont encore une vie intérieur. Je ne fait pas d’humanisme et ne me sent pas concerné par cette humanité au nom duquel toutes les aberrations sont commises. Nous avons besoin les uns des autres mais nous ne sommes pas des êtres grégaires et c’est pourtant cette forme d’organisation qui est le plus répandu. Alors il ne faut pas s’étonner des frustrations et trouble mentaux que cela crées. Le monde est à cette image, nous devenons les abeilles qui entretiennent les reines autoproclamées au nom d’idéaux foireux qui ne sont que chimère et née de la folie des hommes.
      Cette folie ne disparaitra qu’avec la disparition de cette humanité qui, tellement éloigné de sa propre réalité en est devenu un cancer pour elle même.
      Je ne sais pas ce que nous devions devenir mais sans doute pas cet ersatz de vie que l’on nomme humanité et dont on scande les valeurs dans un seul et même but, celui de rassembler un troupeau de moutons voué à se consumer dans sa stérilité.


      • Gabriel Gabriel 24 janvier 2017 11:44

        @Mordicul
        Merci à vous pour ce commentaire. De plus en plus de personnes font ce triste constat et agissent autrement dans le but d’améliorer les relations entre les êtres et leur environnement et, c’est là qu’est l’aspect positif. Aurons nous assez de temps et d’influence pour inverser cette folie, j’en doute mais, bien que la lutte soit inégale, il faut essayer quand même. 


      • Mordicul 24 janvier 2017 16:35

        @Gabriel

        Comme vous le dite, il faut essayer quand même mais à une échelle plus modeste, réaliste. Il n’est pas possible de vouloir con_vaincre la masse gigantesque d’humains qui ne se posent aucune ou si peu de questions sur elle même.
        D’ailleurs la religion, du haut de sa tour d’ivoire, veille à faire en sorte que ce questionnement n’aille pas plus loin que les fables qu’elle à imaginé et dont elle nourri les esprits limités qu’elles même à façonné. Même avec le raisonnement religieux usité dans ce milieu, l’idée de leur dieux ne tient pas debout et se consume d’elle même. L’idéologie même de ces dieux punisseur qui récompense aussi leurs élus selon leurs actions est une farce qui s’étiole très vite aux simples raisonnements et postulats sur lesquelles elle repose.
        N’importe quel esprit bien construit peu imaginé un cheminement plus juste que ce que la bible (pour ne citer qu’elle parmi tant d’autres livres du même acabit) à construit dans la tête des gens et qui pourtant n’a aucun réel sens si ce n’est celui de fabriquer des aveugles convertis et enfermé dans un raisonnement complexe et surtout très sophistique. Ah... quel belle invention la religion.Quel beau désastre elle à semé dans la psyché humaine qui rame à s’élever tellement le fardeau est lourd à porter.
        Comment voulez vous que cette humanité progresse avec des personnes qui pensent que la vrai vie est après la mort ? Quel jolie carotte qui permet d’accepter l’inacceptable et maintien cette humanité dans une forme de dualité qui la perd et la rend folle.
        Pourquoi croyez vous que chaque présidents élues viennent faire allégeance auprès de l’imposture qui vit a Rome ? Sans cette supercherie l’ordre sociale aurai du souci à se faire et ils leur serai impossible de pouvoir régner comme ils le font. Tout le monde baignent et se rassasient de la psychose que chacun peut vivre en son fort intérieur grâce aux dispositions ancestrale de ceux qui se passent le pouvoir de génération en génération— seul ou accompagné le résultat est le même, des êtres peureux et névrosés qui se nourrissent d’un substrat empoisonné qui ne permet aucune élévation.


      • Gabriel Gabriel 24 janvier 2017 16:57

        @Mordicul

        Pour changer le monde il faut commencer par se changer soi-même. Concernant les religions, si aujourd’hui elles sont dévoyées par leurs représentants, elles ont eu à leur époque l’avantage d’établir une cohésion sociale qui a complètement disparue de nos jours. Les écritures dites « saintes » sont sujettes à beaucoup d’interprétations erronées de par leur flou grammatical et littéraire. Ce qui permet à des prétendus représentants de s’octroyer un pouvoir terrestre au nom d’un pouvoir céleste, la bonne blague ! Pour ceux qui pensent que la vraie vie est après la mort ils sont simplement déjà tout bonnement mort mais attention, ceux qui vivent en ignorant qu’ils vont mourir auront le réveil difficile. Il s’agit simplement de vivre en humain, en respectant l’autre et sont environnement. Les religions ont toute une batterie de commandements pour soi disant sésame de leurs paradis. Personnellement je n’en connais qu’un seul qui vaille : «  Agis avec autrui comme tu aimerais qu’il agisse avec toi… ».


      • Mordicul 24 janvier 2017 17:21

        @Gabriel

        Pensez vous réellement que l’humanité puisse établir une cohésion sociale cohérente quand celle celle ci se construit sur une abstraction ? Personnellement je ne le crois pas. Je crois plutôt que cette désolidarisation est le lit de beaucoup de maux sur terre.
        Pour ce changer soit même il faut pour moi et avant les mots pour le dire, se débarrassé de tout ce qui entrave le raisonnement juste et vrai. Être aussi très conscient de sa finitude ainsi que celle des autres aura pour effet de générer un état de sensibilité pour agir avec les autres comme on aimerai qu’ils agissent pour nous. Sans cela toutes les belles phrases resteront lettre morte.


      • Gabriel Gabriel 24 janvier 2017 17:29

        @Mordicul
        Après tout, cette chute, cette d’échéance ont peut-être un sens qui nous échappe. Peut-être sommes nous là que pour apprendre à vivre et, suivant la leçon apprise ou pas, nous sautons de classe en classe ou nous redoublons, qui sait ... 


      • Mordicul 24 janvier 2017 18:14

        @Gabriel

        Je pense que tout à un sens, à découvrir ou pas. Le vide n’existe pas, comme le temps. Vouloir croire à tout prix n’en a pas. Peut être faisons nous simplement l’expérience de la vie-que sa finalité n’a pas l’importance que nous lui donnons et que d’une certaine façon , ce qui doit être sera, avec ou sans le consentement humain. Nous ne sommes pas le nombril de l’univers qui lui seul connait la finalité des choses ainsi que leur raison. Quand on fait abstraction des humains et que l’on observent le vivant, c’est l’univers qui nous parlent et nous répond sans avoir à prononcer un seul mot et cela me suffit pour avancer confiant et serein. Mon vœux est que le maximum de personnes puissent aussi l’entendre et y être sensible.
        La science et bien que d’une certaine façon ses raisons divergent des miennes permet aussi dans certaine de ses révélations, de l’entendre.

        Bonne soirée à vous,


      • Yoann Yoann 24 janvier 2017 13:58

        Très bon article, précis, bien écrit et synthétisant fort bien la situation. Ce n’était pourtant pas gagné de faire un texte cohérent en abordant autant de sujets différents même s’ils sont insidieusement connectés ... Chapeau Gabriel smiley


        • Gabriel Gabriel 24 janvier 2017 16:20

          @Yoann
          Merci de votre lecture


        • Jean Keim Jean Keim 24 janvier 2017 14:25
          Bonjour Gabriel,
          Je vais vous dire un secret paradoxalement accessible, la vie est comme nous la pensons et au delà également, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas de réalité.
          Dans l’ancien monde, le nôtre encore pour quelque temps, on s’agenouille devant un juge dont on accepte le verdict arbitraire et Dieu-les dieux règnent sur leurs adorateurs, dans le monde nouveau, la source de Vie est directement en l’homme qui agit.

          • Gabriel Gabriel 24 janvier 2017 16:22

            @Jean Keim
            Vieille loi alchimiste :« Tout est dans tout. » 


          • Jean Keim Jean Keim 24 janvier 2017 20:02

            @Gabriel
            La loi, n’importe quelle loi est encore l’ancien monde, il n’y a pas non plus de nouvelle alliance et le nouveau testament est une invention des religieux pour le pouvoir, le leur et celui de ceux qu’ils servent.

            Il y a un message de vérité mais il est occulté par les vieilles habitudes et trahi par les intermédiaires.
            La source jaillit pure à son origine et ensuite elle est expliquée et tout se dégrade.
            Si le temps n’existe pas, alors tout savoir est inutile, la beauté d’une fleur ne s’apprend pas et ne peut être retenue.

          • Gabriel Gabriel 24 janvier 2017 20:39

            @Jean Keim
            Qui accroît son savoir, accroît sa souffrance, c’est ainsi, mais quoi d’autre. L’homme n’est il pas ici pour apprendre ? Même les illusions qu’il se créer lui servent de leçon...


          • Jean Keim Jean Keim 25 janvier 2017 14:00
             @Gabriel

            Nous sommes tous frères dans la même galère et...
            Oui cela semble une impasse totale et en fait c’en est bien une, alors si nous ne savons pas (où plus) quoi faire, revenons à la source et à ses dépositaires, et pour cela allons directement à leurs messages, sans intermédiaire, s’il nous faut un maître ou un gourou, il ne peut s’agir du dépositaire mais seulement du message lui même.

            Il y a sans aucun doute un sens à la Vie et dans chacune des vies, collectivement nous ne le connaissons pas et celui qui accède à la source ne peut pas le partager, pas plus qu’il ne peut transmettre le « truc » qui a marché, alors la réponse est là évidente, il n’y a pas de truc parce qu’il ne saurait y avoir un savoir ultime, un savoir qui permettrait de dire : ça y est je suis arrivé à bon port ! Celui qui a cette conviction se leurre et s’enferme dans ses idées comme dans une prison, la source est une découverte comme une porte ouverte sur ce que nos savoirs ne peuvent concevoir, j’ai foi en cela et il y a 7 500 000 000 façons de le vivre.

            Quand il y a 2000 ans un homme a dit je suis la Voie, la Vérité et la Vie, ce n’est pas de lui qu’il parlait, il ne définissait pas une personnalité particulière ou un état civil, il affirmait ce qui agissait, rien de plus et c’est immense, je suis sensible à ce message notamment parce qu’il est dépouillé de toute fioriture, il y en a d’autres, à chacun son parcours mais il nous faut cheminer vers le dépouillement.
            Notre amie Howakhan parle parfois de son expérience, du rôle de la souffrance, mais ce n’est pas la seule possible et apprendre n’est pas forcément l’acquisition d’un savoir. 


          • Gabriel Gabriel 25 janvier 2017 15:33

            @Jean Keim
            S’il faut résoudre tout cela à une grande soupe cosmique indigeste dont nous découvrirons jamais les ingrédients cela me semble pour le moins discutable. Bon il vrai que s’appuyant sur le principe Bouddhiste où, pour résumer et faire simple, tout n’est qu’illusion, le problème est réglé et basta. Cependant, comme tout a un sens et même si celui nous échappe on peut tout de même échafauder une hypothèse avec son ressenti propre, attention je vais ici mettre des parenthèses car, exprimer une évidence issu de ses seuls éléments constitutifs avec les mots du langage humain me semble difficile voir impossible mais, je vais tout de même essayer : (Avec mon âme, esprit intérieur qui est propre à chaque être humain, qui est plus ou moins en relation avec une force universelle dont j’ignore totalement les propriétés, je suis convaincu que la seule raison pour laquelle je suis ici, dans cette vie terrestre à durée limitée, c’est pour expérimenter l’origine de toutes conceptions, toutes créations : « l’amour »). Excusez mon manque de clarté et merci pour cet intéressant échange. 


          • Jean Keim Jean Keim 25 janvier 2017 16:37

            @Gabriel
            « ... exprimer une évidence issu de ses seuls éléments constitutifs avec les mots du langage humain me semble difficile voir impossible... » oui c’est cela mais pas que, et merci également à vous de nous inviter à partager vos interrogations.

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