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Accueil du site > Tribune Libre > Restauration : des clients dupés ou pris en otage !

Restauration : des clients dupés ou pris en otage !

La récente baisse de la TVA dans la restauration devait se traduire par un allègement significatif des additions. Bienheureux les clients qui en ont profité si l’on en juge par le faible pourcentage d’établissements qui ont joué le jeu. L’enquête que j’ai conduite à Rennes est à cet égard éloquente. Comme est éloquent le nombre croissant de restaurants délibérément hors-la-loi vis-à-vis de leurs obligations en matière d’affichage du prix des vins...

Le 2 décembre 2008 à Lille, Christine Pujol a officiellement été élue à la tête de la puissante Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière lors du 56e Congrès de l’UMIH organisé en présence du ministre Hervé Novelli. Comme son prédécesseur André Daguin (surnommé d’Artagnan pour sa faconde gasconne), Christine Pujol a, depuis cette date, exercé un lobby constant auprès du gouvernement et de la présidence de la République pour obtenir ce que n’avait pu arracher Jacques Chirac à ses homologues européens : la baisse de la TVA dans la restauration classique.

Comme chacun sait, cette baisse a finalement été actée le 10 mars 2009 par les 27 ministres de l’Économie et des Finances de l’Union européenne. Encore ne savait-on pas, à ce moment-là, quel taux de TVA serait retenu par les pouvoirs publics : 12 %, 10 %, ou bien 5,5 % comme le réclamait l’UMIH pour aligner la profession sur la restauration rapide ? Après de nombreux débats et d’âpres négociations avec les professionnels du secteur, le taux a été fixé à 5,5% en échange d’un certain nombre d’engagements inscrits noir sur blanc dans un Contrat d’Avenir cosigné le 28 avril 2009 par l’État et neuf organisations professionnelles*, au premier rang desquelles l’UMIH.

Ces engagements portaient sur trois volets : 1) la baisse des prix dans la restauration ; 2) la création de 40 000 emplois en deux ans et l’amélioration de la condition des salariés ; 3) la mise en ouvre d’investissements de modernisation. Dans le communiqué commun publié le 30 juin 2009 par Christine Lagarde et Hervé Novelli – communiqué largement repris dans les médias –, le volet baisse des prix est ainsi détaillé : « Dans la restauration traditionnelle, la baisse de la TVA sera répercutée intégralement sur au moins 7 des 10 produits suivants (sur place ou à emporter) : Une entrée, un plat chaud (viande ou poisson), un plat du jour, un dessert, un menu entrée-plat, un menu plat-dessert, un menu enfant, un jus de fruit ou un soda, une eau minérale, un café, un thé ou une infusion. Cela correspond à une baisse de prix d’au moins 11,8% sur ces produits. »

Des consommateurs manipulés

Près d’un mois après l’entrée en application de cette baisse (1er juillet), on est très loin du compte, et de nombreux clients de la restauration ont clairement l’impression d’avoir été dupés par les promesses du gouvernement et des syndicats professionnels. À tel point que les pouvoirs publics ont reconnu le 16 juillet, par la voix d’un Hervé Novelli se référant à des chiffres de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), qu’« un établissement sur deux a baissé ses prix ». Une communication gouvernementale aussitôt reprise par la plupart des médias français décidément peu sourcilleux sur les manipulations dont ils se rendent complices. Car au-delà d’un taux de 50 % qui semble très contesté un peu partout sur le territoire, il est tout simplement faux d’affirmer que les restaurants ont « baissé les prix ». Tout juste ont-ils baissé des prix, dont une forte proportion de plats ou de boissons peu demandé(e)s par la clientèle.

Des enquêtes à venir, menées par les journalistes des grands magazines de consommation ne manqueront pas de nous éclairer dans les prochaines semaines sur la réalité de la situation au niveau national. Sans attendre leurs résultats et leurs analyses, j’ai mené ma propre investigation dans les rues du centre-ville de Rennes.

Les résultats sont édifiants : sur 119 restaurants, 35 seulement, soit 29,4 % ont mis en œuvre une baisse de la TVA, avec ou sans affichette officielle. Une baisse qui, en outre, est le plus souvent très éloignée des engagements pris lors des États généraux de la restauration. Fort peu de références ont, en effet, bénéficié de cette baisse sur les cartes rennaises, certains établissements s’étant même contentés de baisser le prix d’un seul plat ou du menu enfant ! En moyenne, trois ou quatre références ont baissé par restaurant concerné, soit un chiffre nettement en retrait des 7 références prévues dans le Contrat d’Avenir.

Encore faut-il noter que, sur ces 119 restaurants, certains appartiennent à des chaînes qui, presque toutes, ont joué le jeu conformément aux engagements pris. C’est par exemple le cas de la Pizzeria Del Arte. Un constat qui montre à quel point les restaurateurs indépendants n’ont suivi ni les consignes de l’UMIH, ni l’exemple de sa présidente, patronne de la brasserie du Donjon dans la cité de Carcassonne. Certes, un certain nombre d’entre eux connaissent, du fait de la crise économique notamment, des difficultés réelles, et cette baisse de la TVA arrive à point nommé pour leur donner une bouffée d’oxygène, comme l’a souligné à diverses reprises dans les médias Christine Pujol. Mais pour un cas justifié, combien ne le sont pas ?

Une chose est sûre : on est bien loin des ambitions affichées par le gouvernement et les syndicats professionnels, bien loin d’une répercussion significative de la baisse de la tva sur les additions des consommateurs. En cela, il y a eu tromperie du public. Et ce ne sont ni les 29,4% que j’ai constatés à Rennes, ni les 30% avancés par le site Tout-Paris pour la capitale qui dissiperont ce malaise, bien au contraire. Pas plus que le pessimisme affiché le jeudi 22 juillet par l’économiste Alain Trannoy sur le plateau de l’émission C dans l’Air intitulée avec pertinence « TVA : les restos résistent ».

Près d’un restaurateur sur deux hors-la-loi

Les restaurateurs sont également en première ligne sur un tout autre plan : l’affichage du prix des vins. L’arrêté du 27 mars 1987 (modifié par l’arrêté du 29 juin 1990) fixe de manière claire les règles applicables en matière d’affichage des prix dans « les établissements servant des repas, denrées ou boissons à consommer sur place ». 

Que dit cet arrêté ? Que « les menus ou cartes du jour ainsi qu’une carte comportant au minimum les prix de cinq vins, ou à défaut les prix des vins s’il en est servi moins de cinq, doivent être affichés de manière visible et lisible de l’extérieur : pendant la durée du service et au moins à partir de 11 h 30 pour le déjeuner et de 18 h pour le dîner. » 

Une obligation qui est de moins en moins respectée, au mépris de la loi et, plus étonnant, sans que les DDCCRF (Directions départementales) s’en émeuvent. Ce constat, je l’ai fait non seulement en Bretagne, mais également à Paris, Marseille, Nevers, Bourges et Chamonix, le taux d’illégalité en la matière frisant désormais un peu partout les 50 %. À Rennes, 43,7 % de restaurateurs sont hors-la-loi !

La raison semble assez évidente : plus le pouvoir d’achat des clients diminue, plus ils sont regardants sur leur consommation, renonçant ici à un dessert, se contentant là d’un menu meilleur marché. Cette réalité est confirmée par de nombreux restaurateurs et reconnue par l’UMIH. Le hic (si je puis dire, eu égard au sujet) réside dans la méthode qu’ont choisi ces restaurateurs pour compenser la perte de recette : augmenter les prix des vins, traditionnelle source de marge et, en quelque sorte, variable d’ajustement.

Le problème est qu’ils ont fortement appuyé sur le crayon, au point que les prix se sont envolés et sont désormais tellement dissuasifs que les clients hésitent à entrer dans les établissements qui jouent la transparence. D’où la disparition de ces prix des cartes exposées aux regards extérieurs, les professionnels ayant désormais opté pour... la prise en otage. Très peu de clients, une fois installés dans les établissements avec épouse ou amis, prennent le parti de se lever et de sortir après avoir découvert le prix des bouteilles. Un prix qui flambe, au point qu’il est désormais courant de devoir payer une simple AOC vendue 5 ou 6 euros dans la grande distribution beaucoup plus cher (de 20 à 25 euros) qu’un menu complet avec entrée, plat et dessert ! Dernièrement à Marseille, nous sommes allés, mon épouse et moi, dans un restaurant corse du quartier des Arceneaux pas spécialement huppé où nous avons découvert, une fois assis et carte en main, qu’aucun vin n’était vendu moins de… 28 euros, pas même les plus modestes AOC ! Nous sommes immédiatement ressortis, bien décidés à ne plus être les dindons de cette farce et les victimes complaisantes d’une atteinte délibérée à la loi.

J’invite tous les lecteurs d’AgoraVox à agir de même pour que leurs droits soient respectés et, comme je m’apprête à le faire, à écrire à la DGCCRF pour dénoncer ces dérives et stigmatiser le laxisme des Directions départementales face à ces manquements caractérisés à la loi. « Le client est roi », affirmait-on naguère dans le commerce ; il serait temps de le rappeler aux professionnels qui ont plutôt tendance désormais à ne voir en lui qu’un… gogo !

* Neuf organisations professionnelles ont signé ce contrat d’avenir avec l’Etat : l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), la Confédération des professionnels indépendants de l’hôtellerie (CPIH), la Fédération autonome générale de l’industrie hôtelière touristique (FAGIHT), le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC), le Syndicat national de la restauration publique organisée (SNRPO), le Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration Rapide (SNARR), le Syndicat National des Espaces de Loisirs, d’Attractions et Culturels (SNELAC) le Syndicat National de la Restauration Thématique des Chaînes (SNRTC), et le Syndicat National des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers, Traiteurs (SYNHORCAT).

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56 réactions à cet article    


  • Mania35 Mania35 27 juillet 2009 11:19

    Bonjour Fergus,
    Merci pour ce coup de gueule. Les quelques réductions portant le plus souvent sur les plats les moins demandés, autant dire que la baisse de la TVA n’est pas répercutée pour le client. Cette mesure va coûter des sommes folles au contribuable sans aucune contrepartie pour le consommateur.
    Bonne journée.


    • Fergus fergus 27 juillet 2009 11:34

      Bonjour, Mania et merci pour ce commentaire.

      Eh oui, les contribuables vont devoir mettre la main au portefeuille pour financer cette mesure que les économistes chiffrent à 2 ou 2,5 milliards d’euros. Une peccadille par les temps qui courent ! Blague à part, même dans les rangs de l’Ump, de nombreux élus ont dénoncé cette mesure comme non urgente et même inopportune.


    • archestratos 27 juillet 2009 12:05

      rebonjour
      ce n’est pas vrai que cette mesure a ete critiquée à l’UMP . même les socialistes ne l’ont pas critiquée sur le fond. Ils l’avaient promis eux aussi et leurs critiques sur la forme ont étés bien discrétes.
      Personne ne s’indigne des sommes allouées à l’industrie automobile qui emploie 4 fois moins de personnel et qui continue à delocaliser. La restauration est le seul secteur qui n’a cessé d’embaucher au cours des années, qui a le plus améliorer ces conditions de travail. C’est le seul secteur qui est actuellement en négociation pour l’amélioration des salaires et une protection sociale accrue. Les 40000 emplois supplementaires seront au rendez vous et même au dela. Dans la plus part des pays comparables au notre le secteur de la restauration emploie en moyenne 20% d’effectif en plus. La baisse de la TVA pourrait faire partie d’un plan de relance de l’économie francaise et serait une des mesures les plus efficaces.


    • Fergus fergus 27 juillet 2009 12:14

      Les élus Ump ont en effet largement soutenu cette initative, de même que de nombreux socialistes. Ce n’est pas sur le principe que des voix se sont élevées ici et là, mais sur le timing, à un moment où l’Etat a les plus grandes difficultés à boucler ses budgets.


    • archestratos 27 juillet 2009 11:41

      Bonjour,

      Votre article est bien sévére. Effectivement le nombre d’établissements ayant respecté le premier engagement est insufissant. Certaines regions ont fait bien mieux que la votre.
      Votre article est précis, c’est seulement 7 références qui doivent baisser et ce n’est pas cela qui de toute facon fera baisser considérablement les additions. Cette profession souffre d’un individualisme forcené, stupide et contre productif au possible. Etant responsable locale de l’UMIH, j’ai preché sans repit la bonne parole et seulement deux sur trois de mes troupes ont appliqué la mesure. Le debut d’année a ete terrible dans beaucoup de restaurant et grand nombre de tresoreries sont au plus mal, je peux en temoigner. Cette mesure de baisse de la TVA n’est pas percue comme un cadeau mais comme la reparation tardive d’une injustice fiscale. Les restaurants achetent des produits à 5.5 % et devaient les revendre à 19.6%, c’est leur travail qui etait taxé et le plus gros chéque que devait etablir le restaurateur etait celui du percepteur, mettant surtout avec le decalage les tresoreries toujours au rouge.
      Bien sur on ne peux pas faire de generalités, il y a restaurant et restaurant ( voir mon blog),
      les chaines par exemple ont beau jeu de communiquer sur la baisse, c’est de la demagogie, leur méthodes de gestion industrielle font que elles n’avaient pas besoin de cette baisse et que elles augmenteront encore leurs marges au detriment de leur personnel et de la gastronomie.
      Je réfute pour le moins cette théorie du complot au sujet du prix des vins, vous voyez comme cela parait peu probable etant donné l’individualisme denoncé plus haut.

      Vous avez raison de souligner que le consommateur doit faire valoir son point de vue en ne frequentant pas les etablissements ne proposant pas un rapport qualité prix réaliste mais ne soyez pas dupe...


      • Fergus fergus 27 juillet 2009 12:10

        Bonjour, Archestratos.

        Il est vrai que la situation varie d’une région à l’autre, d’une ville à l’autre, et même... d’une rue à l’autre. C’est ainsi qu’à Rennes, très peu des nombreux restaurants de la touristique rue Saint-Georges appliquent la moindre baisse de la TVA. A contrario, dans une autre voie touristique, la rue du Chapitre, presque tous les restaurants ont fait un effort de baisse.

        Cela dit, il appartient à chacun de se faire une idée en enquêtant dans sa propre ville en attendant les chiffres des magazines de consommation. Cela étant, le constat le plus spectaculaire que j’ai fait l’a été à Chamonix, ville de tourisme par excellence, où un très faible pourcentage de restaurants s’est engagé dans la voie de la baisse. Et les rares qui l’ont fait n’ont axé leur baisse que sur des produits très peu demandés : rien sur les raclettes, fondues, brasérades, pierrades et tartiflettes qui représentent pour la restauration locale un pourcentage de chiffre d’affaires qui doit largement dépasser les 50 %.

        Pour ce qui est des vins, je n’ai à aucun moment évoqué un quelconque complot. Sans doute les restaurateurs enlèvent-ils les uns après les autres les vins de leur carte extérieure en constatant que certains l’ont fait dans la concurrence sans être le moins du monde inquiétés par les agents de DDCCRF. Il y a là un véritable problème car c’est bel et bien d’illégalité que l’on parle, rien à voir avec la baisse de la TVA qui était soumise au bon vouloir des uns et des autres.

        En conclusion, je reconnais que certains restaurants doivent faire face à de réelles difficultés, et je ne jette pas la pierre à ceux qui choisissent de ne pas baisser leurs tarifs. Les clients restent libres d’évaluer s’ils continuent ou non de fréquenter leurs établissements favoris. Mais ils doivent être beaucoup plus durs vis-à-vis de ceux qui s’exonèrent de leur obligation de transparence.


      • mag-diver mag-diver 27 juillet 2009 13:29

        Je suis bien surpris de votre réaction en tant que représentant de l’UMIH
        En effet, je suis pour ma part et en tant que consommateur : outré !
        Les TVA ne sont pas des taxes destinées à remplir les caisses des restaurateurs mais bien destinées à rentrer dans les caisses de l’état, où elle sont normalement destinées à subvenir au besoins de la collectivité.

        Déjà que la TVA ne soit pas une façon très égalitaire dans la répartition de l’impôt si en plus il faut se servir de cette taxe pour renflouer les caisses des restaurateurs, je dis non !
        S’ils ne sont pas capables d’attirer les clients avec des tarifs en relation avec la qualité du service, alors qu’ils cr...t !

        Nous nous faisons bien arnaquer par ces restaurateurs, qui sous prétexte d’appellations douteuses, vous servent des pétoncles du canada, au lieu de coquilles saint Jacques. C’est vrai que le prix a bien l’air d’être de la saint Jacques, mais pas la pétoncle.....

        Je ne vous salut pas, et espère que cette affaire de TVA finira de nettoyer le paysage de tout ces incapables de restaurateurs qui n’en veulent qu’à notre porte monnaie.

        Vous l’aurez compris, je suis un déçu de ces professionnels de l’arnaque


      • Alpo47 Alpo47 27 juillet 2009 11:52

        Mais, il faut s’y faire ...
        Si on fait le bilan des mesures de ce gouvernement, elles ont quasiment TOUTES consisté à faire basculer les charges, soit vers les contribuables, soit vers les consommateurs.
        Les premiers se situant quasi exclusivement vers la fameuse « classe moyenne », puisque ni les privilégiés, grâce aux niches fiscales, ni les petits revenus, justement, ne paient l’impôt.


        • Fergus fergus 27 juillet 2009 12:59

          Bonjour Alpo47.
          Sachez que je partage très largement votre opinion.


        • pruliere pruliere 27 juillet 2009 12:51

          Bon article, merci. Etant moi-même fils d’anciens restaurateurs, je ne me suis jamais fait d’illusions sur ce qu’il allait se passer suite à cette baisse de TVA. Le culte du profit maximum bat son plein au sein de cette catégorie professionnelle.

          Juste un petit reproche à propos de votre article : l’utilisation excessive de l’expression « prise en otage » me donne toujours des nausées tant elle est utilisée à des fins propagandistes, à propos des grèves, par exemple.


          • Fergus fergus 27 juillet 2009 13:12

            Bonjour, Prulière.

            Concernant « prise en otage », vous avez raison, et je suis d’autant plus fautif que je peste moi-même contre le recours à cette expression pour des faits d’importance mineure, du type grève. En l’occurrence, j’aurais dû parler de « clients piégés ». Toutes mes excuses pour cet abus de langage.

            Pour ce qui est du comportement des restaurateurs, s’il est vrai que certains sont détachés de toute notion de profit (au point parfois de mettre leur établissement en péril), ce n’est pas le cas général, et les patrons de restaurants se montrent plutôt d’avisés commerçants avant tout soucieux de faire progresser leur chiffre d’affaires, ce qui en soit n’a rien de répréhensible.

            Le problème, dans le fiasco qui se dessine en matière de baisse de la TVA, vient essentiellement du décalage entre le discours qui nous a été tenu par le gouvernement et les syndicats professionnels. Mais il est vrai que, comme chez les salariés, les adhérents de l’UMIH (pour ne parler que de cette confédération) n’en font qu’à leut tête et ne se sentent en aucun cas engagés par la signature de leurs représentants !


          • Emile Red Emile Red 27 juillet 2009 12:58

            Au moins avant on payait cher pour bouffer un peu quelquefois, maintenant on va continuer de payer cher, même un peu plus, pour permettre aux autres de bouffer à notre bonne santé.

            Qui seront les premiers bénéficiaires d’une baisse de la restauration ?
            Les entreprises qui paient les défraiements repas à certains de leur salariés.

            Encore une mesure juste et égalitaire, surtout pour celui qui ne va jamais au resto (hormis du coeur).

            SO LI DA RI Té...... 


            • Fergus fergus 27 juillet 2009 13:19

              Oui, Emile Red, vous soulevez là un point important que je n’ai entendu évoquer par personne, excepté quelques rares économistes dont la parole a été peu relayée dans les médias : côté clients de la restauration, ce sont bel et bien les entreprises qui se frottent les mains.
              Et cela d’autant plus que, parmi les restaurants indépendants qui ont le mieux joué le jeu en répercutant (de facto par obligation) la baisse parfois intégralement sur le menu du midi et les plats du jour, figurent ceux qui réalisent la majeure partie de leur chiffre avec les clientèles professionnelles venues des cités administratives ou des centres de formation voisins.


            • Gemini Gemini 27 juillet 2009 13:05

              Sans avoir pris la peine de faire un tour détaillé comme vous, les quelques menus et cartes que j’ai regardées au cours de mes promenades, depuis l’extérieur des devantures dans la ville de Saint-Étienne font plus que confirmer vos propos. C’est simple, absolument RIEN n’a baissé. Ça n’a bien sûr rien de scientifique mais ça n’est pas anodin pour autant.

              Par contre je ne sais pas pourquoi, mais concernant le manque à gagner pour l’état, mon petit doigt me dit que c’est moi qui vais le payer dans mes futurs impôts. On appréciera le transfert de charges et la justice d’une telle mesure.

              Sans même parler des concessions que la France a du faire au niveau européen pour obtenir le droit de baisser la TVA sur la restauration alors qu’il y avait d’autres domaines qui auraient bien plus eu besoin d’une baisse de TVA.

              Il aurait mieux valu passer la TVA de la restauration rapide à 19,6% comme ça leur argument bidon n’aurait plus eu lieu d’être et ils auraient dû trouver une autre excuse pour nous faire payer l’augmentation de leurs bénéfices. Et je ne parle pas de leurs clients qui vont payer deux fois ! Une fois lors de l’addition, et une seconde fois quand ils recevront leur feuille d’impôts.

              Concernant le fait qu’ils achète à 5,5% mais sont taxés à 19,6% derrière, je ne vois pas où est le problème puisque de toutes façons, au vu des prix exorbitants pratiqués, ils nous font payer à leurs clients cette différence. Ils ont beau jeu derrière de pleurnicher sur ce point.

              Bref, ils se sont bien foutu de notre gueule depuis le début. Mais ça on le savait déjà. Il fallait être vraiment naïfs pour croire à leurs promesses bidons. La seule réponse à apporter à cette injustice et à ce foutage de gueule est le boycott.

              Depuis le premier juillet, je ne mets plus les pieds dans aucun restaurant et je ne suis pas prêt d’y retourner. Avec mon épouse nous y allions pourtant plusieurs fois par mois ... mais à trop tirer sur la corde ...


              • Fergus fergus 27 juillet 2009 13:27

                Bonjour Gemini.

                Votre colère est, hélas, partagée par beaucoup de monde. Et encore ne parlons-nous ici que du volet baisse des prix. Car, ne nous faisons pas d’illusion, le 2e volet du Contrat d’Avenir relatif aux embauches et aux augmentations de salaire se traduira, j’en fait la pari, lui aussi par une flop.
                Exception faite sans doute de quelques augmentations à la marge ici ou là. Quant aux embauches, je laisse la parole à ce restaurateur de station de vacances, entendu sur une radio périphérique, qui prétendait éventuellement prolonger d’un mois les contrats de ses employés saisonniers. Pour servir quels clients en octobre ?


              • tmd 27 juillet 2009 13:23

                Franchement, une baisse de 11.8 %, ça ne m’étonne pas de ne pas la voir. Déjà que cette baisse doit être répartie entre baisse des prix, augmentation des salaires, et nouveaux emploi ; comme les patrons en voudront aussi un peu, il ne reste plus qu’un quart de ces 11.8 % pour baisser les prix.

                Donc une baisse des prix de 2.95 %, ça met le menu à 22 euros à 21,35 euros. Pas vraiment visible. De plus, avec cette obligation idiote de répercuter totalement la baisse sur 7 éléments de la liste parmi 10, en tant que parton, j’aurais même augmenté le reste ...


                • Fergus fergus 27 juillet 2009 13:33

                  Vous avez raison, Tmd, on nage dans le dérisoire. Quant à l’obligation à laquelle vous faites référence, elle n’existe même pas, les engagements pris par les syndicats professionnels lors des Etats Généraux ne valant pas obligation mais simple incitation.

                  Un incitation à peu près aussi efficace que celle qui consisterait à inciter votre gamin de 6 ans à se laver les mains avant de se mettre à table ! 


                • Lapa Lapa 27 juillet 2009 14:11

                  je n’aime pas la terminologie « pris en otage » que ce soit pour les grèves ou la restauration. Je trouve ça excessif, après tout on ne nous pointe pas un flingue sur la tempe.

                  Maintenant j’ai remarqué que la carte des vins n’est jamais affichée à l’extérieur. Et ce depuis toujours. aussi je suis surpris si cela est une obligation, car depuis longtemps 100% des restaurateurs sont hors la loi.*

                  Est-il vraiment obligatoire d’avoir la carte des vins affichées à l’extérieur ? Car pour certains restau, c’est même pas fait à l’intérieur (certains restau ont des cartes de vin qui sont de vrais bouquin, hmmmm, des trésors ! ) avec des centaines de références...


                  • Fergus fergus 27 juillet 2009 16:03

                    Bonjour, Lapa.

                    Pour ce qui est de la « prise en otage », vous avez raison et je m’en suis déjà expliqué dans ma réponse à un précédent commenatire de Prulière.

                    Concernant l’affichage des vins, je peux vous assurer, étant très sensible à cette question, que le phénomène était encore très rare il y a 4 ou 5 ans. Depuis il fait tache d’huile (un comble pour le pinard !) à grande vitesse sur le territoire national. Au point que, sur plaintes de clients, des Offices de Tourisme en viennent à menacer certains restaurateurs de déréférencement, au rique de perdre leur cotisation annuelle.


                  • gruni gruni 27 juillet 2009 14:19

                    @fergus.

                    Bonjour fergus, maintenant il ne reste plus qu’à payer l’addition !


                    • Fergus fergus 27 juillet 2009 16:05

                      Bonjour, Gruni.

                      Voilà une formule lapidaire qui résume parfaitement la situation. Autrement dit, ce sont encore les consommateurs et les contribuables qui vont trinquer !


                    • archestratos 27 juillet 2009 14:27

                      rebonjour

                      c’est incroyable comme un article au titre provocateur alors qu’il est assez modéré et précis dans les fait peut générer une telle haine contre une profession !
                      Entre pruliere qui regle son probleme d’Oedipe en caracterisant une profession entiere d’affreux thenardiers ne pensant q’a l’argent et Emile Red qui annonce une contre verité (les entreprises clientes des restaurants ne seront pas beneficiaires avec la baisse de la TVA car elles la recuperent. Elles en recupereront moins et donc c’est 500 000 euros par an qui reviendront dans les caisses de l’etat)
                      Mag diver, en quoi je vous surprend comme responsable de l’UMIH ? Qu’un representant d’une catégorie, honte de la societé qui meriterait d’etre tondu sur la place publique ose s’exprimer ? Que de jugements excessifs et globalisants exprimés ici !
                      il y a donc des catégories profesionnelles composées uniquement de truands sans foi ni loi ? Tout les restaurateurs servent des petoncles en place de saint jacques ?
                      il n’y a pas plus de mauvais restaurateurs que de mauvais journalistes ou de mauvais fonctionnaires et en tant que representant syndical je denonce les agissements qui font tord à la profession. C’est cela qui vous derange ?

                      a noter que l’émission c’est dans l’air a laquelle faisait reference l’article initial est excellente, Perico Legase de Marianne et christine Pujol la présidente de l’UMIH y disent des choses essentielles




                      • mag-diver mag-diver 27 juillet 2009 14:50

                        Pour les noix de pétoncle, je confirme et je justifie. Il s’agit en fait de tromper le chaland en appelant noix de saint jacques, la pétoncle. Tout cela dans un arrêté de 96 qui a fait l’objet d’un débat parlementaire "

                        CONSÉQUENCES DE L’ARRÊTÉ ACCORDANT L’APPELLATION DE « COQUILLE SAINT-JACQUES » AUX PÉTONCLES

                        Cet arrêté porte un grave préjudice aux pêcheurs haut-normands qui traitent près de la moitié des coquilles Saint-Jacques produites en France. Le pétoncle, en effet, n’a ni la saveur ni les qualités nutritives de la coquille Saint-Jacques et son prix de revient est deux à trois fois inférieur à cette dernière. Mis sur le marché sous l’appellation « Saint-Jacques », il porte une concurrence d’autant plus meurtrière à la coquille Saint-Jacques authentique qu’il constitue pour nombre de pays, notamment asiatiques, un article abondant d’exportation.

                        Cependant les prix de ces noix est exorbitant (trois noix pour 21 euros en Bretagne, à côté de Lanester) sans même savoir s’il s’agit de noix ou de pétoncle : le restaurateur n’a pas répondu à la question !!!!!

                        Alors dans ces conditions et sachant qu’en plus on se fait avoir au niveau collectif de 2.5 milliards d’euros, je pense que les restaurateur indépendants (donc faisant partie notamment de l’UMIH) n’auront plus le plaisir de me voir. Je préfère, quand j’y serai obligé aller manger dans les chaines, qui elle ont compris l’enjeu.

                        D’autant qu’en période de restriction, la vie est dure pour tout le monde, restaurateurs ou pas. Si ces restaurateurs ne l’ont pas compris, dommage pour eux !


                      • Fergus fergus 27 juillet 2009 16:19

                        Vous avez raison, Archestretos, de souligner qu’il n’y probablement pas plus de brebis galeuses dans la restauration que dans les autres secteurs d’activité commerciale. Et le fait, pour un restaurateur, de vouloir bénéficier de la baisse de la TVA n’est en soit pas répréhensible si, en échange, comme l’a en effet souligné Perico Légasse, la qualité est au rendez-vous. Après tout, rien n’est plus subjectif que le prix d’un repas. En l’occurrence, ce n’est pas là que le bât blesse, mais dans l’illusion que l’on a vendue aux Français qu’ils allaient de facto voir leurs additions baisser.

                        Pour ce qui est du titre, je reconnais qu’il est un tantinet provocateur. Mais c’est un peu la loi du genre. Et je reste vraiment très remonté sur le non-affichage délibéré du prix des vins qui constitue un piège à consommateurs.

                        Cela précisé, je reconnais que vous avez raison en ce qui concerne les notes de frais car il est vrai que le remboursement par les pouvoirs publics sera moindre, ce qui représentera effectivement une économie d’environ 500 millions sur la facture de cette mesure de baisse. 


                      • TSS 27 juillet 2009 15:19


                        ayant pris une consommation,hier, dans la bonne ville de Rambouillet fief du pdt du sénat je

                        n’ai pas eu l’impression que cela avait diminué ,bien au contraire... !!


                        • archestratos 27 juillet 2009 15:45


                          Je suis restaurateur, il m’arrive de servir des noix de saint jacques qui ne sont pas des petoncles importées d’Asie et peux le prouver. je n’ai jamais vu ces produits à ma disposition. Dans quel reseau de distribution ?
                          le plus souvent c’est l’industrie agro alimentaire qui achete ce genre d’ingredients pour ses plats cvuisinés. Mais ca je sais que vous ete client puisque vous ete excusez moi par avance un gogo qui croyais aux publicités demagogues des chaines. Elles baissent les prix mais baissent egalement leurs prix de reviens en achetant de la merde. Tant mieux pour vous le jour ou comme la grande distribution elles auront tués tout les independants
                          Perico legase l’as bien souligné dans l’emission citée plus haut


                          • mag-diver mag-diver 27 juillet 2009 16:16

                            Je ne vais pas faire une fixation sur les pétoncles smiley

                            Mais je ne comprend pas pourquoi une profession pourrait se mettre 2.5 Milliards d’euros dans la poche sans presqu’aucune contrepartie.

                            Admettons tout de même que c’est un peu gros, dans une période où l’état ne semble plus très riche (105 Milliards de déficit prévus en 2009).

                            De quels droits la profession hôtelière s’arrogerait-elle le droit de ponctionner le citoyen ?
                            D’autant que les contreparties restent vagues, pour l’instant.

                            Et si toutes les professions en faisait de même après tout ? Manifestons pour la « SUPPRESSION DU REVERSEMENT DE LA TVA » à l’état.

                            Les non commerçants, non artisans et autres payeurs n’auront qu’à renflouer ...


                            • Fergus fergus 27 juillet 2009 16:24

                              @ Mag-Diver

                              S’il semble d’ores et déjà établi que la baisse de la TVA n’aura qu’un effet très limité sur les additions, il est encore beaucoup trop tôt pour se prononcer sur les deux autres volets du Contrat d’Avenir : l’emploi et la modernisation des établissements.

                              Ne faisons pas aux restaurateurs un procès d’intention !


                            • tvargentine.com lerma 27 juillet 2009 18:52

                              IL y a des restos et des cafés qui ont baissé les prix,d’autres pas mais le consommateur reste libre de choisir son prix

                              Donc,au lieu de pleurer faite comme moi,j’ai changé de café car il refusait de baisser la TVA (je suis pas le seul d’ailleurs) et depuis son troquet est vide !)

                              Par contre ,d’autres baisses les prix et récupérent la nouvelle clientèle

                              Je suis toujours étonné de lire des bofs se plaindre alors que les prix sont indiqués noir sur blanc et qu’il suffit de demander BIEN FORT au patron du resto ou du CAFE si il à répercuté la baisse de la TVA sur l’addition

                              C’est pas compliqué ! on n’est pas en URSS !

                              http://www.tvargentine.com/prcordoba.html



                              • Fergus fergus 27 juillet 2009 19:32

                                Merci de vos conseils éclairés, Lerma, je ne manquerai pas d’en tenir compte.

                                Cela dit, mon article n’avait pas pour objet de définir quelle attitude je devais adopter à titre personnel, mais :
                                1) de souligner le fossé existant en matière de baisse de la TVA entre la communication officielle et la réalité du terrain ;
                                2) de dénoncer le non respect de la loi sur l’affichage des prix du vin dans un nombre croissant d’établissements.



                                 

                                 


                              • K K 27 juillet 2009 19:54

                                Lerma, soyez honnête :

                                aucun restaurant n’a répercuté intégralement la baisse de TVA. Certains l’ont fait partiellement sur leur menu d’attaque et sur une dizaine de produits de leur carte mas jamais plus.

                                La perte de TVA sera couverte par les impots, probablement, ou par la baisse du service public

                                L’URSS n’existe plus depuis bien longtemps maintenant.

                                Et l’auteur a parfaitement raison pour la carte des vins. Sur ce vous pouvez répondre qu’on n’est pas obligé de boire du vin (les entreprises retirent parfois les vins des notes de frais)


                              • K K 27 juillet 2009 19:47

                                Une petite remarque.... Je ne tirerai pas sur les restaurateurs traditionnels qui ont vu une grosse partie de leur clientèle s’envoler ces dernières années et leur chiffre d’affaire baisser. Il y a plusieurs cause à cela :
                                1 les entreprises ont resserré leurs budgets frais de restauration pour les commerciaux et personnels en déplacement (assez sensible dans mon entreprise par exemple où les notes de frais sont épluchées..)

                                2 les consommateurs ont moins d’argent (on le voit vraiment) et les menus les plus économiques sont maintenant les plus consommés.

                                3 les lois anti tabac qui font que même les restaurants qui étaient équipés d’une salle fumeur n’ont plus le droit de servir de repas dans une telle salle : des consommateurs réguliers et fumeurs préfèrent se réunir chez un particulier quitte à commander un repas chez un traiteur (un restaurant que je connais a perdu pas mal de couverts ainsi : il abritait les réuniions hebdomadaires d’un club d’amateurs de cigares dans une salle à part et parfaitement ventiléee... ok, c’est pour le bien du personnel)

                                4 certains restaurateurs ont joué la carte de l’emploi en sauvant des postes qu’ils s’appraitaient à supprimer

                                Mais il est vrai que certains en ont profiter pour tirer sur la ficelle et gagner plus d’argent

                                Par contre, la communication du gouvernement était de la pure démagogie (et les envois de bulletins d’adhésions à l’UMP à tous les patrons en est bien la preuve.

                                Ceux qui jouent le jeu ? Ce sont souvent ceux qui luttent contre l’errosion de la clientèle.


                                • Fergus fergus 27 juillet 2009 20:07

                                  Je suis d’accord avec vous, K, y compris sur les difficultés bien réelles d’un pourcentage de restaurateurs, notamment dans les villes ou les quartiers touchés de plein fouet par la crise économique dans le coeur de leurs activités.

                                  Et, comme vous, je dénonce la communication démagogique du gouvernement qui a voulu faire prendre aux Français les vessies pour des lanternes.

                                   


                                • Gül 27 juillet 2009 19:55

                                  Re-re-re : -)

                                  En entrée, je dirais que depuis qu’on a plus le droit d’y fumer, je ne fous plus les pieds au restaurant sauf éventuellement l’été en terrasse,

                                  Pour le plat, de plus en plus nombreux sont ceux qui n’ont plus les moyens de s’offrir ce plaisir, surtout si l’on tient compte que pour un petit prix ce qont souvent des chaînes et la bouffe est dégueu...

                                  Donc, en dessert, je choisis mes vins, mes denrées, je cuisine seule ou avec des amis et ça nous donne une magnifique pièce montée de bonheur gastronomique partagé, tout ça sans se faire gentiment virer à minuit parce que ça ferme !!!

                                  Avec des produits très simples et de saison on peut se concocter un repas de roi à moindre frais et l’accompagner non pas d’une mais de plusieurs bouteilles de vin. Et ouais ! Faut ré-apprendre à mettre la pâte si je puis dire.... : -))


                                  • Fergus fergus 27 juillet 2009 20:17

                                    Tu as parfaitement raison, Gül, on peut effectivement se faire des petits gueuletons à la maison sans que cela coûte la peau des fesses. Et à cet égard, nous sommes plutôt gâtés en province avec des marchés approvisionnés en produits de qualité. Et pour ce qui est des pinards, dont les prix grimpent en flèche dans les restaurants, il n’y a pas photo avec le petit caviste du coin, et là ils sont choisis avec soin ce qui est loin d’être toujours le cas dans la restauration !

                                    Cela dit, j’aime bien quand même un petit resto de temps à autre, surtout s’il vient couronner une belle journée de balade. Tiens, demain soir par exemple, du côté de Cancale où je pars crapahuter 2 jours avec mon épouse (nuit en chambre d’hôtes).

                                    Bonne soirée à toi, Gül.


                                  • Gül 27 juillet 2009 20:55

                                    @ Stéphane,

                                    Ben...Les trois !!! :- ))

                                    @ Fergus,
                                     
                                    Bonne soirée à toi aussi et surtout belle ballade sur les côtes, Hmm ! Cancale, c’est la saison pour de bonnes moules à la crème ou au cidre ! Bien sûr qu’un resto est agréable mais c’est pas dramatique de s’en passer, on ré-apprend des gestes oubliés.

                                    Je vais régulièrement dans les fermes du coin pour cueillir les légumes et fruits de saison, je fait des conserves, je deale avec des amis pour avoir des oeufs tout frais et JAUNES !!! Et je plante petit à petit pour déguster notre propre production, mais le jardin ici est un peu petit, ça limite...

                                    Rien de tel non plus que les épices et herbes, les diverses céréales et légumes secs qui agrémentés de produits frais font de délicieuses salades estivales...

                                    Bon, je m’arrête là, je fais du hors-sujet, pardon !


                                  • Fergus fergus 27 juillet 2009 22:04

                                    Pas grave, le hors-sujet, lorsqu’il contribue à nous sortir de la grisaille ou de la routine.


                                  • archestratos 27 juillet 2009 22:08

                                    Bonjour Gül
                                    il faut quand même reconnaitre que la cigarette empéche de deguster pleinement les plats. Mon restaurant etait non fumeur bien avant que la loi m’y oblige.
                                    Pour ce qui est des horaires de fermeture il faut bien s’y faire, Personne ne penserait à trainer dans une boutique apres l’heure de la fermeture, ni à la poste ou nulle part ailleur.
                                    Pour etre attractif notre métier à besoin d’horaires qui ne soient pas à rallonge, quand vous trainer dans un restaurant longtemps apres avoir terminé, il ya des gens qui attendent de terminer pour rentrer chez eux. Il faut suivre un mode d’emploi, suivant l’heure, choisir un restaurant en fonction de ses horaires.
                                    Certain voudrait que les independants suivent les mêmes régles que les chaines, peine perdue on n’y arrivera jamais. Il faut plutot eduquer le public, un petit gastro ne peux pas avoir la même amplitude de service que un snack.
                                    Bravo pour votre amour de la cuisine




                                  • Gül 27 juillet 2009 22:26

                                    @ Archestratos,

                                    Je suis bien d’accord avec vous sur le fait que les personnes qui travaillent dans les restaurants font un métier difficile et qu’il n’y a rien de plus normal que de ne pas traîner afin qu’ils puissent rentrer chez eux, mais ça brise parfois une certaine convivialité d’où le côté positif de recevoir chez soi.

                                    La cigarette, certes ça bousille le goût, mais il n’y a rien de plus exaspérant pour un fumeur de ne pas pouvoir s’en griller une avec son apéritif ou après le repas autrement que cantonné sur un bout de trottoir dans le froid, voire sous la flotte...

                                    Pour moi, la gastronomie, les bons vins, ça va avec les bons amis, un lieu agréable et une ambiance de partage où chacun doit se sentir détendu. Ce que ne m’offre plus le resto depuis cette foutue loi anti-fumeur, je suis désolée.

                                    Pour le reste nous sommes d’accord, bien sûr que vous ne pouvez rivaliser dans l’organisation avec les chaînes, comme elles ne le peuvent avec vous concernant la qualité des mets... 


                                  • Augustule pipo 27 juillet 2009 20:15

                                    pour manger au restaurant tous les jours, je peux vous affirmer que les baisses de prix ne sont pas systematiques et ne s’appliquent bien souvent qu’a un certains nombre de produits peu commandés ou dont la différence est infime.

                                    Par ailleurs, je n’ai pas constaté de nouvelles personnes pour renforcer les équipes !


                                    • K K 27 juillet 2009 20:21

                                      Je mange très souvent au restaurant (le plus souvent pour raisons professionnelles car comme je l’ai écrit plus haut mes amis préfèrent la méthode Gul pour pouvoir savourer des cigares en fin de repas) et je vous trouve assez sévère :

                                      j’ai personnellement constaté quelques embauches et en général, le menu du jour est concerné par la baisse de TVA (pas le vin )


                                    • Fergus fergus 27 juillet 2009 20:24

                                      Merci, Pipo, de confirmer mes observations.
                                      Cela dit, concernant les embauches, il est peut-être encore trop tôt pour faire état d’une carence des engagements pris.
                                      Mais une chose est sûre : ce point là sera étudié à la loupe par les journalistes spécialisés dans la consommation.


                                    • gabstourna gabstourna 27 juillet 2009 23:25

                                      comme toujours on c’est fait en-----


                                      • Yaka Yaka 28 juillet 2009 05:06

                                        Sarko a un mérite dans l’histoire : tenir une de ses promesses

                                        ... m’enfin en période de crise ...
                                        économiquement, pourquoi donner un coup de pouce à un secteur qui n’est pas soumis à la concurrence internationale et ou les touristes mettent de l’argent ?

                                        Et il veut ramener l’équilibre budgétaire en se permettant se genre de caprice ...


                                        • Fergus fergus 28 juillet 2009 08:41

                                          Sarko tient certaines de ses promesses mais oublie un certain nombre d’autres engagements (logement, banlieues, etc.)

                                          Pour ce qui est de celle-ci, il n’est pas besoin de chercher très loin la raison de l’implication sarkozyste : l’industrie hôtelière (comprenant la restauration), c’est 60 milliards de chiffre d’affaires et 850 000 emplois (dont 610 000 permanents). C’est surtout la 4e force économique française et un très puissant lobby.

                                          Ceci explique sans doute cela.


                                        • Lucrezia 28 juillet 2009 09:20

                                          Erreur : Le passage de la TVA de 19,6 à 5,5% est basé sur un accord de volontariat pour répercuter une baisse équivalente sur au moins 7 articles hormis les vins et embaucher du personnel dans la mesure d’un impact de hausse de la fréquentation ...Les faits sont les faits et les mots ont leur importance !

                                          IL N’A JAMAIS ETE QUESTION DE LOI !

                                          Enfin pourquoi attendre un contrôle DGCCRF ou encore une « LOI » ou je ne sais quoi ! Qui connait mieux les prix que les consommateurs ? Alors un peu de courage, consommateurs BOYCOTTONS les restaurateurs qui ne jouent pas le Jeu ! Vous verrez qu’au bout de 3 à 6 mois de chute vertigineuse de leur fréquentation, si ils ne viendront pas à répercuter une part de la baisse de la TVA d’autant s’ils voient que ceux qui ont joué le Jeu ont été récompensés par une fréquentation en hausse !

                                          LA MAIN EST DANS LE CAMP DES CONSOMMATEURS ...


                                          • Fergus fergus 28 juillet 2009 09:33

                                            Bonjour, Lucrezia.

                                            Manifestement vous avez lu beaucoup trop vite l’article et les commentaires.

                                            1) A aucun moment je n’ai parlé de loi pour ce qui concerne la baisse de la TVA, mais d’incitation pour les restaurateurs à suivre les engagements pris par leurs représentants syndicaux professionnels dans le Contrat d’Avenir du secteur.

                                            2) Pour ce qui est de l’affichage du prix des vins (5 en l’occurrence), il s’agit bien d’un texte contraignant pris par les pouvoirs publics sous forme d’arrêté ministériel, texte qui a donc force de loi.

                                            Ces précisions faites, d’accord avec vous pour affirmer qu’en définitive c’est le consommateur qui a le dernier mot : libre à lui de fréquenter ou pas un établissement qui ne joue pas le jeu.


                                          • kalon kalon 2 août 2009 12:15

                                            Et si, pour aussi improbable que ce soit, la baisse du taux de TVA n’ai pas pour objectif de faire diminuer les prix mais, plutôt, de les empécher, momentanément, de monter !
                                            Depuis que la sphére financiére s’est affranchie de l’économie politique et industrielle, il n’existe plus aucune logique rationnelle dans les évenements que nous observons ainsi alors que certains indicateurs nous font penser que nous somme dans une période déflationniste, d’autres nous renseignent une poussée inflationniste !
                                            Et ne voulant partagé le triste sort de Marie Antoinette, la premiére dame de France a cru juger meilleure d’offrir de la brioche au peuple plutot que de lui suggérer d’en trouver par lui méme !
                                            Quitte pour ce faire à ce que le bon peuple compense ce manque à gagné du pouvoir par une contribution involontaire dans un autre secteur.
                                            Depuis que l’état a perdu son pouvoir de « battre monnaie », l’économie politique ne peut plus que fonctionner en vase clos et par transfert au sein d’une méme envellope.
                                            Actuellement et toutes charges fiscales, sociales et pénales confondues, l’état préleve 85 % du revenu national ? Augmenter cette charge de quelques pourcents et la France se dirigera vers une dictature.
                                            Il ne sait en étre autrement.


                                            • Fergus fergus 2 août 2009 13:27

                                              Bonjour, Kalon (coeur en breton !).

                                              Je ne pense pas qu’il y ait eu la moindre volonté d’empêcher les prix de monter. Sarkozy a tout simplement repris à son compte la promesse de Chirac dans un but clientéliste. Pour deux raisons :

                                              1) l’industrie de l’hôtellerie et de la restauration est l’une des plus puissantes de France (voir un peu plus haut ma réponse à Yaka), et ses lobbies sont omniprésents dans les sphères du pouvoir ;

                                              2) ce secteur d’activité est caractérisé par une forte appartenance à la droite et constitue, de l’avis du pouvoir en place, un puissant relais d’opinion. 


                                            • Gio 2 août 2009 13:52

                                              Mis à part les chaines de restauration les restaurateurs « privés » se moquent trés largement du monde après avoir pleuré et promis monts et merveilles pour obtenir ce pactole.

                                              Un conseil : ARRETONS DE LAISSER DES POURBOIRS. Pas un centime pour ceux qui se moquent de nous.


                                              • Fergus fergus 2 août 2009 15:28

                                                La différence essentielle entre les restaurateurs privés et les chaînes provient du fait que les secondes ont les moyens de communiquer très largement sur la baisse de la TVA (qu’elles ont majoritairement mise en place) et de se donner par conséquent le beau rôle.

                                                Cela dit, il est incontestable que de nombreux restaurateurs privés connaissent, notamment du fait de la crise économique, de réelles difficultés. La baisse de la TVA vient donc à point nommé leur tirer une épine du pied. Quel est ce pourcentage de restaurateurs en péril ? Personne ne le sait vraiment, mais ils existent. D’où la nécessité de ne pas jeter la pierre à toute une profession en s’appuyant sur les comportements opportunistes et égocentriques de certains.

                                                Pour ce qui est des pourboires, tout à fait d’accord avec vous. Personnellement, je n’en laisse quasiment jamais, respectueux en cela des... serveurs professionnels (mon père en a fait partie) qui, naguère, se sont battus pour la création du « service compris » en remplacement de toute forme de pourboire.


                                              • easy easy 2 août 2009 22:54

                                                 Clients dupés, pris en otages

                                                Ciel !

                                                Il faudrait quand même qu’un ce des jour, un ancien otage des talibans ou des Farcs, vienne nous expliquer ce que veut dire « être pris en otage ».

                                                D’autre part, on est dupé lorsqu’on nous a fait prendre des vessies pour les lanternes et qu’on a payé des vessiies pour le prix de lanternes. On est dupé quand on détient des titres d’emprunt Russe et que du jour au lendeman les vainqueurs du tsar décrètent que les engagements du tsar n’engageaient que lui ;

                                                Dans cette affaire de TVA, les seuls qui pourraient avoir été dupés sont ceux qui ont négocié, marchandé et sont repartis avec un contrat signé auquel y croyaient.

                                                Tu as participé aux débats toi ?
                                                Tu as cru en une signature toi ?
                                                C’est toi qui a fait confiance aux restaurateurs ?

                                                Tu es baisé, seulement baisé. Tu es baisé parce que les 2mds, c’est toi qui devra en payer une partie, à leur place. Tu es baisé mais pas dupé. Tu es baisé comme d’hab mais tu n’es pas surpris. T’es en colère parce que safémal mais tu n’es pas déçu.




                                                • Fergus fergus 3 août 2009 09:10

                                                  Bonjour, Easy.

                                                  En ce qui concerne la « prise en otage », je m’en suis déjà expliqué dans deux précédents commentaires pour reconnaître qu’en effet, le terme est abusif appliqué à l’affichage des vins et qu’en conséquence je n’aurais pas dû l’employer.

                                                  Pas d’accord du tout, en revanche, avec le mot « dupé ». Que vous en limitiez l’usage aux tromperies « physiques » (marchandises non conformes), c’est votre droit, mais c’est une remise en cause de la langue française.

                                                  Celle-ci considère clairement qu’il y a duperie dès lors qu’une promesse (ou un engagement) n’est pas tenue. Nous sommes précisément dans ce cas avec la baisse de la TVA. Il y a donc eu « duperie », moins d’ailleurs de la part des restaurateurs indépendants (seuls les syndicats se sont exprimés) que du gouvernement !


                                                • easy easy 3 août 2009 13:07


                                                  Bonjour Fergus,
                                                  Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas eu duperie. J’ai dit que les consommateurs n’ont pas été dupés car les consommateurs n’ont pas fait partie de ceux qui ont négocié et qui sont rentrés chez eux avec un contrat signé sous le bras. Seuls ces derniers ont été dupés (s’ils y croyaient vraiment) .

                                                  Quant à ce que les syndicats de la restauration auront dit aux consommateurs via les médias, quant à ce que le gouvernement aura raconté aux consommateurs via ces mêmes médias, je ne vois pas où il y aurait eu duperie puisque je ne vois pas quel consommateur se serait couché en croyant à ce bla-bla.

                                                  A moins que toi tu y aies cru.

                                                  Mais dis alors que tu t’es laissé berner, ne dis pas que tous les consommateurs y ont cru. Dis à tes enfants que tu as été naïf. Ne leur dis pas que tous les Français l’ont été. Ne généralise pas. Ne fais pas comme un autre auteur d’hier qui titrait « Nous sommes tous des New Fabris » . Punaise, efforcez-vous de toucher votre lectorat sans abuser de lui !

                                                  J’ai interrogé une poignée de personnes. Nul n’était dupe du résultat. Nul ne s’est couché en croyant que les restaurateurs allaient baisser leurs prix. Tous savaient que ça finirait ainsi et le constat des lieux actuel leur semble même inespéré.

                                                  Toujours est-il que tous les contribuables contribuant, vont devoir contribuer à compenser le manque à gagner résultant de la moindre récolte de TVA. Baisés, taillables oui, dupés non.




                                                  Sur un tout autre plan.
                                                  Lorsque tu commandes un plat quelconque dans un restaurant de chaîne, par exemple une lasagne dans un Pizza del Arte, que dis-tu à tes enfants ? Que cette lasagne est préparée par ce restaurant, dans ses cuisines ou qu’il est préparé dans une cuisine centrale puis livré surgelé ?
                                                  Si tu leur dis la première version et que tu te trompes, es-tu dupé ?

                                                  Ce restaurant se débrouille certes pour que tu aies l’impression que tout est cuisiné sur place mais au fond, il ne s’y engage absolument nulle part.
                                                  Et il n’y a aucune déontologie qui oblige un restaurateur à servir des plats préparés par lui-même, dans ces casseroles en cuivre qui pendouillent aux murs de la salle.
                                                  Et le restaurateur compte sur ta discrétion pour ne pas lui poser la question fatale.

                                                  Il n’est pas évident de prouver que ce patron (qui ne sait absolument pas faire la cuisine) dupe ses clients (D’autant qu’il subit des contrôles des services d’hygiène qui trouvent son process très sûr. En fait, ce sont ces services qui, à force d’exigences, ont poussé les restaurateurs à déléguer le process à ces cuisines industrielles, à des centrales d’achat) .

                                                  On pourra même prouver que seuls les clients les plus naïfs seront déçus s’ils découvrent la vérité. S’il existe ne serait-ce que 5% des clients conscients que des plats sont fabriqués par une cuisine industriellede, alors la duperie de la clientèle est très difficile à établir.


                                                  Il ne peut pas y avoir duperie sur les prix seuls alors qu’ils sont affichés avant consommation. La vraie duperie serait à trouver sur le rapport entre la valeur affichée (la préciosité perçue) et la valeur réelle
                                                  Mais qu’est-ce qui fait la préciosité perçue d’un produit, le marketting du marchand, le besoin de rêve du consommateur, ou les deux à la fois ?

                                                  On ne doit pas dire à des amis « Je voudrais vous remercier et je vous invite dans un restaurant merveilleux où vous allez vous régaler. Sapez-vous bien » et se plaindre ensuite d’avoir été enfumé par du marketing. Car on aura soi-même participé à cet enfumage.

                                                  Dès qu’on consomme et que cela se voit, on participe au marketing des choses consommées.


                                                • Fergus fergus 3 août 2009 16:08

                                                  Je n’ai pas l’intention de polémiquer sur le mot « duperie », car cela ne nous avancera à rien.

                                                  Cela dit, j’affirme qu’un pourcentage non négligeable de Français ont réellement cru, comme le promettait le gouvernement, à une baisse de la TVA répercutée de manière évidente sur leurs additions. Je l’ai constaté non seulement dans les discussions auxquelles j’ai pris part ici et là, mais également dans les propos entendus dans les émissions d’antenne ouverte.

                                                  Je n’ai jamais prétendu autre chose. C’est pourquoi j’ai écrit dans mon article « Près d’un mois après l’entrée en application de cette baisse (1er juillet), on est très loin du compte, et de nombreux clients de la restauration ont clairement l’impression d’avoir été dupés par les promesses du gouvernement et des syndicats professionnels.

                                                  Les nombreux clients en question ayant, contrairement sans doute à une majorité de Français, fait preuve de crédulité. Ces gens-là n’en existent pas moins que les autres !


                                                • remiaufrere remiaufrere 24 août 2009 22:14

                                                  Très bon article explicatif !!

                                                  Ce que je comprend surtout, c’est que l’on échange pas une baisse de taxe avec de la création d’emplois.
                                                  Et que une baisse sans compensation relève d’une mesure inutile si ce n’est augmenter le déficit budgétaire de l’Etat qui au final seras plus ou moins comblé par les contribuables !
                                                  Un transfert de charges difficilement acceptable car sans aucun avantage !

                                                  R.A.

                                                  NB : quand à l’augmentation des salaires du secteur, il faudra sans doute repasser !

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