Sarkozy, le président des pattes d’éph’ ?
Les nominations de janvier de la légion d'honneur résument à elles seules le quinquennat pitoyable de celui qui à peine élu était allé se vautrer dans les apparences et le stuc, l'or peint des arrivistes et des nouveaux riches. L'homme qui nous avait promis de "parler vrai" montrait d'emblée qu'il préférait les décors de cinéma en carton pâte façon Ben-Hur (son film préféré) à la fonction présidentielle et la réserve à laquelle on associait son exercice, jusqu'à son arrivée, celle d'un président sans réelle tenue (ni retenue). À peine élu, un rustre devenu président étalait donc toute l'étendue du vide comportemental de sa vie d'avant la présidence : visiblement, ce gars là savait davantage compter les petites coupures apportées incognito à un siège de campagne que de s'attaquer à lire l'intégrale d'Albert Cohen (même s'il avait tenté de le faire croire à Onfray, qui était tombé à moitié dans le panneau). Retour sur le bilan intellectuel de ces cinq années : rassurez-vous, ça sera vite fait...
Cinq ans après, et une nouvelle femme à son bras, on peut constater que cette opération bling bling de 2007 était une vraie opéraion suicide, destinée uniquement à reconquérir sa belle du moment, volée à un présentateur télévisuel le jour même de son mariage. Un paon fait toujours la roue devant son élue (c'est ce qu'il avait fait au Fouquet's, photo de Paris-Match ci-dessous à l'appui). La paonne, s'en ira pourtant lassée, malgré un dernier tour en barque en Guyane en 2006, un peu comme à Manaus, au Brésil, où son grand rival de toujours avait tenté de faire évader l'élue de son cœur trois ans auparavant (en dévorant 50 millions de francs de fonds secrets payés par vos impôts). Cécilia, la "first first dame", préférera renouer contact avec celui qui avait mis en scène les shows médiatiques à l'américaine de son époux, présentés comme des shows électoraux, une nouveauté dans l'Hexagone. Paillettes, strass, projecteurs : on se serait cru revenir sur la défunte chaîne 5 de Berlusconi, au parquet transparent (manquant) près. Les français venaient de découvrir le Barnum Circus sarkozien, celui osant montrer un fiston en bas âge la larme à l'œil souhaitant bonne chance à son géniteur, comme s'il partait effectuer le Paris-Dakar ou la course du Rhum à la place de la course à l'Elysée. Sarko en docteur Livingstone de la France d'en bas, en quelque sorte. Depuis, le papa s'est à nouveau reproduit, le fiston fait une sorte d'académie miltaire US (Napoléon avait bien son Aiglon) et nous n'avons toujours pas pu voir le fruit de ses amours avec une chanteuse aphone, ancien cintre à vêtements chez les grands couturiers et pot de colle notoire des musiciens les plus fortunés, voire d'industriels tentés par la politique n'ayant jamais réussi à se coiffer correctement (voir à "1998"). Se coiffer comme ça devrait être interdit par les conventions internationales. Tellement raté que même Gala ne l'a pas gardé dans son listing des "ex", c'est dire. Et puis de répondre à la question "avec qui sors-tu en ce moment" ? "Donald", avouez que ça ne le faisait pas non plus. Picsou, peut-être, ou Gontran, vu que lui a du bol partout, mais "Donald"... autant sortir avec Rifi, Fifi et Loulou... remarquez encore, "tu sors avec Trump ?", ça ne le faisait pas davantage, je pense. Et à partir de "Trump te trompe", là j'avoue mon désarroi...
Le jour même de l'intronisation du Bokassa blanc de Neuilly, deuxième saison de ses aventures de pied nickelé de la République : un tapis élyséen foulé à grands pas d'une démarche de canard, ou de cow-boy camargais d'opérette, une épouse drapée dans une improbable robe en lamé digne d'une soirée dansante chez les Grimaldi, embrassée sur la bouche devant tous les corps constitués de la nation (malgré son refus évident comme première intention), le fiston cité jouant aux symboles du pouvoir comme avec une panoplie de Star-Wars ou de Robin des Bois, un orchestre jouant un morceau de l'ancêtre de la dame (imaginez s'il avait choisi la fille d'Ozborne "Hell Raiser" comme compagne !) et notre opinion était déjà faite : ce gars-là n'avait décidément pas de goût, mais c'était désormais notre Président à nous, et il faudrait faire avec lors des prochains sommets mondiaux, à nous le ridicule assuré et les vannes sur les talonnettes ou le tabouret de secours : heureusement qu'il y a eu aussi Silvio Berlusconi sur son chemin, et ses blagues graveleuses, pour détourner l'attention de la presse mondiale ! A nous aussi de détourner le regard lorsqu'on nous disait "c'est cela, votre Président ?" On ne rendra jamais assez hommage au coureur de jupons et trousseur de jeunettes poitrinaires d'avoir détourné la presse de notre cher Président, quand même épinglé par la télé belge lors d'une conférence de presse faite dans un état paranormal... Les beaufs, ça ne se méfie jamais du lever de coude d'un polonais ou d'un russe...
Les images suivantes de son début de règne courant en baskets (après l'économie vacillante ?), un T-Shirt NYPD sur le dos, ou en vélo du tour de l'époque de Federico Bahamontes, aux boyaux et au guidon sortis d'un trou temporel, pour sûr, n'étaient pas là pour nous rassurer. Encore deux ou trois séances de gym et on aurait eu droit à du "sang, de la sueur et des larmes". Du sang, on a eu en Afghanistan, merci pour ceux qui sont morts là-bas. De la sueur aussi, régulièrement dans le journal TV avec un président au T-Shirt auréolé entraînant parfois des ministres suiveurs dans sa folle randonnée matinale. Des larmes aussi, puisqu'on en est à 900 fermetures d'usine en trois ans, si j'ai bien suivi. L'homme présenté comme neuf par ses troupes fait une fixation sur une époque révolue, c'est sûr. Devant le monument de Colombey, on aurait espéré, à moins d'un vrai hommage, la présence, au moins, d'un meilleur couturier. Le jour où on l'a aperçu avec l'iPod d'une de ses belles-filles aux oreilles, on a craint d'en découvrir le contenu (déjà que celui de Rachida nous avait fait tordre de rire : il nous avait promis un ministre, on a eu droit à une fashionista écoutant du Sylvie Vartan). L'image de son bureau élyséen montrant en évidence son album de timbres d'enfance enfonçait le clou encore un peu plus : non décidément, on n'était pas vraiment tombé sur un intellectuel, mais sur un .... passéiste. Elu président par les beaufs, avaient dit de mauvaises langues : de là à se doter qu'il en était.... à arborer autant la panoplie complète de celui qui veut être à tout prix dans le coup, avec successivement bracelet en poil de cul d'éléphant, élément de branchitude en milieu d'artistes forunés, montre voyante de trader de moins de 50 ans, version Séguéla, et Ray-ban de feuilleton US des années 70, sur lesquels il semblait faire une fixation complète. Au point de nous faire craindre de retrouver le parc automobile de l'Elysée repeint intégralement du jour au lendemain en rouge et blanc, la police dotée de bolides de K2000 et Dassault et EADS obligés de construire des Supercopters (avec Guéant à l'intérieur prononçant "make my day !"). Bref, il était temps qu'elle arrive, la Bruni, sinon, parti dans ce revival vivant de feuilletons américains, on avait droit, c'est sûr, à Pamela Handerson (et à la clé un problème de PIP trois ans après ?)...
Confirmation, hélas, dès le choix de son premier lot de ministres avec un coureur motocycliste que le Canard surnommait depuis des années "Bac moins cinq" (au minimum), ou d'une midinette d'origine maghrébine qui allait connaître une belle carrière météoritique, finissant par reconnaître à quoi elle avait dû et sa formidable ascension (non non ce n'était passé le jour de ses lapsus, dont celui-ci et celui-là). Ou avec encore le deuxième lot de sélectionnés, dont une Madame Sans-gêne à la voix de marchande de poissons, un entraîneur de rugby patron à ses heures de casino à l'accent au couteau, et un ex-présentateur télé fan de Sissi ou de Grace de Monaco, nommé ministre de la Culture à la place de Stéphane Bern, pourtant aussi calé que lui sur les vieilles breloques monarchistes et les chapeaux de reines à la con (les chapeaux comme les reines !). Décidément, pour la culture, avec Sarko, c'était plié. Parlez-donc d'une "ouverture", ce casting de ministres sortis d'un film de série B, rôle du traître compris ! Sans compter les amis et les relations, dont au moins la moitié de la Suisse du show-biz (de Stadt... à vos souhaits). Arriver à traîner derrière lui Bigeard devant le Pape, et ce jour-là laisser le saint homme en train de poireauter en raison d'un coup de fil inattendu venu d'on ne sait qui, avouez que question classe, c'était plutôt du Aldo Maccione comme style (et pour la politique intérieure avecc les Roms celui de LosBrutos). Un Jackass-président, voilà qu'elle image on gardera, dans les annés à venir ! Il a beau nous la faire sobre en ce moment et jouer son Chirac contri, on ne nous la fait pas : on a gardé toutes les archives depuis 2007 !
Ne manquait plus autour de lui que le retour du gratin de la variété française de sa jeunesse, toujours à l'affût d'un retour des morts-vivants, et ce serait parfait. En fait, il y avait déjà eu des symptomes, l'homme ayant déjà fait des pieds et des mains pour accrocher la légion d'honneur sur la poitrine de Barbara Streisand, dont on se demande toujours en quoi elle aurait pu la mériter, à avoir martyrisé les oreilles de tout le monde, France comprise, pendant des décennies (écoute d'un massacre choisi au pif, et sa version d'origine : l'évidence même). Notre valeureux président serait-il devenu sourd ? Remarquez, ça expliquerait plein de choses, dont son remariage avec une chanteuse a mince filet (de voix). Mariage en comité restreint avec comme témoin une vieille relation de comptage, un investisseur en Colombie ayant créé deux maisons de fort bon goût, deux havres véritables de culture à la française, représentant parfaitement la France à l'étranger, et appelés si subtilement "nibar et nichon". Le bon goût français exporté par des orfèvres en la matière : la preuve qu'on peut être marié à une princesse et parler comme un garçon d'écurie ! On peut être riche et puissant et parler comme un charretier : notre beauf président n'avait-il pas montré lui-même la voie avec un pêcheur ou au Salon de l'Agriculture ? Bref, ne manquait plus qu'Age tendre et tête de bois (pour saluer Albert Raisner, mort il y a un an exactement), et les héros des sixties ou des seventies... à son palmarès. Une autre symptome nous y péparait.
Déjà, Barbelivien hantait l'Elysée, nous avait-on dit. Même qu'il avait sorti un disque récemment (chez la variette variéteuse française, ça veut dire en général depuis moins de 40 ans). Non là, c'était... dans l'année, je crois bien. Souvenez-vous : la presse avait annoncé "Barbelivien revient" : c'était un mercredi, le premier du mois, et je m'en souviens très bien, tout d'un coup : par réflexe, dès la sirène en marche, j'ai couru avec les autres dans le premier abri venu, comme d'habitude à chacun de ses albums, que je n'ai donc pas acheté. Depuis, pas moyen de connaître les chiffres faramineux de vente, qui doivent être voisins des scores de... Dorothée. "340 téléchargements seulement" chez elle (Barbelivien ne se téléchargeant pas, il faut "passer commande" chez Sony, avec un stylo ou une plume d'oie, car je ne sais jamais de quel siècle il est exactement avec ses chemises blanches à jabot devenues bleues ou marron). Son site "vivant" fait aujourd'hui 25 hits par jour en fin de journée (mais aujourd'hui j'ai cliqué 5 fois pour foutre en l'air ses stats, j'avoue, par pure taquinerie). Bref, il a beau s'être affiché partout comme le pote au président, ça lui ramène que dalle en notoriété. La tête de gondole est mauvaise, ce doit être ça : le bac reste plein. Remarquez, ça se comprend : que dire à quelqu'un qui a un CD de Barbelivien dans sa discothéque ? "Pourquoi t'as laissé l'emballage autour ?", je ne vois que çà, à lui dire... à l'acheteur de cet homme de goût. Même chez le mari de celle qui faisait faire du cheval à Nicolas, chez Kosciuzko-Minister, ses vieux CDs ne partent pas. J'ai peut-être trouvé la raison, remarquez : dans une carrière antérieure, dans une autre vie, avec une autre guitare ou sur une autre planète, Didier Barbelivien a en effet écrit comme chanson "Il faut laisser le temps au temps", phrase, qui, on le sait est une phrase mitterrandienne. Depuis ; il a beau s'afficher avec Sarko, rien n'y fait : les gens de droite le prennent pour un traître à l'UMP, et les gens de gauche... ont de l'oreille, eux. Résultat, il ne vend rien. Même au Tibet, il paraît. Manque de gong , là, peut-être ? Ou un moulin à prières mal réglé ?
Pourtant, han han, notre poète (Sarko l'avait présenté comme tel chez Drucker, ker, ker !), le dictionnaire de rimes en "an", han, han, avait largement été mis à contribution, ion, ion :
Il faut laisser le temps au temps
Pour que Vincent ait du talent,
Que Jimmy devienne un géant,
L'histoire pour faire un président.
Il faut laisser le temps au temps
Et elle m'aurait vu autrement
Que ce poète indifférent
À ces yeux qui me disaient tant.
Manquait une rime je pense : "on n'est pas président en cinq ans"... selon son meilleur ami, qui attend que l'histoire l'adoube, ce qui est loin d'être gagné.. Un Barbelivien bien plus riche qu'on ne le pense, finalement, car c'est un chanteur politisé à message, si, si, puisqu'il chante tel un rebelle l'anarchie, dans un style marqué d'une rebellitude sidérante :
Anarchiste
La retraite à vingt ans
Pour les cruciverbistes
Lady Di au dodo
Entre deux journalistes
Les congas au Congo
Et la droite aux gauchistes
La Corse à Waterloo
La Bretagne aux cyclistes
Pas beau ça ? Surtout les trois derniers vers, qui font pensez aux trois derniers verres après une conversation de bistrot ! Beau, ça, nova, bien sûr, cette richesse d'expression et ces images fulgurantes qu'à côté Apollinaire c'est du tromblon ? "La Bretagne aux cyclistes", quelle image d'une poésie monumentale, non ? Un copain du président qui chante "la retraite à vingt ans" avouez que ça vaut le détour, non ? Détail à savoir, à cette date, Didier Barbelevien ne peut toujours pas partir en retraite : il n'a que 57 ans. Va mourir à la tâche, le pauvre... on conçoit cependant qu'on l'attendait avec impatience en province, à Bapaume (ville de 4106 habitants dont le maire est Jean-Paul Delevoye, UMP, l'un des 36 782 maires de France, ce qui laisse de la marge pour démarcher !) le 29 décembre dernier coincé entre "Mon Violon s'appelle Raymond" et "Le Président, sa femme et moi "... de quoi fair exploser le site aux 25 connections/jour, dont cinq à moi (allez, 40 passé minuit !) : "Un nouveau site pour 2012 Suite au grand nombre de connexions, le site de Didier Barbelivien va être rénové et vous offrir plus d’interactivité… Veuillez nous excuser par avance des petits désagréments que ce changement pourrait engendrer." Il est tout excusé, le garçon.. pensez-donc, avec un tel tsunami de connexions. Faudra lui dire de changer le Commodore 64 qui gère le site, c'est tout. Barbelivien, en interview n'avait-il pas dit "je suis un homme du siècle d’avant, avec un amour d’aujourd’hui. J’écris mes chansons sur des cahiers Clairefontaine et je les enregistre sur des minicassettes. J’ai la même voiture depuis vingt ans, je n’ai pas d’ordinateur, je ne sais pas envoyer d’e-mails et je commence seulement à faire des Texto. Heureusement que Laure et moi avons vingt-neuf ans de différence, ça aide !" Comme ça doit aider de faire un disque appelé finement "Didier Barbelivien chante". Car si vous mettez à la place "Didier Barbelivien joue du biniou ou de la corne de brume", je parie que ça ne se vend pas davantage. En prime, remarquez, on éviterait l'hommage à Ferrat, véritable désastre d'écriture.
Eh bien rassurons-nous ; depuis hier, l'oubli est rattrapé pour d'autres oubliés de la variété française tendance archéologique. Par décret présidentiel, deux immenses talents dans le domaine ont été choisis par le président sur le départ, qui doit adorer la Normandie et ses vaches, comme son mentor, qui y a construit une belle maison avec paraît-il les billets comptés un à un par le même homme. Deux monuments sont honorés, les auteurs de l'inoubliable "L'été sera chaud", à la prose quasiment Baudelairienne (Morice, laisse tomber la Grim, là, il vont bien s'apercevoir que tu te fous d'eux), à faire pâlir ceux hérigés en la mémoire de la famille Kim, si douloureusement atteinte ces derniers jours avec le dernier représentant de la mise en plis bouffante pour homme (voir photo ci-contre). Deux piliers de la chanson française, donc, enfin celle qui n'avait rien à dire et rien à raconter en 1968, et là aussi on en a la preuve (en archives, "les années horreur"). Pire encore, puisque dans l'une de leurs chansons, ils chantaient ne pas travailler pour ne rien gagner du tout, tout le contraire de ce qu'a tenté de nous vendre l'ami des chanteurs de variétés sans le sou, bien aidé par ses amis de la Finance et du show-biz : parmi la promotion, c'est à noter, on trouve un des piliers de TF1, mais aussi une mexicaine. Non, ce n'est pas Florence Cassez, qu'il avait promis de nous ramener (elle attend toujours) : il s'agit de Salma Hayek. Pour ceux à qui ça ne dit rien, c'est une "actrice", il paraît. C'est surtout la femme du fils de François Pinault... devenu hier Grand Officier lui : comme ça, on ne le confondra plus avec un chanteur de variette, remarquez.
On écoute donc (religieusement, sur un enregistrement pirate anti-hadopi fait en cachette par un septuagénaire, au moins, sinon davantage, au fond de sa maison de retraite !) la chanson de Stone et Charden, en l'honneur, des deux heureux nouveaux chevaliers de la légion d'honneur sarkozienne : "les autres travaillent", chantaient-ils en refrain en effet à l'époque. Pas eux, alors, était-on tenté de penser ! A noter dans la même chanson l'apologie du vol (de cerises) : bel exemple pour la jeunesse d'alors, qui a aujourd'hui l'âge des plus jeunes loups entourant Sarkozy...(et leurs fils ?). "Les autres travaillent", est-ce au final le refrain des cinq années Sarkozy ? Peut-être bien. Car c'est clair : lui qui déteste tant Mai 68, se présente aujourd'hui comme le Président des pattes d'éph ! Il nous aura tout fait, celui-là ! Vive la France, comme dirait... Stone.
Dans les collines
Les champs et les vignes
Mon Dieu qu’il fait beau
Là-bas dans l’eau fraîche
Nos deux cannes à pêche
Attendent un poisson
J’ai la fringale
Sors la bière en boite
Le pain le jambon
On est dans la paille
Les autres travaillent
Refrain :
Il y a du soleil sur la France
Et le reste n’a pas d’importance
Il y a du soleil sur la France
Allons viens vite que l’on profite
De la vie
Il y a du soleil sur la France
Et le reste n’a pas d’importance
Quoi que l’on fasse
Le fermier d’en face
A les yeux sur nous
Mets les cerises
Là dans ma chemise
Et rentrons chez nous
Dans la campagne
Il reste les traces
De nos deux vélos
Pendant qu’on pédale
Les autres travaillent
au Refrain
Il y a du soleil sur la France
Et le reste n’a pas d’importance
Il y a du soleil sur la France
Et le reste n’a pas d’importance..
PS : et qu'on ne me sorte pas cet argument, svp, à propos de la situation d'Eric Charden, dont je déplore bien entendu l'état actuel. Ce texte vise ce qu'on a pu faire à une époque, pas ce qu'il est lui aujourd'hui. Je souhaite comme beaucoup qu'il s'en sorte, tant le cancer éprouve aussi les proches. Je trouve encore davantage, sachant cela, l'octroi de cette médaille comme d'autant plus dérisoire et de fort mauvais goût.
Re-ps : France-Soir, à l'annonce de la remise de médailles a ouvert un cahier édifiant de... doléances :
PS : La liste des invités du 6 mai 2007 au Fouquet’s (je n'ai pas eu le temps de vérifier dedans combien avaient eu la légion d'honneur depuis 2007) :
- Mathilde Agostinelli, responsable de la communication de Prada-France
- Robert Agostinelli, fondateur du fonds d’investissement Rhône Capital, membre du Council on Foreign Office
- Christine Albanel, ex-directrice du château de Versailles, future ministre
- Bernard Arnault, président de LVMH, numéro un du luxe français, première fortune de France
- Arthur, producteur et animateur de télévision
- Patrick Balkany, député-maire de Levallois-Perret
- Isabelle Balkany, premier adjoint de son mari, vice-présidente du Conseil général des Hauts-de-Seine
- Nicolas Baverez, essayiste, chroniqueur au Point
- Nicolas Bazire, secrétaire général de LVMH
- Antoine Bernheim, banquier d’affaires, président de la compagnie d’assurances Generali
- Nicolas Beytout, directeur de la rédaction du Figaro
- Basile Boli, ancien joueur de l’OM, héros de la finale de coupe d’Europe des Clubs champions 1993
- Vincent Bolloré, PDG d’Havas, sixième groupe de communication mondial
- Zofia Borucka, top model, femme de Jean Reno
- Martin Bouygues, PDG de Bouygues, premier actionnaire de TF1
- Conrada de La Brosse, dirigeante de la maison de l’Esprit de Château
- François de La Brosse, publicitaire
- Denis Charvet, ex-rugbyman du Racing, actionnaire de casinos
- Marie-Anne Chazel, comédienne
- Christian Clavier, acteur de cinéma
- Stéphane Courbit, ex-président d’Endemol France
- Agnès Cromback, présidente de Tiffany France
- Bruno Cromback, joaillier, PDG d’Augis 1880
- Jean-Claude Darmon, ex-président de Sportfive, ancien grand argentier du football français
- Serge Dassault, PDG de Dassault et du journal le Figaro
- Rachida Dati, future ministre
- Jean-Claude Decaux, PDG de JCDecaux, leader mondial de mobilier urbain
- Paul Desmarais Sr, milliardaire canadien, PDG de Power Corporation, actionnaire de plusieurs groupes français
- Dominique Desseigne, PDG du groupe Barrière
- François Fillon, futur Premier ministre
- Bernard Fixot, éditeur de best-sellers
-
Valérie-Anne Giscard d’Estaing, éditrice, épouse de Bernard Fixot
Albert Frère, première fortune de Belgique
- Hugues Gall, président de l’Institut de financement du cinéma et des industries culturelles
- Pascal Gentil, triple vainqueur de la coupe du monde de taekwondo
- Pierre Giacometti, directeur général d’Ipsos France
- Henri Guaino, conseiller spécial et « plume » du Président
- Claude Guéant, préfet, futur secrétaire général de l’Elysée
- Johnny Hallyday, première vente de disques en France
- Laeticia Hallyday, épouse de Johnny Hallyday
- Roger Karoutchi, futur secrétaire d’Etat
- Patrick Kron, PDG d’Alstom
- Bernard Laporte, sélectionneur de l’équipe de France de rugby
- David Martinon, futur porte-parole de l’Elysée
- Alain Minc, président d’AM Conseil, conseil de grands dirigeants
- Henri Proglio, PDG de Veolia, ex-Compagnie générale des eaux
- Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre
- Jean Reno, acteur de cinéma
- Andrée Sarkozy, mère du Président
- François Sarkozy, frère du Président, vice-président du conseil de surveillance du groupe Bio-Alliance Pharma
- Guillaume Sarkozy, frère du Président, ancien vice-président Medef
- Xavier et Sylvie de Sarrau, les meilleurs amis
- Eric Vu-an, maître de ballet au Ballet national de Marseille
- Richard Virenque, ancien coureur cycliste et maillot de jaune du tour de France
- Philippe Warrin, unique photographe présent au Fouquet’s, agence SIPA
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