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Accueil du site > Tribune Libre > Sociologie des bouchons Franciliens

Sociologie des bouchons Franciliens

 « J'étais sur la route toute la sainte journée, j'ai pas vu le doute en toi s'immiscer » (1).

Non, à force de mettre 1 heure 30 pour parcourir 30 kilomètres, je n'avais pas prêté attention à mon mollet gauche hypertrophié par les 180 coups d'embrayage nécessaires à mon arrivée jusqu'au bureau (pour contribuer 12 heures durant à l'éclosion du PIB), ni à l'installation durable d'une tendinite du coude droit sur le levier de vitesse. Pas vu venir mon rejet viscéral de « France-Info », quand c'est la troisième fois que vous subissez la ritournelle de la météo et du CAC 40 qui s'effondre, et que vous n'avez toujours pas passé le tunnel de St Cloud. Première, seconde... on voit bien qu'on passera jamais en terminale, à ce rythme. Que, selon la belle expression helvétique, « on n'est pas rendu ». Montez, je vous raconte...

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1/ la faune et la flore du macadam :
 

La flore, je l'évacuerais rapidement : hormis l'A 13 vers Marne-la-Coquette, où ça sent un peu la forêt, c'est morne plaine de béton, le ciment sur les plaines. Certes, vers Vaucresson, un petit matin d'hiver ou le soir après 22H00 (quand ça recommence à rouler), on peut exceptionnellement croiser un goupil effaré qui se demande s'il va pouvoir traverser sans finir en steak hallal dans une boucherie du 9.3. Ou à la rigueur un écureuil prêt à risquer ses noisettes pour rejoindre une copine de l'autre coté de l'échangeur. Mais c'est rare. Le dernier rouquin rencontré, c'était Cohn-Bendit affalé à l'arrière d'une berline (même pas électrique, ni bio, ni rien). Même les pigeons (toujours prompts dans Paris à nous lâcher du guano sur le blazer tout neuf), ont compris que la banlieue, c'est hostile. Le pigeon, ca ne voyage pas tant que cela.

Le reste de la flore, ce sont des tags œdipiens où les mecs parlent de niquer leur mère, ou bien de cabalistiques SdFFxxZ qui semblent l'emporter sur les Terminator666, du côté des transformateurs EDF et des murs de protection du RER. Le tout en couleur, quand même.

Quelques rares poètes, descendants de Miss Tic, ont écrit « Fumez les passages à tabac  » , « de deux choses lune » ou un sobre « plutôt la vie ».

Mais rien d'autre.
 

La faune, c'est plus varié. On les appelle les usagers. Ils sont de fait très usagés, voire épuisés.

La cohabitation auto/ 2 roues/ camions a ses codes. En voiture, se serrer à gauche contre le rail à l'approche des motards. Ceux-là (les vrais, en méchante Kawasaki et combinaison de cuir) vous remercient presque toujours d'un coup de botte ou d'un geste du gant.

Pas comme les « costards-cravate », appellation dédaigneuse lancée par les motards pour désigner les ex-automobilistes passés au scooter pour gagner une demi-heure de sommeil. Ceux-là se foutent de tout, ne remercient jamais, s'insultent entre eux. Evoluant par paquets de 12 entre les files, ils tombent également par 12 : à force de se coller à 30 cm, si l'un d'eux tombe, c'est tout le peloton qui y va de son voyage, comme dans le Tour de France. Et qui vous bloque l'autoroute pour 1 heure de plus.

Je hais les scooters.

Et puis, il y a les voitures. Vu qu'on n'avance que de 5 mètres toutes les minutes, les gens s'organisent : les femmes se maquillent dans le rétro (et ne voient donc pas le motard venir), les hommes lisent le journal, téléphonent , fument ou finissent leur croissant-beurre.

Voilà pourquoi, malgré une vitesse moyenne avoisinant les 15 km/h, beaucoup trouvent encore le moyen de se rentrer dedans. Parce que 15 km/h, ce n'est plus de la conduite, c'est de la sieste générale.

Du coup, dès qu'un quidam ne démarre pas assez vite, 2 ou 3 voitures de l'autre file déboitent et s'incrustent dans le trou, pour gagner 3 places. Et ceux derrière l'endormi n'avancent pas d'un mètre.

Le phénomène, multiplié par 80 redémarrages sur un trajet, peut vous faire varier le temps de parcours d'un bon quart d'heure. La différence entre étre à l'heure ou en retard. Donc, mieux vaut choisir celui qu'on suit. Pas trop vieux, encore vif, ne téléphonant pas et ne finissant pas son croissant en roulant. Sinon, changez de file.
 

Les jours noirs :

Tout forçat des bouchons sait bien qu'il y a deux jours légèrement moins mauvais que les autres : le lundi et le vendredi. RTT obligent, c'est fou le nombre de fainiasses qui s'offrent des week-end de trois jours. Et le mercredi, il y a aussi un léger répit avec les mères de famille qui nous libèrent un peu de bitume. Résultat : mardis et jeudis sont noirs comme l'était septembre du même nom dans les annales terroristes des années 70.

Or, c'est précisément (dans le privé comme dans les grandes administrations) les deux jours que choisissent les boss pour faire tomber leur réunion hebdomadaire, leurs grand-messes nationales . Donc, vous mettez le réveil à 6.00 pour « passer l'A 13 avant 7.00 » (selon l'expression consacrée), et espérer siroter le café devant un « Power Point » violet à 9.00 pile dans le 8 eme arrondissement. Mais tout le monde a eu la même idée. L'A 13 est « blindée ». Il faut donc avancer sans cesse le réveil, en prenant sur le temps dédié au sommeil et à la reproduction de l'espèce. Malédiction.
 

Le plus rageant, c'est qu'au bout de 2 heures de débats intenses et tendus, le boss, se rengorgeant dans sa graisse et faisant pivoter son fauteuil siglé Stark, s'exclame (comme dans les dessins de Voutch) :« personne ne sortira d'ici avant qu'on ne sache qui a provoqué cette réunion et pourquoi » !
 

Le vocabulaire spécifique :

Au téléphone ou dans les radios spécialisées, c'est partout le même vocabulaire de guerre :

«  L'A 6 est blindée depuis Corbeil-Essonne  », l'A1 « c'est plein depuis Rungis  », l'A13 «  arrêtée depuis Versailles-Montreuil  ». Quelque fois, il y a des miracles : « un auditeur nous signale que ça passe sur la N118 », tout en nuançant aussitôt : « à partir de Bièvres et en direction de la province ». Ben oui, mais qu'est-ce qu'on irait foutre en province ?

Vers Paris, c'est toujours blindé. Enfin, soyons plus précis : c'est toujours blindé dans le sens où l'on va. Epicétou.

Il existe du reste des radios spécifiques, pour colporter rapidement aux auditeurs l'ampleur du désastre ( France Bleue 107,1 pour ne pas la nommer). Beaucoup l'allument dès la douche et le rasage, pour savoir si cela vaut vraiment le coup d'y aller, ou s'il vaut mieux se recoucher tout de suite. On entend les voix angoissées de nos coreligionnaires du matin, au milieu des sirènes de police, qui annoncent : « carambolage file de droite : le bouchon remonte jusqu'à Bois d'Arcy ». « Scooter contre camion voie centrale. « Bagarre générale à coups de boule -casquées- entre scootéristes sous le tunnel Nanterre/La Défense »(authentique). Le premier aurait fait tomber « les suivants qui suivaient », comme disait Brel. Une femme en larmes annonce qu'elle fait demi-tour sur l'A 86 et rentre chez elle parce qu'elle n'en peut plus : elle a fait 6 kilomètres en deux heures.
 

2/ L'alternative des transports en commun (les mal-nommés)
 

Oui, car pour vous transporter d'amour envers vos semblables, tu repasseras, Hacène Céhef.

D'abord, faut prendre sa voiture, rouler 5 kilomètres et chercher une place au parking de la gare. Revenir à pied sur 800 mètres ( car à partir de 7 heures 15, le parking est « blindé  »). Puis faire la queue, dans le petit matin blême, au distributeur de billets ou pour le rechargement du « pass Navigo » (le sésame du baltringue). Sauf qu'un matin, le truc ne fonctionne pas. Et adieu, Transilien de 7.43.

Sauf qu'un autre jour, quand tu introduis ta Carte Bleue dans la fente, il y a deux encapuchonnés qui te sussurent un suave « aboule la Visa, bouffon ». Admettons que dans un retourné/ fouetté visage suivi d'un mawashi-géri (réminiscence improbable d'une jeunesse karatékesque) vous échappez aux lascars, faut encore enjamber dans les couloirs « l'autre qu'est complétement cuit » (comme disait Brel), trois flaques de vomi, et les traces de raisiné de la bagarre de cette nuit. Ignorer le SDF dont personne n'écoute ce que ses pauvres mains racontent, parce que derrière, ça pousse fort. Puis jouer des coudes pour monter dans le wagon et se faire transpercer les orteils par une décolorée en talons-aiguille.

 

Et rester debout sur 30 bornes, avec l'autre qui reflue du goulot, celle qui s'est carrément cassée le flacon d' «  Infinity » d'Yves Rocher sur le crâne, et qui, en guise d'infini, vous donne envie de rendre le café/ croissant avalé un peu plus tôt dans le petit matin blême de la cuisine éclairée des néons blafards.

Et puis y'a l'autre, avec son costume bon marché, sa sacoche d'ordinateur pendante et ses pompes en plastic, qui a oublié de se laver depuis deux jours et qui embaume le wagon.

L'autre, avec ses 110 kgs de graisse pure Mc Do, qui vous bouscule aimablement sans rien dire. Le catarrheux qui vous envoie ses miasmes, pile-poil la veille du jour où vous avez une conférence importante où vous glosez deux heures en public, et où il vaut mieux ne pas être enrhumé.
 

Les rota-virus de la gastro -entérite pleins les poignées de porte et de maintien.

Ouais, c'est chouette les transports en commun.
 

Et puis, arrivé dans le métro, on est accueilli par un petit 40°c ambiant qui transforme aussitôt en serpillière votre belle chemise Smalto. Du reste, on y retrouve les mêmes comportements qu'en voiture.

Gare à celui qui se trompe de portillon (Navigo ou pas Navigo ?) : la foule hostile l'enjambe allégrement, c'est pire qu'au péage de Fleury-en-Biere.

Dans les couloirs et les escalators, il y a intérêt à serrer à droite. Gare au petit retraité breton « monté à Paris » pour voir son fiston, aux boiteux, aux touristes japonais égarés. Tiens ta droite et la rampe, ou t'es mort. La gauche, c'est pour nous, parce que nous, on bosse. On n'a pas que ça à faire. Nous, les men in black cravatés fonçant vers la fameuse réunion de 9h00.

Exactement comme, sur l'autoroute, on fait des appels de phares au petit papy bloqué à 120 km/h sur la file de gauche et qui ne double personne, mais qui croit avoir acheté l'autoroute pour lui tout seul.

Bref, c'est pareil que sur la route. Sauf qu'en plus ça pue, on est debout, on ne peut pas fumer et qu'on n'est jamais à l'abri d'une « grève d'une certaine catégorie de personnels ».

Ou encore d'un «  incident de voyageur qui nous oblige à interrompre le trafic » (comprenez un malheureux ayant choisi la rame de 8.01 pour en finir, et qui est en cours de découpage / désincarcération sous la motrice par des Pompiers blasés et pressés d'allumer une clope).

 

3/ Back to my car
 

Donc, j'ai fait comme des millions de franciliens : j'ai repris la voiture. Parce que là, au moins, ça ne sent pas des pieds ou des aisselles, que je peux fumer si je veux, mettre la musique que je veux, comme Bashung chantant « toujours sur la ligne blanche » (ou Yvette Horner, pour les cas désespérés). Parce qu' il n'y a pas de catarrheux, de gastro, de préavis de grève. Que quand il fait chaud, j'ai la clim. Quand il fait froid, j'ai le chauffage. Que lorsqu'il pleut, je suis au sec et n'ai pas à attendre Godot sous la pluie, raide comme un cierge de Pâques.

Voilà pourquoi, quel que soit le prix de l'essence, la difficulté à se garer, il y aura toujours des autoroutes pleines dans la morne plaine Francilienne. Parce qu'il n'y a pas le choix.

Du moins tant que 32% du PIB national sera crée en Ile -de France (51% des services), tant qu'on pourra louer une villa de 160 m2 avec pelouse à 30 kilomètres de Paris pour le prix d'une boite à chaussure de 40 m2 dans le beau Paris.
 

Vous croyez que cela va changer ? Moi, non.
 

Le bouchon Francilien est l'épiphénomène le plus visible d'un constat plus général : en région parisienne, il y a tout bonnement trop de monde aux mêmes endroits aux mêmes moments. Quoi que vous fassiez ou décidiez, entre 10 et 20 000 semblables ont eu la même idée. Envie de voir un film intelligent d'art et d'essai ? 300 personnes attendent sur le trottoir devant cet unique cinéma de Paris ayant décider de projeter le bijou.

Envie de déjeuner en terrasse d'un italien réputé ? C'est full, complet. On prend les réservations pour la semaine prochaine ( et encore, à l'intérieur, face au four à pizza).

Envie de feinter en allant travailler à 10.00, pour éviter les bouchons ? Même pas en rêve...800 conducteur ont fait le même calcul que vous : c'est bouché quand même.

Alors quoi, prendre un taxi pour éviter le métro ? Vous n'y pensez pas. Les dimanches soir dans certaines gares parisiennes, vous pouvez attendre 1H15 un taxi avant de poser vos valises. Soit le temps qu' a mis votre TGV pour arriver à Paris...

En fait, Paris apprend à détester « les gens », à relire Sartre et son « l'enfer, c'est les autres ». Oui, ces personnes qu'on ne connait pas, mais qui sont toujours devant vous ou à côté de vous quoi que vous ayez décidé de faire. Ces rivaux d'un jour, sur la route, au resto, dans le métro, inconnus et éphémères, interchangeables et sans cesse remplacés.

Ces gens qui font que « c'est blindé jusqu'à la porte d'Auteuil »...
 

 - - - - - - -
 

  1. Gérald de Palmas, « sur la route »

  2. Crédit photo : Florence Durand, SIPA

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.03/5   (33 votes)




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38 réactions à cet article    


  • jymb 24 septembre 2012 16:11

    Excellent et finement observé !
    En tant que provincial je n’utilise à Paris que les transports en commun, et j’ai renoncé depuis longtemps à espérer transiter assis. Je comprends parfaitement qu’aprés des mois ou des années d’écrasement malodorant on retourne vers sa voiture malgré le bouchonnage organisé et la mise en coupe réglée du déplacement automobile (stationnement, radars, péages..)
    Etre humilié ou être financièrement tondu, il n’y a que ce choix.


    • sleeping-zombie 24 septembre 2012 16:25

      Amis antropes, Bonjour !


      • apopi apopi 24 septembre 2012 16:29

         Merci pour cet article hallucinant et plein d’humour malgré tout.

         Ayant toujours vécu à la campagne, avec pour perspective le Canigou à ma droite et la méditerranée à ma gauche, lorsque je vais à Paris j’ai toujours l’impression d’arriver à Metropolis !

         Il faut dire que pour le catalan de base le Nord commence à Salses et arrivé à Narbonne c’est pour ainsi dire la Sibérie, alors Paris...


        • Vipère Vipère 24 septembre 2012 16:36



          « montez que je vous vous raconte » ! 

          ce n’est pas un boulevard francilien qu’il vous faut, mais un divan de psy et dans les grandes largeurs, s’il vous plait ! 

          que d’épanchements lacrymaux !!! smiley que vous faut-il ? Paris à la campagne ? ce serait le top.

          La décentralisation n’est qu’une vue de l’esprit, tout se passe à Paris, et ce n’est pas demain que les choses changeront. 


            • Sandro Ferretti SANDRO FERRETTI 24 septembre 2012 21:44

              Aita,

              En ce moment, dans les bouchons, j’écoute ça :

              http://www.dailymotion.com/video/xhrxd3_marcel-kanche-buveurs-de-marecage_music

              Ca le fait.Epicétou.


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 septembre 2012 22:12

              http://youtu.be/Z0GUf4QLh78. Sur Paname y a que dingues et paumés et leurs autoroutes en placenta ,irriguant des solitudes .



              • Clouz0 Clouz0 24 septembre 2012 18:08

                Ah, le bouchon parisien !

                Toujours à vouloir tirer la couverture à lui ce sacré parisien !
                Que ça serait lui qui aurait le plus gros bouchon, que sa vie serait un enfer sur roues, que, bien des malheurs il subit ce pauvre parisien...

                Mais permettez, et l’enfer de la campagne, en parle-t-on jamais ?
                Tiens, rien que ce matin, sur la petite route que je prends pour quitter la maison et rejoindre l’ordinateur du bureau... Bouchon !
                Un tracteur tout crotté avec sa remorque bien large qui tient les 3/4 de la route et qui roule à 15 à l’heure. Faut pas vouloir le suivre de trop près sinon ta voiture ressemble vite à une taupinière ambulante.
                Chercher à doubler ? Bernique. La route est prévue pour se croiser à peine, en mettant 2 roues dans le bas côté et en frôlant le profond fossé, mais sûrement pas pour doubler un tracteur. 
                Et des tracteurs à la campagne y en a, et peut-être plus que des taxis à Paris.
                Résultat, ce matin, 1 minute et 12 secondes de plus que d’hab pour faire les 6 kilomètres quotidiens. Et j’en fais pas tout un article moi, Sandro !
                Et les jours où Josianne Dutruc décide de sortir avec sa voiturette sans permis pour aller faire les commissions au Leclerc ?
                D’accord elle est toute petite la voiturette à Josianne, mais Josianne, elle, elle tient tout le lit, une habitude chez elle, comme celle de laisser son cligno à gauche depuis l’embranchement de son chemin jusqu’à son point d’arrivée. Ben pareil, tu suis. En rêvant de plus en plus fort que tu vas la foutre au tas au prochain virage.
                Bouchon !
                Et je te parle pas de la camionette de gendarmerie qui roule à 90 sur la seule ligne droite où tu te tapes habituellement un 130 avec le mistral dans le dos.
                Bouchon !
                Ni du parisien en vacances dans un de ces innombrables gites ruraux ( à croire que t’es le dernier à pas faire gite ) qui a décidé de se remettre au vélo avec son fils de 3 ans et qui t’arrête du plus loin qu’il peut pour le laisser apprendre tranquillement « sans les roulettes ». 
                Et évidemment le mouflet se plante (c’était couru d’avance) et il saigne d’un genou. Alors le père plante son vélo au beau milieu de la route et se précipite pour aller constater les dégâts. 
                Et hop, Bouchon encore !
                Ni des chasseurs qui ont décrété de faire la battue au sanglier et qui déboulent avec 25 camionnettes, des gilets fluos orange pour éviter de se tirer dessus (ce qui ne suffit généralement pas) et 12 chiens par chasseur qui courent partout sur la route.
                Bouchon encore !
                Alors, les bouchons parisiens, par rapport au quotidien des campagnes.... 
                De la rigolade !

                • Sandro Ferretti SANDRO FERRETTI 24 septembre 2012 18:26

                  Il est vrai qu’un bouchon de Charolaises, de Frisones-pie-noir ou de normandes peut pousser à bout le plus placide des conducteurs.
                  Si on klaxonne, on ne risque pas le coup de boule (dèjà ça...) mais un levage de queue avec platrée fumante sur le capot de la belle Alfa sans son Roméo.

                  Merci, Clouz0, d’avoir recadré sur la France qui se lève tôt ailleurs qu’en Ile de France.
                  Comme disait Desproges :
                  « moi-même, j’ai ma sensibilité limougeaude. Il faut avoir souffert à Limoges pour comprendre ».


                • samuel 25 septembre 2012 12:03

                  C’est de l’ironie ou bien ???


                • Talion Talion 24 septembre 2012 18:39

                  On ne le dira jamais assez : Pour ceux qui veulent rester en bonne santé physique et psychologique, la région parisienne est à fuir !


                  • hunter hunter 24 septembre 2012 18:57

                    Bonne description d’un modèle de société absurde, qui pousse les gens à se haïr, empêtrés dans ce que certains sociologues nord-américains des années 70 appelaient « the rat race ».
                    J’ai fait 30 ans de cet enfer ( et le mot est faible), mais heureusement, c’est ter-mi-né !!!!!

                    Votre papier Sandro, illustre un problème :Surpopulation !

                    Je me demande combien de temps, les hommes et les femmes, à travers le monde, vont-ils encore accepter cette vie d’esclavage, qui profite qu’à un très petit nombre, et que ce système mortifère importé continue à « vendre », comme le but ultime de la vie ?

                    Cette servitude volontaire m’étonnera toujours !

                    Enfin, je souhaite bon courage à toutes ces personnes,

                    Pour ma part même si je suis passé de plus de 3000 euros par mois à 600 ( et ce n’est pas de l’aide sociale), et bien je ne regrette pas :j’ai moins de pognon mais peu de besoins, et la liberté et la peinardise, ça se paye !

                    Be seeing you

                    H/


                    • calimero 25 septembre 2012 14:10

                      +
                      Comme quoi il y a le choix, contrairement à ce que dis l’auteur tout en expliquant qu’il préfère le confort. Le confort n’est-il pas est en soi un choix, un mode de vie, presque une idéologie induite par la société de consommation ?


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2012 15:43

                      le confort est bénédiction pour les rapports serrés .


                    • magma magma 24 septembre 2012 20:11

                      je pense même que c’est très gentil, il faut penser a paris ravagé par les couloirs a bus non sens, les places de parking supprimées pourqu’on ne vienne pas a Paris, résultat on tourne 2 fois plus. Les énervés du matin, le soir on part tard ou croit que ça va rouler... et surprise... fermeture nocture, bouchon a minuit, et dès que ça roule, le radar planqué des que harassé d’une heure de bouchon a minuit, tu peux te lacher, les flics eux le savent ! Bien sur on t’annonce a porte de charenton que l’A3 est fermée, une porte avant tu pouvais prendre l’A4 mais c’est pas drole.

                      Il y a le dès qu’il pleut... et oui ça roule mal. Au premier flocon les mêmeres s’agrippent au volant pilent roulent a 5 a l’heure attende que la voiture de devant ait fait 500 m pour avancer. Sans compter les gros culs qui eux rouletnt jusqu’a ce qu’ils tombent sur une mèmere.

                      Le fameux mec de france info dont tu parles, ferait mieux d’ouvrir la fenetre plutôt que de nous commenter 5 fois qu’il ne pleuvera pas aujourd’hui sous le bruit de ton essuie glace. On te parle de la crise et encore de la crose, et il pleut.

                      Tu oublies le pieton ! celui qui hésite a traverser puis qui traverse quand le feu passe au vert. Et puis 15 personnes traversent sans regarder avec un portable greffé sur l’oreille au détriment du risque car dans ’Burnout’ tu peux pas mourrir.

                      les velos ! quand tu as enfin trouvé ta place rue saint jacques en montée, tu as 10 velibs a 25 kgs qui passent, et que tu aimerais qu’ils prennent de l’Epo.

                      Infotrafic a une zone grisée a porte de la chapelle c’etait un piège ! c’est la que ça roule pas.

                      T’as aussi le mec énervé qui veut se battre a 7 heures parce que tu l’as empéché de remonter tout le monde par la bande d’arret d’urgence, toi tu comprends même pas qu’on puisse avoir envie de se battre quand toi tu es dans le paté, et dans le 9 3 si tu te bats a chaque proposition tu peux faire « street fighet’ mode hardcore.

                      Et y a delanoeunoeud, tu sais que lui il prend un bateau pour remonter la seine ou une voiture avec un gyrophare, et ça t’ennerve. Il te conseille de prendre les transport en commun, tu rêves de lui coller un flingue sur la tronche, de lui dire, a 18h »conduit connard« et a minuit de rentrer en passant par stalingrad, gare du nord et blanche sans avoir 7 vies comme les chats.

                      sans compter le paneau qui doit t’afficher le temps, soit il ne marche pas, soit il t’annonce »porte de bagnolet 15 minutes« et tu te demandes si le temps n’est pas figé, et quand il marque fluide, tu regrettes de ne pas avoir ta 22 pour descendre le panneau.

                      Petit miracle, un beau jour d’aout, tu peux rouler .... c’est pas vrai !! y a personne... mais il y a les paneaux brandits »risque de pollution, vitesse réduite a 60 kms heures« alors que toi il faudrait qu’on t »explique comment tu pollues moins en 3 eme en restant plus longtemps sur le perif.

                      Tu connais un ittinéraire pour éviter le bouchon... pas de chance, les éboueurs connaissaient ton chemin aussi... et ils sont juste devant toi en pleine journée, dans le sentier, et « ils travaillent eux » apres tu tombes sur le pauvre livraur obligé de vloquer la route parce que y a plus de place, il apprend chaque jour de nouvelles insultes, mais toi le jour ou tu as tenté « tu le bouges ton gros cul ! » ils était 4 et il ne manquait plus que les maillots du 15 de France.

                      ca roule pas une ploimbe, et quand tu arrives ou il y avait l’accident, tu as juste 2 voitures égratignées qui ne sont pas sorties du perif, tu pestes pour tout ceux qui ont regardé et ralenti, mais tu regarde quand même un peu... plus enervant c’est quand un des 2 protaginistes est une voiture de police qui n’a pas dégagé la voix, comme il ne faisait pas la circulation non plus !

                       

                       


                      • Sandro Ferretti SANDRO FERRETTI 24 septembre 2012 21:36

                        Oui, merci de ces détails si exacts, et que me font souvenir de mes 10 ans de Paris-Centre.

                        Ceci dit, les difficultés de Paris centre, pour un banlieusard ou un habitant des vertes forêts des Yvelines (et ses golfs pas très clairs), c’est presque du caviar.

                        Cela veut dire qu’il a enfin atteint le Graal:Paris.

                        Un copain disparu me disait il y a quelques années :

                        «  tu commences célibataire dans Paris. Tu paies beaucoup d’impots, mais ca va ,tu es heureux, tu loues un 2 pièces dans le 7 eme. Tu te marries, et ça se gâte. Au début, la sodomie rapide fait office de contrôle des naissances. Mais après, tu dérapes, et voilà un gosse, puis deux. A chaque gosse, tu recules de 20 kilomètres, à Euro constant. 2 gosses, et te voilà dans les 1H30/2 heures de bouchon ».

                        Enfin, il n’ a plus ces problèmes , à présent.

                        Quoique. Va savoir s’il n’y a pas des bouchons aussi, là-haut.

                        Malédiction.

                         


                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 septembre 2012 20:21

                        Je n’ai jamais compris que Paris et sa région soient dénommées ile,trop de respect pour le large certainement .... ;


                        • Abou Antoun Abou Antoun 24 septembre 2012 22:52

                          Bonjour Sandro,
                          Le problème n’est pas nouveau.
                          Voyez plutôt !
                          Votre billet s’inscrit donc dans une longue tradition. Vous voilà sur les traces de Marcevaux, Scarron, Boileau, Saint-Evremond, ....
                          Mais vous êtes à la hauteur, stylistiquement. Et puis notre société a besoin d’être croquée, bref il faut des mises à jour, vous faites donc œuvre utile.
                          J’ai résolu le problème à ma mode. Je vis en banlieue parisienne à 270 km du centre. Pour le centre c’est donc la bécane (pas de scoot, c’est un truc de .... vous voyez comme ils disent les homophobes). J’ai acheté l’autoroute A-16 qui m’amène à l’Isle-Adam, en deux heures (je n’autorise que les GB en transit et quelques NL égarés). Ensuite c’est la roulette russe les deux clignos allumés soit sur la BAD de droite, soit à contre sens si c’est possible, soit entre les bagnoles. Les caisseux sont sympas (pas comme les routiers) ils se rangent et je remercie du pied (pas question de lâcher le guidon dans cet exercice de style).
                          Le plus grave danger ce sont mes ’copains’ motards. Ils ont en général 40 piges de moins que moi et ont vraiment tendance à me pousser au c. Ils ne savent pas sous le casque que je suis un ’papy’. Bref autant ils sont sympas quand je les croise et qu’ils me font le salut motard en face ou quand on descend une bière au bistrot du coin ’en tenue’, autant ils sont féroces quand je les ralentis. C’est une énigme ils devraient tenir plus à la vie que moi.
                          Je ne vous parle pas des jours de pluie, j’ai mon amour-propre.


                          • magma magma 24 septembre 2012 23:15

                            il y avait une étude au début des années 80 qui stipukait que si toutes les voitures de paris roulaient en même temps dans paris, il y a avait de quoi couvrir 3 fois la surface des rues... c’etait en 1980


                            • PhilVite PhilVite 25 septembre 2012 01:39

                              La dernière fois que j’ai connu ça, me sont venues des images insistantes d’Apocalypse Now. Napalm, Walkyries à fond et vieux rire sardonique.

                              ...alors j’ai quitté la ville avant de finir à Sainte-Anne.


                              • magma magma 25 septembre 2012 07:39

                                zt voila... on nous annonce un périf a 70 kms heurs (bien qu’on aimerait souvent pouvoir le faire) pour reduire la pollution, c’est tout a fait ce que je déteste. On fait une mesure tape a l’oeil, pour dire « voyez on fait quelque chose », alors que toutes les études sérieuses montrent qu’on consomme plus a 60 qu’a 80 kms... mais indépendemmant de ce que tout le monde a constaté jonglant entre 3 eme et 4 eme, ça se fera !


                                • magma magma 25 septembre 2012 07:50

                                  je me souviens d’une fois comme ça, mais ça dira qque chose au banlieusards et parigots seulement ;

                                  aulnay paris 06 eme, soit un 15 ene de kms, 2h30, grève des ambulanciers. Retour le soir, ouf a minuit ça roulera.... A3 fermé porte de bagnolet. je poursuis. Périph fermé 3 portes plus loin, soit porte de pantin, carton, bouchon, il est deja 1h, je coupe par pré saint gervais, me tape les petites routes comme tout le monde pour « couper » enfin 1h20 je me retrouve sur le pont de la folie le bien nommé a pantin.. ah limité a 50 pour cause de travaux un peu le bordel en fait... je roule a 45... flash !!!! en fait il y avait un pannea caché par le paneau 50 de 30 cms indiquant 30 kms heure.(je suis repassé le lendemain pour voir), 1h45 pour rentrer et faire les 15 kms.. ; Heureusement jamais reçu ce pv, sinon je pense que je m’enfermais avec une kalachnikov et des grenades jusqu’a la venue de mecs en blouses blanches.

                                  chronique ordinaire de l’automobiliste parisien, chacun a milles histoires comme cela


                                  • Sandro Ferretti SANDRO FERRETTI 25 septembre 2012 10:53

                                    En fait , je crois que la solution consiste à aller frapper à la porte de « Popol emploi » et de solliciter un job où on ne travaille qu’en aôut, vacances scolaires de Noêl / Jour de l’An, Pâques et les week end.
                                    Le reste du temps : télé-travail, sieste et travaux pratiques tendant à la reproduction de l’espèce (on n’est pas obligé de réussir, juste d ’essayer. Comme disent les juristes, on a pas une obligation de résultat, seulement de moyens...)
                                    Bref, la belle vie.


                                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2012 11:15

                                      J’ ai eu l’ éberluement de ma vie entière le jour où qui z’ exposent les 
                                      camping-cars au nord de Parisse au salons du Bourget on a décidé d’ aller
                                       jusqu’ au camping du bois de Boulogne ( là où qui font les flûtes ) j’ mé dit on
                                      va mettre deux heures pour traverser par le milieu , à ma grande stupéfiction
                                      ça a passé comme un couteau dans du beurre .

                                      Une tranchante épopée genre incoyab mé vraie . .


                                      • Pregasviel 25 septembre 2012 11:28

                                        Merci pour cet article, on sent l’enfer à travers chaque phrase, on s’y croirait presque...en tout cas, voilà qui confirme ce que je dis depuis des années : Tout sauf Paris ! Du moins en France...

                                        Certains diront que c’est la plus belle ville du monde, à mes yeux , aucune ne l’est tant l’urbanisme est vraiment à ch***, pas pensé en amont, où on se contente de faire pousser des immeuble selon un schéma radial sans que soit penser l’efficacité des modes de transport. A ce titre, le Venus Project, que l’on pourra critiquer autant que l’on veut sur ce qu’il pré suppose, est une idée de génie qui manque à être mise en application.

                                        Sinon, excellente réflexion de la part de Musima qui résume assez bien la situation, bien que je pense que chez nous, la voiture comme mode de déplacement ait perdu de sa superbe en tant que symbole... plus synonyme de contraintes, essentiellement financières, la liberté qu’elle véhicule ( appréciez le jeu de mot) est de moins en moins appréciable.

                                        C’est dommage que l’on en vienne à penser que Paris soit une étape obligée pour se lancer dans la vie professionnelle, spécialement quand on est diplômé du supérieur et qu’on ne trouve sa place de cadre nulle part ailleurs. Pour ma part, j’orienterai mes recherches dans une autre direction.


                                        • Clojea Clojea 25 septembre 2012 11:36

                                          Après 15 ans de Paris, la campagne. Les seuls bouchons sont les troupeaux de vaches ou des moutons. Assez ressemblant des Franciliens mais plus décontractés. Au moins on respire le bon air. A ceux qui peuvent, fuyez. 


                                          • samuel 25 septembre 2012 11:50

                                            Le bouchon du tracteur c’est une fois par semaine...

                                            Le bouchon parisien, c’est tous les jours !!!

                                            pour le boulot, pour le loisir, pour aller voir ta belle...

                                            Ils peuvent pas comprendre les campagnards (je dis pas provinciaux, connaissant Nantes, il y a le même genre de bordel)


                                            • Laurent C. 25 septembre 2012 14:37

                                              mdr
                                              Des bouffons encapuchonnés, à la gare de St Cloud !!! A weche la caillera du 9.2 !!!

                                              C’est vrai que c’est dangereux les transports en commun en banlieue, on risque toute sorte de maladie à chaque poignée de porte. On dit même qu’on trouve des rats morts sous les banquettes de métro.

                                              Allez continuez à prendre votre voiture, je garde mes transports en commun, les très bien nommés.
                                              Je continuerai à prendre mon bus, puis mon train, puis mon métro, puis encore un autre train et enfin encore un autre bus, 1h30 dans chaque sens.


                                              • magma magma 25 septembre 2012 17:35

                                                ah oui moi la semaine dernière j’ai tenté... greve surprise pas d’interconexion, pas de trains qui vont a denfer, 100.000 personnes dans un wagon, arret de 10 minutes a toutes les gares et pas de roissy au retour, super pour les touristes qui viennent en france. Pas de motif rien aux info... geant


                                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2012 18:53

                                                y z’ aiment bien les grèves surprises sur Ago ils adorent les gens qui font
                                                les grèves surprises surtout quand on s’ y attend pas ...


                                              • Laurent C. 25 septembre 2012 19:19

                                                @magma
                                                Le B est probablement la pire de toutes les lignes, je l’évite comme la peste car j’ai cette possibilité.
                                                « Manque d’info » Il faut avouer qu’à la reuteupeupeu, ils n’ont pas beaucoup de messages pré-enregistrés, alors quand il n’ y a pas le bon, ils savent pas quoi dire.
                                                Ils devraient peut être « exercer leur droit de retrait » pour obtenir une formation.

                                                Franchement je préférerai ne plus prendre les transports mais en lisant cet article, je suis sûr que je ne tiendrai pas 5mn en voiture !!!


                                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2012 15:39

                                                et aussi des rats musclés .... smiley


                                                • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 29 septembre 2012 11:07

                                                  pfffff ....ké bande de veaux ...


                                                  tiens ici >> traversée de Paris en 15 min à l’heure de pointe
                                                  ya qu’une Lamborg’ pour gratter ça au démarrage
                                                  et les nanas adorent ... les jeunes surtout

                                                  il est toujours temps de se recycler
                                                  vieux motard que jamais 

                                                  • titi titi 30 septembre 2012 23:48

                                                    Mouais...

                                                    Moi j’ai pratiqué dans Lyon...

                                                    Mon trajet était de 7,5 kilomètres... et il y avait 34 feux rouge à passer.
                                                    Bon alors on gagne un peu de temps en remontant les files, mais le feu rouge il vaut mieux s’y arrêter quand même.

                                                    Résultat : le matin 0 gain par rapport à la voiture. Le soir un gain d’environ 10 minutes...

                                                    Pas terrible...


                                                  • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 1er octobre 2012 12:59

                                                    34 feux sur 7,5 km, c’est beaucoup ... un trajet de 12 km avec 10 feux serait + rapide

                                                    Je ne connais pas Lyon, mais avec google street view il y a peut-être moyen d’améliorer le trajet

                                                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 30 septembre 2012 17:28

                                                    Bonjour mémoire troll ,

                                                    Comme vous , étudiant seconde année en rigologie comparée je pense être placé 
                                                    pour répondre à vos questions interrogatives /

                                                    1 Le troll est un virtuel personnage vivant dans la forêt des nuits des temps
                                                    qui a été inventé comme le plomb dans la chaussure du scaphandrier pour ramener
                                                    les victimes de toutes sortes d’ éberluments au niveau de l’ écorce terrestre .
                                                    En effet la nuit , quand les tchats sont gris on assiste à toutes sortes de 
                                                    constructions découlant des flux neuronaux dérangés par différentes ingestions
                                                    diverses et variées . Le troll est là qui remplace les pilules contre l’ anxiété , les 
                                                    pommades contre les irritations .

                                                    2 Les motivations ont un but humanitaire pour montrer à l’ entrollé qu’ il y a
                                                    plus troll que lui . Car l’ entrollé se prend lui pour tout sauf un troll . Dans sa
                                                     tour de rien Ivoire il est incapable de penser qu’ il est aussi con sinon
                                                     plus qu’ un autre .

                                                    3 Les méthodes employées sont le contraire de celle de l’ entrollé . Décontraction
                                                    allure dégagée et rire de circonstance ( celui du lac )

                                                    4 Les cibles préférées du trolleur sont les personnage se prenant au sérieux .

                                                    J’ aime pas les autres questions ... 

                                                    Pardon à Sandro pour cette interruption


                                                    • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 1er octobre 2012 16:14

                                                       À Sandro,

                                                      Excellent article plein d’humour mais qui décrit très sérieusement les bouchons parisiens et ce genre de logique absurde qui donne tout son piquant à la mécanique des fluides. Il faut devoir faire quotidiennement ces trajets dans la région parisienne pour comprendre la nécessité d’utiliser son véhicule. D’une part, la structure étoilée des transports en commun empêche techniquement de les utiliser pour de nombreux itinéraires (ne serait-ce que Orsay-Évry). D’autre part, il y a une différence entre les décisions de circulation à Paris intra muros décidées par les seuls parisiens et leurs représentants (notamment la suppression de places de stationnement qui renforce la pollution dans le centre) et les dix millions de franciliens qui sont obligés de passer par Paris. Chaque commune y va de son tramway sans avoir une vision d’ensemble de la région. Il manque des liaisons concentriques comme pour les périphériques automobiles (périph, A86, N104).

                                                      Bien cordialement.

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