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Accueil du site > Tribune Libre > Solidarité, chronique d’une mort dénoncée

Solidarité, chronique d’une mort dénoncée

Ce matin, collé aux fréquences basses de mon autoradio, oreilles tendues aux persiflages de ce légionné d’honneur, rescapé des hôpitaux de la Sécu, qu’est l’inénarrable Jean-Marc Sylvestre, je me pris à me poser la question existentielle du « d’où-quand-pourquoi ».

En bon Français, cartésien, matérialiste et un tantinet individualiste, me voilà donc à analyser l’idéologie et la méthodologie de l’économiste es-France Inter/TF1/LCI, en apartheidisant avec moi-même, doucement, je me demandais quelle était cette pathologie qui poussait cet homme à renier un système qui le sauva d’une mort certaine en l’an 2003, comment une réflexion, sérieuse, pouvait aller à l’encontre de la nature première de la société humaine, quel était ce funeste virus qui rejetait la noble grégarité civilisatrice parmi les déchets de l’ère post-industrielle.

J’avoue ne pas être un spécialiste de l’économie transcontinentale, mais, issu des bancs de l’école républicaine, mes candides connaissances arithmétiques me permettent une gestion monétaire familiale sans faille et lorsque je dédie dix euros à un poste je conçois parfaitement qu’ils manqueront ailleurs, à moi de compter au mieux afin que les différentiels soient le plus faibles possible et que la ventilation semble la plus équilibrée, comme nous l’enseignèrent nos anciens. De fait, nos aïeux avaient appris à gérer leur argent et tout naturellement comprirent qu’une société ne devait guère être différente, ainsi ils appliquèrent le bon sens à l’ensemble du pays et de la nation, l’état social était né.

Les vieux poncifs, "quand il y en a pour deux....", "il vaut mieux un tiens...", "l’union fait la force", "on a toujours besoin d’un plus petit que soi", tous ces adages relégués à l’état de poussières me sautent à la face et J.-M. Sylvestre litanise contre les 35 heures, pour le travail précaire, adulant le libéralisme au rang d’icône des temps modernes, dressant temples et statues aux déesses bourses et actions, déifiant l’individualisme combattant, réduisant les solidarités en pures injures à l’humanité entière. Et pourtant, que serait-il, l’honoré de la nation, le fossoyeur des partages, sans cette solidarité qui le sauva dans ce paradigme solidaire qu’est la Sécurité sociale ?

La solidarité, suprême symbole d’équilibre, berceau des sociétés de l’insecte à l’humain, est agonisante, nos sociologues l’éludent, nos politiques l’évitent, et tout un chacun n’y voit aucun sens, néanmoins elle est omniprésente dans le long chemin de nos sinueuses vies, de la santé aux restos du coeur, des assurances aux diverses mutuelles, des routes aux transports en commun, même nos banques reposent sur cette sacro-sainte solidarité.

Or, l’internationalisation, la mondialisation, la dérégulation, autant de maladies qui affectent les assises de l’humanité, sont les nouvelles idéologies de nos économistes rêvassant dans leur prestigieux cocooning parisianiste, faisant loi de leur incompréhension au partage, ils ne conçoivent plus que 2 + 2 + 2 + 2 sont économiquement plus constructifs que 6 + 2 + 0 + 0, que quatre hommes bien nourris et socialement sécurisés sont bien plus productifs et consuméristes qu’un nanti, un sécurisé et deux précaires, que la consommation des 4 premiers est de 4 alors que celle des 4 autres se limite à 2.

Simpliste, me direz-vous, cependant la réalité est simple, et les illusions tant encensées ne font pas recette, lorsqu’un cinquième de la planète gaspille quand le reste crève de faim, il ne faut pas espérer voir un monde stable vidé de ses tentations hégémoniques ou obscurantistes, les peuples abusés par les mégalomanes monétaristes se réfugient dans les promesses paradisiaques gratuites, rénovant le concept solidaire dans son côté abject avec la bénédiction des puissants veules et aveugles.

Les grands principes de notre société demandent un rajeunissement linguistique, l’égalité n’est plus de mise, la liberté devient confuse et la fraternité a des relents communautaristes, nos anciens y mettaient un tout autre sens qui détermina les orientations sociales de la démocratie ; la liberté est cette sécurité en son sens large, tant galvaudée par les tenants de l’ordre, sécurité d’aller et venir, de garder son emploi, de pouvoir disserter sans risque ; l’égalité n’est autre que cette équité qui donne la même valeur à chaque humain muni ou démuni, malade ou sain, de toute race, sur tous les continents ; reste la fraternité, l’âme de l’humanité, celle qu’on nomme aujourd’hui solidarité, celle qui fait de l’humain un homme, responsable de lui-même à travers les autres, celle qui donne la force à l’espèce de survivre par delà toutes les différences, celle que les économistes vomissent au nom de ces principes libéraux iniques, paradoxaux et scabreux.

Oublieux de la parabole du paralytique, ils avancent à tâtons sur leurs jambes de bois mangées de termites, ignorant flaques d’huile et grilles fermées, prônant l’argent roi quand riz et eau manquent, quand maladies et infirmités règnent, quand pollutions et destructions se propagent, ils rêvent de lingots, de bons au porteur, de valeurs quand la seule valeur légitime est la vie de l’humanité et de son environnement, ils n’ont plus aucun sens de l’équilibre fragile qu’ils mettent tant de hargne à vilipender au nom de leurs idéaux désuets.

Solidarité, solidarité chérie, qu’ont-ils fait de toi ?


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31 réactions à cet article    


  • (---.---.19.227) 18 décembre 2006 12:03

    Je suis d’accord sur le fond de l’article, mais : Je cite : « Ils ne conçoivent plus que 2 + 2 + 2 + 2 sont économiquement plus constructifs que 6 + 2 + 0 + 0, que 4 hommes bien nourris et socialement sécurisés sont bien plus productifs et consuméristes qu’ 1 nanti, 1 sécurisé et 2 précaires, que la consommation des 4 premiers est de 4 alors que celle des 4 autres se limite à 2. »

    Ca c’est idéologie communiste, et on sait ce que ça a donné ! Une répartition du type 5-3-2-1 est plus efficace selon moi. il faut motiver les gens, et leur donner la perspective de passer d’un 1 à un 5, plutôt que mettre tout le monde à 2...


    • Emile Red Emile Red 18 décembre 2006 13:07

      Je n’ai jamais voulu donner un sens strict au « 2 », n’étant pas idiot la parfaite équité semble impossible si j’avais voulu donner un exemple précis et non métaphorique j’aurai dit 300 en place de 6, 300 étant le multiplicateur du smic pour les plus hauts salaires français.

      Et ce qui me gène dans votre répartition c’est le 1 qui est toujours dommageable dans une société, c’est aussi les campeurs sur les quais de Paris ou les nouveaux pauvres, mais aussi les populations du sud dont les salaires ne permettent pas une vie décente, là justement où la solidarité est nécessaire parceque la société a loupé (volontairement ?) un train.


    • Laurent 18 décembre 2006 19:29

      Même si certaines de vos remarques ou critiques me paraissent être des partis pris tout aussi idéologiques que ceux que vous dénoncez, je suis entièrement d’accord avec une grande partie de votre analyse notamment celle qui concerne l’idée que la devise qui figure sur les frontons de nos institutions a besoin d’un bon « rajeunissement linguistique » pour reprendre vos termes. Néanmoins, je me permettrais deux remarques.

      La première concerne le partage que vous évoquez. A mon sens, la question n’est pas nécessairement de savoir si 6+2+0+0 doivent donner 2+2+2+2, 3+3+1+1 voire comme le suggère un internaute 5+3+2+1 mais de donner à chacun la possibilité et les moyens de choisir et se construire une vie digne. Je conviens que la définition précise de la notion de « vie digne » est, à elle seule, un objet de débat considérable. Mais au delà de cet éventuel débat, mon propos est surtout de souligner que la question de la possibilité pour chacun d’être un minimum acteur de son propre destin me parait presque plus essentiel que celle du niveau de confort matériel auquel chacun est susceptible d’avoir droit.

      La deuxième concerne indirectement vos talents de gestionnaire. En effet, l’une des limites à votre comparaison entre vos propres talents et ceux des gestionnaires de notre budget national est que l’un des nombreux avantages que procure la gestion d’un budget comme celui de l’Etat français est qu’il permet de s’affranchir des contraintes basement matérielles que vous imposent la saine gestion de votre budget familial. Vous avez ainsi la possibilité d’avoir un recours quasi-illimité à l’endettement et, donc, de vous affranchir, au moins à court terme, de la gestion des équilibres. De fait, celle-ci sera à la charge d’autres gestionnaires voire des descendant des gestionnaires actuels mais les gestionnaires et les membres actuels de la famille n’auront pas à en subir les conséquences.

      Cordialement.


    • ZEN ZEN 18 décembre 2006 12:54

      Merci pour ce coup de gueule bien venu et bien tourné, cher Emile.

      Y en a -t-il encore beaucoup qui connaissent le sens de cette notion de solidarité, en déshérence ?. Je ne parle pas des « coups de coeur » téléthoniens ni de la charité individuelle aléatoire. La justice, tout simplement...


      • Emile Red Emile Red 18 décembre 2006 13:14

        Arfff Zen on s’est marché dessus ... smiley

        Oui je suis complètement opposé aux systèmes pitié/solidarité qui mettent 2 jours en lumière dans l’année pour laisser 363 jours dans la pénombre de l’égoïsme et de l’individualisme.

        Une société n’a pas à faire du replatrage, les forces éthiques physiques et monétaires doivent être disponibles en amont de la misère, sinon l’humanité a failli.


      • ZEN zen 18 décembre 2006 13:18

        Mais, Emile, c’est d’une révolution dont tu nous parles !...


      • Emile Red Emile Red 18 décembre 2006 13:38

        Une révolte...dans son sens étymologique.


        • Marsupilami Marsupilami 18 décembre 2006 14:31

          Excellent article. Il faut d’urgence organiser un Solidarithon sur TF1 aux heures de temps de cerveau ultralibéral disponible. Ou bien remettre en selle la charité chrétienne dès que Sarko sera à l’Elysée : il pourra ainsi faire de la France une belle Etasunierie hypercapitaliste tempérée par des tax deductible charity organisations.


          • ZEN zen 18 décembre 2006 17:34

            Trop fort, Marsu !...


          • Christophe (---.---.252.125) 18 décembre 2006 18:39

            rafraîchissant !!!!

            Nous parlons bien, lorsque nous abordons la terminologie libéralisme, de quelques notions de liberté et non exclusivement de la sacro-sainte liberté économique.

            Quelles sont les libertés de ceux qui sont jetés par dessus bord par ce dogme tout en ne subissant que les contingences de ce système qui les rejette ?

            Vous avez dit libéralisme ?


            • ohlala (---.---.124.230) 19 décembre 2006 01:04

              Je découvre le souffle d’un tribun dans votre texte. J’ avançais la semaine dernière que ce qui s’écrit ne devrait l’être que par impérative nécessité. En voici un très bon exemple bien senti et digne. Merci à vous.


              • ZEN zen 19 décembre 2006 07:44

                Un document qui peut faire avancer le débat :

                http://abonnes.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3234,55-703351,0.html


                • Marsupilami Marsupilami 19 décembre 2006 09:45

                  @ Zen

                  Ton lien ne fonctionne pas : on tombe sur l’espace réservé aux abonnés du Monde.


                • ZEN zen 19 décembre 2006 11:26

                  @Marsu

                  Je me suis bien planté.Je ne vais pas copier un texte trop long. Voici un autre lien, bonne source d’information :

                  http://www.inegalites.fr/spip.php?article318


                • Emile Red Emile Red 19 décembre 2006 10:30

                  Je remercie les commentateurs qui ne se sont pas arrêtés aux quelques 500 réponses aux 3 articles sur M. Smet, il est dommage qu’un exemple si lamentable fasse la une alors que la misère et ses acteurs n’ont droit à aucune couverture médiatique, y compris ici sur Avox, pourtant 200 tentes sur les quais de Paris ne doivent pas passer inaperçues ; mais où donc sont les témoins ?

                  Je sais que notre dépendance aux médias réputés (en bien ou en mal) ne va pas disparaître du jour au lendemain, cependant je suis attristé de voir les posteurs et auteurs d’Agoravox ne rompre en rien ce processus, alors que la plus large des libertés leur est offerte ici.


                  • ohlala (---.---.124.230) 19 décembre 2006 10:51

                    @ l’auteur, bonjour.

                    Tout à fait d’accord avec vous. Je suis effaré par le succès de ces sujets anecdotiques qui mêlent poujadisme, VoiciGala pipolisation des cerveaux, dérives vers le Rien, le Néant du citoyen Johnny. Et ce d’autant plus que je suis souvent impressionné par la qualité, les cursus et les CV, des commentateurs d’Agoravox, moi qui n’ai rien de semblable à afficher. J’en faisais déjà la remarque hier soir sur le site -vide de visiteurs- dédié au théâtre (à propos de Philippe Caubère). Faut-il en conclure que les oeillères se portent ici comme ailleurs ?

                    Fraternellement.


                  • Marsupilami Marsupilami 19 décembre 2006 11:01

                    @ Ohlala

                    J’avais fait un lien vers le présent article sur un des fils de discussion sur Jauni et son pognon. Peine perdue : La majorité des intervenants a préféré s’intéresser à la solidarité de Jauni avec les Helvètes. Moins de 20 réactions. Consternant.


                  • ohlala (---.---.124.230) 19 décembre 2006 13:53

                    @ Marsul’ami, bonjour.

                    Pas perdu pour tout le monde ton lien. Non seulement j’y suis venu (ici) mais j’ai noté le bouquin que tu recommandes.

                    Mais il reste vrai que la lassitude s’installe, je sors d’une période « sans » Agoravox, j’y reviens, bof. Je regrette qu’on ne puisse plus se lâcher sans risque d’être replié pour la mauvaise raison d’être hors sujet.

                    Message personnel : n’y a t-il pas moyen de se contacter ailleurs, ou en privé ? Tu animes un autre site, si j’ai bien compris ? Ta suggestion/ Icks Pey « Patrick Adam » était une bonne idée pour ça, mais je doute que ça puisse se faire ici.

                    J’ai eu le temps de connaître tes opinions en général, je garde un très bon souvenir d’un échange bucolique (« Glan(d)ages ») en particulier, il n’y a qu’avec toi que je puisse évoquer la musique sérieusement. T’es travailleur indépendant moi aussi, journalisme, j’ai donné, etc. Bon. It’s up to you :

                    [email protected]

                    Bonne journée.


                  • Marsupilami Marsupilami 19 décembre 2006 15:05

                    @ Ohlala

                    Mes activités sur internet et dans la vraie vie m’obligent à une stricte politique de réserve et de confidentialité. Je tiens à rester un citoyen lambda. Ça changera peut-être un jour, aussi ai-je pris bonne note de ton adresse courriel. Pour la musique je trolle vite fait en faisant des liens vers Tony Truant et mes préférés du moment, Ali Farka Touré, Abd Al Malik et Sting.


                  • ohlala (---.---.124.230) 19 décembre 2006 15:37

                    OK, pas de problème. T’es vraiment le roi du lien... ;=))

                    1. « Il voyage en solitaire » _Manset

                    2. « Le lien défait » (!)_ Murat

                    3. « On n’est pas des indiens, c’est dommage » _Rodolphe Burger / Olivier cadiot


                  • Le furtif (---.---.127.202) 19 décembre 2006 19:57

                    @Emile @Ohlala , Marsu et d’autres

                    je réclame depuis des semaines une zone d’aparté.

                    Quand je vois la pauvreté de l’édition du mardi 19...où je me suis commis à féliciter DW....

                    Je retourne voir où vous en êtes de vos échanges....Je considère L’article de Emile Red comme un refuge. J’ai comme Ohlala senti ce sentiment de communauté pour la première fois sur l’article de Hkak.

                    Si techniquement cette zone est difficile à mettre en place, je ne comprends pas pourquoi Carlo refuse de transmettre les couriels....La vie privée du destinataire ne serait en rien pertubée ni mise en danger.

                    Je lui accorde que ce serait là une tâche peut-être énorme...Peut-être.

                    J’ai le chagrin d’avoir tenté de contacter Patrick Début Novembre ...en vain...

                    Entré sur La place au printemps , j’y ai eu la joie de rencontrer une demi douzaine de personnes de m’y être fritté avec un peu moins ...Elles n’ont rien de virtuel à mes yeux.

                    Amicalement

                    Le Furtif


                  • ohlala (---.---.124.230) 19 décembre 2006 23:56

                    @ Le Furtif, bonsoir.

                    Merci de tes états d’âmes, et à Emile Red d’ héberger cet échange parallèle - mais empreint de solidarité- et aux lecteurs de ce fil de n’avoir pas noté des négatifs en couleur.

                    Je voudrais préciser que je m’échappe une quinzaine de jours dans mes forêts du Morvan. Sans internet. Ne pas se formaliser de mon silence ici.

                    C’est vrai que je vais plus vers des sites moins généralistes, HK, c’est une mine son blog. Et puis ça dépend des envies de chacun, affaire de choix, d’attirance perso. Mais pour ta revendication première sur Agrvx, oui, c’est dommage. il y a quelques intervenants avec qui je pousserais bien le bouchon un peu plus loin et en comité restreint.

                    A bientôt,

                    ohlala


                  • (---.---.229.236) 19 décembre 2006 11:23

                    Pas trés bien compris. Que JM ait été sauvé une fois par la médecine publique qu’il à du payer toute sa vie ne doit pas faire oublier que c’est la médecine public qui à fait un profit sur le dos de JM, et pas l’inverse.

                    Quand à la solidarité avec les immigrés, je suis contre, je ne dois rien à ces gens qui sont des étranger pour moi. Une terre d’immigration comme l’est maintenant la France ne peut pas être « solidaire », cf les USA.

                    Par ailleur vous confondez solidarité et redistribution. Dans la solidarité, pour un euro dépensé, je dois récupéré en bout de chaine mon euro. C’est le principe des assurance, et nous n’avons rien contre les assurances privés, donc la solidarité.


                    • (---.---.229.236) 19 décembre 2006 12:26

                      « l’égalité n’est autre que cette équité qui donne la même valeur à chaque humain »

                      Oui : imaginons un hopital ou deux chirurgiens ont 100 malades à opérer. Tout à coup l’un des chirurgiens tombe malade aussi, et doit être opéré. Que choisisez vous ? L’opérer tout de suite (libéralisme) ou bien de le placer 101éme (socialisme) dans la jolie fil d’attente, parce que « la même valeur à chaque humain » ?


                      • Emile Red Emile Red 19 décembre 2006 14:36

                        Je me doutais bien que notre Adolfos multinational allait taper à la portee...

                        Vous comprenez tout de travers mon pôvre... c’est dans le libéralisme que vous encensez qu’il y a 2 chirurgiens pour 100, même 1000 patients, et la charge de travail les rend malades...rentabilité oblige.

                        Dans une société solidaire, on ne regarde pas aux dépenses de santé parceque ce qui est primordial c’est le bien-être qui rend les gens plus efficaces.

                        Vous me rappelez une histoire que me racontait un prof il y a très longtemps :

                        "A l’époque de la ruée vers l’or, deux mineurs s’approprièrent leur bout de concession et commencèrent à creuser, le 1er mètre par mètre trouvait quelques pépites, le second plus lent en trouvait moins, mais en optimiste, il décida d’embaucher deux ouvriers qu’il paierait grassement sur ses propres deniers.

                        Bien entendu cette équipe finit par dépasser le premier mineur, et de loin, quand un beau matin ils tombèrent sur le filon, à droite, à gauche une véritable manne. Le premier mineur, lui, peinait mais pour rien au monde il ne partagerait.

                        La petite équipe, elle, décida d’embaucher encore quelques piocheurs, quitte à partager équitablement ce qu’ils trouveraient, tout le monde y avait intêret.

                        Les mois passèrent, le filon s’épuisa, le premier mineur venait juste de l’atteindre, enfin ce qu’il en restait, la petite équipe, elle, roulait sur l’or et point de jalousie ils avaient tous la même chose pour le même travail, ils décidèrent ensemble de compenser l’achat du terrain de leur bienfaiteur qui se retrouva un peu plus riche et heureux, pour les remercier il organisa une immense fête ou le vieil avare de premier mineur fut invité....tant va la vie..."

                        Comprenez-vous cher Adolphos ou un dessin est-il nécessaire ?


                      • Marsupilami Marsupilami 19 décembre 2006 14:47

                        M’enfin Emile... Adolfosse-à-purin ultralibéral n’est qu’un troll expédié par un spambot incapable d’identifier un dessin. On ne lui répond pas, on l’ignore.


                      • wensy (---.---.231.1) 19 décembre 2006 12:28

                        je suis assez d’accord avec votre analyse, mais que préconisez-vous ? à chaque problème sa solution comme dirait l’autre, mais là j’avoue que je donne ma langue au chat, même si cette impuissance à faire changer les choses me laisse insatisfaite. En tout cas, cela fait du bien de lire ce genre d’article, qui font cruellement défaut en ce moment sur le site.


                        • lyago2003 (---.---.171.124) 19 décembre 2006 13:15

                          Bonjour, Nous avons une seule vie à vivre

                          En autant que nous le savons, nous ne passons sur cette terre qu’une seule fois et si nos vies sont frustrées, nos espoirs déraillées et nos rêves rendus impossibles, alors nous faisons face à une tragédie. Il faut sourire à la Vie et la Vie nous sourira.

                          Il y a une chose pire que la solitude et c’est de ne plus avoir le désir de vivre et avoir perdu l’espoir dans la Vie. Il serait peut-être important de savoir ce qu’on fuit, ce qui nous fait peur et vers quoi nous courrons. Il faut être conscient de nos actes et de notre façon de penser pour devenir responsable de sa vie. Dans la vie, nous ne sommes pas coupable mais bien responsable de sa vie.

                          Pour y parvenir, il faut être maître de sa vie, il faut se connaître intérieurement. C’est-à-dire dans sa vie personnelle et changer sa façon de voir la vie pour rétablir un meilleur contact avec la vie qui est là pour nous. Devant les épreuves, les difficultés, il faut toujours se référer à soi pour trouver la cause et les moyens de s’en sortir.

                          Il serait important de se poser des questions :

                          Qu’est-ce que je fais moi ici maintenant pour continuer ma route sur la terre ? Qu’est-ce que je fais pour enlever les barrières qui m’empêchent de trouver mon droit de passage ? Qu’est-ce qui m’empêche d’être une personne heureuse et de sourire à la vie ?

                          Il serait bon de penser que chaque journée est un privilège et une journée importante pour la vie qui m’appartient. Il faut toujours être ravi à la perspective d’une journée nouvelle, un nouveau départ et un nouvel effort. Avec un peu de magie et d’imagination nous parvenons à découvrir des joies nouvelles.

                          Mais que c’est parfois difficile, non la vie n’est pas un long fleuve tranquille, il y à des personnes à qui on repasse le plat plusieurs fois ! Honorer la mémoire nous garde de la barbarie, que ceux qui n’ont pas compris ce message d’amour et de compassion et qui ont une tendance à la masturbation intellectuelle passent leurs chemins, il existe tant de sujets futiles dans nos médias pour que vous puissiez y utiliser votre talent. Bravo au rédacteur du sujet. Il est vrai que la mort fait tellement peur que notre société la cache, que la croyance du malheur contagieux est encore dans notre inconscient.


                          • Le furtif (---.---.127.202) 19 décembre 2006 21:12

                            Il serait bon de laisser tomber le jauni et d’aller voir par là : c’est passionnant

                            http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16821


                            • REVOLUTION ? 15 mars 2007 07:41

                              Bon, là je crois que l’on touche au top du ridicule.

                              Dites-donc Emile Red, vous qui pourfendez l’économiste immonde avec votre glaive de rebelle humaniste (cette dénomination me fait hurler de rire, elle a été tellement utilisée par n’importe qui...), vous ne vous foutez pas un peu de la gueule du monde ?

                              Juste une petite précision, la machine sur laquelle vous tapez vos textes, c’est un ordinateur, fabriqué surement par une entreprise bourrée de fric, qui exploite des travailleurs en Inde ou ailleurs. Et le logiciel que vous utilisez, et bien cela doit être surement Microsoft qui l’a produit (Rappel : Bill Gates est l’un des hommes les plus riches du monde). Et ne me dites pas : Peuh ! je n’ai que de l’Open source, vous utilisez de toutes façons un provider internet appartenant à un groupe industriel sans scrupule. Donc vous leur filez du fric. Et vous vous servez de ces technologies (je précise encore, issues des recherches des conglomérats le plus puissants), pour écrire des textes que vous croyez humanistes.

                              Vous n’êtes pas plus humaniste que mon voisin de palier (fort sympathique d’ailleurs), et surtout, vous prétendez être en révolte alors que vous êtes un acteur du système que vous condamnez. Preuve en est :

                              - Vous utilisez en ce moment, un média qui est la consécration du système économique libéral : Internet.
                              - Le style et le vocabulaire de vos ecrits montrent que vous êtes d’un milieu qui ne doit pas avoir grand chose de commun avec les tentes au bord de seine : vous n’étes surement pas un pas un exclu.
                              - les sujets que vous abordez dans vos articles (à part, à la limite, le thème du génocide Arménien) sont dans la lignée du politiquement correct qui existe depuis plus de 15 ans : la solidarité, je donne des leçons d’humanisme, je cris au loup lorsque je vois Sarkosy (cela fait toujours super rebelle de dire cela, mais pas un mot sur Ségolène Royale qui je pense est une grande révolutionnaire qui va tout changer (lol)), j’utilise des mots du style « pécho » pour faire croire que je connais la racaille et que, oh pitié, j’aimerai tellement être un des leurs.

                              Mais surtout,et c’est cela qui pour le coup est révoltant, c’est que vous êtes intolérant envers ceux qui n’ont pas vos idées, qui peuvent penser autrement. Voir votre réponse à un certain « Higgins » à propos d’un article sur l’insécurité à l’école, extrait :

                              "Tu n’as pas su profiter de la haute teneur de l’enseignement que tu reçu, à moins que ton amour immodéré du radiateur a préservé ton esprit de ces balourdises ressassées à longueur de journées scolaires si ennuyeuses.

                              Et dire qu’ils ont le droit de vote.............. "

                              On voit bien là les limites de votre humanisme...

                              Mais entre Bobos, on se comprend... alors je vous pardonne, dans mon humanisme de grande surface.


                              • REVOLUTION ? 15 mars 2007 14:03

                                Je précise que la dernière phrase de cet extrait (sur le vote)est à replacer dans son contexte, Emile RED ayant fait savoir qu’il avait voulu faire un « mot » (voir mon commentaire sur la page de l’article concernant l’insécurité à l’école du 14/03/2007).

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