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Accueil du site > Tribune Libre > Sommes-nous tous égaux à la suite d’une perte d’emploi (...)

Sommes-nous tous égaux à la suite d’une perte d’emploi ?

Globalement la plupart des personnes interrogées vont vous répondre « vous savez quand vous perdez votre boulot, c’est tout qui pète, vous vous retrouvez SDF… et chercher un job c’est la croix et la bannière ». Soit, cela peut être vrai, mais pas pour tous, fort heureusement d’ailleurs. Cependant, il faudra hélas constater que de cet état de fait, le statut d’un salarié plutôt grande entreprise et celui d’un indépendant, artisan… auront une finalité bien différente. Rappel important, ce qui suit ne concerne en rien les licenciements abusifs au sein de société indépendante, petite de surcroît, sans syndicat, ainsi que les licenciements pour faute grave, il va de soi.
Remarque à considérer, les luttes des uns ont pu acquérir des droits, pour les autres ? Indépendants même avec des syndicats (non représentatifs) ils n’ont eu rien, suite à l’isolement de leur fonction. Aussi, ont-ils été liés à notre système sociétal du XIX/XXe : l’Ere industrielle, Fordisme et Taylorisme pour son organisation, son économie et le collectivisme de l’époque : socialisme, égalitarisme.

Etre salarié dans le secteur privé (voire nationalisé/privé ; abstraction faite du statut de fonctionnaire qui a ou avait « la sécurité de l’emploi »), et perdre son travail, n’est pas socialement et économiquement une situation de confort. Parlons ici de licenciement « économique ». Au sein des moyennes et grandes entreprises, il est bien rare dans la plupart des cas qu’il soit soudain. Très souvent et bien avant la décision de la direction d’entrevoir cette rupture de contrat, il y a des possibilités de mutation au sein d’une filiale du groupe, de reconversion, la plupart du temps via une formation adéquate, et selon le besoin de l’entreprise. Cependant, bon nombre de salariés n’acceptent pas l’idée de changement (excepté les départs en retraite anticipés). Elle pourrait être pourtant un moyen d’évoluer, mais ils ne le voient pas comme cela. L’habitude de posséder un même emploi à vie au sein d’une même entreprise est ancrée pour cette génération pré-soixante-huitarde, voire au-delà.

En conséquence de quoi l’entreprise, par l’intermédiaire de sa direction du personnel (DRH), « préserve » quelque peu le salarié en l’installant sur un poste, soit délicat avec une charge de travail administratif, soit sur ce que l’on appelle « une voie de garage » correspondant à rien. Cela a finalement un coût pour l’entreprise, car son investissement humain de départ ne sera au final guère rentable, et pour le salarié un nouveau travail, inintéressant qui ne correspond pas à son attente, mais qui le rendra désabusé, aigri au fil du temps. Bien souvent le choix d’adhérer à un syndicat*, si possible le plus représentatif de l’entreprise, intervient, à moins que cela fût fait précédemment.

Dans l’échelle du temps, cela prend entre une et trois années… le salarié a des projets, des idées, il peut oser la liberté d’entreprendre, un autre en fin de carrière ferait partie des départs anticipés : le pré-retraité. Pour beaucoup de salariés, c’est un point de non-retour, alors ils se trouvent confrontés à la rupture de leur contrat de travail. Selon le statut, l’ancienneté et la convention collective auquel il appartient, le salarié touche le solde de tout compte, moyennant dans certains cas un petit pactole (nonobstant la participation, l’intéressement a posteriori, s’il y a lieu).

L’entreprise est dégagée partiellement et l’Etat prend le relais. Selon la négociation précédente, l’intéressé s’inscrit à l’Assedic et à l’ANPE (pour retrouver d’ailleurs toujours le même boulot qui n’a parfois plus cours). Psychologiquement, la situation n’est pas géniale, c’est une rupture. Financièrement et pendant un laps de temps assez court, l’ex-salarié perçoit, en plus de son enveloppe de départ, une allocation qui, suite à de moindres cotisations sociales, se trouve plus conséquente que son salaire lorsqu’il travaillait. Les mois passent et les aides diminuent. Une année passée voire davantage (selon convention collective). La suite des indemnités est reprise par le RMI dans la mesure où la personne n’a pas retrouvé de travail.
L’ANPE aura t-elle fait son boulot ? L’intéressé aura-t-il cherché de l’emploi ? Ici n’est pas le sujet, afin d’éviter toute polémique. Même si la situation n’est pas réjouissante, voire non voulue, il n’en est pas moins vrai que des aides sont bien là, même substantielles en fin de cycle. Les questions pourraient être plutôt : pourquoi l’entreprise (aidée de l’Etat, s’il le faut) n’aurait pas obligé son salarié à le réinsérer dans la vie active, moyennant une formation évolutive. Cela par rapport à la durée que peut représenter la perte de rentabilité à l’entreprise pour un salarié qui ne fait plus qu’acte de présence, ainsi que la perte pour les contribuables que nous sommes à aider une personne pendant ce temps de chômage… tant mal approprié que déshonorant pour ladite personne. A l’ANPE, pourquoi alors ne pas suivre, encadrer cet ancien salarié jusqu’au moment où un travail se présente à lui, avec tout le respect que nous devons lui donner ? Cela sans rétribution automatique, mais un crédit accordé jusqu’à l’étape d’une embauche providentielle. Que notre nouvelle société ne parle plus d’assistance, pire d’assistanat, que notre mentalité puisse un jour changer. Il est toujours plus facile pour l’Etat de « donner sans compter », aujourd’hui de s’endetter, que d’aider les personnes à retrouver par la liberté leur dignité afin qu’elles puissent par elles-mêmes (au moins leur en donner le sentiment) retrouver le travail*.

Le conservatisme social me répondra que, bien entendu, les salariés se sont battus pour avoir des droits… Soit et ce fut louable en son temps. Mais que dire des autres, les indépendants de tout horizon, des syndicats, ils s’en sont aussi créés, mais ces personnes qui ont choisi naturellement le chemin de la liberté, soit de vivre et travailler l’esprit libre, sont certes pour certains syndiqués, mais pour le fun. Pourquoi cela ? Leurs syndicats n’ont jamais été représentatifs des jacobines gouvernances d’une époque ou encore en ce jour, que les cinq dorés sont les garants d’une opposition à 3 % maximum, bonjour la représentativité ! A quand le changement, la pluralité ?

Projetons-nous maintenant sur ces indépendants, qui sont-ils ?
Bien souvent ce sont des personnes qui ont choisi (a priori) de travailler librement, c’est-à-dire sans avoir un patron derrière eux sauf que le « Big Boss » car il y a toujours quelqu’un au-dessus de vous, c’est le banquier. Ils sont chefs d’entreprise (TPE, PME/PMI…), indépendants, artisans, agriculteurs… Tout ce joli monde n’est pas logé à la même enseigne. Eux ne perdent jamais leur travail (plutôt le travail qui pourrait les lâcher), car ils sont à même de le gérer, soit ici le sens du verbe gérer à son importance. Ne pensez pas que tous soient issus de grandes écoles, de commerce ou de gestion… Certains se sont créés par expérience, dans la durée. Encore fallait-il avoir la volonté et aussi celle de devoir travailler de manière autonome, l’opiniâtreté de réussir, ce qui n’est pas donné à tous. D’autres seront passés par la case métier ou technologie, pas choisi toujours, ou limités de par leur parcours scolaire, voire davantage car n’aimant pas l’école (déjà un semblant de « l’être libre »).

Afin d’effectuer le parallèle, enfin la comparaison avec le cas précédent, restons dans une optique similaire générationnelle, avec nos plus jeunes de nos jours, l’évolution est tout autre. Etre son propre patron en fait rêver plus d’un, encore qu’il faille franchir le premier pas. C’est un investissement personnel passionnant, mais comme tout investissement, il a ses risques. La gestion des aléas et des risques cela s’apprend, ou plutôt est une option que l’on entame après quelques années de MBA, master de gestion… Quand, par exemple, un artisan se trouve en apprentissage, après normalement trois années, il acquiert son diplôme et, tant bien que mal, il se lance dans une affaire (pour les mieux lotis : entreprise familiale) ou plus généralement prendra l’expérience sur le terrain en étant lui-même un premier temps salarié. Gérer, la connaissance est minimale, alors pour les risques…

Un artisan est donc à son compte. Connaître son métier, certes c’est très important, malheureusement pas suffisant, il faut aussi avoir du relationnel, monter son réseau et trouver des clients. De nos jours, les clients, il n’a pas trop de mal à devoir chercher. L’artisanat (vous savez la première entreprise de France) est en chute libre et pas qu’en France, faute de formation et de reconnaissance des métiers manuels dès l’école. Le problème, le client, c’est bien, mais il y en a beaucoup, et ce sont des girouettes à devis. Les artisans ne sont pas nombreux et les meilleurs d’entre eux très convoités. Le client devient très exigeant, car bien souvent il s’est fait avoir préalablement avec de faux artisans (le bricoleur qui travaille au noir quand cela lui plaît tout en touchant le RMI) ou avec un petit jeune débutant qui démarre avec ses rêves, sa liberté, mais ne connaît que la théorie de son métier, car souvent pas d’expérience, de moyens, comme de référents afin de l’encadrer.

Prenons le parcours d’un artisan (a), les premières années tout se passe à merveille, le marché est bon, jeune et beau on se marie, des enfants. La femme reste à la maison pour les enfants… Les clients affluent, les devis aussi, les charges s’alourdissent et le travail devient très conséquent à tel point que le partenaire (ici la femme) se retrouve rapidement super occupée entre les devis, le téléphone, les fournisseurs, les paiements, les clients et commencent les reproches de ces derniers car non-respect des délais de ci, de ça. L’artisan travaille, intempéries ou pas, vite harassé, éreinté et stressé. Il a tendance à surbooker car il faut payer les charges de plus en plus importantes et la trésorerie surtout est oubliée. Au final le partenaire explose, travaille incessant et non reconnu (très peu) pas rémunéré, retraite aléatoire, la vie de couple se détériore, les finances s’amenuisent, une vie de famille longtemps déjà réduite. Le travail sept jour sur sept est insupportable, le divorce se précise et notre artisan (a) s’infléchit vers une spirale descendante.

Un artisan (b) qui lui gère mieux ses affaires, décide d’embaucher un compagnon car l’activité est grandissante. Ce nouvel ouvrier, il faut le rétribuer d’où des charges supplémentaires… A terme, même conséquences que (a), soit il embauche un apprenti, qu’il faut encore trouver (qui plus est motorisé en espace rural) et surtout prendre beaucoup de temps à le former, voire de nos jours l’éduquer, ce n’est pas leur rôle et encore faut-il en avoir la pédagogie. Là aussi les conséquences sont identiques.

Les artisans (a) et (b) cités ne sont pas anodins, bien entendu cela ne concerne pas tous les artisans (par contre peut concerner d’autres indépendants), certains diront même que beaucoup réussissent et tant mieux, d’autres diront qu’ils gagnent de l’argent sur le dos des clients ! En effet ceux-là mêmes font du black à leurs risques et périls, pire emploient des ouvriers non déclarés. D’autres auront les moyens de leurs réussites liées au renom d’une entreprise familiale de plusieurs générations, puis d’autres se rassembleront au sein d’une association afin de mutualiser les charges, les bénéfices étant partagés.

Revenons à nos artisans, que deviennent-il dans cette tourmente ?
Si cette histoire vous est narrée, ici dans un langage simple et fluide, c’est pour vous préciser que ce n’est pas un conte, ou un essai de script pour la télé, le cinéma… c’est tragiquement la vérité qui nous entoure près de chez nous. Lesdites personnes (a) et (b) existent bel et bien, ce sont des hommes (parfois des femmes) partis de leurs villages ils squattent dans les grandes villes où ils arpentent un coin de vos rues afin de mendier.

Des personnes valeureuses qui ont perdu toutes formes de dignité, plongées dans l’alcool, dans la solitude… Le rêve fût-il beau un jour, il se retrouve sans rien, sans famille, parfois même à devoir être toujours redevable de pension alimentaire envers leurs enfants qu’ils ne peuvent en aucun cas payer…

L’égalitarisme des uns n’est pas l’égalité pour d’autres !
En France, être salarié, perdre son travail, la collectivité contribue à un devoir, une entraide. Dans votre malheur, vous êtes aidé même financièrement.
Certes ce n’est pas le paradis.

En France être indépendant, perdre sa liberté, vous ôter votre métier, vous êtes nu.
Certes ce n’est pas l’enfer, encore faut-il en discuter avec eux, oseriez-vous le faire ? (Exception : les mendiants à la roulotte, jeunes punk, clochard) Mais voilà personne ne s’en soucie, d’ailleurs ils ne sont même pas comptabilisés, mais le chômage baisse.

Finalement sommes-nous tous égaux lors d’une perte d’emploi ?
A vous de commenter, l’essentiel n’étant pas de mettre en opposition les deux statuts, vous avez bien compris que ce n’est pas le but.
Un esprit ouvert pour un monde de liberté
Faisons ensemble la liberté, la liberté fera le reste

* : correspond à de futurs articles sur ces thèmes respectifs



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45 réactions à cet article    


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 11:34

    Très bien présenté .

    En effet apprendre un métier , se perfectionner , un jour franchir le pas et se mettre à son compte n ’est en rien évident .

    Ensuite franchir les barrières administratives , on vous demande de cotiser à toutes sortes de caisses en ayant pas forcément fait assez de chiffre d’ affaire .

    Trouver des créneaux viables à l’ heure de la grande distribution demande presque de la ruse de sioux .

    Travailler samedi , dimanche et le restant de la semaine est un paramètre à intégrer également .

    Avoir un profil commercial , une approche sympa envers le client relève de l’ inné , savoir regarder les gens dans les yeux et sourire toute la journée , faut avoir des aptitudes .

    Et surtout pendant toute la durée de l’ activité professionelle si vous êtes pas à la hauteur on peut mettre la clé sous la porte .


    Avisse aux payés automatiquement à la fin du mois venant parader avec une zéro expérience dans la vraie vie , celle où si on est nul on n’ existe pas .

    Merci pour votre article .


    • Al de Bx Al de Bx 24 septembre 2008 12:06

      merci Capt’ain Haddock de ce premier commentaire, mais saviez vous que tous les indépendants en perte d’emploi pour raisons les plus diverses, n’ont ni droit au chômage(malgré les fortes cotisations effectuées, nonobstant celle qui servent à l’ANPE), ni même le RMI pendant je crois un an, le temps pour ces gens ....


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 12:51

      En effet comme dit Actias la France est plutôt un pays de fonctionnaires que d’ entrepreneurs .

      Si c ’etait le contraire on aurait pas ce stock de parleurs à rien dire ici ...


      • TSS 24 septembre 2008 12:56

        NON,nous ne sommes pas egaux devant la perte d’emploi !

        il suffit de lire le texte que les deputés se sont concoctés pour eux même..



        ".Avisse aux payés automatiquement à la fin du mois venant parader avec une zéro expérience dans la vraie vie , celle où si on est nul on n’ existe pas .


        @haddock

        quand on on a une partie de sa retraite payée par le regime general(les fainéants salariés que vous

        honnissez !!) on ne fait pas ce genre de reflexion...allons !!





        • Al de Bx Al de Bx 24 septembre 2008 13:08

          Tout à fait TSS, nos représentants, les élus du peuple se sont extrèmement protégés. La politique conservatrice de gauche comme de droite se sont mis d’accord pour se dire, nous représentons un métier, même un métier à vie, pour les plus anciens (excusez les plus sages) ils ont même leur maison de retraite, un sénat qui ne correspond plus à grand chose. j’appelle cela les privilèges. Enfin c’est un autre débat soit le sujet d’un autre article...


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 13:02

          TSS ,

          Mettez vous à votre compte pendant seulement 10 ans et revenez raconter votre expérience ...


          Si vous êtes salarié c ’est soit qu’ un mec au départ a mouillé sa chemise , soit vous vivez aux crochets de l’ état .


          • foufouille foufouille 24 septembre 2008 13:03

            pour les pre retraites, il faut ajouter que leur experience les rends plus cher que les jeunes. ils sont aussi moins malleable

            de nombreux entrepreneur sont pousses par la mode et l’anpe a avoir une activite qui ne va pas forcement marche
            les gites rurales ont ainsi ete une mode
            tres peu sont ceux qui ont reussi car la plupart pratique des prix excessifs
            un artisan est pas non plus un surhomme, il peut donc tres bien faire aussi mal son travail que le "travailleur au noir"
            vu les prix de l’artisan, le probleme est surtout que tres peu peuvent se payer leurs services
            d’autre part l’insertion a pris de nombreux marche (espaces verts, paysagistes, nettoyage, ...........)


            • Al de Bx Al de Bx 25 septembre 2008 23:56

              Merci Foufouille de tes commentaires, la mode bof, oui tant mieux c’est le marché du moment, mais que l’idée soit simpliste ou géniale et entre les deux il y a beaucoup, une entreprise naît, mais meurt, ce dont pas mal de gens ne comprennent pas toujours, car en simplifiant les choses comme tu l’énonce clairement, il y a des phénomènes de mode (encore que tout est relatif, puisque que là on se dirige sur des sociètés de service, un manque cruel en France d’ailleurs).
              La notion du prix excessif est aussi une notion du marché, de la concurrence, de l’offre et de la demande ; mais cela peut être révisable si le patron est assez intelligent pour le faire, et il doit car autrement il ne peut continuer guère longtemps son activité.
              Tu reviens sur l’artisan, certes tu as raison, mais s’il y avait une plus grande libre concurrence soit que l’artisanat se soit densifié sur tous les secteurs, c’est à dire plus d’artisans, cela permettrait, et de part le client de faire son choix, et par conséquence écarter les brebis galeuses, les prix en seraient aussi diminués, soit tout bénef pour le client et satisfait. Cela est aussi valable pour n’importe quelle entreprise, la libre concurrence maîtrisée sans privilège de toutes sortes (corruption, Etat, aides, Subv...) c’est la Liberté retrouvée pour tous ; Le prix se régule automatiquement avec cet état de fait, aussi n’oublions pas l’homme, ses qualités professionnelles et relationnelles (contact/clients).
              En ce qui concerne l’insertion, bravo je l’avais pas soupçonné, mais qu’il prend le marché je n’en suis pas si sûr, mais se serait noble que cela puisse se faire humainement pour des personnes qui n’ont pas eut la chance, la maturité de réussir, ou tout simplement reçu d’éducation et formation adéquate. Pour ce faire notre socièté devrait les former beaucoup mieux et c’est pas l’Etat uniquement qui puisse le faire, de nos jours, c’est parfois de la grande supercherie de leur faire croire qu’ils ont un boulot et une compétence , mal géré c’est une nouvelle trappe à la pauvreté, il faut y faire très attention.


            • TSS 24 septembre 2008 13:18

              @haddock

              mon père etait artisan plombier-chauffagiste ,je ne l’ai jamais entendu tenir les propos que vous tenez et

              pourtant il avait été salarié au depart !! d’ailleurs ! il ne frequentait pas ou très peu les gens de sa profession !! 
               
              mais par contre très apprecié de ses clients car n’etant pas porté sur le gain à tout prix...

              je l’ai aidé mais je n’ai pas voulu prendre sa suite non pas à cause des heures mais à cause de la mentalité

              du milieu generalament beaucoup trop à droite pour moi !!

              donc,en definitive, je connais bien le milieu des independants !!


              • foufouille foufouille 24 septembre 2008 13:33

                tu as vraiment rate ta chance
                un truc qui tourne avec une clientele
                on est pas oblige de les cotoyer ces gens la


              • Al de Bx Al de Bx 24 septembre 2008 16:54

                @tss, la réaction courtoise que vous avez avec Haddock semble quelque peu partisane, c’est votre droit. Cependant avec des contractictions, comment se fait-il que votre père ne fréquentait pas ce milieu et vous enfant/ado...encore moins je présume, vous puissiez écrire par la suite que "la mentalité du milieu...trop à droite"
                n’est-ce pas là un préjugé, encore une fois chacun est libre de pensée, mais ne doit en aucun cas juger ou en donner le cliché d’une profession sur une tendance de tel ou tel positionnement ? et "qu’en définitive vous en connaissez bien le dit milieu" c’est ce dont vous subodorez. Des patrons, chef, prof lib. artisan...il y a des bons et des moins bons, et puisque vous susurrez le terme de clivage droite ou gauche, ils y en a de tous les bords. Là n’est pas la question. Ayez le parti pris de la Liberté, l’esprit ouvert et non un parti pris lié à la pensée unique d’un autre siècle. De nos jours le socialisme évolue ou plutôt le socialiste évolu. A bien des articles même des leaders s’entrouvent à la porte du libéralisme politique, tels Delanoé, Bockel, Attali, etc. Exprimez votre désir de liberté propre et non celle apparentée en une forme collectiviste.


              • foufouille foufouille 24 septembre 2008 17:12

                ca depent du coin
                il est facile de se rendre si quelqu’un est trop a droite. tot ou tard, il parle de faineant et d’immigres


              • Al de Bx Al de Bx 26 septembre 2008 00:09

                Je pense pas qu’il faille en faire généralité, certes il y a des gens patrons, mais aussi employés qui sont plus dans une orientation populiste, plutôt sectaire, dire qu’ils sont de droite, sans doute, pour moi ce sont des conservateurs, et ils sont des deux co^tés. Il était plus interessant dans un temps déjà bien reculé de voir les chefs d’entreprises (non des patrons) et des ouvriers se respecter , se dire bonjour, manger ensemble, s’engueler quand il le fallait....Mais c’était un autre temps beaucoup moins populiste mais plus populaire. Notre VIP Nicolas, l’avait bien compris au moment des présidentielles, c’est le vote populiste qui lui a fait pencher la balance, les communistes s’en sont trouvés quelque peu étonné.


              • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 13:24

                TSS ,

                Trouvez d’ autres excuses pour ne pas vous réaliser et restez dans votre petite condition de salarié pleurnichard .


                • TSS 24 septembre 2008 13:36

                  en fait de salarié pleurnichard :

                  1)je suis à la retraite depuis une dizaine d’année !

                  2) quand je travaillai en tant que cadre ,j’ai fait danser moult sous traitant de votre acabit notammement ceux

                  qui me prenant pour une truffe essayaient de me faire prendre des vessies pour des lanternes et donc

                  majoraient leurs devis en conséquence !!



                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 13:59

                    ça m’ étonne qu’ à moitié cher TSS , une mentalité de sous-caporal chef , tu critiques la droite après ça , un petit pouvoir dans un bureau pour emmerder les mecs qui bossent , t’ as pas voulu prendre la suite de ton vieux car t’ es une grosse feignasse , assis dans un bureau à te branler les couilles , t’ étais cadre de bicyclette ou cadre de photo ?

                    Comme ça tu faisais danser moult sous-traitant , et de ta femme tu t’ en occupais de sa moult  ?


                    • Al de Bx Al de Bx 24 septembre 2008 17:18

                      @ Capt’ain Haddock, ici c’est Tintin, non je plaisante, un peu de modération, je comprends votre humeur, mais revenons tous d’ailleurs sur ce délicat sujet, sur cette sorte d’injustice sociale, rentrée dans les moeurs depuis déjà beaucoup de génération. En effet quand on est chef d’entreprise, créateurs de richesse et d’emploi, nous sommes perçus comme des exploiteurs, des voleurs, cela est très dommageable pour la confiance, beaucoup de gens confondent aussi en économie ( à l’école les bases de l’éco n’est pas étudiées ou très orientées) le capitalisme et le mercantilisme (celui auquel nous vivons avec les subprimes) Bon courage et merci de vos commentaires mais revenons si vous le voulez bien sur cet article svp.


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 17:22

                      Al ,

                      D’ accord avec vous revenons à nos moutons .




                    • Jean-paul 24 septembre 2008 16:55

                      @Al de Bx

                      J’ai bien aime l’article et encore vous n’approfondissez pas sur le cote psychologique de la perte d’emploi et des entretiens a l’ANPE .
                      Par contre je pense que reste salarie c’est la liberte .Se mettre a son compte c’est y perdre sa liberte .
                      J’ai monte ma boite en France et j’ai ausi monte ma boite en Angleterre .
                      Il n’y a pas photo !!!!!!
                      Lisez une feuille de paye en France (illisible ) et 2 lignes au Royaume Uni.
                      La France n’est pas le pays pour monter son entreprise ,il ne faut pas etre courageux mais idiot .
                      dans les diners de famille vous avez l’entrepreneur (PME ) le fonctionaire et le chomeur .
                      Le chomeur ne travaille pas ,le fonctionnaire profite de tous les ponts et grands week ends pour partir en vacances .il reste l’entrepreneur qui travaile pour faire survivre son entreprise , et payer avec ses charges le fonctionnaire et le chomeur .Et comme vous le faites savoir si la boite coule ,l’entrepreneur n’a pas droit au chomage .


                      • foufouille foufouille 24 septembre 2008 17:16

                        grosse caricature
                        sauf pour les trucs illisibles
                        c’est vrai que en france il vaut bcp mieux avoir une formation de compta, gestion + secretariat
                        le patron qui a pâs droit au chomage ne cotise pas
                        la plupart du temps ses cotisations totales s’elevent a 45 % de celle de l’employe


                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 17:19

                        Sur Agoravox , et c ’est normal il n’ y a que très peu d’ entrepreneurs , ils n’ ont pas de temps à perdre en parlotte , ont des projets , des objectifs , des stratégies , les fonctionnaires et les salariés ont le regard fixé sur la pendule pour partir en RTT , mais râlent parce que l’ oseille ne suit pas . 

                        Deviennent TSS et des trucs du genre au lieu de se prendre en main , créer leur entreprise et la faire vivre , mais pour ça faut un peu de courage et de ténacité .


                        Que faites-vous dans la vie dear  ?  j’ suis cadre TSS une vie de rève .

                        Allez il faut de tout disoit l’ autre ...


                        • Yohan Yohan 24 septembre 2008 17:31

                          La question ne se pose même pas dès lors qu’une bonne partie des salariés de ce pays ne courre aucun risque de perdre son job.
                          Ceux qui finalement ont tout à perdre sont ceux qui investissent leurs fonds personnels, en libéral, en indépendant et qui se plantent. Pourquoi courrir le risque de l’entrepreneuriat dans ce pays, si c’est pour en prendre dans la gueule de tous les côtés ?
                          Par ailleurs selon que vous êtes cadre d’une grande entreprise riche et puissante ou ouvrier dans un secteur sinistré, vos "parachutes" ne sont pas de même qualité. Le deuxième saute plus souvent avec un parachute en papier crépon

                          Bienvenue au pays des castes dominantes


                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 17:34
                            Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout. — Jules Claretie

                            Cette citation s’ applique à beaucoup de choses .


                            A mon humble avis un pays qui n’ entreprend pas est un pays qui meurt .
                             
                             

                            • Yohan Yohan 24 septembre 2008 17:49

                              @ Captain
                              On a beau le seriner, je me demande si nos concitoyens sont à même de le comprendre, eux qui attendent tout de l’état, qui lui même attend tout des entrepreneurs. Facile de ramasser les lauriers à ce compte là.
                              Ceux qui créent des entreprises au US se prénomment Bertrand et ceux qui entreprennent en France se prénomment Mohamed. On comprend la préférence des politiques de droite comme de gauche pour l’immigration
                               

                               Les créateurs étrangers créent plus d’emplois que les créateurs français. Cela est notamment dû au type d’activité exercée (type BTP) exigeant davantage de main d’œuvre que les activités de services par exemple.
                              Plus de 30 000 entreprises sont créées chaque année par des femmes et des hommes de nationalité étrangère.

                               Les secteurs d’activité les plus représentés sont la construction et le commerce. (source APCE)




                               


                            • Yohan Yohan 24 septembre 2008 17:52

                              PS
                              Nos élites des grandes écoles préfèrent pantoufler au chaud dans les grandes entreprises, plutôt que de monter leur propre boite. Mais puisqu’on leurs copains de promo les y invitent .... !


                            • foufouille foufouille 25 septembre 2008 08:11

                              entreprise = boutique a kebab
                              le btp permet la sous traitance
                              chez moi le kebab change de proprio tous les 6 mois...........


                            • finael finael 24 septembre 2008 17:55

                              Personnellement je pense que l’inégalité devant la perte de l’emploi provient des inégalites des patrimoines, bien plus fortes que celles des revenus.

                              Et je ne vois pas comment un indépendant, un entrepreneur, pourrait "perdre son emploi" puisque par définition il n’est pas employé.

                              Ce qui ne veut pas dire que la chute d’une entreprise ou l’abandon d’un métier libéral ne soit pas une catastrophe - en tout cas pour les petits, parce que les gros ont en général un patrimoine important.


                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 17:57

                                Yohan

                                30000 entreprises crées par de étrangers , c ’est vrai ?  ? Incroyable , mais combien d’ entreprises crées par des ressortissants Français  ?

                                Intéressante réponse ...


                                • Yohan Yohan 24 septembre 2008 17:59

                                  Moins, les français ne sont pas si cons smiley smiley


                                • Yohan Yohan 24 septembre 2008 18:00

                                  PS je connais des français qui en ont créé, mais pas en France. Dommage


                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 18:03

                                   Cela éclaire ma lanterne . En fait beaucoup de gens voudraient gagner beaucoup d’ argent sans rien risquer ni entreprendre .

                                  Pas étonnant qu’ ils viennent râler ici contre tout et n’ importe kawouak .



                                   


                                  • interscope 24 septembre 2008 19:24

                                    Une autre explication : tout le monde ne peut pas être patron et vice versa...

                                    J’ai vu beaucoup de gens monter leur propre boîte et très peu réussir... Pour ceux qui ont coulé (assez rapidement) heureusement qu’il y avait l’excuse des "charges", attention je ne nie pas qu’elles représentent beaucoup, mais pour ceux qui se plantent cette "explication" évite de faire son auto-critique, au choix : manque d’idée, motivation light, secteur foireux, bizness plan foireux batît en partie sur une partie de revenus au black, on confond vite la caisse de la boutique avec son portefeuille. D’ailleurs, en matière de commerce j’ai remarqué un truc qui ne trompe pas : le gars ouvre son magasin, 6 mois après on le voit rouler en audi A3 (publicité gratuite mais c’était encore, il y peu, la bagnole à la mode) et 6 mois après fermeture.

                                    Pour Haddock : les entreprises qui durent le doivent à la motivation de leur créateur et aussi à leur(s) salarié(s) que tu le veuilles ou non c’est une réalité !







                                    • Jean-paul 24 septembre 2008 21:00

                                      @ interscope

                                      Tout a fait d’accord avec vous .N’est pas patron qui veut .
                                      Et monter une entreprise pour ne pas etre au chomage ,on a de bonnes chances de se planter dans les 2 ans
                                      Il faut d’abord etre professionnel .Ok mais les charges sont la et la bureaucratie si complexe aussi ,ce qui n’est pas fait pour aider .Il est vrai que certains confondent chiffre d’affaires avec benefices .
                                      Mais imaginons un gars au chomage qui monte son entreprise justement pour ne plus etre au chomage .Il emprunte de l’argent a la famile ou vend un bien . Avant 2 ans selon les statistiques il ferme sa boite trop de charges a payer par rapport au chiffre d’affaire .Il retourne au chomage plus de charges a payer et l’etat au lieu de percevoir l’argent des charges le lui redonne en versant un chomage .
                                      Ne trouvez vous cela absurde ?????


                                    • Jean-paul 24 septembre 2008 21:09

                                      En France je payais un expert comptable 2500 euros par an .
                                      En Angleterre je payais un comptable 600 livres par an = 900 euros
                                      Sans compter la feuille de salaire 2 lignes donc pas de prise de tete .


                                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 septembre 2008 21:59

                                      Ensuite le même gars , quand il a épuisé les ressources du chômage va trouver une place de salarié chez un patron qui a été plus avisé ou courageux ou plus rusé ou , ou , ou , pour mener sa boîte de façon pérenne et se permet de trouver que ce mec est un exploiteur .


                                    • Al de Bx Al de Bx 26 septembre 2008 00:43

                                      Interscope bonjour, comme je l’expliquais sur un commentaire plus haut en réponse à Foufouille, une entreprise nait, mais meurt, tout comme nous l’essentiel c’est de pouvoir la faire vivre le plus longtemps pour ce faire le chef d’entreprise (arrivé comme tel, car il faut un bon moment...) doit être le premier vendeur de celle-ci. Par ailleurs il peut aussi la vendre, et l’intèrêt, il la vend au moment ou elle est forte (en général, concerne les PME). Pour le reste il y a entreprise et entreprise, car la fourchette d’activités est énorme, vous ne pouvez pas comparer un gars qui fait des pizza dans un combi, avec un gars qui fait du développement de logiciel..etc. et pourtant ils peuvent foirés tous les deux, je suis assez d’accord sur le cliché de confondre caisse et portefeuille, cela dur qu’un temps, surtout depuis dix ans, l’ expert-comptable intervient assez rapidement pour ce trop rapide embourgeoisement, mais l’homme et son besoin d’estime (selon la pyramide de Maslow). Dans les années fin 70, j’en ais vu avec des cartes de visite de PDG s’octroyant des émoluments conséquents. Si c’est pour prétendre à une évolution rapide, du boost ok, mais si c’est pour le paraître, cela ne dure. Mais encore une fois chacun est libre de ses choix, de son investissement dans le respect d’autrui (le problème est plus délicat quand celui -ci a du personnel, impliqué)
                                      Question motivation , vous avez raison, tout est dans l’art du management, et là il y a plusieurs écoles. Le manager (que je suis d’ailleurs, été) sera toujours le responsable du comportement général de ses salariés, et surtout de ses cadres et dirigeants, qui doivent si délégation de pouvoir suivre la philosophie du manager, parfois décidé en commun. Ce dernier supervisant sa maîtrise, ses cadres.


                                    • Le péripate Le péripate 25 septembre 2008 09:08

                                       Si tous ne sont pas intelligents, tous sont quand même rationnels. Et il faut une certaine dose d’inconscience pour monter sa boite en France. Enfer fiscal, administration kafkaïenne, salariés démotivés et absentéistes, le burn-out guette l’impétrant. Mieux vaut le RMI et le travail au noir. Sauf à avoir le réseau pour pratiquer un capitalisme de connivence, en clair, des amitiés politiques.


                                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2008 09:35

                                        Conclusion :

                                        Il est plus facile de parlotter à longueur d’ artics sur le 11/9 , sur les religions , sur Chomsky , sur ceux qui choment et  font pas de ski , sur  Sarko , Ségo , les Islamos , esquimaux suivis de gros mots , que de se le bouger son cul et monter sa boîte . 


                                        • maxim maxim 25 septembre 2008 10:14

                                          salut Capitaine ...

                                          cette situation ,je l’ai connu ",chômage conjoncturel !!!!!!!,"la gosse arnaque de la part de l’entreprise qui m’employait ....et plutôt que d’aller pointer ,monter ma propre boîte ,j’en ai bavé pendant disons 2 ans ,le temps de trouver le fric ,parce que fin des année 70 il fallait produire un bilan comptable de 3 ans pour obtenir un prêt jeune entrepreneur ,à l’époque c’était 530000francs .....j’ai trouvé une autre banque commerciale le CIC à l’époque ,qui a accepté mon projet ,et accordé un prêt ,pas énorme ,mais pour démarrer .....j’ai pas eu 530000 francs inutile de préciser ,mais 50000 balles ,c’était toujours ça !

                                          j’avais les clients ,j’ai démarré avec des sous traitants que je connaissais d’avant ,j’ai trouvé deux compagnons qualifiés ,j’ai vidé mes économies ,loué deux véhicules utilitaires ,et ça a commencé à marcher ,dur ,dur ,au début parce qu’il faut payer ,et les fournisseurs ,les gars ,les charges ,et tout le toutime ,j’ai fait des chantiers au black comme tout le monde ,parfois ,inutile de dire que pendant un bon moment je n’avais pas de salaire ,l’argent qui entre ne fait que passer ,il faut rembourser la banque en priorité .....
                                          et au fur et à mesure ,j’ai commencé à gagner ma vie ,de mieux en mieux ,sans être millionnaire ,mais pour être libre !

                                          en 1990 ,j’avais quand même une soixantaine de personnes à charge ,personnel de chantier ,sous traitants,secrétariat ,commercial ,etc.....

                                          j’ai fait ça ,d’abord pour ne plus être salarié ,responsable de mon travail ,libre avant tout ! et ma conclusion ,c’est qu’il ne faut attendre de personne ni de qui que ce soit ,une aide qui tombe du ciel ,des sous donnés à la bonne tête du client ,ni de la compassion,rien ,il ne faut compter que sur sois même !


                                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2008 10:57

                                            Salut Maxim ,

                                            Comme ça me fait plaisir que tu viennes sur ce fil ,

                                            En effet les premières années sont difficiles voire plus , mais c ’est un genre de bataille que si on la remporte donne une force extraordinaire dans la vie , pour aller plus loin il y a longtemps je sais plus sur quel bout de papier c ’était marqué  " dans la vie il y a les poires et ceux qui mangent les poires "

                                            J’ ai simplement voulu manger la poire , plutôt que d’ être bouffé et être jetté comme un trognon .

                                            Mon problème à moi c ’est que j’ ai pas suffisamment aimé le pognon pour faire une grosse boîte avec plein de bouclars comme c ’est à la mode depuis les franchises et tout le cinéma 

                                            A l’ âge de vingt deux ans , après avoir beaucoup voyagé j’ ai connu ma future épouse qui habitait dans un coin de Provence , mon seul but était de plus tard construire une maison dans ce coin , ce que j’ ai pu réaliser 6 ans après en bossant dans les 12 heures par jour dans un chalet en bois de 8 m carrés à la sortie du plus grand Hypermarché du sud de la France , fabriquant des gaufres , chichis , crêpes , hot-dog etc , j’ ai pu comme ça rester deux ans devant ce magasin , puis suite à changement de directeur il a fallu dégager de là , j’ ai pris mes cliques et mes claques ayant habité dans notre maison juste deux mois . Direction l’ Alsace d’ où je suis originaire avec femme et enfants .

                                            Recommencé un autre secteur sur les foires et marchés , j’ me souviens le premier jour j’ ai fait 120 km pour aller et revenir d’ un marché en ayant vendu deux gaufres . Il a fallu trouver le produit adéquat à vendre à ce moment . Etant du métier je n’ ai eu aucun mal , je faisais un truc original à l’ époque cuisant devant la clientèle des croissants et des pains au chocolat etc ... , y avait pas encore supru ni intermedeux , ça marchait du tonnerre etc..etc..

                                            Maintenant à la retraite j’ ai enfin la chance d’ habiter la maison construite à l’ époque lointaine de mes presque trente ans .

                                            Maxim je sais que tu as mis , comme moi la main à la pâte , toi dans ton domaine d’ activité et à ta manière , moi dans mon truc à moi .

                                            Il n’ y a rien de plus jouissif de réaliser sa vie en , comme tu dis ne rien devoir à personne .

                                            Ils me font bien marrer avec Chomsky , l’ intericonicité , les Morice débiles du bulbe , et autres picts en pierre de taille avec leur cv à deux balles de prof de çi , désagrégé de ça ...

                                            Impossible d’ y arriver ? Comment ils ont fait les mecs qui ont inventé Google , le Bill Gate et des milliers de mecs qui ont eu une bonne idée et qui l’ ont appliqué qui sont milliardaires et qu’ envient tous les neus-neus qui ont jamais rien osé dans leur vie .

                                            A défaut d’ être un génie comme eux , on a tous deux mains au bout des bras .

                                            Cordialement à toi Maxim , vive la liberté  ! 

                                            A bas la connerie Sisyphante à 0,005 euros qui va faire ses courses avec son panier percé dans les magasins vides de Moscou et de Cuba ...




                                             


                                            • Yohan Yohan 25 septembre 2008 11:10

                                              @ Maxim, Captain
                                              Eh oui, ! ceux qui chomskizent, fustigent les patrons en bloc et donnent des leçons au monde entier ne montent pas des entreprises. Ils préfèrent monter dedans, en utilisant leurs diplômes comme monte charge rapide
                                              Je serai prêt à parier que plus on est diplômé, moins on monte de boites dans ce pays


                                            • Christoff_M Christoff_M 25 septembre 2008 12:44

                                               60 à 70% des quadrillons dans les groupes du CAC 40 proviennent des 6 plus grandes écoles françaises, HEC, Centrale, Polytechnique, Ena, mines...

                                              Ce qui nous différencie des pays anglo saxons c’est que nous n’avons pas de boites moyennes de plusieurs centaines de personnes, parce que nombreux diplomés de nos grands cursus préfèrent s’installer dans le confort de grands groupes on voit le résultat dans la France actuelle...


                                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2008 11:21

                                              Yohan ,

                                              Mais quand on est diplômé on monte pas de boîte , on indique doctement aux autres la marche à suivre pour pas se salir les mains .

                                              Faisez un CAP de gestion disent-ils , faudrait déjà avoir quèque chose à gérer ...


                                              • Christoff_M Christoff_M 25 septembre 2008 12:36

                                                 j’attaque la dernière entreprise qui m’a licenciée pour ne m’avoir proposé ni stage, ni possibilité de reconversion, je me suis moi meme payé un stage à la fin de mon activité...

                                                 mais j’ai découvert que depuis j’ai été blacklisté dans des boites ou je pouvais très bien me reconvertir l’an dernier... en plus de mon liceciement pour motif fallacieux... il y a une opération de sabotage par la suite...

                                                il faut dire que j’ai eu à faire au JR du prépresse que je ne peux citer ici mais qui est gratiné dans le genre...

                                                Ce monsieur a remonté une nouvelle entité à Saint Etienne pour se faire oublier des "affaires parisiennes" et
                                                passe son temps à monter et déposer le bilan, étant passé maitre dans l’art de toucher les aides de l’état français...

                                                Pour revenir à l’article, ce monsieur mérite une condmnation car en plus il fait porter à la collectivité des licenciements organisés à peu de frais pour lui... je l’attaque et je ne le lacherai pas d’autant plus que j’ai reçu l’appui par lettre il y a peu d’un cadre de mon ancienne boite !! que de temps perdu et de gaspillage, heureusement je suis tétu et je ne lache pas l’affaire, tout est fait en 2008 pour démoraliser et décourager un individu isolé d’obtenir ses droits !! par contre l’entrepreneur verreux lui a très peu de chance de se retrouver devant un tribunal digne de ce nom !!


                                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2008 16:25

                                                  Vaut des fois mieux savoir se servir correctement de ses mains dans un bon métier rémunérateur que de glandouiller en Aquithèneries diplômées .

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