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Accueil du site > Tribune Libre > Téléchargement illégal et régularisation des clandestins

Téléchargement illégal et régularisation des clandestins

Notre lecture du monde moderne privilégie chaque jour un peu plus les droits individuels, occultant parfois complètement la dimension collective des sujets abordés. Droits individuels et intérêts collectifs sont pourtant loin d’être toujours compatibles.

A première vue, rien ne permet d’associer deux problèmes de société aussi éloignés que l’immigration clandestine et le téléchargement illégal d’œuvres protégés par les droits d’auteur. Ces deux problèmes, sans solution consensuelle, ont pourtant un point commun : une opposition inconciliable entre droits individuels et intérêt collectifs.

Si l’on se place au niveau des individus - et c’est généralement notre point de vue - chacun admet que télécharger un morceau de musique ou un film ne lèse réellement personne. C’est un péché véniel, quelques euros de moins pour la FNAC ou pour Madonna, on ne sort pas les mouchoirs pour si peu. Analysé en terme de phénomène de société, cet acte anodin répliqué des millions de fois en vient pourtant à bouleverser totalement l’industrie des médias. Les musiciens, notamment, s’apprêtent à changer de monde et admettent à mots couverts que leurs revenus dépendront à l’avenir moins de l’enregistrement et beaucoup plus, voire totalement, de la scène. Pour l’industrie du cinéma, le péril est plus radical, si rien ne change, car il est peu probable que Steven Spielberg ou George Clooney se lancent dans le théâtre - alors que David Bowie ou Christophe Wilhem font déjà des concerts. Et puis, Spider-Man au café-théâtre...

L’immigration n’est pas qu’un choix individuel

L’immigration clandestine suit la même logique. Individuellement, la démarche du clandestin est parfaitement compréhensible (fuir la misère pour une vie rêvée meilleure). Et chacun peut admettre qu’un Africain ou un Asiatique de plus ou de moins en Europe n’a rigoureusement aucune importance. Cette indulgence est renforcée par les conditions souvent dramatiques de leur arrivée, et le fait qu’il ne s’agisse pas de DVD ou de CD mais de la vie d’hommes et femmes. Pourtant, comme pour le téléchargement, l’indulgence que l’on peut avoir pour les comportements individuels a nécessairement des répercussions lorsque ceux-ci se produisent par million. L’immigration massive en provenance d’Afrique n’est pas seulement la somme de détresses individuelles qui justifient notre compassion, mais aussi (surtout ?) un phénomène de société dont il convient d’analyser les causes et surtout les conséquences pour les collectivités que nous formons encore. La constitution en Europe de communautés attachées à préserver des coutumes et des croyances difficilement compatibles avec les droits de l’homme (et surtout de la femme) n’est pas qu’anecdotique, mais un véritable changement de monde là aussi.

Or, nous avons de plus en plus de mal à penser en termes collectifs. Eclatée en communautés ou en corporation, nous n’avons plus d’identité collective présentable : la région est folklorique, la nation est suspecte, l’Europe est administrative.

Les droits individuels, assis sur la légitimité incontestable des droits de l’homme, ont peu à peu occupé tout l’espace taillant des croupières à tous les carcans collectifs : fini les drapeaux, fini l’armée et son service militaire, fini la religion (la catholique du moins), vive l’individu libre, autonome... et ignorant de ce qu’il doit au groupe, ainsi qu’aux ancêtres de ce groupe.

Les sujets de société doivent être appréciés sous l’angle collectif

De nombreux sujets de société mériteraient pourtant d’être débattus selon cette double approche, individuelle et collective. Ainsi, l’homosexualité, respectable individuellement, a des conséquences collectives dont il serait légitime de discuter. La réforme de l’Etat et des services publics ne peut non plus être uniquement analysée en termes d’emploi et de statut des agents de l’Etat. L’adaptation de la France à la mondialisation n’est pas toute entière résuméee dans le sort des ouvriers qui perdent leur emploi à l’occasion d’une délocalisation - détresse médiatique - mais peut aussi être pensée en termes de créations d’emploi pour la collectivité. Mais lorsque des entreprises se créent, les caméras de télévision sont absentes, etc.

Cette généreuse obsession du destin individuel constitue notre grandeur et notre plus grande faiblesse. Les terroristes l’ont du reste bien compris puisque nous sommes prêts à faire collectivement des concessions inouïes pour libérer un seul otage. Parallèlement nous sommes de plus en plus réticents à cautionner la force, la mort d’un seul enfant afghan affaiblissant notre détermination à lutter contre un régime - celui des talibans - qui niait pourtant toute liberté individuelle.

Ce souci louable de toute vie humaine et du respect des choix individuels doit tout de même s’accompagner d’une réflexion sur l’immobilisme collectif auquel il nous condamne. Sur les décombres de l’ordre ancien se reconstituent lentement des communautés aux desseins antinomiques, car l’homme est un animal social, mais la société mérite d’être pensée et pas seulement constatée.

Le monde nouveau ne peut être tout entier pensé en termes individuels

Il ne s’agit pas bien sûr d’en appeler au rétablissement de l’ordre ancien, mais une société humaine ne peut fonctionner sans sacrifier les intérêts particuliers de certains au profit de la survie de tous.

Le mode d’emploi d’une société inspirée par les droits de l’homme mais permettant la prise en compte des impératifs communs reste à inventer. Afin d’y contribuer, cessons de ne considérer que le point de vue individuel dans les débats de société en cours. Comment aurions-nous pu arrêter l’Allemagne nazie si nous avions souhaité dans le même temps épargner la vie de tous les enfants allemands ?


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27 réactions à cet article    


  • NPM 17 juillet 2007 12:51

    « Si l’on se place au niveau des individus - et c’est généralement notre point de vue - chacun admet que télécharger un morceau de musique ou un film ne lèse réellement personne. »

    Bein voyons ! Je propose même qu’on suprime les indemnité qu’un meutrier verse aux orphelin : la perte des parents ne les laise pas vraiment, ce n’est qu’un manque à gagner, et puis il serait morts de toute façon..

    « L’immigration clandestine suit la même logique. Individuellement, la démarche du clandestin est parfaitement compréhensible (fuir la misère pour une vie rêvée meilleure). Et chacun peut admettre qu’un Africain ou un Asiatique de plus ou de moins en Europe n’a rigoureusement aucune importance. »

    Comme pour les Nazi. Un de plus ou de moins, ca ne change rien.

    « L’immigration massive en provenance d’Afrique n’est pas seulement la somme de détresses individuelles qui justifient notre compassion, mais aussi (surtout ?) un phénomène de société »

    Absolument pas, car ces gens ne font justement PAS parti de notre société.

    « et surtout les conséquences pour les collectivités que nous formons encore. »

    Sans blague ? Vous allez analyser MAINTENANT les conséquences de l’immigration ???????? AH AH AH AH AH Ah !!!

    « la mort d’un seul enfant afghan affaiblissant notre détermination à lutter contre un régime »

    Oui, des lâches et des couards, voila ce que vous êtes. Quand on est incapable par faiblesse morale de défendre ses interets, on disparait de la surface du globe, voila tout. Inutile d’envelopper votre décadence de discours pompeux sur les « droit de l’homme » et autre « Progrés » ! L’aristocratie était tolérante et pour les droits de l’homme : elle à périe sur l’échafaud.


    • Simon 17 juillet 2007 14:21

      Comparer l’utilisateur frauduleux du P2P à un criminel, voilà qui est très intéressant. Heureusement que le con ne risque pas la peine de mort, sinon vous seriez déjà sur l’échafaud.


    • NPM 17 juillet 2007 19:24

      "soit ce que l’on veut nous faire payer au prix fort alors que cela ne le justifie en rien.

      Qui vole qui sombre idiot ?"

      Si tu ne peux pas payer, tu te sers dans les magasin, hein ?

      Desolé, un échange doit être libre et consenti par les deux parti, et ton comportement est une atteinte grâve aux droit de l’homme. D’ailleur, le jour ou ton patron ne te payera pas, parce qu’il trouve que tu es trop cher, tu sera le premier à gueuler...


    • Roswell 18 juillet 2007 09:45

      En France pour avoir acces à la culture et à l’ouverture d’esprit, il faut beaucoup d’argent. Les produits culturels sont beaucoup trop chères.

      Ce n’est pas parceque vous êtes plein aux as que tout le monde l’est également. Ou alors passez vous votre temps devant la télé avec comme culture ce que l’on vous donne, et à mon avis cela vous suffit largement.


    • mimie 18 juillet 2007 10:21

      Il va falloir penser à agrandir les prisons !! si on y met tous ceux qui commettent des délits (pirates, cons.... etc.)

      Si les gens ont décidé de télécharger c leur problème. Je pense que si les Majors faisaient un effort quant au prix des CD par exemple le phénomène de téléchargement n’aurait pas pris une telle ampleur !!!


    • Deneb Deneb 18 juillet 2007 16:37

      @ NTM

      Vol = objet matériel. Tu le voles et son ancien propriétaire en est privé.

      Téléchargement = immatériel = partage. Si tu est musicien et que tu n’aimes pas que les gens ecoutent ta musique, change de métier.


    • Francis, agnotologue JL 17 juillet 2007 13:56

      @l’auteur, bon article, qui pose des questions. Le problème de l’immigration et de la régularisation des clandestins ne fait que commencer. Une aggravation de cette immigration est à prévoir. Presque tous les problèmes de sociétés ont à la base une origine démographique.

      Je ne sais si vous êtes nouveau sur Avox. Si c’est le cas, ne nous croyez pas tous fous : il sont ici trois ou quatre comme lui, votre premier commentateur, mais celui-là c’est le plus étonnant. Je les soupçonne de chercher à décrédibiliser ce média qu’est AV. smiley


      • Francis, agnotologue JL 17 juillet 2007 14:41

        @ l’auteur, vous aurez appris qu’il est imprudent de sortir des sentiers battus : beaucoup lisent en diagonale, et certaines associations de mots créent la confusion.

        Pour une fois, la pensée binaire de NPM semble avoir fait des émules.

        Pardon pour les commentateurs, mais je persiste à penser que l’auteur a fait preuve de maladresse, pas de bonnes intentions.

        L’immigration représente l’un des plus grands dangers qui nous menacent.

        « Sous les tropiques, 100 hectares dédiés à l’agriculture familiale créent trente-cinq emplois ; les palmiers à huile et la canne à sucre dix, les eucalyptus deux, le soja à peine un demi. »

        Le Soja transgénique bien sûr, cultivé pour les agrocarburants.

        Il est à prévoir une immigration massive dans les pays européens, du fait de la reconversion des terres arables et du détournement des ressources en eau dans les pays pauvres.

        Cette immigration massive est porteuse d’une forte augmentation de la répression, de la criminalité, et poussera les nations occidentales à se bunkeriser. Le pire des mondes est en construction. La guerre des mots ne fait que commencer, quant à la guerre sur le terrain, elle est déjà trop avancée, avec la complicité des médias.

        ps. Merci pour lui, Merlin.


      • Stephane Guezenec Stephane Guezenec 19 juillet 2007 18:58

        Collectivisme exalté ? Les collectivistes sont des gens pour qui la collectivité est tout, et l’individu rien. Ce n’est pas plus mon idéal que le vôtre. J’attire simplement l’attention des lecteurs sur les dangers d’une société où l’individu serait tout et la collectivité rien. Quant au rapprochement entre l’immigration clandestine et le téléchargement illégal, il n’a pas vocation à mettre les deux sur le même plan, mais à souligner un point commun : la double lecture individuelle (indulgente) et collective (dramatique) que l’on peut en faire. Même si ça déplait aux « milieux autorisés », que vous embrasserez de ma part.


      • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 17 juillet 2007 14:25

        On vient d’atteindre un sommet rarement atteint sur Agoravox de démagogie.

        Mettre au même plan les immigrés clandestins et le téléchargement illégal.

        A quand la comparaison entre les stationnements sur les passages piétons et les viols d’enfants. Et oui, les deux sont interdits par la loi, mais il y en a qui ne se gène pas pour le faire.


        • Stephane Guezenec Stephane Guezenec 19 juillet 2007 19:01

          Le rapprochement entre l’immigration clandestine et le téléchargement illégal qui vous choque tant, n’a pas vocation à mettre les deux sur le même plan, mais à souligner un point commun : la double lecture individuelle (indulgente) et collective (dramatique) que l’on peut en faire. Le viol d’enfants reste heureusement un comportement marginal et me semble assez éloigné du sujet ...


        • merlin7511 17 juillet 2007 14:39

          L’auteur ne met pas au même plan le téléchargement illégal et l’immigration clandestine, il ne s’agit que de deux exemple (sans doute mal choisis) pour illustrer sa réflexion. Réflexion qui d’ailleurs, est loin d’être inintéressante.


          • Yvance77 17 juillet 2007 14:47

            Bon article, et je me contenterai de ne répondre que sur le 1 er point.

            Je fais partie de ces gens qui téléchargent. Conscient de ce que je fais. Mais il y a presque deux types de téléchargeurs. Le quantitatif et le qualitatif.

            Le 1er prendra Spiderman 3 dans une qualité screener hideuse, ira ou pas voir le film au cinéma.

            Le second attendra la version potable. Mais dans tous les cas celui n’ira pas payer 9 euros par tête de pipe plus les mikos. En gros autour de 200 de nos anciens francs.

            Et puis les sites de P2P se sont petits à petit structurés, ils sont une petite famille même pour certains sites à invitation. Les mecs s’échangent des trucs qu’ils n’auraient pas consommer de toute façon. J’ai acheté dans ma vie plus de mille cd ou vinyles. Je fais partager aujourd’hui des trucs introuvables.

            Idem pour les séries que tu peux prendre sans attendre que cela soit sur l’antenne du temps de cerveau disponible avec pub et autres gloire Pernault. Elle est payée la redevance de toute façon. Et j’ai pu redécouvrir ainsi des vielles séries sur les réseaux du net, que ne mettraient plus les chaînes nationales. En ce moment même on peut trouver des saisons de « La petite maison dans la prairie » ou « Cosmos 1999 » « Les mystères de l’ouest » etc...

            Idem pour la musique, pourquoi se voir contraint d’acheter un album bâclé, fait dans l’urgence de la star-academisation cher à notre veilleur de morale Pascal Nègre, pour une ou deux pièces potables. Entre 16 et 22 euros c’est pas un cadeau.

            Tout ceci n’est qu’une vengeance, contre ce que l’on nous a fait payer si cher jusque là. Et je passe sur les détails des concerts, si vous voulez voir les Stones en live, ben c’est à Paris que cela se passe.

            Quand t’habites, Nice, Bordeaux, Brest ou le Jura, t’es content pour les gens de la capitale.

            L’essence (et historiquement parlant) de l’artiste c’est la scène, sa rémunération venait de là. Petit à petit uniquement le support à compter et tous les efforts se sont construit autour des K7, vinyle et autres cd et dvd aujourd’hui.

            Prenons un Elvis, Johnny Cash c’est mecs là faisaient des tournées ensemble, ils prenaient la route ensemble à bord d’un auto. En bus aussi et ils sillonnaient le pays.

            Même si j’en conviens c’est trop, aujourd’hui on te plante en star, Christophe Willem (qui ca ???). Et le phénomène est ailleurs identique.

            Que les promoteurs - marketeurs - directeurs des lobbies Sony, Universal at autres, redescendent sur terre, qu’ils nous rendent nos vrais artistes en live ,pas en pré-formatés, ou sorte de soupe indigeste, et ils verront que les gens se déplaceront (si c’est abordable) car c’est sur la scène que doit avoir lieu le show pas dans une boite de cd.

            De toute façon ce symptôme sera difficle à curer. Les gens se sont, pour les nouvelles génératons, habitués à ne pas payer le support, et ajoutons un problème de moyen financier, et on voit tout de suite la difficulté pour la ré-éeducation. Bonne chance monsieur Nègre !

            On en n’oublie pas le sport que cela représente pour tous les hackers, mettre des verrous et autres procédés anti-copie, c’est les défier ; le dernier en date Apple sur Itunes ca n’a pas durer 24 heures avec de se trouver sur la toile.

            A peluche


            • Yvance77 17 juillet 2007 14:50

              Ps je juge l’article correct sur sa partie téléchargement mais incomplet, mais il est vrai que l’association avec les clandos est osée.


            • retrovirus 17 juillet 2007 23:12

              article intéressant qui pose plusieurs problèmes de fond, notion d’individualisme, modèle de sociétée, justice !!!! Cela se résume peut être à deux idées : le point de vue, chaque jugement dépend de son point de vue, de quel côté est-on ? Il n’existe pas alors de réponse tranchée, on aborde des problèmes de valeurs et de morales.

              Et puis aussi un problème d’échelle, un acte acceptable à une échelle ne l’est plus à une autre et je crois que l’on touche là à beaucoup de problèmes de sociétés comme la pollution, le gaspillage, les ressources energétiques. Tout ce qui était acceptable à une certaine échelle ne l’est plus à celle de la mondialisation....nous sommes peut-être en train de passer d’une société de consommation à une société de la pénurie ???


              • Francis, agnotologue JL 18 juillet 2007 09:41

                rétrovirus, votre remarque concernant le passage à une société de pénurie est très pertinent.

                En effet, les inégalités s’accroissent, mais comme les ressources sont limitées, la pauvreté se répand. Dans les nations occidentales, les populations ont été « gâtées » par la facilité, l’abondance et ont perdu leurs savoirs ancestraux et leurs agriculture vivrière. On s’achemine vers bien pire que la pénurie puisqu’on est devenus dépendants de la haute technologie que nous ne maîtrisons pas. Les OGM sont l’aboutissement ultime de la stratégie des ’maîtres du monde’ qui consiste à maîtriser la totalité de la chaîne alimentaire mondiale.

                Si vous faites vous-même vos courses vous aurez remarqué une augmentation considérable en train de se produire sur les fruits et légumes. Et ce sont pour la plupart des produits ’pesticidés’, dont l’empreinte écologique est considérable, à cause de transports subventionnés par nos impôts .

                Nous payons au moins quatre fois ces produits : directement en les achetant trop chers/ indirectement par nos impôts et taxes détournées vers les subventions à la filière agroalimentaire et transport/ par la pollution de notre environnement/ par les maladies induites par cette industrie chimique.


              • apami 18 juillet 2007 09:44

                Votre article met en parallèle des situation de nature différentes, et d’un point de vue moral parfaitement incomparables.

                Assis dans un canapé il pourrait sembler exister des aspects communs entre le téléchargement et l’immigration. Il n’en est rien.

                Implicitement, votre article affecte à l’immigration un aspect négatif. Vous dites : « un phénomène de société dont il convient d’analyser les causes et surtout les conséquences pour les collectivités que nous formons encore. » ... « encore » ?

                « In cauda venenum » (le venin est dans la queue) comme disait nos envahisseurs immigrants et colonisateurs

                Pourquoi cet « encore » final ? L’immigration mettrait elle en danger l’existence de notre société ?

                En réalité ce qui vous fait peur, vous le dites ensuite est l’emergence de communautés aux tendances fondamentalistes opposées aux droits de Homme et aux principes qui ont fondé la révolution Française.

                Mais pour arreter cela ce ne sont pas les immigrés qu’il faut stopper... Il serait plus sage de nous tourner vers le foyer du fondamentalisme et du communautarisme mondial, et de lui signifier de cesser d’exporter ses problemes chez les autres.

                Vous le reconnaissez : votre probleme a pour origine les Etats Unis d’Amérique.

                L’afrique n’a rien à y voir.

                L’immigration n’est pas un probleme. L’immigration est la seule chance de nous en sortir. La seule chance qui nous restye face au vieillissement de notre population, de maintenir un minimum de niveau de vie compatible avec nos ideaux : liberté , égalité , fraternité.

                Qu’il en résulte que nos descendants soient un peu café au lait n’est qu’assez peu grave ? non ? Au temps de nos envahisseurs notre population est passé ... disons des taches de rousseur à l’habitude de parler avec les mains... Et ce fut, avec le recul, tant mieux. La mixité est un atout !

                A bas le communautarisme donc ! Vive l’immigration !

                Ne comparez plus je vous prie des questions d’humanité, de vie et de mort, de religion et de droits de l’homme, avec les intérêts de quelques sociétés commerciales sclérosées qu’on appelle les majors, perturbées par l’evolution de la technologie.

                Pour ce qui est du telechargement, je dois dire que la soupe commerciale qu’on nous deverse dans les oreilles et les yeux me guérit d’office de toute envie de télécharger musique & videos.


                • Stephane Guezenec Stephane Guezenec 19 juillet 2007 19:17

                  Des comportements individuels compréhensibles peuvent avoir des conséquences collectives qu’il convient au minimum de pouvoir analyser. Comme beaucoup vous considérez que toute approche de l’immigration clandestine qui n’est pas compassionnelle est moralement insupportable. Ce véritable totalitarisme des bons sentiments est proprement inacceptable. On peut éprouver de la compassion pour les individus qui souffrent, sans s’interdire de réfléchir aux conséquences collectives de flux migratoires massifs. Crier « A bas l’immigration » ou « vive l’immigration » comme vous le faites, c’est le degré zéro de la réflexion. L’immigration de 500 informaticiens indiens ou l’immigration de 500 millions de paysans africains analphabètes, ce n’est pas exactement la même chose. Et où avez-vous été cherché que cet article condamnait les Etats-Unis ? Enfin, « Il serait plus sage de nous tourner vers le foyer du fondamentalisme et du communautarisme mondial, et de lui signifier de cesser d’exporter ses problemes chez les autres ». On leur envoie un courrier recommandé ?


                • soldlarumbede 5 août 2007 13:25

                  vous opposez les informaticiens Indiens aux Paysans analphabètes Africains, je suis Africains je ne suis pas analphabète et je suis informaticien actuelment en cycle d’ingénieur.Faut arrêter avec ce point de vue méprisant que vous avez des Africains, je ne connais aucun Africain vivant en France qui soit analphabète.


                • Deneb Deneb 18 juillet 2007 10:49

                  Télécharger illégalement - un acte antisocial ? C’est exactement le contraire. A notre époque, il s’agit d’assainir la culture, car la profusion de médiocrité que l’on nous impose à chaque instant est nuisible pour l’indépendance, pour la liberté et pour la santé mentale de chacun. Il n’est aujourd’hui plus possible d’éviter les haut-parleurs déversant les rengaines, telles les matras d’une étrange secte. L’industrie culturelle, quel étrange paradoxe ! En ce qui me concerne, je ne conçois pas une culture produite industriellement. La culture automatique n’en est pas une. Depuis quelques années, on assiste à la dématérialisation du support - aux disques vinyl, cassettes ou autres bandes ont succédés les disques laser pour arriver aujourd’hui à la dématérialisation presque totale. Ce n’est pas au goût de l’industriel, qui défend son profit bec et ongle - en effet, l’absence du matériel est aussi absence du profit. La distribution libre sur Internet est la mort de tous les bureaucrates qui parasitaient les artistes - on leur a fait croire qu’ils leur étaient indispensables. Avec les moyens d’antan on produisait des oeuvres standardisés et formatés, des odes au mercantilisme et à la consommation. Avec les téléchargements, la culture devient beaucoup moins intéressante du point de vue mercantile. Elle va forcement s’assainir, elle deviendra peut-être moins spectaculaire (et encore ce n’est pas sûr) mais plus sincère, l’artiste ne cherchera plus à faire des profits, mais à exprimer des idées. Il est évident que cela mettra au chômage tous ceux qui avant vivaient sur le dos des artistes, et tous ceux qui se disaient artistes, mais étaient motivés uniquement par l’appat du gain. Par contre, cela nous fera connaître d’autres artistes, ceux qui, pour une raison et pour une autre n’étaient pas compatibles avec la production industrielle et diffusion en sur les ondes. L’avènement d’internet est bel et bien une révolution, et ceux qui s’y opposent connaîtront les foudres des générations futures, car nos enfants sont, pour la plupart d’entre eux déjà passés dans la virtualité partielle que propose aujourd’hui le Reseau.

                  La parallèle avec l’immigration n’est pas très réussi. Je suis moi même arrivé en France à 20 ans. J’étais plus ou moins clandestin au début. J’ai reussi à m’intégrer, j’ai acquis la nationalité française et j’ai fait trois enfants que je considère français, mais surtout européens. Mes enfants sont brillants dans leurs scolarité et j’ai réussi a en faire des humains appréciés et agréables. J’estime donc avoir donné à la France, qui au début ne voulait pas trop de moi, trois citoyens exemplaires. Je rappele que notre président est, lui aussi issus de l’immigration, au début aussi un peu clandestine ou, en tout cas, pas très souhaité. La seule chose qu’il faut eviter dans ce domaine est la ghettoisation. Le problème, ce n’est pas les immigrés, legaux ou clandestins, mais les ghettos, nombreux aux périphéries des mégalopoles qui sont une terre fertile pour tous les intégrismes qu’il faut combattre.


                  • Stephane Guezenec Stephane Guezenec 19 juillet 2007 19:28

                    Des gens qui comme vous se sont intégrés à la société française ne doivent pas se sentir agresser par la réflexion collective qu’impose une pression migratoire de plus en plus forte. Je constate comme vous que les ghettos de l’immigration sont de véritables bombes à retardement sociales et des foyers potentiels d’intégrisme. Un « Plan Marshall » pour les banlieues, la discrimination positive sur le code postal (et pas sur le nom ou la couleur de peau), une refonte de l’urbanisme etc... 100% d’accord. Mais puisqu’aujourd’hui le problème des ghettos n’est pas résolu (et ne le sera pas en 15 jours), ceux qui proposent de régulariser tous les clandestins, voire d’ouvrir les frontières, ne proposent concretement que d’augmenter la ghettoisation d’une population que la France n’a ni les moyens de faire travailler, ni de loger. Ceux qui le font ne proposent en somme qu’une aggravation des problèmes que nous constatons vous et moi. Mais ils le font subtilement en pointant chaque détresse individuelle et en interdisant que la collectivité s’interroge sur son destin. Paix aux hommes de bonne volonté, quelle que soit leur couleur de peau.


                  • Lilian Lilian 18 juillet 2007 10:51

                    C’est un article interessant. Vous devriez vous renseigner sur le Japon et le desarroi de la nouvelle génération qui a incorporé l’individualisme occidental alors que la société n’a pas evolué à ma même vitesse. Il me semble que ça peut vous interesser et étoffer votre article.


                    • Stephane Guezenec Stephane Guezenec 19 juillet 2007 19:18

                      Merci pour le tuyau japonais et votre commentaire. Cordialement SG


                    • Amad 11 août 2007 12:29

                      L’auteur de l’article estime qu’il faut accepter le sacrifice de certains intérets individuels pour sauver l’intéret collectif qui peut être menacé tout en respectant les droits de l’homme. Pourquoi pas, cela semble frappé au coin du bon sens. Mais ce « sacrifice » de l’individu au nom de collectif aboutit toujours au bafouement des droits de l’homme. Le nazisme prônait la destruction des handicapés mentaux et autres « races » dites « inférieures » pour rendre l’espèce humaine meilleure. Staline n’hésitait pas à sacrifier les individus qui gênait selon lui la bonne marche de la révolution (Goulags, famines organisées, etc...). George Bush fait voter le « patriot act » qui réduit les libertés individuelles pour lutter contre le terrorisme et sauver les USA. Les civils sont bombardés, la torture est pratiquée, au nom du bien collectif. La liste est longue des états qui, au nom de leur survie, piétinent les droits de l’homme.

                      Pour ma part, je pense qu’il faut se méfier de l’idée qui privilégie le collectif au détriment de l’individu. C’est en général la voie ouverte à tous les totalitarismes.

                      Un enfant sans-papiers de 12 ans, Ivan, vient de tomber du 4eme étage en tentant de fuir la police. Il est entre la vie et la mort. Est-ce pour vous un « sacrifice » nécessaire à la lutte contre l’immigration ?


                      • Stephane Guezenec Stephane Guezenec 14 août 2007 11:40

                        Mon propos était de souligner la difficulté actuelle de mettre en œuvre une politique d’intérêt collectif (sur quelque sujet que ce soit) alors qu’il se trouvera toujours un individu victime de ladite politique. Vous l’illustrez parfaitement avec l’exemple du sans papier de 12 ans. Le drame d’Ivan doit-il nous inciter à refuser toute idée d’expulsion donc tout contrôle de nos frontières ? Doit-on sanctionner le téléchargement de quelques morceaux de musique ou prendre le risque de voir disparaître tout un pan de la création artistique ? Autant de débats où les intérêts collectifs ET particuliers doivent être soupesés sereinement. Refuser (par exemple) d’accueillir tous les enfants étrangers malades, c’est implicitement en condamner certains à mourir. Accepter de les accueillir tous c’est en pratique condamner le système de santé français et donc faire mourir tout le monde. Il n’y a pas de choix sans sacrifice, sauf au pays de Candy. Nous avons par le passé accepté de raser des villes allemandes comme « sacrifice nécessaire » au sauvetage de notre modèle de société, le regrettez-vous ?. Le curseur ne peut donc être bloqué ni sur le seul intérêt collectif ni sur le seul droit des individus, les deux voies menant à un enfer, la deuxième pavée de bonnes intentions. Vous semblez insinuer que vouloir ne serait-ce que temporiser l’intérêt individuel pour réfléchir aux intérêts de la collectivité, c’est prendre le risque de tomber du côté des Nazis ou des Bolchéviques. Je ne le crois pas. C’est un argument classique des défenseurs enragés des droits de l’Homme qui traitent à tout va leurs adversaires de nazis, et qui comme vous mettent sur le même plan la Solution Finale d’Hitler et le Patriot Act de Bush, ce qui revient à dire qu’une flaque d’eau salée égale l’Océan Pacifique. Sachant que par ailleurs, et concernant un autre de mes articles (je remercie le lecteur fidèle au passage !) vous vous déclarez marxiste, donc partisan de la collectivisation des moyens de production, un grand étonnement me gagne ! Ainsi donc la défense des intérêts collectifs heurterait un marxiste ? Vous illustrez l’incroyable virage du « marxisme » à la française. Jadis ivre de collectivisation, de « dékoulakisation », consentant à tous les massacres, toutes les déportations, bref à tous les bafouements des droits de l’Homme - voilà désormais les marxistes post-soviétiques obsédés de droits de l’Homme, et se méfiant de ceux qui comme moi crient casse-cou face aux dérives « droits de l’hommistes ». Vous faites partie de ceux qui ne veulent pas voir que les droits de l’homme ont besoin du capitalisme (dans quel pays hostile au capitalisme sont-ils respectés ? A Cuba ? en Corée du Nord ?) mais que le capitalisme n’a pas besoin des droits de l’homme comme l’ont prouvé l’Allemagne Nazie ou comme le prouve aujourd’hui la Chine ex-communiste mais toujours dictatoriale. Et pour finir, non je ne pense pas qu’il soit collectivement dans notre intérêt que les immigrés n’apprennent pas le français - langue dans laquelle la Déclaration des Droits de l’Homme a été écrite (!). Le fait qu’en Angleterre, une proportion importante de musulmans souhaite l’instauration de la charia ou approuve les attentats islamistes devraient vous convaincre que nous avons affaire à un problème de société qui concerne un peu plus qu’une « poignée de fondamentalistes ». Comme tendait à le démontrer mon article relatif aux sociétés multiculturelles, la seule société qui puisse prétendre à cette définition, tout en respectant les droits de l’homme sont actuellement les Etats-Unis - société qu’un marxiste comme vous doit chérir j’en suis certain- mais qui s’appuie sur une immigration massivement catholique et condamnée à travailler pour s’intégrer, faute de RMI et d’allocations familiales, tout ceci concourant à une intégration collectivement moins difficile mais c’est un autre débat ...


                      • nounoue david samadhi 21 janvier 2008 01:25

                        existerait il plus illegal que le telechargement illegal sur internet ?

                        travaillez plus pour detourner plus !
                        En France, la corruption siphonne des dizaines de milliards d’euros chaque année, de quoi renflouer tout le système de protection sociale, caisses de retraite comprises. Cet ouvrage nous fait pénétrer dans les coulisses du pouvoir politique et économique pour nous révéler comment les corrupteurs manipulent les décideurs. Ces acteurs de l’ombre ne sont pas de simples " porteurs d’enveloppes " contrairement à une croyance commune. Ce sont de véritables corrupteurs professionnels. Dans cette enquête, Roger Lenglet nous dévoile leur activité quotidienne et leurs méthodes concrètes. Ces corrupteurs de métier interviennent partout : dans les mairies des grandes villes et des petites communes, dans les administrations et les entreprises privées, etc. Il dénonce aussi les conséquences insidieuses et souvent catastrophiques de ce phénomène, notamment dans des secteurs sensibles comme les soins médicaux et la sécurité sanitaire. C’est un appel pour que tous les citoyens exigent une loi sur la corruption à la hauteur des enjeux et des urgences.
                        Roger Lenglet est philosophe et journaliste d’investigation. Spécialiste du lobbying et de la corruption, il est l’auteur de nombreux ouvrages et d’enquêtes retentissantes publiées dans Charlie Hebdo, Marianne, Politique Santé...


                        Je vous laisse devinez comment sa ce passe en Chine, free tibet 2008, boycotte JO pekin !
                        Les Tibétains en exil en marche vers le Tibet pour les jeux Olympiques de 2008 A l’aube de 2008, la cause tibétaine est à un moment crucial pour l’avenir du Tibet. En effet, cela fera près de 60 ans que la République populaire de Chine a envahi le Tibet, et après d’innombrables et terribles violations des droits de l’homme, un génocide ayant entraîné un déficit démographique important du peuple tibétain, la destruction d’une culture millénaire, les jeux Olympiques vont consacrer l’entrée de la Chine dans le concert des nations. Toutefois, l’hymne olympique risque de sonner faux, voire de sonner au boycott, si la situation des droits de l’homme en Chine et au Tibet ne s’améliore pas.

                        Comment oublier que les anciens gouvernants chinois font l’objet de plainte pour génocide contre le peuple tibétain auprès de la justice espagnole ? Comment oublier que la liberté religieuse est bafouée au Tibet comme l’illustre l’emprisonnement de grands maîtres tibétains, dont Bangri Rinpoché et Tenzin Delek Rinpoché ? Comment oublier que la liberté d’expression aboutit à l’incarcération d’écrivains dont Dolma Kyab ? Comment oublier la disparition de Gendhun Choekyi Nyima, le jeune Panchen Lama enlevé en 1995 après sa reconnaissance par le Dalaï Lama. A près de 73 ans, le Dalaï Lama propose que son successeur soit élu par les Tibétains en exil et au Tibet. L’opposition officielle de la Chine à ce processus dévoile un agenda caché du gouvernement chinois. On peut supposer que le remplacement du Panchen Lama vise à long terme la nomination par la Chine d’un Dalaï Lama après la disparition du 14e de la lignée.

                        Dans ce contexte, est-il concevable pour les nations démocratiques de célébrer l’olympisme sans que des négociations débutent enfin entre le gouvernement tibétain en exil et le gouvernement chinois ? Les nations, qui ont jusqu’à présent échoué à résoudre la question du Tibet, peuvent-elles continuer d’ignorer le sort de 6 millions de Tibétains et le risque de disparition d’une culture unique et si riche de l’humanité ?

                        Comment aboutir à de telles négociations ? Un moyen consiste à poursuivre le mouvement amorcé en 2007 avec la série de réceptions officielles du Dalaï Lama au plus haut niveau des Etats par le Premier ministre australien, le chancelier autrichien, la chancelière allemande, Angéla Merkel (qui persiste courageusement à vouloir rencontrer dans l’avenir le Dalaï Lama malgré les pressions chinoises), le président des États-Unis, et la remise par le Congrès des États-Unis, de la Médaille d’or. Alors qu’il vient de recevoir Mouammar Kadhafi, Nicolas Sarkozy pourra-t-il ne pas recevoir, lors de sa venue en France en août 2008, le Dalaï Lama qui appelle à transformer le Tibet en une zone de paix entre la Chine et l’Inde, dans l’intérêt bien compris du monde et de son économie interdépendante ?

                        Les Tibétains en exil mesurent aussi que le peuple tibétain se trouve aujourd’hui à un moment charnière, alors que se profilent les jeux Olympiques de 2008 en Chine et le 50e anniversaire (2009) du soulèvement contre l’occupant chinois de 1959. Ils pensent que les jeux Olympiques sont utilisés par les dirigeants chinois comme une plate-forme pour obtenir une reconnaissance internationale et légitimer leur occupation illégale du Tibet. C’est pour répondre à cette urgence que cinq associations tibétaines basées à Dharamsala organisent une marche de l’Inde vers le Tibet à l’approche des jeux Olympiques de Pékin en 2008. Il s’agit d’associations majeures du mouvement tibétain : le Congrès de la jeunesse tibétaine, le Gu-Chu-Sum (association d’anciens prisonniers politiques), l’Association des femmes tibétaines en exil, le Parti démocratique national du Tibet, Etudiants pour un Tibet libre, Inde.

                        Les organisateurs appellent tous les Tibétains à travers le monde à intervenir lors du relais officiel de la flamme olympique (qui doit porter la flamme à travers vingt villes sur les cinq continents vers la Chine) ; à se joindre aux protestations durant les jeux Olympiques, et à soutenir la marche de retour au Tibet des Tibétains en exil. Les marcheurs partiront de Dharamsala, base du Dalaï Lama et du gouvernement tibétain en exil, le 10 mars 2008, lors de la 49e commémoration du soulèvement tibétain. Ils se dirigeront vers Lhassa, la capitale du Tibet.

                        Les 5 associations demandent à la Chine :

                        1. d’enlever tous les obstacles au retour du Dalaï Lama au Tibet. Les Tibétains de l’intérieur ont appelé à maintes reprises à son retour, ce pourquoi nombre d’entre eux ont été persécutés et demeurent toujours en prison ;

                        2. d’entamer le processus de décolonisation du Tibet car l’exploitation coloniale et le transfert de massif de colons chinois au Tibet marginalisent la population tibétaine ;

                        3. de libérer tous les prisonniers politiques tibétains, comme Gendhun Choekyi Nyima (le jeune Panchen Lama), Chadrel Rinpoché, Lobsang Tenzin, Tenzin Delek Rinpoché, Bangri Rinpoché, Dolma Kyab (écrivain et professeur d’histoire), Rungye A’drak et Adruk Lop, accusés de crimes alors qu’ils n’ont fait qu’exercer leurs droits d’expression, leurs convictions politiques et religieuses.

                        Les 5 associations demandent également au Comité international olympique d’annuler les jeux Olympiques de Pékin et de ne plus jamais considérer la Chine comme un pays organisateur potentiel tant que le Tibet ne sera pas libre.

                        "Notre message à l’attention des autorités chinoises est fort et clair : après 50 ans (d’occupation), nous, Tibétains en exil, sommes déterminés à retourner dans notre pays et à être de nouveau réunis avec nos frères et soeurs tibétains", a déclaré Ngawang Woeber, président du GuChuSum.

                        Site web : http://www.tibetanuprising.org/

                         

                         

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