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Teva pas bien

L'actuelle constitution Française, la V-ième République, date de 1958. A cette époque, l'Algérie est Française, la monnaie est l'ancien Franc, l'Union Européenne n'existe pas, par contre l'Union Soviétique est à son apogée de puissance, Sputnik-1 vient à peine d'être lancé mais aucun homme n'a encore été dans l'espace, la France n'a pas encore la bombe atomique, et le Mirage III effectue son premier vol.

Teva pas bien

L'actuelle constitution Française, la V-ième République, date de 1958, approuvée par référendum (à 79,25 %) le 28 septembre 1958, et entre en vigueur le 4 octobre 1958. A cette époque, l'Algérie est Française, la monnaie est l'ancien Franc, l'Union Européenne n'existe pas, par contre l'Union Soviétique est à son apogée de puissance, Sputnik-1 vient à peine d'être lancé mais aucun homme n'a encore été dans l'espace, la France n'a pas encore la bombe atomique, et le Mirage III effectue son premier vol.

Comme nous pouvons le voir, le monde de 1958 est très différent du monde d'aujourd'hui, la réalité de 1958 n'est pas celle de 2016, et pourtant les règles qui régissent la vie politique Française datent de cette époque. Cette constitution de 1958 a été amendée à plusieurs reprises, comme en 2008 pour inclure le traité de Lisbonne qui n'est autre que la Traité Constitutionnel Européen renommé, et refusé par les Français par référendum le 29 mai 2005.

 

Les religions

Le rapport entre l'état et les religions est régi par la loi de 1905. Elle stipule une séparation stricte entre l'état et les religions, avec 2 points essentiels :

  • Article 1 : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes ». Ce premier article crée un large consensus, et ne laisse que peu de marge pour son application, par les mots « assure » et « garantit ».
  • Article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » Par cet article, l'État, les départements, les communes assurent leur neutralité à l'égard des citoyens, en refusant d'accorder des avantages spécifiques à certains en raison de leurs pratiques cultuelles

Cette loi est antérieure à la constitution de 1958, et avait été faite à l'époque contre l'église catholique dont les rapports avec l'état étaient régis par le concordat napoléonien de 1801. On voit donc que là aussi, notre société est régie par des règles qui ont été créées dans un monde qui n'existe plus aujourd'hui.

Et l'on a pu voir récemment où cela nous mène. Avec les affaires du burkini, du hijab et du port de voile à l'école, le décalage entre la loi de 1905 et la société Française de 2016 est flagrant.

En effet, si la pratique de la religion musulmane est garantie, il est aussi explicitement interdit de favoriser ses pratiquants par rapport aux autres religions. Mais alors, pourquoi, par exemple, les enfants musulmans et juifs ont-ils droit à des menus sans porc alors que les enfants catholiques n'ont pas droit à un menu avec poisson le vendredi ? De même, assimiler une mode vestimentaire à une pratique religieuse mène à l'exemption de filles musulmanes de certains cours, sous prétexte qu'elles doivent porter le voile islamique. Ce qui, d'ailleurs, est faux [1] , car en Afghanistan les femmes musulmanes portent la burka qui cache même leurs yeux, en Arabie-Saoudite elles portent le hijab qui cache le visage mais pas les yeux, en Iran elles sont obligées de porter un voile qui cache leur cheveux, et en Syrie elles ne portent pas de voile du tout. Et pourtant, ce sont tous des pays musulmans. Ce qui veut dire que porter le voile islamique n'a rien à voir avec la religion musulmane, c'est soit une mode vestimentaire soit un acte politique, mais en aucun cas un acte religieux. Mais, aucun organisme Français ne statuant sur cette question, il est admis que porter le voile islamique fait partie du libre exercice du culte musulman, et est donc garanti par la loi de 1905. Sans que jamais personne ne justifie quel est le rapport entre ce vêtement et cette religion.

Il existe aussi un autre problème fondamental avec cette loi de 1905, et c'est quand elle est en opposition directe avec la constitution : qui gagne ? Par exemple, la constitution stipule l'égalité entre tous les hommes, y compris les femmes, et pourtant dans la religion musulmane la femme est traitée différemment des hommes, au point que des imams prônent que les femmes se voilent : c'est une ségrégation entre les femmes et les hommes, explicitement interdit par la constitution. Pour le moment, ils limitent leurs exigences aux femmes musulmanes, sans définir qui est une femme musulmane. Si vous disiez que les noirs doivent se voiler pour être « purs », vous seriez immédiatement arrêté pour racisme. Pourquoi pas ces imams quand ils disent la même chose des femmes ?

Il parait, mais je ne sais pas le vérifier, que certains de ces imams sont en fait étrangers et payés par des pays étrangers (Arabie-Saoudite et Qatar en tête), et ne prêchent même pas en Français. Comment l'état Français peut-il tolérer une telle ingérence ? Pire encore, certains de ces pays ont des régimes barbares et rétrogrades, financent directement le terrorisme qui sévit et tue en France, et pourtant le gouvernement Français leur vend des armes par milliards et leur fait l'honneur suprême en les décorant de la légion d'honneur. En catimini, il est vrai, ce qui double ses torts d'un affront. Comment les Français peuvent-ils vivre avec un tel régime de collabos, et quelle instance prévue par la constitution peut y mettre fin ? On peut alors voir dans les rachats des clubs de foot Européens par les magnats pétroliers du Golfe une propagande politique, puisque personne dans ces pays ne joue au foot : pourquoi le Qatar sponsorise-t-il le PSG ? Qu'est-ce qu'ils en ont à fiche du football ?

Les corps des victimes des attentats de Nice n'étaient pas encore refroidies que des personnes se pavanaient sur la plage de Nice en tenue islamiste - islamiste, pas musulman, puisque rien dans la religion musulmane de prescrit aux femmes de se voiler, et même si cela était, ce serait anticonstitutionnel - et, même si on peut argumenter de la liberté de s'habiller comme on veut, le respect du vivre-ensemble aurait pu inciter les instances musulmanes de se démarquer des islamistes intégristes, et conseiller aux pratiquants la retenue. Au lieu de cela, ils ont jeté de l'huile sur le feu, et attisé les sentiments de haine et de vengeance. Maintenant, des jeunes filles se font insulter en France car elles portent des short trop courts !

A cet égard, les instances de la religion Juive ont été plus intelligentes, puisqu'elles conseillent aux Juifs de ne pas porter la kippa dans la rue pour ne pas créer inutilement des tensions.

En parlant des instances Juives se pose par contre le problème de la soumission de l'état Français à une puissance étrangère, puisqu'il lie la religion Juive à un certain pays, Israël, et assimile toute critique de ce pays à du racisme contre les Juifs.

Cette soumission à Israël se fait tout aussi publiquement que la soumission aux régimes Arabes du Golfe : Manuel Valls a déclaré, le 17 juin 2011 à la radio Judaica de Strasbourg : « Par ma femme je suis lié de manière éternelle à Israël ». Le Général de Gaulle ne communiait pas quand il allait à l'église pour ne pas offenser les Français non-catholiques, et aujourd'hui le premier ministre Français prête allégeance à un pays étranger à cause de la religion de sa femme. Il n'y a aucune institution prévue par la constitution Française pour contrôler ça ?

Et cette traîtrise ne se limite pas à des effets de manche devant les médias, il y a des répercussion directes sur la vie des Français : nous connaissons bien-sûr l'acharnement du gouvernement Valls contre l'humoriste Dieudonné pour avoir fini un sketch sur Djamel Debouze par un « Israheil », mais récemment un ami vient de se faire attaquer en justice par le parquet - donc le gouvernement - pour avoir fait un clip humoristico-musical sur la société pharmaceutique Israelienne Teva, sous prétexte d'antisémitisme ou d'incitation à la haine raciale. La campagne BDS - Boycot, Désinvestissement, Sanctions - est même interdit car assimilé à du racisme contre les Juifs, alors que cela était parfaitement valide (et efficace) contre le régime d'apartheid d'Afrique du Sud, et que c'est aussi pratiqué par le gouvernement Français contre la Russie. Mais quand il s'agit d’Israël, c'est streng verboten.

Il faut quand-même se le faire rouler sur la langue : un citoyen Français est attaqué en justice par le gouvernement Français car il a osé critiquer une entreprise privée Israélienne sur YouTube ! Il ne risque probablement rien car cette accusation est couverte par la liberté d'expression - j'ai encore confiance en la justice indépendante Française - mais il fait face à des années de procédures et d'embêtements, comme jadis Denis Robert contre Clearstream à cause du livre Révélation$ (que je conseille à tout le monde). L'objectif du gouvernement Valls n'est pas de gagner un tel procès mais de harceler et de réduire à silence les critiques d'Israël.

Et ne nous cachons pas la face : bien que les différents mouvements Chrétiens ne soient plus dangereux pour la société Française en 2016, un retour des heures sombres ne peut être exclu. En particulier, on voit déjà se pointer des église évangéliques, téléguidées de l'étranger, et il ne leur faudrait probablement pas beaucoup de haine en plus pour prendre pied et faire des ravages, surtout si les clivages avec les religions précédemment cités s'accentuent.

Tout ceci pour dire que la loi de 1905 sur la laïcité est à revoir d'urgence pour bien préciser ce qu'est et n'est pas une religion, ce qu'on peut et ne peut faire en son nom, pour ne pas risquer d'abuser de cette liberté que la société Française assure et garantit.

 

Les organismes internationaux

Tout comme le paysage religieux, le paysage international a beaucoup changé depuis que la constitution de la V-ième république a été écrite en 1958.

En 1958, la monnaie en cours en France était l'ancien franc, remplacé par le nouveau franc en 1960. En 1973, la Banque de France fut interdite de prêter à l'état Français qui devait alors s'adresser aux banques privées, ce qui fut renforcé par le traité de Maastricht au niveau Européen en 1992. L'€uro a remplacé le Franc comme monnaie nationale en 2002, et il est maintenant contrôlé par la Banque Centrale Européenne qui siège à Francfort, en Allemagne.

Le Général de Gaulle a commencé à se distancer de l'OTAN dès 1958, et la France quitte le commandement intégré en 1966. Le service militaire obligatoire, instauré avec la révolution de 1789, est supprimée en 1998. Le président Jaques Chirac confirme l'indépendance militaire Française en ne participant pas à la guerre contre l'Irak en 2003, mais les présidents Sarkozy puis Hollande réintègrent la France à l'OTAN dès leur élection. Et vous ne le savez peut-être pas, mais toute initiative de défense Européenne ne peut se faire sans l'accord de l'OTAN, c'est écrit dans le traité de Lisbonne.

Enfin, depuis 1995, les accords de Schengen ont supprimé les frontières Françaises avec ses pays voisins. Ou plutôt, cet accord a supprimé les contrôles aux frontières, bien que les frontières existent encore sur le papier. Et à cause de cette suppression - et pas ouverture - des frontières, toutes les personnes sur le sol Européen peuvent circuler sans contrôle, qu'elles soient là légalement ou illégalement. Des harcèlements de milliers de femmes à Köln le soir de la St Sylvestre aux scènes de guérilla urbaine dans la jungle de Calais, en passant par les dévastations à la frontière Hongroise à Röszke, l'impuissance Européenne de contrôler les frontières - impuissance auto-décidée - met la sécurité de la société Europénne en danger. Parce-que certains pays ne contrôlent pas leur démographie, nous devrions absorber leur surplus de naissances ?

On remarquera que pour tous ses défauts, le système politique Français a une certaine légitimité démocratique, alors que les organismes internationaux n'en ont aucun, il n'y a absolument aucune espèce de contrôle public : les responsables se nomment entre-eux, dans l'opacité la plus totale. Comment les responsables de l'OTAN sont-ils désignés ? Et pour l'ONU ? La BCE ? Le WTO (OIC) ? Le FMI ?

Tout ceci pour dire que, en 2016, le peuple Français ne contrôle plus du tout ce qui fait d'un territoire géographique un état civilisé : pas la monnaie, pas l'armée, pas les frontières. Par petites retouches, amendements, traités, accords, les gouvernements successifs ont vidé de sa substance la constitution de 1958, parfois en opposition directe avec la volonté exprimée du peuple Français.

 

L'élection présidentielle

On peut se demander comment font les autres pays : doivent-ils, eux-aussi, réviser leur constitution de temps-en-temps ? Comment la constitution des USA, qui date de plus de 200 ans, peut-elle encore être d'actualité alors que le monde des cowboys, indiens et esclavage négrier n'existe plus ? Une explication est peut-être dans la simplicité de leur texte qui se consacre à l'essentiel au lieu de tenter le micro-management de tous les problèmes possibles. Quant-au Royaume-Uni, il n'a carrément pas de constitution, c'est une monarchie parlementaire où la famille royale est garante du respect des traditions politiques. Tandis que l'histoire de l'Allemagne ou de la Russie montre des problèmes constitutionnels encore pires qu'en France (Valls, Hollande ou Sarkozy, aussi détestable et nuls qu'ils soient, ne sont quand-même pas des Hitler ou Staline).

Je pense que nous pouvons conclure des écrits précédents qu'une nouvelle constitution pour la France est une nécessité absolue et prioritaire. Une VI-ième république, qui clarifiera à la fois la place des religions dans la société Française, mais aussi l'interaction de la démocratie Française avec les organismes internationaux : que faire si le peuple Français décide une chose qui soit en opposition avec un accord international ? Que faire si un homme veut se balader avec une plume dans le cul sous prétexte que sa religion le réclame ?

La particularité de la constitution actuelle est que le référendum est une prérogative du président de la république. Or, une constitution qui se respecte doit être approuvée par référendum.

J'en appelle alors à l'intelligence des lecteurs de voter à l'élection présidentielle de 2017 uniquement pour les candidats qui mettent une nouvelle constitution approuvée par référendum comme priorité explicite dans leur programme.

Bien-sûr, personnellement, j'ai mes propres lubies concernant ce que je souhaiterais voir figurer dans cette nouvelle constitution (le tirage au sort et le référendum d'initiative citoyenne), mais ce sera la sujet d'un autre article à venir.

 

 

[1] Comme l'a confirmé l'Imam Scheikh Khaled Omran de l'Université du Caire « Cacher le visage ou les cheveux n'est pas une exigence du Coran ou de la Sharia mais une tradition locale » : https://www.welt.de/politik/ausland/article157996619/Musliminnen-erhalten-offizielle-Lizenz-zum-Neinsagen.html


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15 réactions à cet article    


  • xc (---.---.78.220) 13 septembre 2016 19:11

    "Le rapport entre l’état et les religions est régi par la loi de 1905. Elle stipule une séparation stricte entre l’état et les religions...".
    Le contrat stipule, mais la loi dispose.


    • Jean Keim Jean Keim 14 septembre 2016 15:03

      @xc
      Et la constitution est au dessus de la loi.


    • fred.foyn 14 septembre 2016 08:15

      C’est marrant, tous ces tocards qui veulent changer de république comme de slip..Sont à 5 et au fond du trou..peu importe la 6eme sera la bonne qu’ils disent..En fait c’est pour cacher la poussière sous le tapis...


      • Jean Keim Jean Keim 14 septembre 2016 15:02

        Je ne sais pas si nous savons ce qui devrait être inscrit dans la nouvelle constitution mais nous sommes nombreux à savoir ce qui ne devrait plus y être mentionné.


        • Zolko Zolko 14 septembre 2016 15:24

          @Jean Keim : ah, et que ne devrait plus être mentionné dans une nouvelle constitution ?


        • Jean Keim Jean Keim 14 septembre 2016 15:46

          @Zolko

          Je pense surtout que le président de la république ne doit plus pouvoir être boulonné à son poste pour 5 ans et que la constitution ne doit pas être modifiée sans une consultation référendaire... entre autres.
          Et parfois je me demande si une constitution est indispensable. 

        • Zolko Zolko 14 septembre 2016 15:56

          @Jean Keim : d’accord avec vous, mais pourquoi seulement le président ? Selon moi, tout élu devrait pouvoir être démis de son poste en cours de mandat, par une procédure bien définie (comme par exemple un jury citoyen telle que l’avait proposé Ségolène Royal en 2007)


        • Jean Keim Jean Keim 14 septembre 2016 16:44

          @Zolko
          Comme vous le sous-entendez il y a une multitude de constitutions possible et il y a également la possibilité de ne pas en avoir.


        • Zolko Zolko 14 septembre 2016 17:21

          @Jean Keim : OK, mais que gagne-t-on à ne pas avoir de constitution ?


        • Jean Keim Jean Keim 15 septembre 2016 07:33

          @Zolko
          En fait je ne sais pas s’il faut vraiment ou non une constitution, cela fait partie d’un débat à instaurer, nous ne le saurons pas sans essayer.


          Il y a les usages et/ou le droit coutumiers dans certains pays mais ils sont souvent l’expression de traditions imposées par une caste dominante comme par exemple la charia.

          La difficulté d’une constitution est souvent d’être soit trop vague et de permettre des interprétations partisanes, soit trop cadrée au point d’être rigide, la constitution est au-dessus des lois mais ne devrait pas en être une.

          Elle devrait je pense être écrite en des termes mettant des limites comme par exemple : la constitution doit être écrite exclusivement par le peuple suivant un tirage au sort, les lobbys et tous intérêts privés ne sont pas autorisés à participer à l’écriture de la constitution, la monnaie, l’énergie, l’eau, ..., ne doivent pas appartenir (exclusivement ?) à des intérêts privés ; les dirigeants du pays doivent être élus directement par le peuple et leur mandat révocable par un recours auprès d’un comité de surveillance..., les lois cadres doivent faire l’objet de référendums... 

        • Zolko Zolko 15 septembre 2016 10:47

          @Jean Keim : je suis assez d’accord avec vous, mais ce n’était pas le propos de cet article. Ce que je voulais dire ici est que je pense que le problème majeur de la France actuellement est que les règles de la vie politique sont vieilles, et donc inadaptées. Remplacer le calife par un autre calife ne sert à rien si tout le reste - sénat, EU, religions, BCE, OTAN, frontières.... - ne change pas.


        • beo111 beo111 14 septembre 2016 15:07

          Salut Zolko, bien d’accord avec toi, maintenant le soucis c’est que si la nouvelle constitution est l’émanation du Président, ce sont toujours les hommes de pouvoir qui écrivent les règles du pouvoir.

          Alors bien sûr, certains diront que c’est la « magie » de l’élection présidentielle : lorsqu’il fait sa proposition de changement constitutionnel, le candidat n’est que candidat, il n’est pas encore président blablabla. Mais les candidats sont rarement de simples citoyens, ce sont déjà des hommes de pouvoir, en tout cas des professionnels de la politique.

          Donc au final seul un gars style Poutou a la légitimité pour changer les règles du jeu. Mais en aura-t-il les neurones ?


          • Zolko Zolko 14 septembre 2016 15:28

            @beo111 : je ne dis pas que c’est le prochain président de la république qui doit écrire la nouvelle constitution, je dis qu’il a le pouvoir de déclencher les referendums, et qu’il peut donc en déclencher un sur une nouvelle constitution. Par qui le texte serait écrit est une autre histoire.
             
            En d’autres termes, les élections de députés ou de sénateurs ne peuvent pas parler de constitution, et comme il n’y a pas de referendum d’initiative citoyenne qui permettrait de provoquer un appel pour une nouvelle constitution, seule l’élection présidentielle peut donner cette occasion. Que nous devrions donc saisir.


          • beo111 beo111 14 septembre 2016 15:49

            @Zolko
            Oui pourquoi pas. Mais on s’y prend pas un peu tard là ?


          • Zolko Zolko 14 septembre 2016 15:54

            @beo111 : je ne pensais pas me présenter, mais j’invitais les électeurs à voter pour des candidats qui veulent écrire une nouvelle constitution, une VI-ième république. Il y en a. L’idée était aussi d’encourager les candidats à se saisir du sujet, et faire des propositions.
             
            Maintenant, ça fait longtemps que j’ai abandonné l’idée que je changerais le système tout-seul.
             
            On va se boire une bière un de ces 4 ?

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