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Accueil du site > Tribune Libre > Tiens, voilà un bon traumatisme ! T’inquiète pas, t’ira ensuite (...)

Tiens, voilà un bon traumatisme ! T’inquiète pas, t’ira ensuite chez le psy...

L'actualité britannique de ce matin m'a fait m'interroger sur une problématique au sujet de laquelle je ne pourrai avoir de regard dit professionnel, n'étant ni psychologue, ni assistante sociale, ni sociologue, ni enseignante, ni, ni, ni. Juste le regard d'une personne ordinaire, qui se pose des questions, sachant que de toute façon les réponses sont supposées ne pouvoir être apportées que par ces professionnels, donc des gens forcément compétents, qu'il faut écouter religieusement et croire sur parole. Nos avis ne comptent guère dans ce genre de problématiques. Cela ne nous empêche pas de les donner.

Je suis certes un peu dure, notamment en écrivant "dit" professionnel. Je le suis car les "professionnels", tels les psychologues, sont des gens qui ont suivi un parcours universitaire qui les a amenés à suivre un programme composé de nombreux, très nombreux livres à lire, ce que toute personne motivée peut faire par elle même, sans avoir besoin de passer par la case fac. 

En effet, à part le fait que les psychologues (1) ont passé des partiels, des examens pour valider leur travail et contrôler leurs connaissances, qu'est-ce qui les différencie d'une autre personne n'ayant pas passé ces examens, car n'ayant pas suivi le cursus universitaire officiel, mais qui aura lu exactement les mêmes bouquins, donc qui aura engrangé les mêmes connaissances ? 

Le fait de pouvoir poser des questions à leurs profs ? Peut être. Le fait d'avoir eu l'esprit formaté ? Sûrement, j'y reviendrai plus loin. Mais ce qui les différencie, c'est surtout l'expérience. Les connaissances sont purement théoriques, l'expérience, elle, est pratique. Cela dit, l'expérience, comme toute expérience, s'acquiert avec le temps, et je me méfie un peu du système dans lequel nous vivons, qui veut que les psychologues, parce qu'ils ont leur diplôme en poche, croient détenir la vérité, et placardent, parfois pour l'unique raison qu'ils ont lu dans un livre que c'est comme ça et pas autrement, des troubles de ceci et des troubles de cela sur le front de ceux qu'ils se plaisent à appeler leurs "patients", oubliant par la même qu'il se crée surtout, à mon sens, une relation de marchand à client. Quel cynisme, me direz vous...

De là à oser dire que les psychologues n'ont pas vraiment intérêt à ce que nous allions bien, à ce que nous pensions ne pas avoir besoin d'eux, il n'y a qu'un pas. Allez, je le franchis, je saute le pas, et hop ! car je ne peux m'empêcher de penser si c'était le cas, si nous allions bien, ils seraient au chômage. (Tiens, c'est drôle, en voulant taper l'accent circonflexe sur le mot "chômage", mon doigt a dérapé sur le clavier, et j'ai tapé un dollar... Voilà ce que ça a donné avant que je procède à la correction : ch$omage. J'aurais peut être dû laisser le mot ainsi, je trouve que cela exprime bien mieux ce que je pense.)

Un peu comme les marchands de tabac. On prétend vouloir que les gens arrêtent de fumer pour préserver leur santé, mais les intérêts financiers du tabac sont tels qu'en réalité, on a tout intérêt à ce que les gens continuent de fumer. 

Les psys sont bien sûr indispensables à certaines personnes, et heureusement qu'ils sont là pour leur venir en aide. Loin de moi bien entendu l'idée de critiquer, ou pire, juger, ceux qui ont recours à un thérapeute, quel qu'ils soit, mais il me semble qu'il y a également une tendance, dans nos sociétés, à vouloir à tout prix trouver un trouble, une épouvantable névrose, derrière chacun de nos bobos, et vouloir nous faire croire que sans l'aide d'un "professionnel", nous ne serons pas capables de trouver une solution à nos problèmes. On se précipite chez "son" psy à la moindre contrariété, et bien des parents, souvent débordés par leur progéniture, bref, par ce qu'ils ont eux même créés, mais aussi immatures, peut être, se font épauler pour des choses aussi simples que "comment dire à mon enfant que..."

Vous l'aurez compris, je suis un peu méfiante envers les psychothérapeutes, non que je pense que leur seul objectif est de se remplir le portefeuille (car même s'il y a sans aucun doute des brebis galeuses dans le métier, des personnes qui ne sont là que pour se remplir les poches, je reste persuadée que l'écrasante majorité a le réel désir de venir en aide à leurs "patients"), mais parce que je me méfie de ce qu'on leur enseigne, et de la façon dont ils le mettent par la suite en pratique. 

L'expérience, si elle s'acquiert forcément sur le terrain, est également influencée, déterminée, par l'idée que l'on a des troubles à traiter, et du rôle que l'on doit jouer. Donc par ce qu'on a appris, par ce qui a été enseigné. On a une idée préconçue, et c'est cette idée là que l'on met en pratique. L'expérience future se bâtit autour de cela. Elle ne peut se détacher de la théorie pour ne se construire qu'autour du vécu.

La psychologie est comme toutes les sciences, elle évolue avec le temps. Ce que l'on pensait vrai il y a quelques décennies ou quelques siècles a souvent, si ce n'est toujours, été contredit par la suite. C'est pourquoi ce qu'apprennent les futurs thérapeutes, en matière de compréhension des troubles et en matière de traitements (médicamenteux ou non) proposés, ne peut être que la vérité du moment. Ce qu'on pense être vrai à l'époque où on le dit.

C'est drôle comme, lorsqu'il s'agit de sciences, quelqu'elle soit, on dit toujours aux élèves, ou aux auditoires lors des conférences : "Chers élèves, chers auditeurs, la science est en perpétuelle évolution. Avant, on pensait que ceci cela, mais on s'était trompé ! Maintenant, heureusement, on a compris que... on sait que..." Eh bien non, on ne sait rien du tout, pas plus que celui qui nous a précédé et qui s'est trompé, alors qu'il croyait lui aussi, sur le moment, à son époque, savoir

Car cinquante ans, ou deux cents ans après cette tonitruante déclaration, on verra un autre professeur, un autre conférencier, dire exactement la même chose au sujet de celui qui l'a précédé sur l'estrade. 

On devrait dire : "Maintenant, de nos jours, on pense que...Jusqu'à ce que, peut être, une nouvelle découverte nous apprenne que..."

Lorsque je disais que si nous allions bien, ça n'arrangerait pas les psy, je ne plaisante pas lorsque j'affirme (de façon prétentieuse, je le reconnais) qu'il y a un peu de vrai dans cela. Parfois, j'ai le sentiment que les psys tiennent absolument à nous trouver des troubles là où il y a peut être un problème à régler, certes, mais rien de grave. Ou du moins pas encore trop grave. Il me semble que, s'ils peuvent améliorer une situation, ils peuvent aussi contribuer à l'empirer. Quand on ne crée pas la névrose de toute pièce, là où elle n'existait pas.

Il y a quelques jours, un petit garçon de trois ans a disparu au Royaume Uni. Son corps vient d'être retrouvé. Je ne sais pas encore, n'ayant pas écouté les dernières informations, s'il s'agit d'un accident ou d'un crime. A la radio, ce matin, le présentateur informait du fait que les enfants de sa classe avaient sûrement vu son visage à la télévision, et qu'il fallait leur expliquer ce qui s'est passé. Pour ajouter ensuite que les enfants allaient bien sûr bénéficier par la suite d'une aide psychologique.

J'ai mis de côté mon travail de la matinée, tant pis, je rattraperai, et je suis allée sur internet pour lire des articles s'interrogeant sur le bien fondé de tout dire aux enfants.

Faut-il vraiment tout dire aux enfants ?

Je n'ai trouvé que des articles à l'attention des parents qui détaillent, comme un vulgaire mode d'emploi, l'attitude à suivre au cas où il fallait révéler à son enfant une situation de chômage, un deuil, un divorce... Papa a trompé Maman... Oui, mon chéri, tu es adopté... Bref, des situations qui concernent directement l'enfant dans la mesure où lui-même, ou son cadre familial, est concerné. Atteint. 

"Evitez de leur dire ceci, dîtes plutôt cela", "faites attention aux mots que vous employez", "faites comme ci, pas comme ça"... Bref, on s'adresse à des parents qui bien sûr ne savent pas, ne peuvent pas savoir car ce ne sont pas des professionnels.

Si tous les articles que j'ai trouvés (je n'ai pas lu tout l'internet évidemment) ne sont pas d'accord sur le bien fondé de tout, absolument tout dire aux enfants, tous se cantonnent aux problématiques familiales. Rien n'est dit sur le fait de révéler, ou non, aux enfants, surtout aux très jeunes, ce qui se passe en dehors de leur cadre familial, dans le monde "extérieur", auquel il faut, je le conçois, les préparer, mais duquel il faudrait également, à mon sens, les protéger. 

Car doit-on réellement informer les enfants au cas où l'un d'eux aurait été victime d'un meurtre ? En discuter avec eux ? Ne risque-t-on pas, dans pareils cas, de provoquer la réaction inverse de celle que l'on cherche à susciter ?

J'imagine déjà la maîtresse dans sa classe, réunissant, dès la première heure, autour des petits bancs, son groupe de bambins de trois ans ou trois ans et demi, à peine sortis du berceau et serrant peut-être encore, pour certains, leur doudou rassurant, et leur expliquant que leur petit camarade Untel s'est fait assassiner, que c'est pour cela qu'il ne le reverront plus jamais, qu'il faut se souvenir de lui, que ce que le monsieur ou la dame a fait est très très mal, que ce sont des choses qui arrivent dans notre société, qu'il y a plein de gens très très méchants, partout, tout autour de nous, qu'il faut qu'ils sachent car c'est dans cette société là qu'ils vont vivre etc...

Allez, on en rajoute une couche. Dis, Maitresse, comment il a été assassiné, untel ? Demande Bidule tout en suçant son pouce. C'est normal que le gamin demande, les enfants posent toujours des questions, et il faut absolument leur répondre. C'est ce que, désormais, on demande aux adultes de faire. C'est les psys qui le disent, alors... Je caricature, bien sûr, et pourtant... On demande aux gens de faire attention aux mots qu'ils emploient, afin, justement, de ne pas provoquer de dommages inutiles, mais au delà des mots employés, quelque soient les mots employés, les enfants doivent-il être tenus informés de tous les faits traumatisants ?

J'imagine ensuite la maitresse allant chercher la boîte de mouchoir posée sur un coin de son bureau pour les distribuer aux gamins en larmes, j'imagine les gosses terrifiés par le monsieur (ou la dame) en question, par l'image qu'ils s'en font avec leur imagination fertile d'enfant, j'imagine ceux qui feront des cauchemars la nuit suivante, qui refuseront de manger leur dîner, qui vomiront, peut être...

Les gamins sont traumatisés ? Pas de problème, on a la solution. Etape suivante dans le processus que l'on a engagé : une fois les enfants bien traumatisés, on les emmène chez le psy (la "cellule psychologique", comme on l'appelle en France). Tout simplement. Pour les aider, n'est-ce pas, à se remettre de ce traumatisme qu'on leur a volontairement, violemment, et très certainement inutilement, infligé.

Finalement, on les a préparés à une consultation psychologique qui n'aurait pas été nécessaire si on avait tu les événements, mais qui l'est devenue de par le traumatisme qu'on a créé et infligé à l'enfant. En croyant bien faire, bien sûr... On croit toujours bien faire...

Bref, sous prétexte qu'il est à la mode, du moins dans l'air du temps de la psychologie actuelle, de tout dire aux enfants, on applique à la lettre cette recommandation judicieuse, et on l'applique dans toutes les situations, même celles où il n'est pas nécessaire, il me semble, que l'enfant connaisse la vérité. Il ne s'agit pas là, en effet, de lui révéler un fait touchant la cellule familiale, afin de lever le voile sur des non dits, dissiper son angoisse due à celle qu'il perçoit chez ses parents, ou autre situation dans laquelle le bien être de l'enfant est en jeu. Ici, on lui révèle un fait qu'on aurait tout aussi bien pu passer sous silence, sans conséquences sur le bien être de l'enfant. On le traumatise autant qu'on le peut, on touille bien la névrose en train de naître dans ce petit être sensible et fragile, puis ensuite on l'emmène chez le psy pour essayer de réparer les dégâts que l'on vient de faire. Sans se poser de questions. 

Comme on dit, à tout problème, il y a une solution. Logique, n'est ce pas, Mier Spock ? 

Du reste, que fiche un enfant de trois ans collé devant la télé à l'heure des informations ? (Les élèves de sa classe ont dû voir son visage à la télé, a dit le présentateur). Si le gamin n'avait pas regardé la télé, des choses qui, de plus, ne sont pas de son âge ("de son âge"... cette expression a-t-elle encore un sens, de nos jours ? Je l'espère), il n'aurait même pas été nécessaire ensuite de passer par la case "révélations-explications", puis, fatalement, par la case "psy".

On estime que la société est violente, et on oublie que nous avons nous-mêmes créé cette violence que nous subissons ensuite de plein fouet. Alors, pour protéger nos enfants, pour les préparer à affronter le monde "dans lequel nous vivons", nous les exposons aussi jeunes que possible à cette violence, nous attendons, nous espérons d'eux qu'ils s'y habituent, voire même qu'ils se désensibilisent, et que cette exposition à la réalité crue leur fournira les armes dont ils auront besoin pour se défendre.

En gros, on passe aux enfants le message selon lequel la violence, le crime, les meurtres, y compris d'enfants, sont des choses normales, que cela arrive souvent dans notre société, qu'il faut s'y habituer, et que si l'on a besoin d'un aide car on ne parvient pas à faire face à cette réalité, les psys sont là pour nous épauler.

Il me semble que nous ne faisons que créer des problèmes supplémentaires, là où il y en a déjà bien assez. Qu'en exposant si jeunes les enfants à des vérités aussi dures, on ne fait que les déstabiliser, voire les détraquer, et les préparer en réalité à perpétuer, ne serait-ce que par leur insensibilité, voire leur indifférence, cette violence, une violence qui s'exprimera par la suite au quotidien à différents niveaux. On les passe au rouleau compresseur. On les détruit.

Sommes nous en train de créer de toutes pièces de futurs névrosés, voire pire, que les psys seront ensuite chargés de récupérer ?

Il faut bien continuer à faire tourner la machine...

A moins que dans vingt, trente, ou cinquante ans, de nouvelles théories psychologiques nous enseignent qu'il ne faut surtout pas, mais alors surtout pas, dire ce genre de choses aux enfants, et qu'il y a des cas où protéger l'enfant est plus important, plus salutaire, que tout lui révéler, le ferait-on en toute bonne foi, par amour de la vérité, et par principe de ne jamais la dissimuler.

 

(1) Je ne parle pas des psychiatres qui ont suivi une formation médicale, ni des psychanalystes qui, d'après ce que j'ai compris, peuvent n'avoir suivi aucune formation, juste s'être fait psychanalyser eux-mêmes, la démarche leur donnant ensuite, paraît-il, toute autorité pour se proclamer thérapeutes...


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28 réactions à cet article    


  • urigan 21 janvier 2014 10:27

    Un jour, en démarche d’adoption, nous avions été obligé ma femme et moi de « passer » devant un psychiatre. Rendez-vous fut pris, et questions furent posées.
    Fumez-vous ?
    Buvez-vous ?
    Madame, êtes-vous acariâtre ?

    Regards convenus avec mon épouse et nous avons bien répondu à toutes les questions.

    Une fois sortis de la consultation, nous avons été pris d’un fou-rire, et 35 ans après, au seul mot de psy, nous en riant encore.

     smiley (encore)


    • Surya Surya 21 janvier 2014 10:32

      Bonjour urigan, cela ne m’étonne pas, bien que je pense malgré tout que vous êtes mal tombé, du moins j’espère que ce n’est pas toujours ainsi. Permettez moi de rajouter mon rire au vôtre.
      Tiens ça me rappelle la première fois où je me suis rendue aux Etats Unis, en 88. Dans l’avion, l’hôtesse nous distribue des formulaires à remplir. Une des questions était : êtes vous communiste ? Ha ha ! Il parait que de nos jours ils demandent si on est terroriste, mais ce n’est peut être qu’une rumeur.
       smiley


    • bourrico6 21 janvier 2014 10:41

      Mouais.... juger une profession sur 1 cas .... vive AV !!

      L’auteur qui cautionne et se joint au rire :« hahaha »
      J’admire le raisonnement, l’argumentaire, je suis profondément convaincu !!
      Permettez moi de me joindre : « hahaha »


      Dans l’avion, l’hôtesse nous distribue des formulaires à remplir. Une des questions était : êtes vous communiste ?

      Ce genre de chose est toujours en cours.
      Et ça permet en cas de soucis, de vous confondre et de mettre en avant le fait que vous mentez et dissimulez... en clair, vous allez prendre cher !

      Vous voyez, face aux choses que vous ne maitrisez pas, il ne vous vient même pas à l’esprit que certains paramètres vous échappent totalement, non ... vous riez...

      Mais c’est vous qui êtes ridicules.


    • bourrico6 21 janvier 2014 10:43

      Mouais.... juger une profession sur 1 cas .... vive AV !!

      L’auteur qui cautionne et se joint au rire :« hahaha »
      J’admire le raisonnement, l’argumentaire, je suis profondément convaincu !!
      Permettez moi de me joindre : « hahaha »


      Dans l’avion, l’hôtesse nous distribue des formulaires à remplir. Une des questions était : êtes vous communiste ?

      Ce genre de chose est toujours en cours.
      Et ça permet en cas de soucis, de vous confondre et de mettre en avant le fait que vous mentez et dissimulez... en clair, vous allez prendre cher !

      Vous voyez, face aux choses que vous ne maitrisez pas, il ne vous vient même pas à l’esprit que certains paramètres vous échappent totalement, non ... vous riez...

      Pire, vous prenez les autres pour des cons.

      Mais c’est vous qui êtes ridicules.


    • Surya Surya 21 janvier 2014 10:52

      Décidément bourrico vous n’avez pas compris que dans cet article je me pose des questions, rien de plus.

      Honnêtement, c’est vous qui êtes ridicule à m’agresser comme ça (et pas la peine de poster deux fois le même commentaire, j’avais compris dès le premier)

      Vous êtes peut être psy, et vous vous sentez agressé par mon article, alors au moins ayez le courage de le dire.

      Si vous n’êtes pas psy, il n’y a aucune raison que vous vous sentiez agressé, donc je ne comprends pas votre agressivité.

      Bonne journée


    • gaijin gaijin 21 janvier 2014 10:31

      exemple pratique :
      un enfant tombe, si un adulte est présent le plus souvent il regarde l’adulte avant de réagir :
      si l’adulte manifeste de inquiètude angoisse .....l’enfant pleure ....
      si l’adulte rit ....l’enfant rit
      si l’adulte est neutre l’enfant est désorienté : il ne sait pas comment réagir

      parfois aussi l’enfant tombe et pleure
      - il s’est fait mal
      - il a eut peur
      - les deux
      - autre chose .....

      qu’elle attitude avoir quand un enfant tombe ?

      ben ça dépend ......
      imaginer que l’on puisse donner une attitude générale a suivre dans tout les cas est stupide même dans un cas simple ...
      la bonne attitude dans le réel ne peut être que le fruit de la compréhension de ce qui se passe dans le moment .....et du projet éducationnel de l’adulte ( ou de ses préjugés dans la plupart des cas )

      la mode du tout psychologique apprend avant tout aux gens ( adultes et enfants ) que face a tout évènement perturbant la routine ( mort, accident, séparation.......) il est normal d’être traumatisé .....
      bien sur parfois les gens sont aussi réellement traumatisés .....et là il est nécessaire de pouvoir les aider 


      • Surya Surya 21 janvier 2014 10:37

        Bonjour gaijin, c’est exactement ça. J’ai été témoin dans la rue de telles scènes. Des mamans se retournant, puis continuant imperturbablement leur chemin et leur conversation, et là l’enfant se relève et rattrape le groupe. D’autres mamans se précipitant, complètement affolées, vers leur gamin qui ne pleurait pas et se met à hurler dans la seconde qui suit.

        Ah ces mômes, ils nous tournent vraiment en bourrique !  smiley


      • bourrico6 21 janvier 2014 10:35

        J’ai lu des inquiétudes sur un sujet qui visiblement n’est pas ou peu maitrisé.

        Alors oui, quand on sait pas, on imagine, et l’imagination peut être débordante.

        Vous me faite penser à ces gens qui attendent de la science la Vérité, ou Dieu, ou la réponse instantanée à toutes les questions de l’Univers.
        Tous ces gens qui fiers de leur bancales et floues notions de base, se ruent sur les théories exotiques à la première occasion.

        Ben la ça me fait un peu le même effet, vous attendez quelque chose qui n’a jamais été prévu au programme.
        Les psys n’ont pas de formules miracle, ils n’ont pas la recette magique, ils ne vont pas vous faire une révélation qui va changer votre vie.
        En fait, vous avez raison sur un point, c’est le patient qui va faire tout le boulot, et c’est ça le but de la manoeuvre.
        Ils y a plusieurs écoles, Freud, Lacan, il y a les méthodes US qui s’apparentent à ce que vous semblez imaginer, et qui sont une forme de coaching, et ou la « solution » vous tombe du ciel toute cuite dans la bouche, ou l’on imagine que la psychologie est une forme de management d’entreprise.

        Pour ce qui est de l’apprentissage dans son coin, je vous dirais juste qu’apprendre un cours est facile, mais en voir les aboutissants, ce que ça implique, les possibilités qui en découlent, ça vous ne le trouverez pas dans vos livres.
        Devoir tout découvrir par soi même rends l’apprentissage long, laborieux, et souvent parcellaire.


        Sommes nous en train de créer de toutes pièces de futurs névrosés, voire pire, que les psys seront ensuite chargés de récupérer ?

        Il faut bien continuer à faire tourner la machine...

        Si c’est ça le thème central de votre article... c’est à mon sens tout simplement ridicule.

        Ca vous dépasse, alors vous assénez votre jugement sans visiblement vraiment connaitre le sujet.


        • Surya Surya 21 janvier 2014 10:45

          Bonjour bourrico6

          "Vous me faite penser à ces gens qui attendent de la science la Vérité, ou Dieu, ou la réponse instantanée à toutes les questions de l’Univers.« 

          Mais non, vous m’avez mal lue ou alors je me suis mal exprimée, c’est justement le contraire. Je dis justement qu’il n’y a pas de vérité à attendre de la science, et donc pas non plus à attendre des psys.

           »Les psys n’ont pas de formules miracle, ils n’ont pas la recette magique, ils ne vont pas vous faire une révélation qui va changer votre vie."

          C’est exactement ce que je dis. Ca rejoint ce que je viens d’écrire plus haut.

          N’oubliez pas qu’à une certaine époque, on ne jurait que par Freud. Or, maintenant, il est très remis en question. Enfin, il est remis en question partout... sauf en France.

          Ben oui, c’est ça le thème central de mon article et je l’assume smiley Je suis choquée du fait que l’on traumatise des gamins sous prétexte qu’il est dans l’air du temps de tout dire aux gosses, et qu’ensuite on fasse tourner le commerce des psys. Ca n’a strictement rien de ridicule.

          Comme vous dites, je ne sais pas. je l’ai d’ailleurs bien précisé dans mon intro. Je suis une personne ordinaire. Je ne fais pas partie de ces gens qui croient détenir la vérité, justement. Je ne fais pas partie de ces gens qui croient savoir...


        • Rincevent Rincevent 21 janvier 2014 12:56

          La professionnalisation ne se résume pas à lire de nombreux livres, heureusement. L’auteur oublie, entre autre, les stages pratiques qui vous plongent dans la réalité pure et dure. C’est la différence entre un pro et un amateur. 

          Après, on peut rencontrer des pros bardés des certitudes que peut donner un beau diplôme, comme partout, mais ça se calme vite face à la réalité.


          Comme souvent, à propos de psy quelque chose, on mélange joyeusement psychologues, psychiatres, coaching personnel ou télévisuel et j’en oublie. 


          Quand à la « vérité scientifique » et bien oui, elle est relative ! C’est toujours en fonction des connaissances du moment. Ca fait partie de sa définition et on voit mal comment il pourrait en être autrement. Sinon ça s’appelle une croyance et là c’est autre chose.


          • Surya Surya 21 janvier 2014 13:23

            Bonjour Rincevent,

            J’incluais dans le processus de professionnalisation les stages. Car ils sont la première expérience de terrain. C’est à la suite d’une première exposition à la réalité du métier (je ne sais plus si c’était un stage ou un premier emploi) qu’une connaissance à moi (une ancienne collègue) a définitivement laisser tomber sa vocation de psychologue. La réalité pure et dure, elle en a goûté, et ça l’a dégoûtée. Tant qu’elle était à la fac, le sujet la passionnait. La première chose qu’elle m’a dite en parlant des psychologues et de son ancien parcours, c’est « je ne veux vraiment pas devenir comme eux. »

            (Rien à voir avec le sujet, mais une amie a laissé tomber son futur métier d’infirmière suite à un stage pratique dans un hôpital. Toujours cette réalité de terrain et la dureté du métier.)

            Non, rassurez vous, je ne mélange pas psychologues et psychiatres, psychanalystes et thérapeutes divers (y compris télévisuels, ce que je ne connaissais pas, ne regardant que très peu la télé, voire pas du tout). Développer cet aspect du problème n’était pas le sujet de mon article, même si j’aurais pu le faire plus longuement et mieux que la courte note en bas de page).

            Pour ce qui est de la vérité scientifique, si vous assistez régulièrement à des conférences (je ne le fais plus autant depuis que je ne suis plus à Paris) vous verrez le nombre de gens qui affirment, à propos d’une connaissance, que de nos jours on sait que... Je ne vais pas revenir là dessus, mais peut être faudrait-il leur rappeler, en effet, que cela fait partie de la définition même de la science.

            « Relative » également au sens où les croyances scientifiques ne dépendant pas que des époques, elles dépendent aussi des personnes. Untel dira : « on sait de nos jours que... le big bang... », d’autres seront, à la même époque, opposés à la théorie du big bang. Quand bien même ne représenteraient-ils que 1% de la communauté scientifique, leur avis doit être pris en compte.

            Merci de votre commentaire  smiley


          • Fergus Fergus 21 janvier 2014 13:38

            Bonjour à tous.

            On parle un peu dans le vide car il existe d’excellents thérapeutes comme il existe d’excellents garagistes. Idem pour les charlatans et les margoulins que l’on trouve dans toutes les professions.

            Oui, il y a actuellement une tendance à tout « psychiatriser », à voir des traumatismes là où il n’y en a pas, ou du moins ne nécessitant pas l’intervention d’un praticien. Mais ce n’est heureusement pas aussi répandu qu’on le laisse trop souvent entendre.

            Cela dit, oui, il existe également de nombreux psychothérapeutes dont la plus-value pour la société est pour le moins discutable. Beaucoup d’entre eux se sont d’ailleurs plus ou moins formés eux-mêmes ou se sont contentés d’une formation à l’évidence trop superficielle. Je le sais car j’en ai connus, notamment comme responsable de formation confronté à des demandes d’analyse transactionnelle et autres joyeusetés de ce genre répondant plus à un effet mode de la demande et pouvant se révéler potentiellement dangereuses (car déstabilisantes sur le plan psychologique) en cas de conduite mal maîtrisée par les thérapeutes.

            Bref, du bon et du mauvais. Mais sans doute pas plus qu’ailleurs.

            J’ajoute qu’à titre personnel, je n’ai jamais été tenté le moins du monde par quelque expérience psy que ce soit.


            • bakerstreet bakerstreet 21 janvier 2014 14:48

              Faut voir d’où l’on vient, et peut être se rappeler à l’occasion du centenaire de la guerre de 14, qu’à l’époque on jugeait tire au flanc tous ces pauvres mecs qui refusaient ou plus simplement ne pouvaient pas sortir des tranchées, tétanisés par la peur. ON découvrit ainsi la psychose post traumatique....Les gueules cassées, c’est pas forcément toujours visuel, voilà ce qu’on a découvert, Freud ou pas. Les avancées ne sont font pas par hasard, et quand elles se font, ce sont sur des contractions de l’histoire, qui amènent une dynamique. Et ce qui est valable pour la dynamique des fluides l’est autant pour notre petit cerveau.

              C’est pas un hasard si la psychologie, et autres psychiatrie ont pris leur essort depuis cent ans. L’argument « serre les dents ça va passer », c’est comme les freins à tambour, ça n’est plus approprié à l’état de la route. Il faut se féliciter qu’il y eut une tentative de comprendre, de mettre des mots, du sens, et des soins, là où au siècle dernier on enfermait, pour ne pas dire on brûlait encore des sorcières, ou autres hérétiques, esprits du diable. C’est vers 1760 si je me souvients bien qu’on brulat le jeune chevalier de sainte croix, coupable de ne pas s’être découvert, à la vue d’un convoi mortuaire. Et que dire du roman de Diderot « La religieuse ». De « la lettre écarlate » de Hawtorne.

              Il a fallut attendre les années 20 pour voir les premiers lois prenant en charge de façon thérapeutique les enfants. Auparavant on les enfermait, simplement. La prison de la petite roquette recevait tous les petits vagabonds. Un tiers n’en ressortait pas (épidémies, maltraitance).
              « Je vais te mettre mon pied au cul », voilà ce qu’on entendait encore gamin dans les années 60, dans les milieus populaires, quand ce n’était pas l’instit qui passait à l’acte en toute impunité.
              Alors bien sûr, on pourra toujours trouvé un exemple défaillant de prise en charge, mais que de progrés parcouru. La psychiatrie et la psychologie, n’ont pas de certitudes, et leurs ambitions se cantonnent la plupart du temps à écouter, à soulager un peu, de guérir dans la mesure du possible. Pas de jouer les fiers à bras, ni les donneurs de leçons. Quand à la théorie, elle est ce qu’elle est à propos de toutes les choses humaines, composée de demi vérités, sans cesse à reavaluer, en tenant compte du contexte et du temps qui court


              • Surya Surya 21 janvier 2014 15:16

                Bonjour Bakerstreet

                Il me semble que beaucoup de commentaires font une confusion dans le sens où l’on pense que le thème de mon article est de casser du psy, alors que ce n’est pas cela du tout même si dans la première partie je suis très critique. Ce que je critique surtout, c’est le manque de recul de beaucoup de psys qui ne voient pas que leur domaine fait partie des sciences et qu’à ce titre, il ne faut jamais s’asseoir sur ses connaissances, car la science est, comme je l’est dit, en perpétuelle évolution.

                Toute la première partie n’est qu’une introduction pour amener progressivement au thème de mon article, et expliquer pourquoi je suis en désaccord avec les procédés employés pour les enfants. Le but de mon article est de dénoncer le fait qu’à l’heure actuelle on estime devoir tout dire aux enfants, même des choses qui ne sont pas de leur âge et qui risquent de les traumatiser. Sous prétexte qu’on peut toujours les emmener voir un psy après.

                Sinon à part ça, je suis d’accord avec le contenu de votre commentaire. Je ne nie évidemment pas les progrès effectués dans le passé, mais cela dit si c’est pour tout gâcher avec des maladresses ou des « prises en charge » consistant à rassembler des gamins dans une classe pour leur parler du meurtre de leur petit camarade, ce n’est pas vraiment la peine.

                Si vous voulez mon humble avis, je trouve que quoi qu’on dise, les gamins étaient beaucoup plus équilibrés dans les années 60 ou 70 que maintenant. Ne serait-ce que parce que les parents jouaient alors leur rôle de parents, et n’étaient pas démissionnaires comme maintenant.

                C’est drôle comme aucun commentaire, jusqu’à présent, à part le vôtre, n’a parlé, n’a même évoqué, les enfants, comme s’ils n’étaient pas importants, alors que c’est justement d’eux dont il est question dans cet article, et non des psys.

                Merci de votre commentaire  smiley


              • Surya Surya 21 janvier 2014 15:23

                En parlant des commentaires qui n’évoquent pas les enfants, je ne parlais pas du vôtre, gaijin, car il évoque un exemple concret. Mes excuses pour vous, je voulais parler de commentaires qui parlent des rapports de la psychologie aux enfants.


              • bakerstreet bakerstreet 21 janvier 2014 16:28


                Surya

                Je sais qu’il est difficile d’être exhaustif et d’être toujours bien compris. Votre article n’est pas facile à saisir, mais il a le mérite de la fraicheur, de franchise et de l’exaspération, face à des thérapies sauvages, et à l’air du temps, qui s’est vrai en exaspère souvent plus d’un.

                Le débat foireux sur les genres, féminin, masculin, semble la dernière tartuferie, par exemple, où l’on vous demandera de vous mettre au garde à vous devant des soit disants spécialistes autoproclamés, bardés parfois de références pour mieux vous bailloner.
                Vous avez bien raison de ne pas vous en laisser compter par les diplomes et les certificats...

                Pouvoir tout dire à un enfant....Je ne sais pas qui peut soutenir ce genre d’ineptie. Le mieux qu’on puisse faire, est le respecter, dans ce qu’il est, et d’adapter les « révélations » à ce qu’il est succeptible de pouvoir entendre, selon sa maturite, son développement. Un enfant peut bien sûr entendre beaucoup de choses, mais en tenant compte de ces paradigmes, qui exclut le mensonge, l’omission, mères pour lui de tous les phantasmes et de tous les constructions boiteuses.

                Le respect et l’amour sont les grands mots. Pas l’amour qui phagocite, comme acte de propriété, mais dans un sens compassionnel et d’émulation de l’autre.

                Je viens de lire un petit bijou, qui date un peu, mais qui est toujours actuel : « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur », de Harper Lee, qui obtint à l’époque le prix pulitzer. Ca se passe en 60, en Alabama, et l’auteur a choisi de faire raconter cette chronique par la voix d’une petite fille de 8 ans, Louise, à laquelle certainement elle s’identifie.
                C’est tout en finesse en intelligence de ton et de coeur. Un roman social, sur fond de ségrégation racale, mais aussi initiatique, dans laquelle l’exemple d’un père résilient et humaniste, lui permet d’accéder à des réflexions d’une grande maturité, tout en gardant l’essentiel : Son enfance, sa gaité, son esprit de jeu et de création, et sa capacité d’amour et de compassion.

                Les enfants ont énormément d’énergie, et peuvent s’adapter plus vite que nous. Et se contenter de l’essentiel : L’amour. Mais ils sont aussi plus fragiles, et paient souvent la casse, plus tard, s’ils n’ont pas eu ce carburant indispensable.
                C’est pour ça qu’on doit les protéger. Pas forcément en mettant des barrières autour des balancoires, et en interdisant les toboggans dans les cours d’école, bien au contraire. Les marques, les jeux vidéo, la téléphonie, la pornographie, voilà le nom de quelques prédateurs dont la société marchande, avides de nouveaux clients, a lancé depuis quelques années déjà.
                Les médias et les psychologues foireux banalisent, parainés par des lobbys qui sont tout puissants, travaillant à quelque chose d’infiniment mortifère.


              • bakerstreet bakerstreet 21 janvier 2014 16:31

                Erreur, comme d’habitude je ne relis pas, ce qui est cata au niveau de l’orthographe. Pour le bouquin de Harper Lee, il a été écrit en 60, et l’action se passe dans les années 30...Un petit détail, mais quand même....


              • Surya Surya 21 janvier 2014 16:49

                Le risque quand on écrit un article, et c’est particulièrement vrai pour moi, c’est de penser que si on se comprend soi même, les autres vont vous comprendre aussi forcément. Mais mes ébullitions (élucubrations ?  smiley ) cérébrales ne sont pas forcément celles des autres...

                Je suis entièrement d’accord avec vous : « d’adapter les « révélations » à ce qu’il est succeptible de pouvoir entendre, selon sa maturité, son développement. " : rien que poser la question de savoir si l’on peut tout dire AUX enfants, c’est leur manquer de respect car c’est considérer qu’ils sortent tous du même moule, et qu’avant un certain âge, ils n’ont pas de personnalité propre. Chaque enfant est différent, et même très jeunes ils ont déjà leur personnalité. Certains sont plus sensibles que d’autres. Comme vous le dites, ce qu’on peut dire à l’un ne sera pas forcément ce que l’on pourra dire à un autre. Chaque enfant est un « cas » (pas au sens thérapeutique du terme, bien sûr)

                « Les marques, les jeux vidéo, la téléphonie, la pornographie, voilà le nom de quelques prédateurs dont la société marchande, avides de nouveaux clients, a lancé depuis quelques années déjà." Rien à ajouter à cela. Peut-être dirai-je que tous les jeux vidéo ne sont pas nocifs, mais peut être le temps excessif que certains enfants y passent l’est.


                Merci beaucoup pour la référence du livre. Je le mets dans ma liste de lecture et je n’attendrai pas bien longtemps pour l’acheter et le lire  smiley


              • bakerstreet bakerstreet 21 janvier 2014 17:04

                Surya

                Ce livre est justement au coeur de votre reflexion sur ce qu’on peut dire, et ne pas dire aux enfants, le tout dicté par le sens, l’éthique, et l’amour.
                Je serait content de vous avoir donne le gout de sa lecture. les livres sont des sortes de poignées de main que l’on peut se transmettre.


              • Surya Surya 21 janvier 2014 17:18

                Dans « La Nuit Américaine » de Truffaut, le personnage d’Alexandre, alors qu’il se rend en voiture à l’aéroport, évoque le fait que la poignée de main a été inventée pour prouver que l’on ne portait pas d’armes. Ce n’est pas non plus un hasard que, dans les régimes dictatoriaux, les livres sont considérés comme subversifs, voire sont interdits.
                Vous m’avez en effet donné très envie de lire ce livre, c’est comme une lumière qui s’est allumée dans mon esprit si vous voyez ce que je veux dire, et je suis sûre que vous avez également donné cette envie à d’autres qui liront également votre commentaire.  smiley


              • Surya Surya 21 janvier 2014 19:06

                Bonsoir joyeusetés, j’ai trouvé cet article que je viens de finir de lire. Je ne connaissais pas du tout cette approche thérapeutique (et n’avais jamais entendu parler de cette personne) et en effet j’ai trouvé ça très intéressant comme méthode pour aider à canaliser la violence.
                Il dit d’autre part qu’un enfant passant huit heures par jour devant la télé va être influencé (par la violence) mais que le responsable est surtout le vide familial, donc ne pas trop blâmer les média. Cela dit, ce même enfant passant huit heures par jour devant la télé à regarder des programmes dépourvus de toute violence, des programmes sympas (imaginons une télé sans aucune violence) même s’il évolue donc lui aussi dans un vide familial complet, risque-t-il de développer également des attitudes violentes ?
                Peut être ne faut-il pas en effet blâmer complètement les média, mais il me semble malgré tout qu’ils ne sont nullement obligés d’en rajouter.
                Bonne soirée smiley


              • Ruut Ruut 21 janvier 2014 22:09

                La Science reproduit l’expérience a l’infinie, c’est la Théorie qui change souvent d’avis.
                Confondre la Science qui est un fait reproductible et donc établis avec les Théories qui ne sont que des hypothèses est dangereux.

                Il est vrai que nombreux sont les Charlatans qui nous vendent des Théories pour de la Science.


                • Surya Surya 21 janvier 2014 22:47

                  Bonsoir Ruut,

                  J’aurais aimé que vous développiez plus votre commentaire car il est vraiment intéressant, mais je ne vois pas vraiment ce que vous voulez dire.

                  De part la façon dont vous le dites, vous semblez dans votre commentaire séparer la science de la théorie. Mettre la science (avec l’expérience qui va avec) d’un côté, et la théorie de l’autre. Je crois que l’expérience et la théorie sont deux facettes de la science, qui est un tout, car expérience et théorie font partie, me semble-t-il, du processus de recherche. L’expérience servant à valider la théorie. Ou l’inverse ?
                  (On n’a rien trouvé quand on est au stade de la théorie, mais on n’a rien trouvé non plus au moment où l’on procède à une expérience. Lorsque le résultat est connu, l’expérience est terminée, donc on a dépassé le stade de l’expérience.)

                  J’imagine que, en disant ça, comme d’habitude je suis la seule à me comprendre smiley

                  Du reste, je ne sais pas si quelqu’un comme Lavoisier procédait à l’expérimentation en premier, avec ses tubes à essai (un peu comme moi et mes copines lorsqu’on était au lycée et que pendant les cours de chimie qu’on s’amusait à mélanger n’importe quoi dans les tubes à essai pour voir ce que ça allait donner  smiley ), ou s’il cherchait, par l’expérience, à valider une hypothèse.


                • christophe nicolas christophe nicolas 22 janvier 2014 09:58

                  Vous voulez savoir comment le pouvoir vous « gére » si vous devenez intéressant, risqué et s’il a peur de vous parce qu’il a vraiment été si indigne qu’il veut vous museler à son discour. Comme ceci : harcèlement global.

                  Vous remarquerez qu’il y a beaucoup de scientifiques pour la bonne raison que ce qu’ils possèdent est dans leur esprit et qu’ils ne sont pas menteurs par nature.

                  Moi c’est pour cela : théorie de l’intrication qui ouvre les voyages spatiaux puis les énergies propres et gratuites, l’antigravitation qui puise son énergie dans le champ gravitationnel.

                  Vous allez assister à l’éclatement d’une magouille mondiale.


                  • Surya Surya 22 janvier 2014 10:33

                    Je trouve votre commentaire bien mystérieux et pour être franche pas très clair, mais par curiosité je lirai le premier document que vous avez mis en lien. (Je n’arrive pas à télécharger le second).


                  • christophe nicolas christophe nicolas 26 janvier 2014 17:23

                    Merci de me le dire, moi je n’ai pas de souci. Voici un autre lien théorie de l’intrication


                  • Surya Surya 26 janvier 2014 19:06

                    Merci pour ce nouveau lien. Cette fois, ça a marché et je vais aller voir votre document.


                  • Surya Surya 22 janvier 2014 17:12

                    Bonjour joyeusetés et merci pour tes précisions intéressantes.
                    Dans l’article que j’ai mis en lien plus haut, R.Helbrunn dit que :

                    "de tout temps l’homme a réclamé de la violence ! Les jeux du cirque de l’antiquité ou les exécutions publiques au moyen-âge étaient des spectacles d’une violence extrême, dont les gens raffolaient."

                    Ce qui me fait me demander si la violence en elle même est instinctive, alors que son organisation, sa mise en oeuvre, releverait, elle, du domaine de la raison ?
                    Sinon, pourquoi l’homme réclamerait-il de la violence, et ce depuis la nuit des temps ?

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