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Une nouvelle voiture électrique à partager : une belle initiative de la part d’universités suisses

Tellis Company (http://tellisandcompany.com/service.htm) vient de lancer une nouvelle voiture électrique pour le circuit de l’auto-partage. Elle sera prochainement installée sur le campus de l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL –http://www.ehl.edu/fre), ainsi que sur celui de l’Institut fédérale de Lausanne (EPFL –http://www.epfl.ch/), deux institutions qui se sont résolument positionnées pour le développement durable.

http://nouvelles-mobilites.net/2013/02/11/une-nouvelle-voiture-electrique-a-partager-une-belle-initiative-de-la-part-duniversites-suisses/

Quatorze voitures électriques seront donc mises à la disposition des étudiants, du personnel, des visiteurs et du voisinnage des deux écoles. Tellis a déjà déployé un premier réseau de ce type, connu sous le nom de « Electriceasy » (http://www.les-cj.ch/cms/default.asp?Id=569) dans le canton du Jura.

Bénéficiant d’un bon développement économique, les deux universités de Lausanne multiplient les initiatives pour gérer leur impact sur l’environnement. Le transport fait bien évidemment partie à ce titre de leurs préoccupations prioritaires. Il est donc essentiel pour les deux écoles d’encourager leurs étudiants à choisir les modes de déplacement les plus écologiques, et donc en premier lieu à se déplacer collectivement.

Chargées d’une mission d’innovations, les deux écoles entendent en effet s’acquitter de celle-ci en soutenant et en promouvant des projets écologiques novateurs. C’est cette ambition qui les a amenées à contacter la succursale de Tellis basée dans le Jura. Les directions de ces deux institutions se sont alors engagées à prendre les places de parking, ainsi que le réseau informatique et électrique, disponibles gratuitement. Pour sa part, Tellis va développer les sept stations de recharge et y installer les voitures (14 modèles Citroën C-Zéro électriques flambant neufs – http://www.citroen.fr/citroen-c-zero/electrique/#/citroen-c-zero/electrique/).

L’EPFL a mis en place six stations pour deux véhicules à proximité de places de parking. Une septième station sera mis en place au Centre de Convention Tech suisse fin 2013.

« Electriceasy » offre un système de partage de voitures hautement sophistiqué et écologique, à la fois en ce qui concerne l’énergie et les systèmes d’information. Il est en effet possible de réserver le véhicule soit directement à la borne située à côté des véhicules, soit par internet ; et d’utiliser la voiture cinq minutes après la réservation. Les étudiants et le personnel de l’université aura accès à ces services grâce à leur badge personne. Le système de facturation horaire (8 francs suisse/heure, soit 6,50 euros) offre également aux utilisateurs beaucoup de simplicité. L’électricité utilisée pour alimenter les véhicules provient d’un réseau d’origine certifiée d’énergie renouvelable, générée par les propres centrales de l’EHL et de l’EPFL.

Des initiatives que l’on aimerait voir se multiplier !


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7 réactions à cet article    


  • ottomatic 12 février 2013 14:03

    Faudra m’expliquer ce qu’il y a d’écologique là dedans :

    - l’electricité vient sans doute de l’opération du saint esprit...
    - la batterie nécessaire qui est un gouffre en matière première et est aussi une catastrophe écologique à elle seule... 

    • ggo56 12 février 2013 14:19

      Même pour le cheval, il faut du fer pour les sabots, du fer pour les roues de la charrette...Le moins disant gagne, en attendant mieux !


      • ottomatic 12 février 2013 14:54

        Votre culture « scientifique » semble bien faiblarde mon amis...

        Le fer n’est pas un metal lourd que je sache. Alors que les batteries sont des mines de métaux lourds et autre métaux précieux.
        Les métaux lourd, c’est pour votre petit cancer.
        Les métaux précieux (terre rares) sont eux tout simplement en voie de disparition pour un bon paquet invalidant définitivement l’utilisation de la voiture électrique ainsi que de toutes les technologies dites mobiles d’ici très peu de temps (bien moins de 10 ans de stock pour grand nombre d’entre eux)...
        Si écologique correspond à la dilapidation des ressources et à l’empoisonnement à long terme de la terre, alors, oui, la voiture électrique est très trés écologique.

      • amiaplacidus amiaplacidus 12 février 2013 15:36

        ottomatic, votre culture n’est pas terrible non plus. Parce que les terres dites rares ne sont absolument pas en voie de disparition, au contraire, il y en a beaucoup et partout.

        Elles sont dites rares, parce que, très disséminées et largement réparties tout autour du globe, il n’existe pas, à proprement parler, de gisement (de mines), elles sont présentes quasiment partout, mais à de faibles concentrations, ce qui fait que leur exploitation n’est pas aisée, il faut remuer des tonnes de matériaux pour extraire quelques centaines de grammes et cette extraction est très polluante, à côté, les gaz de schiste, c’est du pipi de minet.
        Les chinois ont largement investi dans l’extraction des terres rares et sont maintenant dans une situation, si ce n’est de monopole tout au moins d’oligopole avec quelques autres pays, USA entre autres..


      • MKT 12 février 2013 14:52

        Bien le publi-reportage.

        Bon pourquoi une auto, là ou des vélos (à assistance électrique) feraient l’affaire.

        La voiture électrique est une mauvaise réponse aux questions de la mobilité individuelle.
        Un couplage intéressant est le train plus le vélo.


        • ottomatic 12 février 2013 15:55

          Vous ne faites que confirmer mes propos.... LOL


          • joletaxi 12 février 2013 16:14

            Cela me rappelle cette autre grande trouvaille ,très écolo.

            Lors du déménagement de l’université de Louvain,la nouvelle ville devait être piétonnière, car déjà, dans l’esprit torturé et tortueux des « décideurs », la voiture c’était le mal absolu.
            On a donc mis les voitures en sous-sol, ce qui a coûté bonbon, mais les lubies vertes ne sont jamais bon marché.
            Et pour être tout à fait éco-conscient, on a amené le train dans la ville.
            Bien entendu, comme le train effraie les petits oiseaux, la gare se devait d’être sous-terraine.
            On avait calculé que, avec la probable population étudiante, le prix de la gare en question étaiot tel, que ,hors agios et entretien, elle coûtait deux fois plus, que de mettre à disposition des étudiants des taxis, pour les rendre à leurs familles tous les WE.,e"t ce ,au moins pendant ...50 ans
            Pire, il existe une autoroute urbaine qui relie la nouvelle ville, à la ville voisine,à 5 kms, où il y a une gare de moyenne importance, un minibus aurait suffi.
            Comme la ville a grandi, et que l’on a construit, que la région est valonnée,pas mal de monde a maintenant une voiture pour se déplacer.

            mais c’est de l’argent public, ce truc qui ne coûte rien.

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