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Accueil du site > Tribune Libre > Union européenne : une machine de guerre contre les peuples

Union européenne : une machine de guerre contre les peuples

L’une des demandes les plus pressantes qu’a adressée la troïka à la Grèce portait sur la réforme du système des retraites. Après celle adoptée au printemps 2010, une seconde cure d’austérité avait pourtant été exigée par les créanciers du pays. Elle prévoyait, entre autres, la suppression de 15.000 emplois dans le secteur public, une sévère réduction du salaire minimum (- 20 %) et une réforme des retraites complémentaires (dernier point d’achoppement entre les partis politiques grecs), soit encore et toujours des coupes dans les dépenses publiques. Cette austérité a atteint un tel point que le secrétaire du comité central de Syriza, Tasos Koronakis, déclarait il y a peu que « celui qui réclame une nouvelle baisse des pensions ne peut être qu’un fanatique ».

Pour les créanciers, le régime de retraite grec doit être mis à l’heure du « zéro déficit », par le biais des coupes de 450 à 900 millions d’euros en 2015 et de 1,8 milliard en 2016. Ils prescrivaient en début d’année une limitation des retraites anticipées, de faire payer plus cher les soins de santé aux retraités et de supprimer le treizième mois accordé à ceux touchant moins de 700 euros par mois de pension.

Étaient également mises en cause les préretraites. En effet, un nombre incalculable de systèmes permettent paraît-il encore aux Grecs de partir avant l’âge légal (65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes avec un alignement à 65 ans pour les assurées nées après 1992), touchant ainsi une part de chômage et une part de préretraite. Le journal allemand Die Welt, qui cite des « données des groupes de négociations », est même allé encore plus loin, affirmant que les Grecs perçoivent plus que les Allemands. Le fait est que les retraites des Grecs ne sont pas si élevées, ce qui va bien il faut le reconnaître à l’encontre du mythe construit par les médias européens.

Pourtant, le revenu médian des plus de 60 ans ne dépassait pas dans la péninsule hellénique 8.600 euros par an en 2013 (7.800 en 2014)… loin derrière les 15.082 euros de l’Europe des 28 (21.781 euros pour la France, 17.913 euros pour l’Allemagne, 15.814 euros pour l’Italie, 13.963 euros pour l’Espagne, etc.). Pis, le Fonds monétaire exigeait encore une baisse drastique des pensions, dont le taux de remplacement (le ratio entre le montant moyen des salaires et celui des pensions) atteignait 70 %, contre 57 % pour l’Allemagne par exemple. Il y a réellement de quoi s’inquiéter : en plus d’avoir de toucher des retraites indigentes, les Grecs connaissent un taux de chômage très élevé (25,6 % en mars de cette année), lequel n’est déjà qu’une des conséquences de l’austérité.

Le rôle de l’Allemagne, première économie d’Europe, est d’une importance majeure en ces temps de forte crise. Un tel leader devrait pourtant accepter la critique lorsque sa propre politique d’austérité est en proie à l’échec. Mais si Merkel est loin d’être en odeur de sainteté dans les rues d’Athènes et des différentes villes grecques, Alexis Tsipras, le chef du gouvernement hellène, pourrait bien voir sa côte diminuer très rapidement. En effet, alors que l’un de ses engagements de campagne était de ne plus faire de coupes budgétaires dans les pensions de retraite, il a cédé début juillet à la pression des créanciers.

Le Premier ministre avait bien promis de nouvelles réformes sur les impôts et les retraites, notamment le recul de l’âge de départ qui est à présent fixé à 67 ans. Il précisait toutefois selon RTL, qu’un accord devait être « socialement juste et économiquement viable  ».

Aujourd’hui, les masques sont tombés. Le nouveau mémorandum (issu de l’accord conclu à Bruxelles, lundi 13 juilletfait très mal. Il reporte l’âge de départ des Grecs à 67 ans.Comble d’ironiele Fonds monétaire international malgré tout, dans un document transmis samedi 11 juillet aux dirigeants européens, que la dette est « totalement non viable » et devrait frôler les 200 % du PIB d’ici deux ans.

La mythologie a de beaux jours devant elle. Pour s’être rebellé contre la volonté des dieux en confiant leurs secrets aux humains, Sisyphe fut condamné par Hadès à pousser un énorme rocher jusqu’au sommet d’une montagne dans le royaume des morts. À peine ce but atteint, le rocher roulait jusqu’au pied du versant d’où Sisyphe devait le remonter. Un procédé qui se répète pour l’éternité. Une situation comparable à ce que connaît aujourd’hui la Grèce, condamnée par la volonté des européistes à l’éternel châtiment.

Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/archives/2809


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17 réactions à cet article    


  • eric 15 août 2015 11:18

    Tous cela est effectivement aberrant. D’autres solutions existent. Avec une mise en œuvre stricte d’un vrai programme communiste, comme pendant 70 ans en Russie, on peut parvenir a une espérance de vie de 59 ans pour les hommes. Une solution simple et élégante a la question du financement du système de retraite. Mais evidemment, Cela ne se fait pas en un jour. L’espérance de vie est un indicateur qui se construit sur plusieurs décennies.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 août 2015 10:50

      @eric
      Si vous attendez que la majorité des Français devienne communiste, pour sortir la France et les Français de la construction européenne, on risque d’attendre longtemps...


      Quant à rêvasser que les peuples se mobilisent pour sauver l’ Europe des banksters, imposée par des mensonges, et qui les a ruinés, vous pouvez toujours attendre... Les peuples se mobilisent pour sauver leurs propres intérêts.
      Ou alors ça s’appelle « une révolution colorée », toujours au nom de « la liberté » et « de la démocratie », jamais pour l’indépendance et la souveraineté .
      Suffit de voir les pseudo révolutions arabes, ou Maïdan, pour comprendre.

      La défaite en rase campagne de Tsipras a mis fin à toutes ces illusions : « changer l’ Europe de l’intérieur », « renverser la table », « violer les Traités » et rendre végétariens les crocodiles européens.

      Maintenant les choix sont clairs, soit vous voulez rester dans l’ UE et vous devenez des collabos.
      Soit vous mettez la souveraineté monétaire & politique au centre des débats.

      Tous les pays du monde (sauf l’ UE) sont des pays souverains et indépendants.
      Ils ont tous des frontières, leur propre monnaie et leurs propres lois. La souveraineté + une monnaie nationale, c’est la norme internationale.
      Ce n’est pas une idée d’extrême-droite, comme vous vous plaisez à le faire croire. Les BRICS, qui signent à tour de bras, des accords bi et multilatéraux, sont tous des pays souverains, y compris le Venezuela.

    • Le p’tit Charles 15 août 2015 13:17

      Chez nous croissance nulle (comme nos dirigeants..) mais ils s’affichent à la télé pour dire que tout va bien et qu’il faut continuer dans ce sens car ils sont sur la bonne voie..... ???????

      Est ce normal de payer des gens aussi incompétents ??????????


      • flourens flourens 15 août 2015 18:07

        le politique expliquant la situation
        « nous sommes au bord du gouffre mais nous allons nous en sortir en faisant un grand pas en avant »
        au fou


        • eric 15 août 2015 20:44

          @flourens Oui, mais il faut quand même distinguer les alter socialistes des néo communistes. Ces derniers sont partisan d’une forte accélération dans ce pas en avant, la ou les premiers c’est un peu a la va comme je te pousse. Il vont a la catastrophe par incompétence et médiocrité autant que par bêtise. Les communistes sont beaucoup plus volontaristes.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 août 2015 09:52

          @eric
          Volontaristes ? Donnez vous la peine de relire les prévisions de Pierre Laurent sur la Grèce après la victoire électorale de Syriza en Janvier :« L’Europe est un atout pour Syriza », bien vu, non ? Quand on aura besoin d’un prévisionniste, on ira demander ce que Pierre Laurent a lu dans le marc de café...


          Et après la bataille, que dit Pierre Laurent ? Que des idioties.
          Heureusement qu’il y a Jacques Sapir pour donner quelques leçons d’économie aux leaders de la Gauche radicale... «  Quand la mauvaise foi remplace l’économie, et le mythe de l’autre euro ».

        • flourens flourens 16 août 2015 14:57

          @eric
          qu’il soit volontaire ou involontaire, on va le faire ce grand pas en avant et c’est ça le principal


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 août 2015 07:44

          @flourens
          Vous voulez parler de Fédéralisme ? Vous avez raison, l’ Allemagne a de grands projets pour l’avenir de notre belle Europe de la prospérité...
          Mais je crains que vous ne soyez déçu :
          « Zone euro : que veut l’ Allemagne ? »


          Et si vous n’avez pas compris, ce qui se passe en Grèce annonce le futur des autres pays : « Grèce : Pourquoi l’ Allemagne joue la montre »

        • trobador 17 août 2015 08:23

          @Fifi Brind_acier

          Oui bon, Pierre Laurent n’est pas plus communiste que Lsga notre troll au service du NOM.


        • BA 15 août 2015 21:21

          A propos de la faillite de la Grèce en 2009 :


          Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.

          Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l’état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.


          http://fr.wikipedia.org/wiki/Ge%C3%B3rgios_Papandr%C3%A9ou_(1952-)


          Le 17 octobre 2009, tout le monde comprend que la Grèce est en faillite : la dette publique de la Grèce est de 299,69 milliards d’euros, soit 129,7 % du PIB. Mais les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI ne veulent pas que la Grèce quitte la zone euro.


          Les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI décident de tout faire, et même de faire n’importe quoi, pour garder la Grèce dans la zone euro.


          En 2009, au lieu de laisser la Grèce faire un défaut total sur sa dette, sortir de l’euro, revenir à la drachme, dévaluer, etc, ils décident de sacrifier le peuple grec et de garder la Grèce dans la zone euro.


          Six ans plus tard, le résultat est le suivant :


          • Le peuple grec a été sacrifié.

          • La Grèce est en faillite.

          • Les banques grecques sont en faillite.


          • L’Allemagne a réalisé 100 milliards d’euros d’économies grâce à la crise grecque. C’est ça, le plus important.


          • Pour que l’Allemagne continue à s’enrichir, il faut que la Grèce continue à s’appauvrir.


          • La construction européenne, c’est des nations du sud qui doivent continuer à s’appauvrir, pour que les nations du nord continuent à s’enrichir.


          • La construction européenne, c’est un boulevard pour les fureurs nationalistes, pour les colères populaires, pour les partis extrémistes, puis, au bout du boulevard, …


          … la guerre.



          L’Allemagne, qui a adopté une ligne dure vis-à-vis d’Athènes, a fortement profité de la crise économique et financière en Grèce, révèle un institut d’études économiques allemand aujourd’hui.

          Selon des calculs de l’Institut Leibnitz de recherche économique (IWH), l’Allemagne a pu réaliser des économies budgétaires de quelque 100 milliards d’euros depuis le début de la crise grecque en 2010, soit plus de 3% du Produit intérieur brut (PIB).

          "Ces économies dépassent le coût engendré par la crise, et ce même si la Grèce ne remboursait pas entièrement sa dette", écrivent les économistes.


          "L’Allemagne a donc dans tous les cas profité de la crise en Grèce", poursuivent-ils.

          Les experts ont effectué des simulations en partant du constat que les investisseurs confrontés à une crise économique effectuent le plus possible des placements sûrs. "Durant la crise européenne de la dette, l’Allemagne a profité de cet effet de manière disproportionnée", selon eux.

          Ils ont également cherché à évaluer quelle aurait été une politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) neutre pour l’Allemagne durant cette période.


          "On en vient à des taux simulés sur les emprunts d’Etat allemands qui, en moyenne entre 2010 et aujourd’hui, sont 3% plus élevés à ce qu’ils ont été dans la réalité", selon eux, ce qui revient à des économies budgétaires globales d’au moins 100 milliards d’euros sur les quatre dernières années et demi".

          L’Allemagne a également raflé d’importants contrats lors des privatisations menées tambour battant par Athènes depuis 2011 en échange de l’aide financière des Européens notamment. La société Fraport, associée à un entrepreneur grec, a notamment décroché le contrat de rachat de 14 aéroports régionaux grecs, dont certains très touristiques comme Corfou, pour environ un milliard d’euros.


          http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/08/10/97002-20150810FILWWW00214-grece-l-allemagne-a-profite-de-la-crise-etude.php



          • baldis30 15 août 2015 22:34

            @BA
            bonsoir,

            selon ta citation « le FMi et la BCE décident de tout faire, et même de faire n’importe quoi, pour garder la Grèce dans la zone euro ».

            C’est une évidence .... s’ils n’avaient pas fait d’efforts, la Grèce serait sortie et c’était la fin de leurs illusions, et l’écroulement du système sur lequel ils vivent ".

            Qu’ils soient nuls les uns et les autres certes, mais pas au point de scier la branche ( alias le système) sur laquelle ils sont assis....

            Ce qu’ils ont oublié c’est que la branche est morte et qu’elle pourrit de jour en jour parce que le virus a pénétré dans la partie la plus vulnérable, s’y complait et s’y développe.

            Au lieu d’un lent glissement on aura au mieux un éboulement et plus probablement un écroulement, autrement dit les vitesses ne seront plus controlables.


          • Doume65 16 août 2015 10:41

            @baldis30
            « C’est une évidence .... s’ils n’avaient pas fait d’efforts, la Grèce serait sortie et c’était la fin de leurs illusions, et l’écroulement du système sur lequel ils vivent »

            Ton propos n’est pas clair : Qui c’est « ils » ? Les grecs ou les dirigeants des institutions que tu cites ?


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 août 2015 10:13

            Même le journal économique la Tribune commence à trouver qu’il y a des trucs louches... « La BCE s’est-elle comportée comme un fond vautour ? »...

            Que propose le PCF, sinon dénoncer sans cesse les malversations de la Troïka ?


            La Gauche européiste- réformiste-refondatrice de l’ UE se garde bien de faire savoir ce que pensent les Partis politiques qui ne se sont pas ralliés « au Parti de la Gauche européenne », par exemple, le Parti Communiste grec, qui veut sortir de l’ UE, de l’euro & de l’ OTAN.
            « Le PC grec s’adresse à Syriza ».

            Syriza a donc préféré faire alliance avec un Parti nationaliste pro - OTAN, plutôt qu’avec le PC grec. Voir Mélenchon et Marine Le Pen se féliciter en chœur de l’alliance, est quand même un morceau d’anthologie...

            La Gauche radicale se garde bien aussi de faire connaître l’ EPAM, Le Front Populaire Uni de Grèce, qui lui aussi, est pour une sortie de la Grèce de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.

            Il apparaît maintenant aux yeux de tous, que l’ UE est une dictature, qu’elle n’est pas réformable.
            Et que ceux qui essayent de le faire croire, comme Syriza ou le FDG, ne sont que des Partis leurres, destinés à faire patienter les mécontents de tous bords, afin qu’ils ne se rassemblent pas pour sortir du Titanic.

            • Doume65 17 août 2015 01:27

              @Fifi Brind_acier

              « Voir Mélenchon et Marine Le Pen se féliciter en chœur de l’alliance, est quand même un morceau d’anthologie... »
              Bojour.
              Tu es bien sûre que Mélenchon s’est félicité de l’alliance de Syrisa avec l’ANEL ? Tu as un lien STP ?
              D’autre part, il semble que c’est le KKE (parti communiste) qui ait refusé une alliance avec Tsipras, alors que Tsipras la recherchait.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 août 2015 07:38

              @Doume65
              « Syriza, soutenu par le FN et le FDG »


              Dans ses déclarations, non seulement Mélenchon ne dénonce pas, mais justifie l’alliance avec l’ ANEL.  : « Il manquait 2 sièges. »

              «  Le Parti Communiste grec interpelle Syriza », il demandait de ne pas reconnaître les memoranda précédents, le gouvernement Tsipras a refusé de mettre cette question à l’ordre du jour. Que serait-il allé faire dans cette galère ?

              Tsipras ne veut ni sortie de l’ UE, ni de l’euro, encore moins de l’ OTAN.
              Il espérait peut-être que le PC grec se renie ?

              Les Partis qui ont refusé de rejoindre « La Gauche européenne » sont bien plus nombreux que les 6 qui l’ont rejoint :
              Le PC portugais, Tchèque, Chypriote, Italien, Grec, Allemand, Luxembourgeois, Hongrois, Slovaque, Belge, l’ Alliance de la Gauche Finlandaise, le Parti de Gauche suédois, le PS néerlandais, le Mouvement populaire contre l’ UE danois, et aussi l’ EPAM grec, qui est l’équivalent de l’ UPR en Grèce.

              Le Parti de la Gauche européenne ne rassemble que 6 organisations :
              Syriza, le bloc de Gauche au Portugal, le FDG/PCF en France, le PC espagnol Ezquierda d’unita, Refondation en Italie, et Die Linke en Allemagne.

            • Doume65 17 août 2015 18:43

              @Fifi Brind_acier
              « Dans ses déclarations, non seulement Mélenchon ne dénonce pas, mais justifie l’alliance avec l’ ANEL. :« Il manquait 2 sièges » »

              Il explique plus qu’il ne justifie. Mais surtout il ajoute qu’à l’heure actuelle gauche et droite n’ont plus de sens et que s’associer à un parti social-démocrate revient au même.
              Ça vaut ce que ça vaut, j’en conviens.


            • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 17 août 2015 00:14

              Jusqu’aux années 90, j’étais un peu inquiet. Je voyais qu’y y’avait plus de guerre en Europe. Tout était calme ! Je me suis dit : zut ! l’UE va amener la paix ? Mais alors on va s’emm... ! Plus de bataille à commémorer, plus de cornichons tombés au combat ou en résistance sur qui s’apitoyer et pleurnicher ! Plus de défi technologique booster par la, guerre ! Quelle triste époque !

              Heureusement, il y a eu la Yougoslavie et maintenant l’Ukraine ! Je suis rassuré ! C’est reparti comme en 14 ! L’UE a bien caché son jeu ! Mais là, on est rassuré ! Les c### sont toujours au pouvoir !Youpi ! smiley

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