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Accueil du site > Tribune Libre > VIème République : au-delà des Partis....

VIème République : au-delà des Partis....

Les partis politiques qui prônent l'abandon de cette Vème constitution liberticide pour la mise en place d'une VIème république qui redonnerait enfin la voix au peuple sont désormais au pied du mur. 

L'aile gauche du P.S. avec Arnaud Montebourg, Emmanuel Maurel et bien d'autres s'est prononcée sans ambiguïté pour ce changement. 

Debout la République, avec Nicolas Dupont-Aignant, s'est également prononcé en ce sens. 

Le président du F.D.G., qui appelle à une marche le 5 mai pour une rapide mise en place de cette VIe république, y souscrit bien sûr également. 

Certes, il existe des différences dans les programmes de ces formations politiques. 

Et pourtant, ne serait-il pas à l'honneur de ces partis de se rassembler sur ce point bien spécifique et essentiel : permettre enfin au citoyen de s'exprimer, balayer ces mandats successifs de cinq ans qui font élire à quelques jours d'intervalle présidentielle et législatives au détriment du principe de la séparation des pouvoirs et qui permet à ce bipartisme soutenu par les mêmes lobbys de pratiquer indéfiniment la même politique ? 

Où est le respect du peuple dans cette sinistre comédie ? 

Permettons-nous de rêver un peu : si par bonheur ces partis minoritaires avaient la sagesse de se rassembler sur ce point précis, que ce changement soit adopté, que le peuple puisse s'exprimer sur tel ou tel point de politique gouvernementale et d'y apporter éventuellement, avec cette VIème constitution, un veto par le biais d'un référendum d'initiative populaire qui sera désormais la pierre angulaire de cette constitution, la démocratie ne s'en trouverait-elle pas enfin confortée ? 

Il est du devoir de l'ensemble des partis démocrates de se rassembler sur ce point spécifique qui permettra enfin à la population de s'exprimer. 

Fût-ce au prix de permettre aux électeurs de pouvoir choisir un candidat ne partageant pas forcément les points de vue de ces partis aux prochaines élections car le filet de protection existera désormais : en cas de déception ou de promesses non tenues, le peuple aura la possibilité accordée par la nouvelle constitution de virer les imposteurs pour le plus grand bien de la démocratie et ne devra plus attendre cinq années pour élire un parti étrangement semblable au précédent. 

Alors, quels partis hésiteront à rassembler largement et d'une même voix sur cette sixième qui permettra de mettre à bas les imposteurs et, enfin, après plus de cinquante ans de pouvoir absolu, à redonner la voix au peuple, ce qui est, rappelons-le à la base de toute démocratie ? 

Au-delà des possibles égo des uns et des autres, l'heure de vérité est arrivée. Au-delà des partis que fleurissent les idées ! Et que le peuple soit interrogé sans ambiguité sur telle ou telle question ! Car c'est lui qui, en définitive, paie toujours l'addition !

La balle est dans votre camp, messieurs les leaders.

Ayez toujours à l'esprit que tout doit être fait pour que la volonté populaire soit respectée...

 


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29 réactions à cet article    


  • Guy BELLOY Guy BELLOY 15 avril 2013 15:43

    Petite précision : Nicolas Dupont-Aignan ne s’est pas prononcé clairement sur la VIème république mais il a précisé sans ambiguité dans son programme vouloir instaurer des « Référendums d’Initiatives Populaires systématiques afin que les français soient directement consultés pour toutes les réformes majeures dont dépend l’avenir de notre pays »(sic). 


    Du R.I.P. à la VIème république, il n’y a qu’un pas qui dépend ... de l’Initiative des électeurs. 

    • leypanou 15 avril 2013 15:45

      @auteur :

      L’oligarchie ne voudra jamais de la 6ème république et c’est à nous ses partisans de tout faire pour pouvoir la faire accepter.

      Vous vous rendez compte : c’est tellement plus simple les manipulations médiatiques entre autres avec les élections présidentielles au suffrage universel. Cela a permis à faire élire des personnes comme Ronald Reagan par exemple, même si aux Etatst-Unis, les choses sont plus compliquées car les dés sont pipés dès le départ, les soutiens financiers n’étant plus plafonnés pour les « riches », un « non riche » a zéro chance de se faire élire.

      Et les deux partis en France qui se disent les seuls de gouvernement n’en voudront pas car le système actuel les arrange tellement. Rappelons-nous de ce que disait le candidat F Hollande avec les élections : « je suis le seul à pouvoir battre N Sarkozy ». Il s’est bien gardé de dire pour faire quoi.

      Et maintenant, on se rend compte qu’il l’a battu mais pour faire ...pire dans tous les domaines importants, sauf sur des projets sociétaux bidons sur lesquels la droite s’excite car sur le TSCG ou le MES ou l’ANI par exemple, ils sont d’accord.


      • Guy BELLOY Guy BELLOY 15 avril 2013 16:01

        « L’oligarchie ne voudra jamais de la 6ème république et c’est à nous ses partisans de tout faire pour pouvoir la faire accepter. »


        Bien entendu, c’est aux électeurs de tout faire en sorte pour la faire accepter et d’aller également  interpeller leurs députés à la permanence de leurs circonscriptions, députés qui eux-mêmes trahissent cette présente constitution en n’organisant pas en séances publiques et régulières le débat démocratique tout au long de leurs mandats comme rappelé sur le site de l’Assemblée Nationale :(bas de page)

        http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/travail_depute.asp

         

        Tant que le citoyen ne le rappellera pas à ses devoirs, tant qu’il continuera, ignorant ses propres responsabilités et pouvoirs, de râler au café du commerce ou, mieux, je le concède, de se perdre en discussions (stériles car n’aboutissant sur aucune action) sur certains forums, pourquoi voulez-vous que ce parlementaire aille se mettre en position difficile devant une foule d’anciens électeurs qui pourraient lui rafraîchir la mémoire ?  

         Il est du devoir du député, représentant du peuple qui l’a élu, de rendre compte dans sa circonscription et d’accepter le débat contradictoire en réunions publiques et ce, tout au long de son mandat ! 

         Il est du devoir du citoyen de le lui rappeler :

        1) En lui envoyant un email à sa permanence avec cc à la presse locale. Quelques centaines voire milliers (pas trop difficile vu le nombre d’électeurs que compte une circonscription) : faire le buzz auprès des médias, ce qui est le but. 

        2) En cas (probable) de non-réponse, en allant l’interpeller à sa permanence poliment mais fermement par groupes de quatre ou cinq et ce, régulièrement. Ces quatre ou cinq personnes seront différentes, si possible, chaque fois, ce qui ne devrait pas poser problème quand on sait combien d’électeurs comptent une circonscription.

        L’événement finira fatalement par être rapporté dans la presse locale ou régionalece qui est le but : faire entendre la voix du citoyen. 

         http://blogs.mediapart.fr/blog/guy-belloy/051212/france-une-monarchie-masquee

         

        Et que résonnent constamment à leurs oreilles ces paroles de Danièle Mitterrand :

         En France on élit et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. Est-ce la démocratie quand après avoir voté nous n’ayons pas la possibilité d’avoir de l’influence sur les élus ? 


      • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 15 avril 2013 16:54

        OUI CE TRIO NOUS SORTIRAIT DE LA M....E OU NOUS ONT PLONGE 19 ANS DE LIBERALISME SARKOZIEN ET CHIRAQUIEN.................

        deja avec l EVASION FISCALE CES 2 TRUANDS NOUS ONT FAIT PERDRE 1000 MILLIARDS ET MILLE INDUSTRIES

        QUI VA CONTROLER LEUERS ANCIENS CONFLITS D INTERETS ET COMPTES A L UBS REYL OU CAIMANS


        • jaja jaja 15 avril 2013 16:56

          « La balle est dans votre camp, messieurs les leaders. »

          Tant que la balle sera dans le camp des leaders et non de la base ce sera foutu d’avance. D’ailleurs à quoi sert de changer la République de numéro s’il s’agit toujours d’un État capitaliste où existeront banques et entreprises privées et où il faudra continuer de rembourser la dette ?
          De plus une nouvelle Constitution sous-entend une prise de pouvoir préalable permettant aux salariés et aux couches populaires de mettre en oeuvre leurs exigences de partage du temps de travail et de partage des richesses, d’égalité sociale...

          Ceci dit le Npa a raison d’appeler sur ses propres positions et non celles de Mélenchon à la manif du 5 mai. L’heure est à la construction d’un puissant mouvement populaire devant marier exigences démocratiques et sociales et en capacité de les imposer par la force du nombre...


          • Bur K Bur K 15 avril 2013 17:26

            C’est bien là le problème : un peuple qui ne sait pas qu’il peut la prendre, cette balle, convaincu qu’il y aura bien un « bon » leader qui fera autre chose que se soumettre aux gangsters de la finance.


            Je rêve de lire ici des articles qui diront : citoyens, reprenez la balle que les oligarques vous ont confisquée.


             

          • Guy BELLOY Guy BELLOY 15 avril 2013 19:00

            @bURk : 

            Effectivement, vous êtes dans le vrai. Tant qu’il existera des électeurs pour déléguer par paresse ou par manque de motivation, leurs pouvoirs dans un Chef qui promettra (ah les promesses !)de rassembler des qualités d’honneur, de bon sens, d’honnêteté et de sens de l’intérêt de la population improbables, ce pays restera le plus dictatorial des pays occidentaux de par sa constitution. Voici un court texte de Bob le Rouge qui résume bien l’état de délabrement de ce pays :

            "en l’honneur de ceux qui ont plein d’idées, mais qui feraient bien de lever le cul de leur fauteuil … »


            Il faut remettre de l’ordre
            Cela ne peut plus durer
            C’est ainsi que s’expriment
            Ceux qui se sentent incapables
            Et pour une illusion de sécurité
            Ils sont prêts à tout brader
            Même leur liberté

            Il faut de l’autorité
            Les gens en ont besoin
            Voici ce que disent ceux qui ont abdiqué 
            Et pour avoir l’impression d’exister
            Ils parlent d’égalité
            Mais de toute leur vie
            Ils n’ont jamais bougé

            Il faut quelqu’un à poigne
            Peut-être un dictateur
            Ainsi parlent les lâches
            Ceux qui ont tout eu
            Et qui n’ont pas su se battre
            Pour conserver ces biens
            Légués par nos anciens

            Il faut se rappeler
            Que nous aussi, nous avons été jeunes
            Que nous avions des rêves
            Mais que nous n’avons rien fait
            Nous nous sommes contentés de vivre
            D’accumuler des biens
            Sans penser au lendemain.

              Bob le Rouge



          • citoyenrené citoyenrené 15 avril 2013 19:01

            article et sujet intéressant,

            au delà de l’électorat devenu volatil, la question des partis aurait pu être abordée...dans ce qu’ils ont de production de conformisme et d’orthodoxie en leur sein

            et Guy, je suis presque sûr que le cycle de séminaires de Rosanvallon au Collège de France, relayé ici par france culture :

            « Démocratie : esquisse d’une théorie générale »

            aiguisera, affutera vos réflexions

            ce cycle est d’utilité publique, voire de salut public


            • Guy BELLOY Guy BELLOY 15 avril 2013 19:31

              @Bonsoir René et merci pour le lien que je ne manquerai pas d’étudier.


              Pour en revenir à mon discours, pourquoi les citoyens ne se mobiliseraient-ils pas sur un sujet précis de révision constitutionnelle (ici, la VIème république), même s’ils ne sont pas adhérents aux partis lançant le mot d’ordre. 
              Car enfin, faut-il obligatoirement adhérer à un parti pour s’exprimer ? Faut-il suivre, aveuglément ou non, un leader ? Quid de l’esprit de responsabilité individuelle ? 
              Nous savons tous très bien que ce qui risque de détruire ce pays est l’inertie fataliste des populations qui ne font pas l’effort de réflexion minimum, se laissant manipuler par les « Chiens de Garde ». 
              Qu’attendre d’une population à majorité décérébrée ? 

              Ce billet se veut modestement une « alerte citoyenne ». 

              • citoyenrené citoyenrené 15 avril 2013 19:50

                bah, les épisodes (audio) sont de 1 heure chacun, il y a en 10...mais quand on aime, perso, je trouve ce cycle plus que fabuleux par sa précision, son approche ’scientifique’ ,l’étendue et l’acuité du regard

                "pourquoi les citoyens ne se mobiliseraient-ils pas sur un sujet précis de révision constitutionnelle (ici, la VIème république), même s’ils ne sont pas adhérents aux partis lançant le mot d’ordre"

                c’est marrant, c’est un peu le sujet d’un article que je comptais voir publié demain, mais il semble pressé de passer à publication, puis d’aller rejoindre la cohorte des catacombes virtuelles

                une mobilisation citoyenne, en dehors, en complément, en relative autonomie par rapport aux partis

                voilà une des bonnes solutions, car au delà et au-dessus des partis, les abstentionnistes règnent, brillent par leur absence

                et donc oui, la clé sera une mobilisation plus large que les seuls appareils politiques

                après, votre commentaire me donnait vaguement l’impression dans votre regard d’un peuple apathique, individualiste ou lobotomisé...c’est vrai, le verre est au 3/4 vide
                mais bon, ce verre là peut se remplir rapidement


              • soi même 15 avril 2013 20:19

                Quel vacuités, pauvreté d’esprit ce que de croit en ces hommes politiques modelés dans la roublardises vont faire ce que le peuple aspire de plus profond.


                • Guy BELLOY Guy BELLOY 15 avril 2013 20:23

                  Il ne s’agit justement pas de les croire systématiquement (merci, on a déjà donné) mais de nous doter d’une constitution (la VIème république) qui permettra de contrôler leurs faux pas. 




                    • beo111 beo111 15 avril 2013 23:28

                      Pendant ce temps j’écris mon tract pour la marche du 5 mai.

                      ET SI ON COMMENÇAIT PAR UNE MINI-CONSTITUANTE ?

                      Une mini-constituante a été convoquée en Colombie Britanique il y a quelques années. En 2004, dans cette province du Canada, une fois et demie grande grande comme la France, une assemblée citoyenne a été réunie afin de proposer un nouveau mode de scrutin pour désigner les représentants du peuple. La proposition de cette assemblée fut ensuite soumise à référendum.

                      En France, le mode de désignation des députés - français et européens - aurait aussi besoin d’un bon coup de jeune. En effet, seuls les partis disposant d’un trésor de guerre suffisant peuvent faire élire leurs candidats, et l’organisateur de l’élection - l’État - donne beaucoup plus de temps temps d’antenne aux gros partis dans la campagne audiovisuelle publique, ce qui est particulièrement déloyal.

                      Aussi les petits partis ont tout intérêt à réclamer l’égalité de traitement dans la campagne officielle ; si vous en connaissez n’hésitez pas à leur dire que vous ne voterez pas pour eux s’ils refusent de se battre sur ce point. Il est entendu que les députés écrivent les lois électorales pour favoriser leurs partis, donc seule une assemblée citoyenne peut proposer des règles plus justes.

                      Un citoyen


                      • Captain Marlo Pilou Camomille 16 avril 2013 06:41

                        Le pouvoir est à Bruxelles, à la Commission européenne, à la BCE et au FMI.
                        Lesquels sont au service de la finance, des lobbys des multinationales et des banques.

                        Ce sont les Traités européens qui ont transféré tous les pouvoirs des états à la Troïka.

                        Le Commissaire européen Olli Rehn (non élu) va accorder, ou pas, un sursis d’un an à Hollande, en fonction des profondes réformes que Hollande va devoir effectuer.

                        Mais ce sursis aura un prix : « l’accélération des réformes économiques et sociales, bien au delà de ce que le gouvernement a engagé jusqu’ici. » a-t-il déclaré Mercredi dernier à Hollande et à Moscovici.

                        Qu’est-ce que la Constitution française vient faire là-dedans ?

                        J’espère qu’il n’a échappé à personne que la Constitution européenne s’appelle « le Traité de Lisbonne » et que le droit européen est supérieur au droit français.

                        Vous pouvez bien changer de République, ça leur en touche l’une sans faire bouger l’autre.


                        • Antoine Diederick 16 avril 2013 10:06

                          La question de la Constitution française et celle d’un changement de régime est vraiment un monstre du Loch Ness....

                          C’est Nessie qui revient, comme si ce changement allait reconditionner l’avenir économique de la France....

                          C’est un drap qu’on agite pour masquer les véritables responsabilités politiques et l’inertie....

                          Méfiez vous des « agitateurs constitutionnalistes », ce n’est pas en changeant le texte fondamental que les fondamentaux seront changés.


                          • eric 16 avril 2013 10:44

                            Mettre à bas les imposteurs ? Coup de balai ? descendre dans la rue pour changer la république ? Notre Frigide Barjot est décidément une vraie démocrate qui ne fait que demander un référendum à un pouvoir autiste et incompétent.
                            Il est urgent que tous les « vrais démocrates » de gauche appellent à une intervention des forces de l’ordre contre ces putschistes en puissance et interdisent la manifestation antidémocratique du 5 mai, qui veut remettre en cause un « pouvoir voulu par les français appliquant un programme voulu par les français.... »


                            • modesto modesto 16 avril 2013 11:01

                              et vous, c’est quoi votre truc ?
                              je ne suis pas rassuré !


                            • alinea Alinea 16 avril 2013 10:45

                              NDA, Montebourg, seront-ils aux côtés d’Eva Joly ( que vous avez oubliée) dans cette marche du 5 mai ?
                              L’initiative a été prise de s’exprimer dans le rue sur ce sujet ; Montebourg, suivi par les PS dépités ? Ça ça serait formidable ! Les verts verts ????


                              • modesto modesto 16 avril 2013 10:55

                                Plusieurs questions me taraudent :
                                1. qui, ailleurs qu’ici sur ce site hyper-spécialisé en mélenchonisme, s’intéresse à ces questions institutionnelles ? (les électeurs alsaciens, pourtant bons publics en la matière ont exprimé l’autre dimanche un « rien à braire » de bon aloi !)
                                2. qu’est-ce que cette « révolution » apporterait aux questions d’urgence sociale du moment ?
                                3. en quoi ces institutions nouvelles vont-elles nous apporter des solutions concrètes ?
                                4. quel est le prix à payer pour cette révolution (on n’a jamais rien sans rien ) ?

                                il me semble que ces questions satisfont des passions bien françaises, celle de la révolution (ah ça ira, ça ira..) et celle de l’idéologie (ici, une sorte de néo-marxisme improbable...)
                                merci aux spécialiste de m répondre ici clairement et précisément .


                                • alinea Alinea 16 avril 2013 11:57

                                  modesto : demander une réponse de spécialistes est n’en attendre point !
                                  Je ne suis pas plus spécialiste que vous sur la question ; mais depuis un moment déjà, le pouvoir répond aux problèmes au coup par coup ; un fait divers=une loi ! On ne s’en sort pas. Décider de reprendre à la base les problèmes, c’est se donner les moyens d’agir efficacement, en profondeur.
                                  Résultats concrets immédiats ? L’immédiateté est notre lèpre ; la politique se mène sur le temps long ; les solutions concrètes doivent être sous-tendues par un désir de société, une ligne directrice. Nous errons aujourd’hui ; il paraît nécessaire à beaucoup de reconstruire sur du solide et non plus colmater les brèches, écoper ou mettre ça et là des rustines, pour faire plaisir à l’un et desservir l’autre, ou inversement.
                                  Réécrire une constitution pour une autre république n’empêche nullement de s’attaquer aux problèmes immédiats : mais le fait-on aujourd’hui ?
                                  Alors ? Y a-t-il quelque chose à perdre à prendre les choses à la racine ? 



                                • bernard29 bernard29 16 avril 2013 14:47

                                  à Modesto.

                                  Oui cette affaire du référendum alsacien est très importante. 

                                  1) abstention énorme. qui a rendu le référendum inopérant, désintérêt des citoyens ( peut être projet mal expliqué) mais quand même ??

                                  2) des mouvements qui se disent démocratiques (Front de gauche par ex) ont appelé à voter non à une décentralisation démocratique, à la régionalisation (sous le prétexte de mettre en péril la France Républicaine une et indivisible), alors que notre système des collectivités territoriales actuel démultiplie les causes de l’irresponsabilité politique de chaque niveau.

                                  Il y a beaucoup de causes à cet échec, mais il y a de quoi être dépité, surtout lorsque l’on étudie un peu le projet de l’Acte III de la décentralisation de Mme le Branchu qui est sans intérêt sinon néfaste ( création d’une nouvelle feuille du mille-feuilles avec les métropoles).. 

                                   


                                • Vipère Vipère 16 avril 2013 11:05

                                  Bonjour à tous

                                   

                                  Tant que les politiques professionnels seront aux manette, le peuple n’a rien à attendre d’eux !

                                   

                                  A. Montebourg, avovat est-il représenttif de la classe populaire ? non

                                  N. DUPONT -AIGNAN est-il repésentatif de la classe poulaire ? non

                                   

                                  JL MELENCHON, ancien journalist, professionnel chevroné (30 ans de politqiue) est-il représentatif de la classe populaire ? non

                                   

                                  Nous sommes les 70 % de la classe populaire et nous ne sommes pas représentés par des gens de la base populaire à l’Assembleé, au Sénat, par des élus.

                                  Certes, vous l’aurez remarqué les journalistes (à revenus confortables) veulent se substituer à nous et répondre à en notre nom ;

                                  Ainsi, je suis outrée d’entendre de la bouche de Ruth ELKRIEF, mais pas qu’elle également A. FINKELKRAUT, que : qu’on peut êttre riche de Gauche !

                                  Messierus et Mesdames les journalistes, je m’inscris en faux et ne parlez pas en notre nom, vous n’avez aucune légitimité. Non ! on ne peut pas être riche et de Gauche !!!

                                  Pourquoi ? les riches n’ont aucune idée de ce que ceux vivent, ceux qui gagent à peine de quoi survivre et s’en moquent royalement et on fond, ils diraient à des pauvres qui n’ont pas de pain, « mangez des brioches »..

                                  Que cesriches Ministres ne viennent pas nous expliquer « l’austérité », ils n’ont aucune légitimité morale" pour cela. Voilà, pourqoi, êtte de Gauche, c’est caïman pareil que d’être de Droite, et que les pauvres n’ont pas à réciter la mantra des journalistes, pas plus légitimes moralemfent à parler au nom des citoyens.

                                   

                                   


                                  • Vipère Vipère 16 avril 2013 11:06

                                    MEA CULPA POUR LES FAUTES, (JE NE SUIS PAS SUR MON CLAVIER HABITUEL)


                                    • Relladyant Relladyant 16 avril 2013 11:22

                                       cette Vème constitution liberticide


                                      > Pouvez-vous développer et nous expliquer en quoi notre Constitution, depuis 1958, est « liberticide », et pourquoi Melenchon ne réalise que maintenant ?

                                      • soi même 16 avril 2013 11:27

                                        Le 5 Mai où le défilé de Hamelin,

                                        Il était une fois

                                        une petite ville en France où les habitants étaient très avares, si avares qu’ils ne pouvaient tolérer la moindre dépense inutile.

                                        Ils chassèrent donc tous les chats pour ne pas avoir à les nourrir.

                                        Après quelques temps, d’énormes rats envahirent les caves et ils devinrent

                                        si nombreux que la vie devint impossible.

                                        Un beau matin, un petit bonhomme tout fluet, plein de verve et de gaîté dit au maire :

                                        « Moi je vous délivrerai des rats mais en échange il me faudra milles pièces d’or. » Le maire acceptât

                                        et ils échangèrent une poignée de mains pour sceller leur accord.

                                        Aussitôt le petit bonhomme prit sa flûte et en joua deux ou trois notes.
                                        Les rats sortirent de leurs trous et le suivirent.

                                        Le petit bonhomme continua à jouer de la flûte dans la rue.

                                        Des multitudes de rats affluèrent ensorcelés.

                                        Dans leurs petites cervelles, ils voyaient des montagnes de fromages rien que pour eux, des gardes-mangers pleins de bonnes choses à dévorer.

                                        « Tout cela est pour vous » leur promettait la musique qui les attirait et les fascinaient.

                                        La marche triomphale du joueur de flûte continuait.


                                        De toutes les maisons sortaient des centaines et des centaines de rats, même les plus malins obéissaient à cette musique magique tellement envoûtante.

                                        Et les gens de la ville stupéfaits et heureux criaient : " Ils s’en vont, ils s’en vont ! Mais cela serait-il possible ? Quel bonheur, que le Ciel soit loué."

                                        Finalement, une fois tous les rats rassemblés,

                                        le joueur de flûte se dirigea vers la rivière, les petites bêtes de plus en plus sous le charme le suivirent, l’homme entra dans l’eau jusqu’au cou et les rats le suivaient toujours, les yeux fermés, fascinés et confiants.

                                        Il s’arrêta au milieu du courant tout en continuant à jouer.

                                        Les rats, épuisés par leur nage forcée, engourdis par la musique dont ils ne pouvaient s’arracher, se noyèrent jusqu’au dernier.

                                        Alors le petit homme sortit de la rivière, se secoua et se rendit chez le maire pour recevoir la récompense bien méritée.

                                        Le maire, fronça le sourcil et lui dit : "

                                        Que veux-tu ?«  » Etre payé pour tout ce que j’ai fait pour la ville."

                                        « Mille pièces d’or pour avoir joué de la flûte à peine plus d’une heure ? »

                                        "Sans moi, dit le petit homme, les rats auraient tout détruit même vos maisons.

                                        "

                                        « Eh bien, je ne te donne rien, même pas un sous. » dit le maire.

                                        « Demande l’avis de tes citoyens » répliqua le joueur de flûte.

                                        Le maire se mit au balcon et demanda l’avis de ces concitoyens,

                                        aussi avares que lui, ceux-ci l’approuvèrent.

                                        Alors le petit joueur de flûte profondément affligé et furieux menaça :

                                        « Il vous en cuira ! et vous regretterez votre lésinerie. »

                                        Et le petit homme partit, jouant de sa flûte d’abord très fort, puis ses doigts si agiles émirent des sons très doux.

                                        Et on vit très vite des têtes d’enfants regarder aux fenêtres.

                                        Puis un gamin sortit de chez lui, et contempla avec enthousiasme l’homme

                                        qui jouait si bien.

                                        Vint un deuxième, puis un autre et tous le regardaient envoûtés.

                                        Celui-ci jouait toujours ;

                                        sa musique devenait plus douce et plus captivante et leur faisait imaginer des pays merveilleux où ils n’auraient qu’à s’amuser
                                        sans jamais être grondés.

                                        Et ainsi cette bande d’enfants devenait de plus en plus nombreuse. Tous étaient heureux, riaient, chantaient et se tenaient par la main tout en suivant de plus en plus vite le joueur de flûte.

                                        Les parents se mirent à la poursuite leurs enfants qui s’en allaient à l’aventure, ensorcelés par le petit homme.

                                        « N’allez pas avec lui, revenez avec nous, par pitié. » criaient les parents, désespérés et cherchant à les rattraper.

                                        Mais ils se fatiguèrent bien vite et les perdirent de vue.

                                        Le maire, enfermé dans sa maison s’arrachait les cheveux.

                                        Pendant ce temps le joueur de flûte suivis des enfants qui chantaient à tue-tête, arrivèrent à la montagne située derrière la ville,

                                        Ils étaient si heureux que personne n’aurait jamais pu les faire changer de route.

                                        Au son de la flûte la montagne s’entrouvit et tous, le joueur de flûte en tête, passèrent l’un après l’autre à travers la porte qui se referma aussitôt.

                                        Resta dehors un petit boiteux qui n’avait pu marcher aussi vite que les autres.

                                        Lorsqu’ils arrivèrent les citoyens le trouvèrent en pleurs si triste de n’avoir pu entrer avec ses compagnons.

                                        Des enfants il n’y avait plus trace et personne n’a jamais su ce qu’il en était advenu.

                                        Quelqu’un pensa alors qu’on devait faire revenir les chats, mais les rats les mirent en fuite.

                                        Ils étaient très heureux tous ces rats : moyens, petits ou grands ;

                                        ils trouvaient tout ce qu’il fallait dans les greniers et dans les cuisines garnies d’immenses fromages.

                                        Les pauvres citadins ne sachant plus que faire s’adressèrent

                                        au maire de la ville qui promettait « j’essaierai, je tenterai,
                                        je ne sais pas...... » et cela en restait là.


                                        • viva 16 avril 2013 12:40

                                          Il faut exclure les partis politique de la constituante, il faut déjà commencer à réfléchir à sa composition et comment la mettre en place de sorte qu’aucun parti politique ne puisse y participer.


                                           Dans le cas contraire il y a plus de risque d’aggraver la situation qu’autre chose.

                                           Ces gens sont des malins qui retournent toutes les situations à leur seul profit et à celui de leurs amis. 


                                          • R.Dumont 16 avril 2013 15:31

                                            Faisons grandir l’idée d’une 6ème république au delà des cercles de militants et de convaincus.
                                            Signez et diffusez largement :
                                            http://www.avaaz.org/fr/petition/Pour_une_VI_eme_republique_francaise

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Guy BELLOY

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