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Commentaire de Mélusine ou la Robe de Saphir.

sur La harpe et la flute


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Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 septembre 2023 12:26

1Le célèbre sonnet de Nerval, El Desdichado, s’achève sur une série de six monosyllabes où culmine l’évocation de la disparue par la « lyre d’Orphée ». En faisant un titre de cette coda, j’ai conscience d’en changer la tonalité et peut-être le sens. J’isole le second terme d’une alternance, et pour cela je supprime le premier monosyllabe, « et ». Je sépare la « fée » de la « sainte », alors que ce sont deux visages d’Eurydice. J’annonce des cris qui peuvent se faire entendre en dehors du poème, soit avant lui, soit après lui. Mais ces différentes opérations me permettent de mieux définir mon projet, plus ambitieux que l’explication d’un hémistiche. Je voudrais essayer de préciser la nature de ces cris et, pour cela, de mieux les écouter dans El Desdichado, mais aussi dans les légendes que ce sonnet rappelle et dans d’autres poèmes, d’André Breton, d’Octavio Paz, qui le prolongent ou qui prolongent ces cris. Ils sont une manière de point de convergence entre Les Chimères, Arcane 17 (1945) et Piedra de sol (Pierre de soleil), un grand poème écrit à Mexico en 1957 qui. dans la traduction de Benjamin Péret, vient clore l’édition française du recueil Liberté sur parole.


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