Les stratégies ont toujours été diverses pour parvenir à l’Elysée, c’est sûr. Mais la méthode pour gouverner lorsqu’on y est installé, c’est une toute autre affaire !
Donner la parole à l’opinion « avant », pour mieux limiter le débat, « ensuite », à l’heure des réformes inéluctables et impopulaires Il faut beaucoup d’audacitude et de culottance...
Les ficelles sont éprouvées, elles ont déjà servi : pour faire accepter l’inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicales ont été imposées durant les années 1980 à 1990 : chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
Quelques autres « ficelles » : la diversion d’un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes ; créer d’abord une « situation » prévue pour que le public soit lui-même demandeur des mesures ; présenter une décision impopulaire comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur ; s’adresser au public comme à des enfants en bas âge ; faire appel à l’émotion pour court-circuiter l’analyse rationnelle ; maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise, l’encourager à se complaire dans la médiocrité, à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire et inculte ; remplacer la révolte par la culpabilité en faisant croire à l’individu qu’il est seul responsable de son manque d’intelligence, de capacités ou d’efforts ; connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes, grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, etc...
Le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes .
En 2007, quels garde-fous, alors que syndicats et partis ne sont plus crédibles ? Comme dans la pièce de Molière, l’électeur « participatif » doit-il s’apprêter de nouveau en 2007 à jouer ensuite le « Cocu Magnifique » ?
Les politques, autrefois, étaient assez dignes pour mériter des chansonniers.
Ils n’attirent plus aujourd’hui que des bouffons : à qui la faute, si ce n’est aux politiques et à la dévaluation voulue du débat et de l’analyse ?
Les stratégies ont toujours été diverses pour parvenir à l’Elysée, c’est sûr. Mais la méthode pour gouverner lorsqu’on y est installé, c’est une toute autre affaire !
Donner la parole à l’opinion « avant », pour mieux limiter le débat, « ensuite », à l’heure des réformes inéluctables et impopulaires Il faut beaucoup d’audacitude et de culottance...
Les ficelles sont éprouvées, elles ont déjà servi : pour faire accepter l’inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicales ont été imposées durant les années 1980 à 1990 : chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
Quelques autres « ficelles » : la diversion d’un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes ; créer d’abord une « situation » prévue pour que le public soit lui-même demandeur des mesures ; présenter une décision impopulaire comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur ; s’adresser au public comme à des enfants en bas âge ; faire appel à l’émotion pour court-circuiter l’analyse rationnelle ; maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise, l’encourager à se complaire dans la médiocrité, à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire et inculte ; remplacer la révolte par la culpabilité en faisant croire à l’individu qu’il est seul responsable de son manque d’intelligence, de capacités ou d’efforts ; connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes, grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, etc...
Le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes .
Les bouffons participent de cette entreprise de crétinisation
En 2007, quels garde-fous, alors que syndicats et partis ne sont plus crédibles ? Comme dans la pièce de Molière, l’électeur « participatif » doit-il s’apprêter de nouveau en 2007 à jouer ensuite le « Cocu Magnifique » ?
tout ce que je sais, c’est que ce n’est pas en france que la calsse politique est la veille de sortir un candidat aux présidentielles de cette trempe !
ATTENTION RISQUE MAJEUR !
Deux stratégies pour y parvenir une meme méthode quand ils y seront : avoir donné la parole « avant » pour mieux museler l’opinion « après » à l’heure des réformes inéluctables et impopulaires
ATTENTION RISQUE MAJEUR !
et si on avait ouvert un vaste champ d’expression « avant », pour mieux museler l’opinion « après » à l’heure des réformes inéluctables et impopulaires ?
ATTENTION RISQUE MAJEUR !
Et si on avait ouvert un vaste champ d’expression « avant », pour mieux museler l’opinion « après » à l’heure des réformes inéluctables et impospulaires ?
ATTENTION RISQUE MAJEUR !
et si on avait ouvert un vaste droit d’expression « avant » pour mieux museler l’opinion « après » à l’heure des réformes inéluctables et impopulaires ?
ATTENTION : RISQUE MAJEUR
Et si on avait donné la parole à l’opinion « avant » simplement pour mieux la faire taire après, à l’heure des réformes inéluctables et impopulaires ?
voyez ma proposition de généraliser l’alternance sur le cite en référence
Comme autrefois, Mr SALMON fait-il de l’occupation des locaux ?
Comme autrefois, Mr SALMON fait-il dans l’occupation des locaux.... ?
Dans une déclaration commune, à l’issue de leur réunion mensuelle, les partenaires sociaux, gestionnaires de l’Unedic, ont « exclu toute fusion avec l’ANPE ». L’ANPE fait partie du service public de l’emploi et s’occupe du placement des chômeurs.
L’UNEDIC, qui s’occupe de l’indemnisation des demandeurs d’emploi, relève quant à elle du droit privé. Elle est financée par les cotisations des salariés et des employeurs.
La gestion de celle-ci a donc tout intérêt aux diligences et performances de celle-là.
C’est donc un contre sens que de déclarer. « La gestion paritaire du régime d’assurance chômage, dans les modalités d’intervention fixées par les partenaires sociaux, ce qui exclut de fait une fusion avec l’ANPE, garantit l’indemnisation des demandeurs d’emploi et l’indépendance du régime ».
Les réactions que suscite cette proposition d’une bien nécessaire fusion ANPE/UNEDIC - tout particulièrement les réactions négatives - en confirment en réalité, le bien fondé, d’autant qu’elle constitue certainement le préalable et le point d’appui incontournables à la création d’une sécurité sociale professionnelle.
Quand on « vit du chômage », et comme tant d’autres organismes moins « célèbres », on n’a pas forcément envie de le voir trop baisser, ni de s’en donner les moyens par une synergie quelconque des opérateurs : moyens budgétaires, avantages acquis seraient susceptibles d’une remise en cause, ou, au moins d’une revue à la baisse....
Quant à ceux qui supportent la charge financière de l’assurance chômage, toutes considérations d’indépendance mise à part, ils n’ont pas forcément envie d’en voir alourdir les charges par un rapprochement avec un pan de service public dont la réputation n’est plus à faire, mais dont les coûts de fonctionnement relèvent d’une toute autre culture de gestion.
Il faut dépasser ces crispations premières, car il y a tout à gagner à cette fusion, en termes d’économies d’échelle, bien sur, comme en termes de synergies - fusion qui, de toute façon, sous une forme ou sous une autre, se fera, en vertu de cet incontournable principe selon lequel QUI PAIE EST MAITRE : or jusqu’à présent c’est bien l’UNEDIC qui paie.
La « sécurité sociale » professionnelle,celà peut etre assez simple : un compte individuel avec une traçabilité tout au long de la vie des fonds consacrés à l’embauche, la formation ou l’inactivité.
A cette heure où l’environnement est enfin largement perçu comme un enjeu économique et social majeur, il n’est certainement pas inutile de rappeler une préoccupation qui paraît bel et bien être la « mère de toutes les questions » : les enjeux globaux de la mondialisation et, les défis plus urgents encore de l’environnement, font du développement durable un impératif essentiel.
Pour autant que l’économie ait pour vocation de répondre aux besoins collectifs de la société, il est désormais clair que les enjeux d’environnement font nos plus importants besoins des temps prochains : dans l’industrie et les services métiers et qualifications vont devoir suivre.
Les changements à venir toucheront inévitablement le marché de l’emploi et de la formation professionnelle : ces mutations impliquent donc que l’on refonde la dépense autour d’une problématique combinée EMPLOI + FORMATION,
La sécurité professionnelle durable qu’attendent nos concitoyens passe donc par un effort structurel de qualification, et par un ciblage authentique de la dépense individuelle pour le retour à l’emploi : le principe d’une individualisation de l’intervention financière s’impose donc, intégrant à la gestion même de la recherche d’emploi celle de risque économique et professionnel car il n’est pas de « sécurisation des parcours professionnels » possible sans pilotage volontariste du retour à une situation de l’emploi, personnelle ou collective, plus saine .
Un traitement social individualisé constructif ne négligera donc plus la vocation économique collective des aides à l’accès ou au retour à l’emploi qu’il faut clairement réorienter au bénéfice de l’individualisation des aides en soutien à des parcours de retour au travail personnalisés, pertinents et efficaces
Il s’agit, désormais d’attacher au candidat, un niveau d’aide à l’embauche sélectivement défini comme un, véritable atout dans la négociation de son recrutement avec l’employeur, en fonction des contraintes diagnostiquées de son profil et de ses difficultés, à travers un ciblage professionnel régulier, précis et régionalisé
N’ayons pas peur, en effet, de clarifier le cadre général des interventions en faveur de l’emploi en personnalisant aides et crédits formation et emploi, sur des critères précis leur conférant la vocation économique qui doit être la leur, pour une pertinence accrue du traitement social individuel et collectif, avec les économies budgétaires substantielles découlant de cette rationalisation.
Envisageons alors, la création d’un outil collectif d’intervention aux missions élargies jusqu’aux politiques territoriales de création d’emploi, de formation professionnelle et de lutte contre le chômage,
Ces offices d’intervention régionalisés compétents en matière d’insertion/réinsertion, de formation professionnelle initiale et continue recevraient pour mission de préparer et mettre en œuvre les mesures de maîtrise des liens emploi-formation par secteur professionnel :
Leurs comptes recevrant en recettes des crédits spécialisés reçus de l’Europe, de l’état, de la région ou de l’entreprise (taxe formation, cotisations chômages, etc...) et enregistrerant en dépenses, celles qui concurrent directement à la sécurité professionnelle (financement des formations individuelles et indemnisation des périodes d’inactivité).
On aurait ainsi réuni les moyens de gérer la variable d’ajustement qui reste indispensable sur le marché de l’emploi, où les problèmes se posent en termes de rapport COUT-COMPETENCES, à travers les notions de salaire et de charges, sur le plan économique, et donc, en termes de liaison EMPLOI/FORMATION, collective et personnelle sur le plan professionnel et social.
Parce qu’il n’y a d’accès, de retour et de stabilité dans l’emploi que par la qualité de la formation, la sécurité sociale professionnelle doit aller jusqu’à l’ouverture d’un compte à chaque salarié, géré par un organisme d’intervention territorialisé qui puisse gérer avec une traçabilité complète, tout au long de la vie, les fonds consacrés à son embauche, ses périodes de formation ou de chômage.
Après quoi, cette individualisation aidant, on pourra même envisager qu’un employeur qui se délocaliserait abusivement rembourse les aides touchées pour les salariés concernés. !...
Dans une déclaration commune, à l’issue de leur réunion mensuelle, les partenaires sociaux, gestionnaires de l’Unedic, ont « exclu toute fusion avec l’ANPE ». L’ANPE fait partie du service public de l’emploi et s’occupe du placement des chômeurs.
L’UNEDIC, qui s’occupe de l’indemnisation des demandeurs d’emploi, relève quant à elle du droit privé. Elle est financée par les cotisations des salariés et des employeurs.
La gestion de celle-ci a donc tout intérêt aux diligences et performances de celle-là.
C’est donc un contre sens que de déclarer. « La gestion paritaire du régime d’assurance chômage, dans les modalités d’intervention fixées par les partenaires sociaux, ce qui exclut de fait une fusion avec l’ANPE, garantit l’indemnisation des demandeurs d’emploi et l’indépendance du régime ».
Les réactions que suscite cette proposition d’une bien nécessaire fusion ANPE/UNEDIC - tout particulièrement les réactions négatives - en confirment en réalité, le bien fondé, d’autant qu’elle constitue certainement le préalable et le point d’appui incontournables à la création d’une sécurité sociale professionnelle.
Quand on « vit du chômage », et comme tant d’autres organismes moins « célèbres », on n’a pas forcément envie de le voir trop baisser, ni de s’en donner les moyens par une synergie quelconque des opérateurs : moyens budgétaires, avantages acquis seraient susceptibles d’une remise en cause, ou, au moins d’une revue à la baisse....
Quant à ceux qui supportent la charge financière de l’assurance chômage, toutes considérations d’indépendance mise à part, ils n’ont pas forcément envie d’en voir alourdir les charges par un rapprochement avec un pan de service public dont la réputation n’est plus à faire, mais dont les coûts de fonctionnement relèvent d’une toute autre culture de gestion.
Il faut dépasser ces crispations premières, car il y a tout à gagner à cette fusion, en termes d’économies d’échelle, bien sur, comme en termes de synergies - fusion qui, de toute façon, sous une forme ou sous une autre, se fera, en vertu de cet incontournable principe selon lequel QUI PAIE EST MAITRE : or jusqu’à présent c’est bien l’UNEDIC qui paie.
La « sécurité sociale » professionnelle,celà peut etre assez simple : un compte individuel avec une traçabilité tout au long de la vie des fonds consacrés à l’embauche, la formation ou l’inactivité.
A cette heure où l’environnement est enfin largement perçu comme un enjeu économique et social majeur, il n’est certainement pas inutile de rappeler une préoccupation qui paraît bel et bien être la « mère de toutes les questions » : les enjeux globaux de la mondialisation et, les défis plus urgents encore de l’environnement, font du développement durable un impératif essentiel.
Pour autant que l’économie ait pour vocation de répondre aux besoins collectifs de la société, il est désormais clair que les enjeux d’environnement font nos plus importants besoins des temps prochains : dans l’industrie et les services métiers et qualifications vont devoir suivre.
Les changements à venir toucheront inévitablement le marché de l’emploi et de la formation professionnelle : ces mutations impliquent donc que l’on refonde la dépense autour d’une problématique combinée EMPLOI + FORMATION,
La sécurité professionnelle durable qu’attendent nos concitoyens passe donc par un effort structurel de qualification, et par un ciblage authentique de la dépense individuelle pour le retour à l’emploi : le principe d’une individualisation de l’intervention financière s’impose donc, intégrant à la gestion même de la recherche d’emploi celle de risque économique et professionnel car il n’est pas de « sécurisation des parcours professionnels » possible sans pilotage volontariste du retour à une situation de l’emploi, personnelle ou collective, plus saine .
Un traitement social individualisé constructif ne négligera donc plus la vocation économique collective des aides à l’accès ou au retour à l’emploi qu’il faut clairement réorienter au bénéfice de l’individualisation des aides en soutien à des parcours de retour au travail personnalisés, pertinents et efficaces
Il s’agit, désormais d’attacher au candidat, un niveau d’aide à l’embauche sélectivement défini comme un, véritable atout dans la négociation de son recrutement avec l’employeur, en fonction des contraintes diagnostiquées de son profil et de ses difficultés, à travers un ciblage professionnel régulier, précis et régionalisé
N’ayons pas peur, en effet, de clarifier le cadre général des interventions en faveur de l’emploi en personnalisant aides et crédits formation et emploi, sur des critères précis leur conférant la vocation économique qui doit être la leur, pour une pertinence accrue du traitement social individuel et collectif, avec les économies budgétaires substantielles découlant de cette rationalisation.
Envisageons alors, la création d’un outil collectif d’intervention aux missions élargies jusqu’aux politiques territoriales de création d’emploi, de formation professionnelle et de lutte contre le chômage,
Ces offices d’intervention régionalisés compétents en matière d’insertion/réinsertion, de formation professionnelle initiale et continue recevraient pour mission de préparer et mettre en œuvre les mesures de maîtrise des liens emploi-formation par secteur professionnel :
Leurs comptes recevrant en recettes des crédits spécialisés reçus de l’Europe, de l’état, de la région ou de l’entreprise (taxe formation, cotisations chômages, etc...) et enregistrerant en dépenses, celles qui concurrent directement à la sécurité professionnelle (financement des formations individuelles et indemnisation des périodes d’inactivité).
On aurait ainsi réuni les moyens de gérer la variable d’ajustement qui reste indispensable sur le marché de l’emploi, où les problèmes se posent en termes de rapport COUT-COMPETENCES, à travers les notions de salaire et de charges, sur le plan économique, et donc, en termes de liaison EMPLOI/FORMATION, collective et personnelle sur le plan professionnel et social.
Parce qu’il n’y a d’accès, de retour et de stabilité dans l’emploi que par la qualité de la formation, la sécurité sociale professionnelle doit aller jusqu’à l’ouverture d’un compte à chaque salarié, géré par un organisme d’intervention territorialisé qui puisse gérer avec une traçabilité complète, tout au long de la vie, les fonds consacrés à son embauche, ses périodes de formation ou de chômage.
Après quoi, cette individualisation aidant, on pourra même envisager qu’un employeur qui se délocaliserait abusivement rembourse les aides touchées pour les salariés concernés. !...
Dans une déclaration commune, à l’issue de leur réunion mensuelle, les partenaires sociaux, gestionnaires de l’Unedic, ont « exclu toute fusion avec l’ANPE ». L’ANPE fait partie du service public de l’emploi et s’occupe du placement des chômeurs.
L’UNEDIC, qui s’occupe de l’indemnisation des demandeurs d’emploi, relève quant à elle du droit privé. Elle est financée par les cotisations des salariés et des employeurs.
La gestion de celle-ci a donc tout intérêt aux diligences et performances de celle-là.
C’est donc un contre sens que de déclarer. « La gestion paritaire du régime d’assurance chômage, dans les modalités d’intervention fixées par les partenaires sociaux, ce qui exclut de fait une fusion avec l’ANPE, garantit l’indemnisation des demandeurs d’emploi et l’indépendance du régime ».
Les réactions que suscite cette proposition d’une bien nécessaire fusion ANPE/UNEDIC - tout particulièrement les réactions négatives - en confirment en réalité, le bien fondé, d’autant qu’elle constitue certainement le préalable et le point d’appui incontournables à la création d’une sécurité sociale professionnelle.
Quand on « vit du chômage », et comme tant d’autres organismes moins « célèbres », on n’a pas forcément envie de le voir trop baisser, ni de s’en donner les moyens par une synergie quelconque des opérateurs : moyens budgétaires, avantages acquis seraient susceptibles d’une remise en cause, ou, au moins d’une revue à la baisse....
Quant à ceux qui supportent la charge financière de l’assurance chômage, toutes considérations d’indépendance mise à part, ils n’ont pas forcément envie d’en voir alourdir les charges par un rapprochement avec un pan de service public dont la réputation n’est plus à faire, mais dont les coûts de fonctionnement relèvent d’une toute autre culture de gestion.
Il faut dépasser ces crispations premières, car il y a tout à gagner à cette fusion, en termes d’économies d’échelle, bien sur, comme en termes de synergies - fusion qui, de toute façon, sous une forme ou sous une autre, se fera, en vertu de cet incontournable principe selon lequel QUI PAIE EST MAITRE : or jusqu’à présent c’est bien l’UNEDIC qui paie.
La « sécurité sociale » professionnelle,celà peut etre assez simple : un compte individuel avec une traçabilité tout au long de la vie des fonds consacrés à l’embauche, la formation ou l’inactivité.
A cette heure où l’environnement est enfin largement perçu comme un enjeu économique et social majeur, il n’est certainement pas inutile de rappeler une préoccupation qui paraît bel et bien être la « mère de toutes les questions » : les enjeux globaux de la mondialisation et, les défis plus urgents encore de l’environnement, font du développement durable un impératif essentiel.
Pour autant que l’économie ait pour vocation de répondre aux besoins collectifs de la société, il est désormais clair que les enjeux d’environnement font nos plus importants besoins des temps prochains : dans l’industrie et les services métiers et qualifications vont devoir suivre.
Les changements à venir toucheront inévitablement le marché de l’emploi et de la formation professionnelle : ces mutations impliquent donc que l’on refonde la dépense autour d’une problématique combinée EMPLOI + FORMATION,
La sécurité professionnelle durable qu’attendent nos concitoyens passe donc par un effort structurel de qualification, et par un ciblage authentique de la dépense individuelle pour le retour à l’emploi : le principe d’une individualisation de l’intervention financière s’impose donc, intégrant à la gestion même de la recherche d’emploi celle de risque économique et professionnel car il n’est pas de « sécurisation des parcours professionnels » possible sans pilotage volontariste du retour à une situation de l’emploi, personnelle ou collective, plus saine .
Un traitement social individualisé constructif ne négligera donc plus la vocation économique collective des aides à l’accès ou au retour à l’emploi qu’il faut clairement réorienter au bénéfice de l’individualisation des aides en soutien à des parcours de retour au travail personnalisés, pertinents et efficaces
Il s’agit, désormais d’attacher au candidat, un niveau d’aide à l’embauche sélectivement défini comme un, véritable atout dans la négociation de son recrutement avec l’employeur, en fonction des contraintes diagnostiquées de son profil et de ses difficultés, à travers un ciblage professionnel régulier, précis et régionalisé
N’ayons pas peur, en effet, de clarifier le cadre général des interventions en faveur de l’emploi en personnalisant aides et crédits formation et emploi, sur des critères précis leur conférant la vocation économique qui doit être la leur, pour une pertinence accrue du traitement social individuel et collectif, avec les économies budgétaires substantielles découlant de cette rationalisation.
Envisageons alors, la création d’un outil collectif d’intervention aux missions élargies jusqu’aux politiques territoriales de création d’emploi, de formation professionnelle et de lutte contre le chômage,
Ces offices d’intervention régionalisés compétents en matière d’insertion/réinsertion, de formation professionnelle initiale et continue recevraient pour mission de préparer et mettre en œuvre les mesures de maîtrise des liens emploi-formation par secteur professionnel :
Leurs comptes recevrant en recettes des crédits spécialisés reçus de l’Europe, de l’état, de la région ou de l’entreprise (taxe formation, cotisations chômages, etc...) et enregistrerant en dépenses, celles qui concurrent directement à la sécurité professionnelle (financement des formations individuelles et indemnisation des périodes d’inactivité).
On aurait ainsi réuni les moyens de gérer la variable d’ajustement qui reste indispensable sur le marché de l’emploi, où les problèmes se posent en termes de rapport COUT-COMPETENCES, à travers les notions de salaire et de charges, sur le plan économique, et donc, en termes de liaison EMPLOI/FORMATION, collective et personnelle sur le plan professionnel et social.
Parce qu’il n’y a d’accès, de retour et de stabilité dans l’emploi que par la qualité de la formation, la sécurité sociale professionnelle doit aller jusqu’à l’ouverture d’un compte à chaque salarié, géré par un organisme d’intervention territorialisé qui puisse gérer avec une traçabilité complète, tout au long de la vie, les fonds consacrés à son embauche, ses périodes de formation ou de chômage.
Après quoi, cette individualisation aidant, on pourra même envisager qu’un employeur qui se délocaliserait abusivement rembourse les aides touchées pour les salariés concernés. !...
Dans une déclaration commune, à l’issue de leur réunion mensuelle, les partenaires sociaux, gestionnaires de l’Unedic, ont « exclu toute fusion avec l’ANPE ».
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L'ANPE fait partie du service public de l'emploi et s'occupe du placement des chômeurs.
L'UNEDIC, qui s'occupe de l'indemnisation des demandeurs d'emploi, relève quant à elle du droit privé. Elle est financée par les cotisations des salariés et des employeurs.
La gestion de celle-ci a donc tout intérêt aux diligences et performances de celle-là.
C'est donc un contre sens que de déclarer. "La gestion paritaire du régime d'assurance chômage, dans les modalités d'intervention fixées par les partenaires sociaux, ce qui exclut de fait une fusion avec l'ANPE, garantit l'indemnisation des demandeurs d'emploi et l'indépendance du régime".
Les réactions que suscite cette proposition d'une bien nécessaire fusion ANPE/UNEDIC - tout particulièrement les réactions négatives - en confirment en réalité, le bien fondé, d'autant qu'elle constitue certainement le préalable et le point d'appui incontournables à la création d'une sécurité sociale professionnelle.
Quand on « vit du chômage », et comme tant d'autres organismes moins « célèbres », on n'a pas forcément envie de le voir trop baisser, ni de s'en donner les moyens par une synergie quelconque des opérateurs : moyens budgétaires, avantages acquis seraient susceptibles d'une remise en cause, ou, au moins d'une revue à la baisse....
Quant à ceux qui supportent la charge financière de l'assurance chômage, toutes considérations d'indépendance mise à part, ils n'ont pas forcément envie d'en voir alourdir les charges par un rapprochement avec un pan de service public dont la réputation n'est plus à faire, mais dont les coûts de fonctionnement relèvent d'une toute autre culture de gestion.
Il faut dépasser ces crispations premières, car il y a tout à gagner à cette fusion, en termes d'économies d'échelle, bien sur, comme en termes de synergies - fusion qui, de toute façon, sous une forme ou sous une autre, se fera, en vertu de cet incontournable principe selon lequel QUI PAIE EST MAITRE : or jusqu'à présent c'est bien l'UNEDIC qui paie.
La « sécurité sociale » professionnelle,celà peut etre assez simple : un compte individuel avec une traçabilité tout au long de la vie des fonds consacrés à l'embauche, la formation ou l'inactivité.
A cette heure où l'environnement est enfin largement perçu comme un enjeu économique et social majeur, il n'est certainement pas inutile de rappeler une préoccupation qui paraît bel et bien être la "mère de toutes les questions" :
les enjeux globaux de la mondialisation et, les défis plus urgents encore de l'environnement, font du développement durable un impératif essentiel.
Pour autant que l'économie ait pour vocation de répondre aux besoins collectifs de la société, il est désormais clair que les enjeux d'environnement font nos plus importants besoins des temps prochains : dans l'industrie et les services métiers et qualifications vont devoir suivre.
Les changements à venir toucheront inévitablement le marché de l'emploi et de la formation professionnelle : ces mutations impliquent donc que l'on refonde la dépense autour d'une problématique combinée EMPLOI + FORMATION,
La sécurité professionnelle durable qu'attendent nos concitoyens passe donc par un effort structurel de qualification, et par un ciblage authentique de la dépense individuelle pour le retour à l'emploi : le principe d'une individualisation de l'intervention financière s'impose donc, intégrant à la gestion même de la recherche d'emploi celle de risque économique et professionnel car il n'est pas de « sécurisation des parcours professionnels » possible sans pilotage volontariste du retour à une situation de l'emploi, personnelle ou collective, plus saine .
Un traitement social individualisé constructif ne négligera donc plus la vocation économique collective des aides à l'accès ou au retour à l'emploi qu'il faut clairement réorienter au bénéfice de l'individualisation des aides en soutien à des parcours de retour au travail personnalisés, pertinents et efficaces
Il s'agit, désormais d'attacher au candidat, un niveau d'aide à l'embauche sélectivement défini comme un, véritable atout dans la négociation de son recrutement avec l'employeur, en fonction des contraintes diagnostiquées de son profil et de ses difficultés, à travers un ciblage professionnel régulier, précis et régionalisé
N'ayons pas peur, en effet, de clarifier le cadre général des interventions en faveur de l'emploi en personnalisant aides et crédits formation et emploi, sur des critères précis leur conférant la vocation économique qui doit être la leur, pour une pertinence accrue du traitement social individuel et collectif, avec les économies budgétaires substantielles découlant de cette rationalisation.
Envisageons alors, la création d'un outil collectif d'intervention aux missions élargies jusqu'aux politiques territoriales de création d'emploi, de formation professionnelle et de lutte contre le chômage,
Ces offices d'intervention régionalisés compétents en matière d'insertion/réinsertion, de formation professionnelle initiale et continue recevraient pour mission de préparer et mettre en œuvre les mesures de maîtrise des liens emploi-formation par secteur professionnel :
Leurs comptes recevrant en recettes des crédits spécialisés reçus de l'Europe, de l'état, de la région ou de l'entreprise (taxe formation, cotisations chômages, etc...) et enregistrerant en dépenses, celles qui concurrent directement à la sécurité professionnelle (financement des formations individuelles et indemnisation des périodes d'inactivité).
On aurait ainsi réuni les moyens de gérer la variable d'ajustement qui reste indispensable sur le marché de l'emploi, où les problèmes se posent en termes de rapport COUT-COMPETENCES, à travers les notions de salaire et de charges, sur le plan économique, et donc, en termes de liaison EMPLOI/FORMATION, collective et personnelle sur le plan professionnel et social.
Parce qu'il n'y a d'accès, de retour et de stabilité dans l'emploi que par la qualité de la formation, la sécurité sociale professionnelle doit aller jusqu'à l'ouverture d'un compte à chaque salarié, géré par un organisme d'intervention territorialisé qui puisse gérer avec une traçabilité complète, tout au long de la vie, les fonds consacrés à son embauche, ses périodes de formation ou de chômage.
Après quoi, cette individualisation aidant, on pourra même envisager qu'un employeur qui se délocaliserait abusivement rembourse les aides touchées pour les salariés concernés. !...
Envisageons la création d’un outil d’intervention avec des missions élargies au POLITIQUES TERRITORIALES DE LUTTE CONTRE LE CHOMAGE, DE DEVELOPPEMENT DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION.
Ces établissements publics d’intervention régionalisés seraient compétents en matière d’insertion/réinsertion, de formation professionnelle initiale et continue.
En tant qu’établissement public ils ont pour mission de préparer et mettre en œuvre les mesures relatives à l’orientation du secteur formation et à sa maîtrise des liens emploi-formation par secteur professionnel : gestion du potentiel formation/formateurs, animation de la profession, évaluation et défense de la qualité des interventions, analyse, développement et suivi des débouchés, etc...
En tant qu’organisme d’intervention de la Communauté Economique Européenne l’Office a également pour fonction d’en appliquer les règles et d’en distribuer les fonds.
A ce titre, il est responsable vis à vis de Bruxelles de l’exécution des différentes interventions spécifiques et participe à la mise en œuvre des programmes communautaires.
Doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, placé sous la double tutelle du Ministre de l’Emploi et de la Solidarité et du Ministre de l’Economie et des Finances, cet Office national régionalisé animera et adaptera la réflexion sur ces enjeux afin d’orienter simultanément les partenaires de la création d’emploi et ceux de l’offre de formation, en intervenant , grâce à sa structure décentralisée, de l’évaluation des besoins collectifs jusqu’à la gestion des compétences individuelles disponibles, actives ou inactives, en passant par l’organisation structurelle du marché, qui lui permettra, aussi, d’apporter son expertise au développement local.
La part des OPCA augmente parce que de plus en plus d’entreprises et PME qui n’ont pas de service formation comprennent la nécessité de former et se former et décident de recourir aux OPCA.
le vrai scandale est la baisse des heures de formation effectivement produites par ce biais au regard de l’augmentation des moyens financiers pourtant collectés par ce même canal.
TOUT CE QUI EST EXCESSIF EST SANS SIGNIFICATION... disait ce bon vieux TALLEYRAND, repris plus tard par Edgar FAURE....
Dans une déclaration commune, à l’issue de leur réunion mensuelle, les partenaires sociaux, gestionnaires de l’Unedic, ont « exclu toute fusion avec l’ANPE », idée relancée récemment par le Président de la République, lors de ses vœux aux forces vives du pays : alors qu’elle constitue certainement le préalable et le point d’appui incontournables d’une sécurité sociale professionnelle qui reste le vrai sujet, cette proposition suscite des réactions négatives qui (si choquante qu’en soit la vigueur) en confirment absolument le bien fondé.
Pour avoir commencé d’aborder ces questions il y a près de 15 ans, je mesure aujourd’hui combien esprits et égoïsmes demeurent braqués contre des évidences anciennes que les tournants économiques et écologiques de ce siècle rendent encore plus aiguës. Le décor étant ce qu’il est, la question est de savoir si une telle scène à encore sa place dans une pièce qui se joue à une toute autre échelle et sur un tout autre pied.
Les mutations économiques mondiales à venir en impliquent inévitablement d’autres sur le plan des métiers et des qualifications : elles impliquent que l’on refonde la dépense autour d’une problématique combinée EMPLOI + FORMATION,
Envisageons sur le modèle des offices interprofessionnels d’intervention, la création d’un outil aux missions élargies de la création d’emploi à la lutte contre le chômage en passant par la formation professionnelle.
La sécurité sociale professionnelle doit bien aller jusqu’à l’ouverture d’un compte individuel dans un organisme d’intervention transversal responsable de la traçabilité et l’efficacité des fonds destinés à faciliter embauche, formation permanente et périodes d’inactivité.
IL FAUT,EN EFFET, BEAUCOUP DE BRAVITUDE pour aller sous de telles latitudes SORTIR DE TELLES PLATITUDES
Pour vu que ça ne devienne pas une habitude !
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