Je ne vois pas ce que j’ai à voir avec cette phrase :
« Invoquer le martyr des femmes des PVD pour condamner les QUELQUES violences domestiques en republique de FRANCE releve de la barbarie intellectuelle et de l’insanite mentale. »
Je ne vis pas en France et l’article n’a pas lancé d’anathème contre la France. Curieux que vous usiez de tant de violence verbale, en passant.
Je reconnais bien là le caractère chauvin de Français qui ramènent tout à la seule France Agoravox a vocation universelle, non ? À moins de le rebaptisé Francovox ?
Est-ce que la France, ou tout autre pays qui n’était pas dans cette enquête, ferait mieux ou pire ? Je n’ai pas la réponse à cette question. Est-ce que l’enquête de l’OMS donne à réfléchir peu importe où l’on demeure ? Je le crois.
Autre question que m’inspire votre commentaire : il n’y a pas de violence domestique en France ?
D’ailleurs, pour ajouter un élément de l’enquête qui va dans le sens de ce que vous soutenez, plus les femmes sont instruites et en mesure d’être autonomes financièrement, moins elles sont victimes de violence. ce rapport est très riche et je n’ai malheureusement pas pu lui rendre pleinement justice.
« Une phrase dans l’article me gêne : "la vie en concubinage se traduit inévitablement par plus de violence". »
Je comprends tout à fait votre gêne et j’ai été surpris de lire cette information dans le rapport de l’OMS. Voici d’ailleurs l’information dans son contexte :
« Situation de famille
Dans tous les contextes étudiés sauf deux, les femmes séparées ou divorcées faisaient état d’une plus grande violence de la part du partenaire au cours de leur vie que les femmes toujours mariées (... ). Le taux de violence exercée par le partenaire était également supérieur parmi les femmes vivant en concubinage par rapport aux femmes mariées. » (page 10 du résumé du rapport)
Dans les pays où a eu lieu l’enquête, le fait pour une femme d’être séparée est mal vu, ce qui explique peut-être cette tendance des hommes à être en général plus violents envers la concubine qu’envers l’épouses. Dans le rapport de l’enquête, on indique d’ailleurs l’intention de mener une autre enquête auprès des hommes cette fois-ci.
Je dois avouer par ailleurs une erreur dans le début de mon texte, corrigée depuis sur mon blogue d’où provient l’article : il y avait trois pays dits développés parmi les dix pays : le Japon et la Nouvelle-Zélande et la Serbie. Les autres pays étaient les Îles Samoa, le Pérou, le Brésil, la Namibie, la République Unie de Tanzanie, l’Éthiopie, la Bengladesh et la Thaïlande.
Voir ma réponse à IP:xxx.x10.230.152.
Voilà, j’ai fini par trouver une carte des pays qui pratiquent la torture :
http://www.acatfrance.fr/medias/pages_dynamiques/doc/torturecarte.jpg
Je n’ai pas encore réussi à mettre la main sur une liste de ces pays. Mon hypothèse est que les organisations qui font un suivi de la torture demeurent vagues pour ne pas nuire à leurs sources. Mais je me trompe peut-être.
Le message de Karen Tse n’est pas traduit en français. Je n’ai pas non plus les moyens de le traduire. Fallait-il pour autant que j’évite de l’intégrer ? Chacun peut en penser ce qu’il en veut, mais pour ma part, même en étant très sensible à l’importance de défendre la langue française (je vis au Québec et je suis indépendantiste), je ne m’empêcherai certainement pas d’intégrer des vidéos en anglais dans mes articles quand je jugerai qu’ils valent de l’être. Dire que je croyais qu’il n’y avait qu’au Québec qu’on a ce genre de débat stérile !
Vous comprenez donc pourquoi autant de Français viennent s’installer au Québec
Peu jusqu’à présent ont relevé le fait que ce sont majoritairement des civils qui sont torturés, et souvent pour des crimes mineurs. Curieux cette fixation sur les militaires.
Cet article aura contribué à changer l’opinion d’au moins une personne Blage à part, j’ai compris en lisant leur site, que l’organisation International Bridges to Justice base toute son action sur le pouvoir de persuation non seulement du fait que la torture contrevient une justice élémentaire de base, mais qu’en plus elle est parfaitement inutile. N’y a-t-il que les sadiques pour croire le contraire ?
En cliquant sur le lien « un quizz », vous avez la source. Je la crois fiable. mais je vais vous évite de devoir répondre au quizz et vous fournir directement l’information :
« Based on human rights monitoring reports (by Amnesty International and other human rights groups), 113 countries are still practicing torture today. Many of the remaining 81 countries however may also directly or indirectly condone cruel and degrading practices throughout arrest, interrogation and detention processes, so in reality the number is probably higher than 113.
The good news though is that 93 of these 113 countries have now signed the International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR) and have domestic laws which guarantee citizen rights, at least on paper : a window of opportunity now exists to help these states achieve full realization of these rights in practice, through capacity-building and support to the judicial sector. »
En ce qui concerne la « pédophilie de masse », disons que les prêtres étaient sûrement aussi actifs dans tous les pays sur lesquels l’Église a mis la main. Sans blague, trop de Québécois ont subi cette humiliation mais il ne faudrait tout de même pas exagérer en parlant d’un phénomène de masse.
« Hollywood sert de ballon d’essai aux idées parfois les plus crasses »
Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois que les services de renseignement américains utilisent Hollywood. Malheureusement, on ne peut rien trouver, ensore moins prouver, sur de tels agissements.
En ce qui concerne les crimes commis par les armées, la Belgique a ouvert une avenue intéressante avec la Loi de compétence universelle. Mais peu importe les avenues légales, il faut d’abord que tous les pays prennent des engagements fermes à respecter toutes les conventions internationales. En parallèle, comme le fait admirablement Tse et ses collègues, il faut que les populations soient informées de leurs droits et en mesure de les exercer.
Je n’ai pas utilisé le terme « pays pauvres » dans cet article. Il y a des pauvres au Sud comme au Nord. Vous serez cependant d’accord avec moi qu’il y en a beaucoup plus au Sud.
http://siteresources.worldbank.org/DISABILITY/Resources/280658-1172608138489/MakingPRSPInclusive.pdf
Bizarre en en effet que le lien n’ouvre pas directement le PDF.
Voici un texte intéressant sur la possibilité d’améliorer l’efficacité du système public de santé dans le cas des chirurgies. Le texte s’applique au cas canadien, mais les solutions proposées peuvent être adaptées ailleurs :
Pourquoi attendre ? Des solutions publiques aux listes d’attente en chirurgie.
Je répète que Relman n’est pas contre le privé, mais contre le financement privé. Les cliniques privées financées par les fonds publics et où l’accès ne dépend pas du revenu du patient ne sont pas un problème pour Relman. Pour ma part, je souhaite qu’on améliore le système public plutôt que d’ouvrir à davantage de privé. Dans certains cas, par exemple ce que nous appelons au Québec les cliniques de médecine familiale, le privé à but lucratif (par exemple des coopératives) sont une alternative intéressante.
« L’hôpital maîtrise ses dépenses. L’hôpital est transparent sur ses comptes. L’hôpital se réforme en permanence. « L’hôpital est présent à tous les moments clés de la vie... même les plus difficiles. Il prend en charge toutes les situations...même les plus complexes. Il s’occupe de tous... même les plus fragiles. Il accueille toutes les détresses... même dans l’urgence. »
L’hôpital public, un atout pour la France. Fédération hospitalière de France.
Ce passage de l’argumentaire préparé par la FHF est particulièrement intéressant :
« Les comptes des hôpitaux sont rendus publics. Ils sont tenus par l’administration du Trésor public, ils sont connus au centime d’euro près et sont consolidés nationalement. Ce qui n’est pas le cas des comptes des établissements privés qui soit ne sont pas publiés soit ne sont pas consolidés au niveau national.
Comme le souligne la cour des comptes seul le secteur public est transparent sur ses comptes « les comptes ne permettent donc pas de retracer les dépenses des sous-objectifs votés, ni celles des objectifs arrêtés, mais autorisent seulement un classement des dépenses constatées par secteur d’établissements, avec une ventilation limitée aux dépenses du seul secteur public. La raison de cette carence provient de ce que le plan de comptes détaillé des caisses n’isole pour l’instant qu’une seule des trois composantes de la rubrique « autres dépenses » des cliniques privées. » p 87 [du rapport].
L’une des recommandations de son dernier rapport est d’avoir une visibilité sur ces comptes des cliniques privées : « Mettre le plan de comptes des caisses et les retraitements des TCDC en adéquation avec la nomenclature détaillée de l’ONDAM, afin de mieux suivre l’évolution des dépenses des cliniques privées. » p 90 [du rapport]. »
Et pourtant...
« l’ONDAM hospitalier a été respecté. Ce résultat ne doit pas cependant masquer certains sujets d’inquiétude, en particulier la dérive des dépenses du secteur privé » p86.
« les dépenses des établissements anciennement sous dotation globale [hôpitaux et établissements privés non lucratifs] sont inférieures de 187 M€ à l’objectif (52 268 M€ versés pour 52 456 M€ autorisés), alors que celles des cliniques privées dépassent l’objectif de 168 M€ (10 964 M€ versés pour 10 796 M€ autorisés). » p88
Rapport de la Cour des comptes, juin 2007.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération