• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Mercure



  • Mercure Mercure 29 juillet 2009 18:13

    Vilain petit canard a tout à fait raison ! Il y aura sans doute rapidement des événements assez déterminants pour miner définitivement la position et l’influence impériale des È-U, par contre l’anglais restera en place un certain temps ainsi que certains réflexes d’occidentaux fidèles aux vieux monarques. Cependant la situation actuelle est bien différente de celle qui prévalait à l’époque de Rome, où il n’existait pas de structure politique ni de culture organisée susceptible de rivaliser avec elle.

    Aujourd’hui par contre, la Chine possède une telle structure, ce qui me fait penser que les choses iront considérablement plus vite, car il y a un prétendant à la succession.

    En revanche, je suis moins en accord avec votre dernier paragraphe. Si j’en crois la pensée chinoise que j’étudie passionnément (notamment dans l’œuvre de François Jullien), la domination de la Chine ne devrait pas avoir les mêmes caractéristiques que celle des È-U.

    Toutefois, les pays à dominante monothéiste seront certainement marginalisés, comme le sont les minorités chinoises correspondantes. Les religions sont en effet antinomiques de la pensée chinoise. Les minorités religieuses sont tolérées en Chine, seulement si elles ne se mêlent pas de politique et ne pratiquent pas de prosélitisme.
     J’avoue que cela ne me fait pas peur.
     Amicalement.



  • Mercure Mercure 28 juillet 2009 18:01

    J’ai déjà songé au fait que la décadence romaine prit pas mal de temps, mais nous ne sommes plus à cet époque-là. Aujourd’hui les choses vont à une vitesse insoutenable, et la moindre erreur en économie ou en politique se paie cash !
    Or les É-U en ont fait pas mal depuis le début de ce siècle (avant aussi), et toutes ces erreurs se capitalisent. Cependant, je pense que la messe sera dite seulement le jour où on pourra considérer que les mythes de la puissance « américaine », du dollar, du « rêve américain » et de la « destinée manifeste » auront disparu - ce sont les seules armes véritables qui restent encore à « l’Amérique ». Mais elles aussi vont fondre rapidement à présent.



  • Mercure Mercure 28 juillet 2009 17:26

    @Forest Ent
    En tout cas, c’est une perte de temps complète que d’essayer de le réfuter par l’archéologie, ça ne change rien. Les vrais historiens publient ce qu’ils savent, pas ce qu’ils supposent, et ne cherchent pas à faire du pognon en parodiant TF1.

     Une affirmation catégorique sur les historiens : les historiens, comme tous les scientifiques commencent la plupart du temps leurs études par des hypothèses, et non des par suppositions - nuance !. Ensuite ils cherchent les éléments qui les confirment ou les infirment. Et ils n’hésitent pas à les publier ainsi, en le disant, dans l’espoir que d’autres continueront sa quête et la termineront...



  • Mercure Mercure 11 mars 2009 04:24

    Vous écrivez : Pour votre information les Allemands refusent déjà d’utiliser les euro en circulation d’origine italienne, grecque, espagnole et portugaise  :

    désolé, mais un euro italien a la même valeur qu’un euro allemand... ! Votre info ne tient pas - il ne faut pas inventer ses arguments, c’est très vilain ! 



  • Mercure Mercure 10 mars 2009 21:46

     En politique comme en économie, les vérités sont plus sous-jacentes (non dites) qu’explicites. Ce texte est de toute les manières intéressant, car il souligne précisément beaucoup de gesticulations politiques, réunions et rapports de toutes les sortes, dont il ne sortira pas nécessairement grand chose. L’histoire est pleine de ces projets-là.
     Touchant celui d’une monnaie nord-américaine, l’auteur se leurre peut-être un peu sur les bonnes dispositions du Canada et du Mexique à l’égard de leur grand voisin.
     Avant que celui-ci puisse fondre en une seule monnaie les trois devises de l’Amérique du nord, il faudrait d’abord qu’il cesse de manifester des tendances hégémoniques vis-à-vis de ses deux voisins. Par exemple en arrêtant la construction du gigantesque mur qu’il a commencé à édifier entre lui et le Mexique.
     Touchant le Canada, il faudrait également qu’il accepte de régler en sa défaveur d’innombrables litiges que l’Alena ne parvient pas à faire aboutir, notamment celui de l’importation du bois d’œuvre du Canada.
     Par ailleurs, une monnaie unique ne pourrait être établie sans que la suppression des tarifs douanier soit réalisée. Le dollar canadien, qui ne valait encore qu’environ 60% du dollar des É-U il y a deux ou trois ans, est pratiquement à parité avec lui aujourd’hui. Les canadiens préfèrent leur propre devise pour le moment. Se mettre d’accord sur des taux d’échange déterminés entre les trois devises serait très, très difficile. Il y aurait des réactions de part et d’autre, au sein des populations et des entreprises, car si certains secteurs seraient sans doute favorisés, d’autres au contraire seraient fragilisés.
     Enfin, l’expérience de l’euro des européens montre tous les jours qu’une monnaie commune pose d’énormes problèmes lorqu’il n’existe pas d’autorité politique unique coiffant le dispositif monétaire, et donc budgétaire et économique.
     Et sur ce plan, je ne vois guère la possibilité d’une union politique nord-américaine. Les Mexicains détestent cordialement les Yankees, ceux-ci méprisant les Mexicains de leur côté. Quant aux Canadiens, s’ils ne détestent pas leurs voisins du sud, ils s’en méfie comme de la peste. Cela peut ne pas s’apercevoir de la lointaine Europe. Méfions-nous des médias qui parlent aisément à tort et à travers.
     Ma conclusion est que si de tels projets sont intéressants à étudier, leur apparent réalisme est en réalité le plus souvent utopique. La perspective d’une monnaie unique nord-américaine est de ceux-là, à moins que les È-U n’éclatent eux-mêmes un jour prochain en trois ou quatre éléments indépendants, hypothèse pas forcément beaucoup plus utopique que ce projet de monnaie nouvelle. Mais c’est une autre histoire !
     Attendons au moins que le dollar des É-U reprennent une vraie valeur et une stabilité plus solide, avant de construire des châteaux en Espagne.

    Un canadien qui suit ça de près.



  • Mercure Mercure 15 novembre 2008 21:20

    Le plan chinois de 500 milliards est chiffré en dollars pour sa compréhension. S’il était chiffré en yuans, beaucoup de gens devraient le recalculer dans leur monnaie pour le comprendre....
    D’autre part, l’État chinois va dépenser ce montant en yuans, puisque les travaux envisagés seront exécutés en Chine... Il ne sera donc pas obligé d’emprunter, ses réserves étant évaluées à 1200 milliards de dollars [monnaie de compte].
    Que dire du plan Paulson, dont le premier dollar n’est disponible que grâce à la planche à billets...



  • Mercure Mercure 15 novembre 2008 21:06

    C’est bien ça ! on vit déjà depuis quelques années sur un volcan qui fumait. Maintenant, la lave commence à couler !



  • Mercure Mercure 15 novembre 2008 20:59

    Hé oui ! mauvaise relecture de ma part - Merci !



  • Mercure Mercure 18 octobre 2008 21:38

     Merci pour votre commentaire qui apporte des précisions datées. Ce sont effectivement les accords de Kingston de 1976 qui ont mis fin officiellement au rôle de l’or dans le système de change, celui-ci devenant un système flottant dans lequel chaque devise est négociable comme n’importe quel produit industriel.
     Donc si on s’en tient à la lettre des accords de Bretton Woods, vous avez raison. Mais ce que je retiens dans mon article et qui en fait la base, est le fait que sur le plan de la pratique, et pour moi c’est cela qui compte, le rôle éminemment hégémonique des É-U dans le domaine financier, établi à Bretton Woods en 1944, a été pleinement conservé malgré l’abandon de la référence à l’or par ce pays et l’établissement d’un système de changes flottants.
     Notamment, la domination du dollar s’est perpétuée dans les règlements internationaux, alors que cette monnaie n’est plus régulée par la référence à l’or ni par quoi que ce soit d’autre. L’or avait, certes, des défauts, mais au moins sa valeur ne dépendait que très peu de l’intervention humaine. On assiste actuellement à une époustouflante création monétaire qui nous conduit tout droit vers une catastrophe économique planétaire de très grande ampleur, et c’est cela que mon texte se proposait de souligner.

    Mercure



  • Mercure Mercure 16 août 2008 22:39

    Lévy cet emmerdeur !

    Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas mis le nez dans la merde, ni y pataugé goulument !!

    Mercure



  • Mercure Mercure 16 août 2008 22:35

    Ça explique beaucoup de sa position sur cette questiion !!!

    Mercure



  • Mercure Mercure 16 août 2008 22:33

    J’approuve votre dernière proposition, mais je suis extrêmement sceptique sur le réalisme d’un triangle É-U - UE - Russie. Les É-U, pour le moment, veulent être les seuls à diriger le monde. Il faudra qu’ils soient descendus encore bien plus bas qu’ils ne se trouvent actuellement pour commencer à s’imbiber d’un minimum d’humilité.

    Je crois que c’est extrêmement naïf que de penser le contraire.

    Mercure



  • Mercure Mercure 16 août 2008 22:17

    Dans l’ensemble j’approuve cette analyse, mais avec un bémol sur certains points :


    - l’utilité de l’OTAN reste à démontrer - elle aurait dû disparaître après la chute de l’U.R.S.S. - elle ne protège personne tout en conservant aux É-U une importance qu’ils n’ont plus. D’ailleurs, dans cette organisation plus formelle que réelle, seules les forces militaires étasuiennes ont une signification concrète.


    - face à l’agression géorgienne, l’Union Européenne vient de démontrer que, sans unité politique solide, elle n’existe pas - il est temps de créer au-dessus d’elle de véritables États-Unis d’Europe avec un gouvernement central ayant tout pouvoir sur les intérêts communs : défense - affaires étrangères - commerce extérieur.
    Ils devraient se réduire aux seuls États fondateurs de l’Europe, en y ajoutant Espagne, Finlande, Autriche, Slovénie, peut-être Croatie, et en excluant les ex-dominions soviétiques tant qu’ils ne se seront pas guéris de leur virus anti-russe. Et en sortant également la Grande-Bretagne dont les actions ont toujours été destructrices pour l’unité européenne. Et que ceux qui n’accepteront pas cette nouvelle donne s’en aillent réfléchir tout seuls ailleurs !


    - il faut cesser de mépriser la Russie. C’est une attitude contre productive. Elle est une nation européenne, et souffre de l’attitude qui est celle de l’Europe depuis trop longtemps. C’est au contraire à partir d’une reconnaissance amicale et coopérative qu’elle pourrait évoluer dans une voie plus consensuelle.


    - antiaméricanisme ? Non, bien sûr ! Mais arrêtons de cirer les pompes des É-U à tout propos, car ils constituent une nation de moins en moins exempaire, et à plusieurs titres. Sa puissance est illusoire et en fort déclin sur plusieurs plans. Ils ne sont absolument pas à craindre. Ils aboient souvent mais ont les pieds totalement cimentés par des défauts irrémédiables dans beaucoup de domaines. C’est curieux que les Européens semblent avoir oublié que l’armée étasunienne a été chassée du Vietnam à coups de pieds dans le derrière, il n’y a pas si longtemps, et qu’ils sont actuellement empêtrés dans le Moyen-Orient pour encore une bonne dizaine d’années. Au surplus, ils n’ont plus de troupes disponibles à déployer sur le terrain des vaches !

    Bonne continuation.

    Mercure http://andreserra.blogauteurs.net/blog/



  • Mercure Mercure 16 août 2008 18:43

      Je vous ai répondu, mais le site s’est trompé d’emplacement et ma réponse se trouve un peu plus bas [sur fond vert].

    Merci encore.

    Mercure



  • Mercure Mercure 16 août 2008 18:36

    Merci pour votre demande de précision :

    - Il y a eu deux initiatives de l’Ossétie du Sud pour sortir de son asservissement à la Géorgie [sur simple décision de Staline en 1922] :

      - Le 10 novembre 1989, le soviet suprême de l’Ossétie du Sud vote l’unification avec l’Ossétie du Nord, entité faisant partie de la République fédérative socialiste de Russie. Le lendemain, le parlement géorgien révoque cette décision et abolit l’autonomie de l’Ossétie du Sud. En outre, le parlement autorise la suppression des quotidiens et des manifestations.

      - Le 14 novembre 2006, le Figaro écrit sous la plume de Marie Jégo : Plus de 90 % des votants de cette province de Géorgie ont dit « oui » lors d’un référendum non reconnu par la communauté internationale. Les habitants de Tskhinvali, la capitale de l’Ossétie du Sud, province séparatiste de Géorgie, n’ont pas attendu la proclamation des résultats pour fêter, dimanche 12 novembre 2006, la victoire du « oui » au référendum sur l’indépendance auquel étaient conviés 55 000 électeurs. « D’abord l’indépendance, ensuite le rattachement à la Russie », ont-ils clamé.

    Bien à vous.
    Mercure



  • Mercure Mercure 6 août 2008 18:59

       Bonjour,

       Merci d’avoir lu mon article.

       Le leap, c’est un site d’informations économiques, en voici l’adresse :

                  http://www.leap2020.eu/GEAB-en-Francais_r26.html

    Mercure



  • Mercure Mercure 6 août 2008 18:53

      Merci pour votre commentaire :

       - exact pour les 5 Mds d’encours - ma plume est allé trop vite, et je n’ai pas vu cette bourde à la relecture,

       - par contre, je n’ai pas écrit ni pensé que les conséquences du processus voté par le Congrès apporterait la solution à tous les problèmes. J’ai en effet écrit plus loin :

        "MAIS  ! Mais il y aura un prix à payer. Ce prix sera une accélération de l’affaiblissement du dollar."

    Dans mon esprit, cet affaiblissement conduira nécessairement à la faillite du système. Je suis bien d’accord avec vous sur ce point. J’aurais sans doute dû être plus explicite. Mais, c’était tellement évident pour moi...
       Finalement, c’était un sujet pour lequel il aurait fallu s’étendre davantage que je ne l’ai fait, pour être complet, et, peut-être, plus clair.

    Mercure



  • Mercure Mercure 6 août 2008 18:27

    Bonjour - j’adhère totalement à l’ensemble de votre commentaire, à l’exception des ... geôles chinoises.
       Voilà un pays qui surprendra à mon avis beaucoup le monde dans quelques années. Ce serait imprudent de remplacer l’Islam par la Chine dans les gémonies politiques actuelles.

      La pensée chinoise est prodigieuse - je ne l’aurais pas dit il y a seulement trois ans, car je croyais en connaître assez sur elle pour me faire une opinion à son sujet. J’ai découvert depuis qu’il ne fallait pas se fier à la presse et à la télévision pour ça.

      Vous êtes une personne rationnelle et équilibrée - lisez plutôt l’œuvre de François Jullien, et pas seulement un seul de ses livres, mais au moins trois. Je suis sûr que vous en tirerez une vision différente sur la Chine, loin des opinions livrées par les médias occidentaux.

       Mercure



  • Mercure Mercure 6 août 2008 18:06

    Votre commentaire m’intéresse, mais je n’ai pu utiliser le lien que vous avez indiqué. Pouvez-vous me donner plus de détails.

    Merci beaucoup.

    Mercure



  • Mercure Mercure 29 juin 2008 03:37

     Je partage entièrement votre avis. En revanche je crains les dessous politiques internationaux de ce qui se passe en ce moment, notamment les interventions pas toujours transparentes du président français, qui va présider l’UE pendant les six mois qui viennent. Jean-Claude Trichet a théoriquement les pleins pouvoirs sur la BCE, mais pourra-t-il résister à des pressions trop importantes ?

     Je vous remercie de votre commentaire.

     André Serra