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Les commentaires de Vive la République



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 22:48

    Cher Viv,

    Moi aussi je viens d’une école qui forme à tour de bras des gens qui vont être consultants ou financiers (Polytechnique), et je partage votre point de vue globalement. Mieux vaut faire évoluer ce qui existe que d’attendre une révolution.

    La pensée unique gauchisante dans laquelle s’enferme Dégeuloir est aussi stérile qu’inexacte. Il ne fait aucun doute que la Révolution Industrielle et donc l’essor du capitalisme est la chose la plus heureuse qui soit arrivée à l’humanité.



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 22:41

    Une fois de plus je crois que beaucoup d’entre vous s’égarent : ce ne sont pas les Etats qui sont en cause. Dire qu’ils nous mènent à notre perte est une absurdité. L’Etat protège et permet de faire coaguler les forces vives d’un peuple. Le développement économique de la France doit beaucoup à Richelieu et Colbert, les précurseurs de l’Etat-Nation.

    J’espérais avec cet article que l’on discuterait des dérives du capitalisme, pas qu’on reprenne une énième discussion aux relents marxistes sur la faillite du capitalisme. J’implore les lecteurs d’Agora Vox de sortir des idées toutes faites et simplistes et d’accepter de regarder la complexité et l’ambivalence du monde.



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 22:35

    Cher Hurlevent, je partage la quasi-totalité de vos propos. Mon article se voulait délibéremment polémique sur les dérives du système économique actuel, mais je pense que ses fondements sont sains.



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 22:31

    Votre commentaire me semble excessif. Tout d’abord vous faites la confusion que je signalais plus haut entre capitalisme et libéralisme. Les défauts que vous pointez sont ceux du capitalisme, pas du libéralisme, qui tente, au contraire, d’établir une concurrence libre et non-faussée. En ce qui concerne la « fausse valeur ajoutée » qui est en fait prélevée soit sur la nature soit sur les salariés, soit sur d’autres entreprises, je crois qu’il faut en revenir à des choses simples. L’humanité a des matières premières en quantité limitée et essaye de produire des biens plus évolués, le B.A.-BA de la valeur ajoutée, c’est de prendre un manche en bois et un bout en fer, de les assembler et de faire un marteau qui a plus d’utilité que ses deux constituants pris séparément. On ne peut pas dire que les grandes industries capitalistiques ne crééent pas de valeur ajoutée de ce point de vue, bien au contraire. De ce point de vue, on ne peut pas non plus prendre en compte un système économique plus vaste qui comprendrait la « nature », la VA est une notion purement utilitaire, donc humaine, et il est incontestable qu’un litre de diesel est plus utile que du pétrole brut à 500 m sous terre, donc TOTAL est bien un créateur de valeur ajoutée. La seule chose qu’on peut objecter à ce raisonnement, c’est que le pétrole étant une ressource rare, les générations futures pourraient peut-être mieux l’utiliser que nous-mêmes, mais il s’agit alors d’un arbitre inter-générationnel, pas entre l’homme et la nature. Enfin, je crois que l’argument du complot des Etats en faveur des entrerpises et contre les citoyens ne tient pas la route une seule seconde. Ce qui fait la mondialisation, ce ne sont pas tant les gouvernements réunis à l’OMC que l’ensemble des consommateurs qui sont bien content d’aller chez H&M trouver un manteau à 79€ fabriqué en Chine. La grande force de l’économie de marché, c’est que personne ne tire les ficelles, ce que l’on voit aux JTs n’est que la résultante de nos comportements microéconomiques rationnels.



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 14:57

    Comparer Benoît XVI au fascisme est un excès de langage intolérable. Je le dis d’autant plus librement que je ne suis pas moi-même croyant. Il y en a marre de cette allusion perpétuelle au fascisme de la part de ceux qui n’ont pas connu ce que c’était. Lionel Jospin lui-même a eu le courage de reconnaître que la gauche en avait trop fait sur ce thème et que le FN n’a jamais, à ses yeux, représenté une menace fasciste mais plutôt un populisme d’extrême droite, ce qui n’a rien à voir.



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 13:49

    Certes, comme vous le dîtes, les richesses se partagent, mais elles se créent également. On l’oublie un peu trop dans notre pays où on veut partager ce que l’on n’a pas encore produit.

    Quand je critique le mythe de la création de valeur, je dis juste que ce ne sont pas les services mais bien l’industrie qui font la valeur ajoutée qui peut ensuite rémunérer toute la société.



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 13:42

    Il me semble également important d’insister sur la différence entre libéralisme (ou économie de marché) et capitalisme. En France, on les emploie souvent l’un pour l’autre alors qu’ils sont plutôt opposés : le but du capitalisme est de se soustraire aux règles de la concurrence libre et non-faussée, tandis que le libéralisme, quoi qu’on en dise, cherche une forme d’optimum social (en particulier dans sa vision utilitariste). Mais les choses ne sont pas si simples car avec tous ses défauts, c’est le capitalisme qui a permis la révolution industrielle en Europe Occidentale. C’est en effet dans cette région du monde, où les richesses pouvaient s’accumuler au sein d’une même famille, que des sommes suffisamment importantes ont pu être débloquées pour réaliser de lourds investissements privés. Dans une pure économie de marché, les profits étant nuls, la recherche et les investissements ne sont pas suffisamment favorisés. Mais c’est un autre débat...



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 12:48

    Retrouvez cet article et bien d’autres sur mon blog http://vivelarepublik.blogspot.com. La réflexion politique a besoin de débats !



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 11:25

    Retrouvez cet article et bien d’autres sur mon blog http://vivelarepublik.blogspot.com.



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 00:21

    Cher JL,

    Désolé que vous ne soyez pas « rentré » dans cet article, que je pense pourtant assez clair. Ce qui définit le conservateur ou le progressiste n’est pas ce qui l’avantage ou le désavantage comme vous le sous-entendez, c’est au contraire sa vision abstraite de l’histoire. Le débat est de nature philosophique : qu’est-ce qui marque l’histoire, la contingence ou la nécessité ? Ainsi, de mon point de vue (mais ce n’est que mon point de vue), un réactionnaire est plus proche d’un progressiste qu’un conservateur (tel que je le définis) car ces deux catégories voient l’histoire comme un processus, pour les premiers il s’agit d’un long progrès et pour les deuxièmes d’un long déclin. Rien de tout cela pour les conservateurs.

    J’espère avoir été plus clair. Mais je répète que ma conception ne vaut pas définition.



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 00:12

    J’aime beaucoup votre dernière phrase ! Sarkozy n’est clairement pas conservateur, il symbolise mieux que quiconque l’arrogance de l’homme moderne, persuadé que tout ce qui précède ne vaut pas grand chose et que l’histoire commence avec lui.



  • Vive la République Vive la République 28 décembre 2007 00:07

    Comme j’ai essayé de l’écrire, un conservateur peut espérer le progrès humain, par contre il ne croit pas qu’il va de soi. Voilà ce qui distingue réellement le conservateur du progressiste.



  • Vive la République Vive la République 27 décembre 2007 14:19

    Merci goloiko pour ce commentaire !

    Effectivement, la dérive people de la politique est consternante. Elle illustre l’arrogance moderne dont je parle dans l’article. Imagine-t-on De Gaulle venir au Vatican accompagné de Fernandel en hommage à sa prestation dans Don Camillo ?

    La politique a besoin de sérieux.



  • Vive la République Vive la République 27 décembre 2007 13:45

    Retrouvez cet article et bien d’autres réflexions politiques sur mon blog : http://vivelarepublik.blogspot.com



  • Vive la République Vive la République 2 mars 2007 22:07

    Le nombre de réactions négatives m’invitent à réagir et à clarifier ma pensée. Je commencerais par un mea culpa : cet article n’est pas un modèle de clarté et le titre est mal choisi, vous pourrez vérifier sur mon blog http://vivelarepublik.blogspot.com que j’ai choisi un titre plus approprié « Le péril technique ». Je passe sur les commentaires des gauchistes qui squattent les sites comme AgoraVox et qui pensent certainement que le monde était meilleur sous Staline, Brejnev, Paul Pot et consorts. Je vais essayer de répondre point par point :

    1. Comment peut-on dire que la mondialisation ne créé pas de richesses et ne sort pas des millions de personnes de la pauvreté. Bien entendu cela s’accompagne également d’un mouvement de concentration des richesses mais l’un n’empêche pas l’autre. Quant à Filux qui regrette que « seulement » 300 millions de Chinois profitent de la mondialisation, je serais tenté de lui dire que 300 millions ça fait sensiblement plus que zéro et qu’on ne pouvait tout de même pas s’attendre à ce que les Chinois passent tous en 10 ans de la pauvreté au niveau de vie occidental !

    2. Mais là n’est pas l’essentiel de mon propos. A qui ai-je destiné cet article et quel message ai-je voulu faire passer ? Je m’adresse aux personnes qui vont exercer (ou qui exercent) des responsabilités dans le monde de la finance, du commerce, de l’industrie... (que je suis amené dans ma vie de tous les jours à cotoyer de TRES près) et je souhaite leur dire ceci : l’aspect technique des missions que vous serez amené à remplir ne doit jamais vous faire oublier votre rôle global dans la société et dans l’économie. Ne vous réfugiez pas derrière votre hyper-spécialisation pour oublier les conséquences de vos actes. Peut-être n’était-il pas nécessaire de passer par Heidegger pour cela, mais comme c’est le philosophe qui m’a le premier alerté sur ce « péril technique », j’ai voulu expliquer la cohérence de ma pensée.

    3. Dis comme cela on voit bien que je ne m’oppose pas à la technique en tant que telle, et surtout pas au progrès, les lecteurs attentifs de mon blog (et notamment de mon article sceptique sur Nicolas Hulot) savent bien que j’ai une grand e confiance dans la science. Ce qu’il faut, c’est que l’homme soit toujours maître de ce qu’il fait et non pas esclave.

    4. Ceux qui rient de la fin de mon article et qui me pensent naïf puisqu’« on ne peut rien contre la puissance du libéralisme », je pense qu’ils doivent être des lecteurs attentifs de Francis Fukuyama et qu’ils croient un peut trop à la fin de l’histoire. Il mésestime le génie humain, et sa capacité à échapper à tous les avenirs qu’on lui trace à l’avance. L’ultra-libéralisme n’est pas plus le fin mot de l’histoire économique que ne l’était le keynesianisme. Le monde, ce sont les hommes qui le font, pas une poignée de vilains capitalistes qui se réunissent secrètement le soir et qui tirent les ficelles. Lisez le dernier livre de Jacques Attali...

    5. En ce qui concerne Heidegger, en postant cet article je me suis dit, combien vont, de manière pavlovienne faire allusion à son passé nazi... Cela n’a pas manqué. En tant que personne j’ai peu de sympathie pour lui car il s’est compromis et n’a jamais exprimé le moindre remords. Mais cela n’implique pas de jeter aux orties toute son oeuvre philosophique. On peut même se demander comment un auteur qui a fait une critique si lucide des dérives de la techniques incontrôlée n’a pas compris (ou pas voulu comprendre) qu’elle était employée par le régime nazi pour exterminer les juifs. C’est justement un professeur de philosphie d’origine juive qui m’a fait découvrir Heidegger, tous les lecteurs d’AgoraVox n’ont pas le même esprit d’ouverture...



  • Vive la République Vive la République 7 février 2007 12:25

    Votre égocentrisme dépasse véritablement toutes les limites, peu importe la quantité des commentaires, seul compte leur qualité et permettez-moi de vous dire que vous n’y contribuez pas énormément. J’aurais aimé avoir votre opinion sur la place des corps intermédiaires et sur la démocratie participative mais je dois être trop naïf, le débat d’idées n’a pas l’air de vous passionner.



  • Vive la République Vive la République 6 février 2007 20:32

    Je conçois que vous souteniez la démarche de Ségolène Royal mais j’avoue mal comprendre sa démocratie participative. Participer ne veut pas dire écouter, s’il s’agit simplement d’écouter ce que les Français ont à dire et essayer de leur répondre dans le programme alors j’ai envie de dire « tout ça pour ça ! », c’est ce que font tous les candidats qui écoutent leurs élus locaux. Je ne pense pas comme tout le monde le dit que les responsables politiques soient « coupés de la réalité », ils ont largement conscience des problèmes de leurs concitoyens et n’ont pas besoin de débats participatifs pour cela. On verra bien ce qui ressortira le 11 février, mais je parie qu’on aura une copie assez proche du projet du PS, réalisée par quelques hiérarques du PS parce qu’il n’est pas possible de procéder autrement : un programme doit être cohérent, il est impossible de refléter l’opinion de milliers de citoyens. Une fois de plus toute cette montagne accouchera d’une souris !



  • Vive la République Vive la République 6 février 2007 19:16

    Il y a une différence entre la démocratie représentative décentralisée que j’appelle de mes voeux et la démocratie participative prônée par Mme Royal. Dans un cas ce sont des représentants, qui ont été choisi par les électeurs parce qu’ils leur proposaient quelque chose, qui décident, dans l’autre c’est directement la volonté du peuple qui s’applique. Outre que ce dernier système me paraisse très difficile à mettre en oeuvre il ne me semble pas non plus souhaitable. Il est bon que les élus soient protégés par un mandat pour affronter l’impopularité, suivre la volonté du peuple en permanence c’est se condamner au court-termisme.



  • Vive la République Vive la République 6 février 2007 16:03

    Venez visiter mon blog pour poursuivre le débat sur http://vivelarepublik.blogspot.com



  • Vive la République Vive la République 29 janvier 2007 22:16

    Merci pour toutes ces contributions plus intéressantes les unes que les autres. Laissez moi apporter quelques réponses et compléter certaines remarques.

    A Julot, je pense que la gauche et la droite pense que l’homme est bon par nature d’une certaine façon. La différence, c’est que la gauche pense qu’il faut l’aider à s’épanouir dans la société alors que la droite pense qu’il faut le protéger de la société, de lui laisser plus de libertés individuelles pour qu’il puisse réellement s’épanouir. La justice n’est de ce point de vue, ni de gauche.

    A la personne qui dit qu’il y a plusieurs droites, je suis d’accord avec vous même si je ne choisirais pas les mêmes familles que vous exactement. Cependant la question c’est pourquoi ces courants divers se retrouvent (au moins au second tour) et choisisse de soutenir le candidat de gauche ou celui de droite.

    A Gwendal, je pense que la France est autant divisée gauche/droite que les autres pays. Si les électeurs ont tendance à s’éparpiller c’est parce que le système électoral le permet (au premier tour on choisit, au second on élimine). Cela nous amène au paradoxe suivant : les grands partis sont faibles mais très largement représentés au Parlement car l’élection se fait en deux tours. Je ne suis pas pour changer ce système car la France a besoin de majorités stables et bien tranchées. Pour résoudre le problème de l’éparpillement, la seule solution, c’est de faire comme en Angleterre : un seul tour et le premier arrivé a gagner, là vous pouvez être sûr que le PS et l’UMP feront beaucoup plus de voix.

    A Julien, vous avez très bien compris le sens de mon article, ce que je cherche à faire, c’est à objectiviser le plus possible l’engagement politique. Pour cela il faut le soustraire à tous les préjugés (familiaux, sociaux,...) qui nous entourent. Peu de gens effectuent cette démarche car comme je l’ai écrit, le débat est souvent caricaturé à une simple question morale.

    A Flashstony, je suis d’accord que tout ne se ramène pas à un axe droite/gauche, il y a beaucoup de sensibilité politiques différentes, pourtant, au bout du compte, chacun est obliger de se déterminer et doit choisir s’il est plutôt de droite ou plutôt de gauche. Je vais prendre le contrepied de vos deux exemples. Aujourd’hui à quoi assiste t-on autour de l’écologie politique ? Plutôt que de constituer une alternative politique, ce thème est repris par les grands partis, pour le dire autrement, la majorité des gens pensent aujourd’hui que l’écologie est un sujet trop sérieux pour être laissé aux seuls écologistes. En ce qui concerne Israël, je suis en désaccord avec vous, mise à part la dernière élection (victoire de Kadima), les derniers scrutins se sont tous joués sur des questions économiques et sociales. La laïcité est également un thème majeur des campagnes (avec l’opposition Shaas et Shinouï).

    Encore merci pour vos commentaires.

    VLR http://vivelarepublik.blogspot.com