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Les commentaires de Vincent Frédéric Stéphane



  • Vincent Frédéric Stéphane 7 décembre 2009 14:13

    Le « Progrès », c’est l’idée que l’être humain s’est transformé en Dieu qui façonne la réalité. Cela n’a évidemment pas de fin autre que dramatique.

    Si le « Progrès » s’éssouffle, c’est que l’être humain n’est pas Dieu.

    Par contre, il est donné à l’être humain de comprendre tendentiellement la manière dont Dieu interagit avec Sa création. C’est la Science.

    L’avenir du « Progrès », c’est de reconnaître que la fécondité de l’hypothèse de l’absence de Dieu est désormais un obstacle majeur sur le chemin de la Conscience.

    C’est une évidence pour « le Sage », une absurdité sans égal ou une tautologie sans intérêt pour le « Progressiste ».

    Quant à la définition du progrès qui me paraît avoir un avenir, c’est la formulation d’Aldous Huxley reprise dans « Dieu et Moi ».



  • Vincent Frédéric Stéphane 3 septembre 2009 00:41

    et toi, blackmatter, tu n’es aussi qu’une illusion ?



  • Vincent Frédéric Stéphane 3 septembre 2009 00:40

    Monsieur Courouve,

    Figurez-vous que moi je la vois en vous, la perfection !

    Quant à votre point numéro 2, vous ne pouvez pas vous retenir d’en livrer la réponse !

    Bien à vous.



  • Vincent Frédéric Stéphane 23 juillet 2009 22:37

    Merci pour le lien. J’ai lu, j’ai compris.

    On peut résumer ainsi :

    Le système mis en place fait que jusqu’avant la décision de la CRE, les concurrents d’EDF vendaient une certaine quantité d’électricité qu’ils n’avaient ni produite ni achetée puisqu’elle était produite par EDF. Pour le comprendre, il est indispensable de lire le document de la CRE (votre lien).

    Je reformule : quand les privés produisent moins qu’ils ne vendent, Voltalis vend à RTE une baisse de la consommation pour égaliser production et consommation. Si cette baisse de la consommation était répartie entre les clients des différents vendeurs d’électricité au prorata des déséquilibres dont ils sont responsables, il n’y aurait aucun problème pour EDF. Mais ce n’est évidemment pas le cas. Ce sont majoritairement des clients EDF qui sont effacés (parce qu’ils sont nettement plus nombreux que les clients des privés) alors qu’EDF semble n’être responsable d’aucun déséquilibre. Il s’ensuit que quand Voltalis efface des clients EDF, les privés continuent de vendre plus qu’ils n’injectent aux dépens d’EDF qui continue de produire autant tout en vendant moins.

    Il est donc légitime qu’EDF se plaigne à la CRE car elle est flouée par le système.

    Et vous notez avec justesse que si EDF était l’opérateur unique, on pourrait sans aucun problème généraliser l’effacement diffus.


    Ce sont les revendeurs responsables du déséquilibre et qui se mettent à vendre plus qu’ils n’injectent qui devraient payer . Pas Voltalis, ni les clients de Voltalis.

    Et pourtant, ce n’est pas ce que décide la CRE. La CRE décide que c’est à Voltalis de payer. En vertu de quoi ? C’est là qu’on entre dans la savoureux, en vertu de ce que « le principe légal de préséance économique sur le mécanisme d’ajustement ne serait pas respecté » (si c’étaient les vendeurs responsables du déséquilibre qui devaient payer et non le porteur de l’offre d’ajustement).

    Qu’entendent donc les gens de la CRE par cette phrase inélégante au possible ?

    Je pense qu’ils commettent une erreur de raisonnement ou qu’ils sont de mauvaise foi.

    Ce « principe de préséance économique » c’est tout simplement que, par exemple, RTE doit acheter l’offre la moins chère.

    Moi, je comprends que cela doit être l’offre la moins chère pour RTE, point final, et non l’offre la moins coûteuse pour une certaine communauté (dont les consommateurs sont évidemment exclus ! - on est ici entre acteurs du marché n’est-ce pas). Ce n’est pas comme cela que la CRE semble interpréter ce principe de préséance (voir sa conclusion que je n‘arrive pas à reproduire ici en copiant-collant).

    Elle écrit que la solution la plus juste serait plus coûteuse. Mais plus coûteuse pour qui ???? Pas pour RTE ! Plus coûteuse pour le vendeur infoutu d’équilibrer !

    Donc la CRE interprète de manière discutable ce « principe de préséance économique » en faveur des vendeurs d’électricité et non en faveur de l’intérêt général.

    Mais après tout, n’est-ce pas l’objectif réel de toute cette usine à gaz que de transférer de la valeur des consommateurs aux actionnaires des acteurs du marché ?

    Tous comptes faits c’est une magnifique illustration des contradictions de notre société ; des machins censés faire le bonheur des consommateurs par des mécanismes vertueux et le jeu du marché conduisent à augmenter la facture du consommateur et l’effet de serre.

    Bien à vous.



  • Vincent Frédéric Stéphane 22 juillet 2009 22:38

    Merci à l’auteur pour cet article.

    Une question néanmoins, comment peut-on injecter sur un réseau une énergie qui n’est pas consommée ?????

    Elle part où cette énergie électrique « injectée mais non consommée » ????

    Merci d’éclairer ma lanterne.

     


     



  • Vincent Frédéric Stéphane 26 juin 2009 18:14

    Bonjour et merci pour votre article.

    A propos du tabou de l’inceste, j’ai récemment entendu soutenir l’idée que c’était un comportement commun à nos cousins simiesques et que ce trait était en fait naturel, ayant vraisemblablement son origine chez un ancètre commun, et non culturel, comme on a naturellement tendance à le justifier.

    Qu’en pensez-vous ?



  • Vincent Frédéric Stéphane 24 juin 2009 13:31

    Merci à l’auteure pour son article qui contribue à faire connaître les travaux d’Axelrod.

    Quand je les ai découverts, je les ai perçu comme une validation de l’intuition que mon intérêt personnel est de favoriser celui de chacun.

    Je compléte. Je suis altruiste non pour autrui, mais pour l’idée que je me fais de moi-même. je suis altruiste parce que tel est mon bon plaisir.

    L’égoisme est une marque d’insuffisance de réflexion, une marque d’absence d’intelligence. C’est une situation métastable, un très petit optimum local. La manifestation de l’altruisme déconcerte l’égoiste tandis que l’altruiste pardonne à l’égoiste.



  • Vincent Frédéric Stéphane 30 mars 2009 21:54

    Morice !

    Ah Morice !!!!

    Démerdes toi comme tu veux. J’sus d’Armentières, du temps où on disait "Pauvre mais fière" et non "Une ville de caractère". Et j’veux t’vir.

    Sivouplé.

    Morice.

    J’ai vraiment envie de te rencontrer.

    T’as pas une idée ?



  • Vincent Frédéric Stéphane 30 mars 2009 21:46

    Ma grand mère disait "Ya rin qui passe sans qui rapasse". J’aimais bien le concentré de sagesse dans ces quelques mots. Ainsi que le jeu de mots avec "rapace". Parce qu’elle utilisait cette expression pour expliquer le sort malheureux de certains, qui ne l’avaient pas volé non plus, tous compte faits.

    J’ai vu il y a 2 ou 3 heures des images du triomphe au sens romain du terme que le "peuple de New York" a offert à ses compatriotes, militaires de carrière, de retour de la "première guerre du Golfe".

    Et je pense au 11 septembre. Et je me dis que, qui que ce soit qui ait fait le coup, si qu’auro rin eu, y’auro rin eu.

    Et j’en pleure avec les anges tout en en riant avec les morts.

    Ou l’inverse.

    On s’en fout, les morts sont devenus des anges.

    Mais je me dis que, quoi qu’Il en fût pour eux, et quoi qu’il en soit pour nous, ils auraient gagné à le devenir avant que de mourir, et nous avec. Hein ?



  • Vincent Frédéric Stéphane 28 mars 2009 13:24

    A l’auteur :

    Merci de votre commentaire.

    Et vous aurez compris que je cherche à contaminer.

    Bien cordialement.

    Je vais visiter votre site.



  • Vincent Frédéric Stéphane 27 mars 2009 23:37

    Bon, je crois que j’ai compris pour l’homme.

    Mais toi ? Toi ?




  • Vincent Frédéric Stéphane 27 mars 2009 23:02

    La solution est simple : elle commence par chacun de nous... Tu peux pas nous changer sans que chacun de nous change et finisse par s’aimer.

    Je te suis évidemment sur la beauté du monde et de nos créations, à nous les humains.




  • Vincent Frédéric Stéphane 27 mars 2009 22:55

    Je vis dans un monde où le mal existe comme condition du libre arbitre. Mais ce n’est pas un enfer !
     
    En outre, le libre arbitre, en prenant conscience de lui-même, prend conscience du mal qu’il cause et sait subitement comment n’en plus commettre.

    Je me fous éperdument du sort de l’humanité. Je sais que de ce monde ci est né un libre arbitre et que ce libre arbitre évolue vers toujours plus de conscience de lui-même et du reste.

    Mais je me sentirais mieux si ta vie n’était plus un enfer.



  • Vincent Frédéric Stéphane 27 mars 2009 22:09

    Ta vie est un enfer si tu dois te "canaliser à chaque instant" !

    Ta vie est un enfer si tu te crois "foncièrement mauvais".

    Je te dis que je sais qu’il est possible de "devenir bon" sans se contraindre.




  • Vincent Frédéric Stéphane 27 mars 2009 22:04

    T’as pas tout compris manifestement. Relis. Relis jusqu’à comprendre que je ne parle pas de croyance mais de quête.

    Quant à ton idée de l’humain, tu comprendras que je ne la partage pas et que je ne perçois pas l’intérêt de me voir comme tu nous décris.

    J’attends de te lire.



  • Vincent Frédéric Stéphane 27 mars 2009 21:10

    Je vous suis à quelques nuances près.

    La vidéo montre des êtres humains en tuer d’autres en les faisant souffrir.

    Celui qui le fait en jouit. Il le fait pour cela. Pour la jouissance physique que lui procure le faire souffrir et la fulgurance de la sensation d’être Dieu en prenant la vie.

    C’est une évidence.

    En passant, je ne sais pas si un "animal" ressent du plaisir à prendre la vie pour se sustenter.

    Etre capable de jouir en torturant est donné à tous.
    Accepter de vivre sans se repentir d’en avoir été un jour capable ne l’est qu’à certains.

    Celui qui l’a fait et qui se souvient de ces moments avec dégoût et horreur est un frère que je traiterai en frère.

    Les images sont dégoûtantes au sens propre. Mais ce qui me reste en bouche, c’est l’horreur que je ressens à l’idée que ce dont je suis est capable de cela. Je vis parmi mes frères qui sont capables de ne pas refuser l’idée de jouir en torturant et en tuant un animal, fusse-t-il de l’espèce humaine.

    Ces gens sont porteurs de gènes compatibles avec les miens.

    La différence, c’est le niveau de prise de conscience.

    Ce que j’ai conscience d’être est incompatible avec jouir de faire souffrir autrui.
    J’espère qu’un jour je serai capable de pardonner à celui qui ne se repent pas. J’ai encore des progrès à faire.

    Mais venons en à ceux qui n’ont pas assisté sans réagir ni participé ni commis une telle horreur et qui s’en estiment incapables.

    Je pense que tant qu’ils n’ont pas pris conscience c’est la jouissance qui en est le moteur, ils sont capables de ce pire si les circonstances s’y prêtent.

    S’ils n‘ont pas eu cette prise de conscience, ils ne disposent pas des outils conceptuels et émotionnels qui leur permettraient de résister à certaines tentations.

    Tout ce qui permet cette prise de conscience est salutaire.

    J’invite ceux qui me lisent sans me comprendre à voir et revoir ces images jusqu’à ce qu’ils puissent ressentir les émotions que trahissent ceux qui frappent, en les observant avant, pendant et après leurs coups.

    Regardez jusqu’à être saturé de dégoût, puis jusqu’à être capable d’analyser sans ressentir, puis jusqu’à être capable de ressentir de nouveau mais pas votre dégoût, mais leurs émotions à ces être humains, vos frères donc, qui ne se conduisent pas en simples animaux mais en libre arbitre ivre de lui-même ou ivre d’un libre arbitre collectif qui n’englobe pas la totalité.

    Puis travaillez à tuer cette possibilité qui n’est que domestiquée en vous.

    Vous verrez ! Cela procure un bien fou ! Et cela a des conséquences que vous ne pouvez soupçonner avant que d’avoir commencé à prendre conscience. De cela et du reste. Y compris de vous.

    Tant que vous ne serez capables que de ne ressentir que dégoût pour vos frères tortionnaires, vous serez capables, au contraire des autres animaux, de vous conduire comme eux, ne serait-ce qu’à leur encontre.

    Et n’invoquez surtout pas « la condition- » ou « la nature humaine » comme limite à l’amour dont vous êtes capables. Il vous restera toujours de quoi vous repentir. Et vous vous aimerez aussi pour cela.

    Pécher en sachant que c’est pécher, c’est aussi chercher Dieu.



  • Vincent Frédéric Stéphane 13 mars 2009 21:26

    Tout a fait d’accord avec votre article. Ce type m’a traité de sale con et m’a assimilé aux antisémites ! Si j’ai l’occasion de le croiser je lui demanderai de s’en excuser !

    Mais quelle phrase tordue entre nous ; "les thèses consistant à nier la réalité des attentats".

    Moi je n’en connais pas.

    Je ne connais que des argumentations dénonçant l’absurdité de la version officielle tel que consignée dans le fumeux rapport de la commission crad hoc.

    Je ne connais donc que des questions posées qui parlent à mon intelligence.

    Et ce militant de l’occidentalisme ose m’insulter de la sorte ? M’assimiler aux négationistes antisémites ?

    Honte à ce dévoyeur de la vertu.

    Ce type est un militant de l’humanisme athée perverti par les axiomes dégradants d’Adam Smith. Le thriomphe de cet humanisme serait la défaite de l’humanitude.





  • Vincent Frédéric Stéphane 14 février 2009 01:51

    C’est une autre voie.
    L’essentiel est de comprendre comment toujours mieux aimer.

    Bons songes.



  • Vincent Frédéric Stéphane 14 février 2009 00:11

    Je cerne mieux votre champ de réflexion. La question de l’existence d’un libre arbitre au-dessus de tout vous intéresse moins que celle de la réalité du libre arbitre de l’être humain.

    Je synthétise ma conception :

    - ma seule vérité est que je suis un libre arbitre, tout le reste n’est que choix de ma part. Je ne sais que ma conscience ; le reste, je sais que j’ai choisi de le croire. Et je sais que je ne dispose d’aucun moyen de savoir si je suis libre ou non de mes actes et pensées.

    - comme je sais que je suis libre du reste, je choisi de croire en un libre arbitre créateur parce que cette hypothèse est tout autant compatible avec ce qui m’est accessible de l’univers que l’hypothèse d’un pur hasard. Notons neanmoins que je doute que le hasard puisse être créé par hasard.
    En outre, l’hypothèse d’un libre arbitre en partie extérieur à ce qui m’est accessible est la seule à même de donner un sens à mon existence, un vrai sens, c’est à dire un sens qui me dépasse. Et dans ce monde là (dans cette vision du monde là) j’ai le sentiment d’exercer pleinement mon libre arbitre. Notons aussi qu’il me paraît impossible de donner du sens à une partie d’un tout en se cantonnant à l’intérieur de ce même tout. Et si je desteste quelque chose c’est ce qui n’a pas de sens. L’absence de sens pue la mort. Ou encore, mon libre arbitre n’a de sens que fruit d’un libre arbitre de niveau supérieur. Et il n’est réel que si je le décide. C’est fait.

    Bien à vous et à très bientôt donc.




     




  • Vincent Frédéric Stéphane 13 février 2009 22:11

    Merci pour vos textes, j’attends impatiemment le dernier pour commenter dans le détail.

    Afin de mieux orienter mes commentaires, je souhaiterais que vous exprimiez ce dont vous vous rapprochez le plus :

    - L’univers est le fruit du hasard et les humains y disposent, par le fruit du hasard donc, du libre arbitre. Ils ne sont peut-être pas les seuls à en disposer mais aucun libre arbitre de niveau supérieur ne préside d’une quelconque manière à ce dont le libre arbitre humain est issu.

    - L’être humain dispose du libre arbitre. Il est le fruit d’une création elle-même le fruit d’un libre arbitre de niveau supérieur en ce sens qu’il exsite aussi en dehors de ce qui est à jamais inaccessible à sa création et notamment à l’être humain.

    - L’univers est le fruit du hasard. L’être humain n’a que l’illusion d’un libre arbitre. Ses actes et ses pensées ne sont que le résultat de très nombreux processus tellement élémentaires qu’il est capable de les modéliser, la conscience n’est qu’un des processus nécessaires au tout, elle n’est que le reflet de déterminismes pas nécessairement prédictibles.

    - Un libre arbitre de niveau supérieur est nécessairement cause de toute chose, directement ou via des processus évidemment non prédictibles mais éventuellement déterministes sur lesquels il garde prise, selon Son bon vouloir, mais l’être humain ne dispose dans Sa création que de l’illusion du libre arbitre car tout est écrit, selon Son bon vouloir.

    - L’être humain a conscience de disposer du libre arbitre, au moins dans les limites de ses capacités. Il sait donc qu’il se surprendra toujours. Il sait aussi qu’il a le choix entre décider de croire que l’univers est le fruit du hasard et décider de croire que l’univers est le fruit d’un libre arbitre dont il s’agit de comprendre au mieux les intentions au travers de Ses interactions avec Sa création.

    Bien cordialement.