• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Pierre R. Chantelois



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 23:52

    Fergus


    Merci de cette visite et de votre commentaire très juste sur cette délicate cohabitation à la sauce américaine smiley



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 20:40

    Tiberius


    Merci de ces précisions. Je dois dire que j’ai raté une occasion de me taire et je prie Diva de m’excuser pour cette saute d’humeur. 


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 20:32

    Goc


    Si nous parlons des élections de mi-mandat, vous avez raison, il est possible que l’influence des Tea Party fassent basculer le vote vers la droite républicaine. Il faudra voir. Ce que je dis est simple et les républicains en sont bien conscients : la radicalisation de la droite vers l’extrême-droite et vers un discours religieux, avec le Tea Party, risque de nuire aux républicains car dans la population, il existe des conservateurs modérés. D’autre part, ces réussites à répétition qui consistent à déloger les candidats officiels du GOP ne donnent pas non plus une image de stabilité et d’unité. Rien n’est simple au pays de l’Oncle Sam. S’agissant maintenant des élections générales, là, c’est une toute autre affaire. D’ici à 2012, personne ne peut prédire l’avenir. Que sera le Tea Party à ce moment là ? Sarah Palin aura-t-elle annoncé officiellement sa candidature ? Et sous quelle bannière se présentera-t-elle ? Y aura-t-il d’autres candidats qui brigueront la présidence américaine ? Trop d’inconnus subsistent pour poser un jugement clair.

    J’évite de tomber dans des généralités qui consistent à dire que les médias sont là pour protéger l’establishment. Après l’épisode Georges W. Bush, les médias américains, qui avaient sombré bien bas après avoir abdiqué leur esprit critique, ont retrouvé leur aplomb. Il est évident qu’ils ont une politique éditoriale que leur dictent les propriétaires mais la liberté d’expression aux États-Unis est exceptionnelle et enchâssée dans le premier amendement de leur constitution. 


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 20:18

    Abbou


    Je peux chercher à comprendre votre point de vue sans le partager sur la Kabylie. J’ai cité cette opinion kabyle parce qu’elle était corroborée par plusieurs autres sources. Je n’étais pas sans ignorer les problèmes qui existent entre l’Algérie et la Kabylie. Ce n’était pas l’objectif de ce billet. 

    Puisque vous m’en donnez l’occasion, ne serait-il pas temps de revoir l’héritage de l’islamologue Mohamed Arkoun, né en Kabylie en 1928 et décédé à Paris le mardi 14 septembre ? Il a dispensé son enseignement dans les plus grandes universités du monde, la Sorbonne en France, les universités de Californie et de Princeton aux Etats-Unis, en Belgique, en Italie, en Hollande. A-t-il été reconnu en Algérie ?


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 19:52

    Fergus


    Il est important de préciser, à votre excellente description, que le jury, tant américain que canadien, pour la durée du procès, est incommunicado afin d’éviter toute contamination extérieure. 

    Au Canada, si, après un délai raisonnable, il y a très peu d’espoir que le jury rende un verdict unanime (le jury dit « en désaccord »), le juge demande la constitution d’un nouveau jury ou renvoie l’affaire pour qu’elle soit entendue de nouveau. 


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 19:35

    Diva


    Vous formulez un avis que je ne partage pas du tout. Mais est-ce bien important à vos yeux ?


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 17:34

    L’enfoiré


    Il faut fréquenter plus souvent les médias belges pour retrouver une bonne information smiley



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 16:32

    L’enfoiré


    Ce rappel du cas de l’Autriche est intéressant et pertinent. 


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 16:09

    À tous


    Pour comprendre un peu mieux les enjeux économiques qui font et qui défont les gouvernements aux États-Unis, je vous propose cette chronique de Paul Krugman, du New-York Times, publiée sur la Radio-Télévision belge (RTB). Le texte est en français. Excellente analyse.


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 16:03

    Tiberius


    Je partage cet avis. Je vous donne un exemple simple. Au Canada, nous avons élu - au cours des deux dernières élections - un gouvernement conservateur minoritaire. Ce gouvernement doit donc chercher des alliances avec les partis d’opposition - du centre-droit vers la gauche - pour faire adopter sa législation. Le gouvernement tente tant bien que mal d’imposer sa vision de droite sur des questions qui fâchent : l’avortement, la peine de mort, l’immigration, le recensement annuel obligatoire. Nous réalisons bien que notre gouvernement se colle davantage sur les républicains voisins que sur les démocrates. La population canadienne qui rejette les libéraux (en raison d’un scandale qui a marqué profondément les esprits) n’est pas prête toutefois à donner une majorité au parti conservateur de Stephen Harper. Si on juge ce dernier apte à gérer l’économie en crise du pays, on craint par dessus tout ses dérapages vers des tendances d’extrême-droite et religieuses. 

    La Suède vient de basculer. La France - de l’avis de plusieurs observateurs - a basculé dangereusement vers un discours de droite qui pulvérise son image dans le monde. Après Georges W. Bush, voilà maintenant Nicolas Sarkozy. C’est un sentiment qui se lit de plus en plus dans les analyses qu’en font les commentateurs politiques étrangers. 

    Et le baromètre de ces tendances restent les sondages. La droite gagne du terrain pour en reperdre aussitôt. C’est ce qui se passe aux États-Unis. Les élections de mi-mandat seront un puissant indicateur de la pérennité ou non de cette tendance vers des valeurs de droite religieuse. La Suède devra, comme le Canada, composer avec ces tendances. L’Angleterre également avec un gouvernement minoritaire. Et comme le dit l’adage, les gouvernement minoritaires peuvent être défaits au gré des humeurs d’un parlement. Et un parlement est composé d’élus qui veulent courtiser leur électorat pour une prochaine réélection. Ainsi va la machine politique, comme nous disons si bien chez nous.


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 15:33

    Covadonga722


    La question est la suivante : qui voudra faire alliance avec la bande des quatre, Aakesson, Jomshof, Karlsson et Söder, pour gouverner ?


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 20 septembre 2010 14:16

    Morice


    En 2010, la communauté hispanique des États-Unis représente 15% de la population des États Unis, soit 46 millions de personnes. En 2004, le président George W. Bush avait remporté 40% du vote hispanique, record pour un républicain. En 2008, près de dix millions d’Hispaniques ont voté lors de la présidentielle américaine et 66% d’entre eux ont choisi le démocrate Barack Obama. Les analystes avaient interprété ce vote comme un cuisant échec pour les républicains qui s’étaient opposés à deux reprises en 2006 et 2007 à réforme sur l’immigration qui aurait permis la légalisation des 12 millions de sans papiers qui vivent aux Etats-Unis.
     
    La Constitution américaine exige qu’un recensement soit réalisé tous les dix ans et qu’il vise toutes les personnes résidant aux Etats-Unis. La Constitution des États-Unis stipule que toute « la population résidant aux États-Unis » - et non seulement les citoyens américains - doit être recensée, déclarait M. Daniel Weinberg, directeur adjoint des programmes décennaux au Bureau du recensement. Le Bureau du recensement des États-Unis donnait en avril dernier le coup d’envoi à un effort monumental pour obtenir un décompte exact de la population américaine, estimée à quelque 309 millions de personnes. Cette initiative qui se chiffre à 14,5 milliards de dollars inclut tout le monde : citoyens ou non, résidents permanents ou temporaires. Un questionnaire ayant un caractère obligatoire est envoyé à trois millions d’Américains afin de recueillir des données sur le revenu, le niveau de scolarité, les dettes hypothécaires, le statut marital, la race, la religion et autres. Le gouvernement fédéral se fonde sur le recensement pour déterminer la part des plus de 400 milliards de dollars qu’il alloue chaque année aux différentes collectivités du pays. Cette année, pour la première fois, un questionnaire bilingue anglais-espagnol a été envoyé à environ 13 millions de foyers. Les Latinos ne représentaient que 4 % de la population en 1960, ils sont 15% aujourd’hui et représenteront 29% des Américains en 2050. 

    Le parti républicain n’aime pas beaucoup ces recensements qu’il trouve trop exigeants et trop pointus sur la vie privée des citoyens. Les républicains qualifient le recensement : a dangerous invasion of privacy.




  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 19 septembre 2010 14:09

    gogoRat


    Je vous remercie de toutes ces précisions. Je vais consulter ces liens - car le sujet me passionne - dès mon retour ce soir. Comme vous le savez, un décalage horaire de six heures me sépare de l’Europe smiley Amicalement. Pierre R.


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 19 septembre 2010 02:50

    gogoRat


    J’ai exploré le lien que vous proposez. J’avais effectivement vu, il y a quelques mois, cette vidéo : « ... C’est la monnaie qui dirige le Monde ... ». Il me faut vous dire toutefois que je n’ai pu explorer les autres liens de votre site car ils ne fonctionnent pas. Notamment le forum forcedard vers lequel vous nous dirigez. 

    Je vous remercie


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 19 septembre 2010 02:39

    Bonjour Jean


    Je constate que ces données statistiques et la situation économique désastreuse que vivent les États-Unis ont été largement traitées dans tous les médias. Comment ignorer une telle descente aux enfers ! Au pays de la richesse et des milliardaires, qu’un citoyen sur sept en soit rendu à ce point de grande misère est une grande tragédie. 

    Pierre R.


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 17 septembre 2010 13:53

    L’enfoiré


    Vous avez raison. La gourmandise a mené au désastre. Le cas des subprimes en est une illustration. L’accessibilité à la propriété privée a connu beaucoup de dérapages en raison du surendettement de leurs propriétaires. Et les conséquences se font encore sentir. 


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 17 septembre 2010 13:50

    Rebonjour Jean


    Ce fut un plaisir d’échanger et merci de l’attention que vous avez accordée à cet article. 


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 17 septembre 2010 13:49

    plancherDesVaches


    Vous avez raison en ce qui concerne la prudence avec laquelle il faut recourir aux données statistiques, notamment le PIB. Toutefois, sans ces dernières, il serait tout de même difficile d’établir des échelles comparatives sur l’évolution réelle d’un pays. Merci


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 17 septembre 2010 03:40

    Jean-Paul


    Relativement à mon dernier voyage aux États-Unis, vous aurez la réponse ici : À la découverte de la Grosse Pomme et là : Sur la route de Burlington.

    Je fréquente et je visite les États-Unis depuis cinquante ans. Et si vous répondiez à la même question avec franchise ?




  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 17 septembre 2010 03:33

    Bonjour Jean


    Merci pour cette recherche qui éclaire le lecteur. J’ai cherché dans les statistiques de l’OCDE pour valider les informations contenues dans cet article. Selon les dernières informations colligées par l’OCDE, en date du 17 Sep 2010, le Produit intérieur brut par habitant du Danemark en dollars US se situe à 36 810 US pour l’année 2009. J’avais indiqué un PIB de 36.000 dollars pour la même année. En ce qui concerne la Nouvelle-Zélande, j’avais indiqué un PIB de 27.300 dollars pour l’année 2009. L’OCDE montre, au 17 septembre 2010, un PIB de 29.182 dollars US pour l’année 2009. 
     
    Je vous donne la référence :Ventilation du PIB par habitant et ses composantes