@ZenZoe Bien sûr que le racisme subi par les Afro-américains aux Etats-Unis est indissociable de l’Histoire de ce pays. Les esclaves vendus aux colons européens qui ont fondé et développé ce pays étaient tous originaires d’Afrique, pas du Mexique ou du Japon !
Il ne faut pas oublier que le mythe de l’American Dream et sa promesse d’émancipation faite à tous les peuples invités à rejoindre la nation américaine et assurer sa prospérité repose sur une double amnésie : celle concernant le plus grand génocide de toute l’Histoire de l’humanité, celui des populations autochtones amérindiennes décimées par le fer et la syphilis ; et l’esclavage de millions de Noirs africains déportés depuis les côtes d’Afrique.
La culpabilité non expurgée que cet oubli volontaire nourrit dans les mythes de l’Amérique fait que la situation des Afro-américains est particulière. Et leur ressentiment compréhensif, surtout 56 ans après les Droits Civiques, plus violent que chez d’autres minorités ethniques.
@uleskiserge J’avais mal saisi le sens de votre commentaire qui visait moins à défendre les pauvres victimes du racisme ordinaire qu’à vous abîmer dans la concurrence victimaire habituelle au Front National consistant à opposer le « racisme anti-Blancs » (qui est une réalité) aux racismes qui seraient inexistants ou négligeables.
Bien évidemment je ne sombrerais pas dans ce piège du mimétisme et de la concurrence victimaire.
Je vous rejoins sur un point évident : les revendications des antiracistes d’extrême gauche, que je dénonce plus clairement dans un nouvel article (Ich bin ein Afrikaner, aber...) qui prolonge celui-ci, sont souvent des paravents idéologiques et rhétorique pour servir de motif à une impunité d’une voyoucratie de banlieue qui veut pouvoir se livrer en toute tranquillité à ses trafics : vols, deal, vente d’armes, racket, etc...
Comme c’est un prétexte pour victimiser certaines catégories de populations, culpabiliser l’opinion publique et la majorité « blanche », « colonialiste », « esclavagiste » et « raciste », et imposer une idéologie profondément raciste, selon laquelle les Blancs seraient d’éternels oppresseurs et les autres d’éternelles victimes. Et donc en droit de réclamer des comptes, des dédommagement et privilèges.
On ne peut pas traiter le problème du racisme et des discours tissés autour en un article. J’avais choisi un angle : celui de la solidarité due à une communauté en ébullition parce que visée par un nième crime raciste doublé d’impunité policière. Et ce au nom de principes universels et non de critères victimaires.
@uleskiserge « Monsieur le Sociologue » nous ressert la sempiternelle soupe larmoyante et sociologisante sur « l’exclusion sociale, mère du racisme ».
En 2020 c’est assez risible !
Le racisme existe, c’est un fait. Il a toujours existé, et il est partout.
Visiblement vous n’avez aucune connaissance directe de ces quartiers et de ces populations « stigmatisées » que vous défendez avec l’ardeur habituelle de ces intellos germanopratins habitués des plateaux télé que vous citez.
Si tel était le cas, vous sauriez que le racisme y est infiniment plus présent et plus violent que dans les quartiers « bourgeois » ou « nantis » comme le 16e arrondissement.
Que le racisme des Maghrébins musulmans, anciens sinon néoesclavagistes patentés, envers les « khals » - les Noirs — joint souvent le dégoût au mépris pour ces races jugés inférieures, « sales » et « puantes ».
Que le racisme existe aussi entre différents immigrés vivant en France issus d’ethnies subsahariennes rivales.
Que le racisme des Chinois envers les autres Asiatiques est souvent viscéral.
Comme l’est celui des populations majoritairement arabo-musulmanes des quartiers envers les minorités asiatiques qui subissent régulièrement insultes, racket, harcèlement sexuel et j’en passe.
Je ne parlerais pas du racisme idéologique enseigné par tous les islamistes, Frères musulmans, salafistes et autres wahhabites, envers tous les infidèles, au mieux des dhimmis à soumettre, au pire des infidèles à concertir, esclavagiser ou exterminer.
Donc merci de ranger vous bons sentiments et vos prétentions moralistes bourdieusiennes : elles sont totalement ridicules.
Rappelons aux obsédés du gêne que le propos de cet article n’est pas d’établir un traçage philogénétique de l’espèce homo sapiens pour démontrer que nous serions tous à l’origine noirs. D’ailleurs l’article s’intitule « Ich bin ein Afrikaner » et non « ich bin ein Schwazer ».
Cette obsession proprement raciale sinon raciste à propos de la couleur de peau démontre la persistance des préjugés racistes dans les discours et les esprits.
La démonstration de cet article concerne évidemment le registre du symbolique, et non une dissection quant à la couleur de peau. Elle vise à rappeler que l’humanité est née en Afrique, continent d’où étaient originaires les esclaves noirs dont les Afro-Américains de 2020 sont les descendants. Et que la couleur de peau qui sert de motif aux projections racistes des uns ou aux phobies coupables des autres n’est qu’un élément signifiant qui rappelle cette origine.
Vouloir la nier pour affirmer que « tous les hommes sont égaux » part peut-être d’une bonne intention mais est stupide et contre-productif. Puisque ce sont ces différences qui nous font être humains dans toute notre diversité, avec toute l’épaisseur de l’Histoire qui contribue à façonner nos identités.
Il ne s’agit donc pas de faire une fixette sur la couleur de peau, ni d’ergoter pour savoir si le premier homme né en Afrique était noir noir, café au lait ou juste basané. Mais d’admettre, et c’est fort heureux, que l’humanité est Une mais que l’humain est pluriel. Et que les caractères culturels importent sans doute plus dans la construction de l’identité individuelle que les caractères génétiques visibles hérités de nos lointains aïeux.
@Ecureuil66 Merci pour votre propagande burlesque et qui n’a rien à voir avec le sujet de cet article
@Séraphin Lampion Je comprends le malentendu mais « Afrikaner » signifie avant tout « Africain » en allemand. Et la phrase fait évidemment référence à l’expression de solidarité du Président américain Kennedy en visite à Berlin Ouest après l’érection du Mur de Berlin : « Ich bin ein Berliner ! », « Je suis un Berlinois ! »
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