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Les commentaires de ARCHER



  • ARCHER 12 avril 2007 02:06

    Exact : les politiques feraient bien, au lieu de se fréquenter entre eux d’un pays à l’autre, d’aller interroger les flics responsables des quartiers les plus durs de Los Angeles ou de Détroit : ils disent eux-mêmes que la répression ne sert à rien. Tu mets un délinquant en tôle, mais tu ne peux pas l’y mettre à perpète pour une baston ou un vol. Il ressort et se paye un flingue.

    Tu réprimes un quartier, la délinquance se déplace et se renouvelle.

    Et ainsi de suite.

    A moins de construire d’énormes prisons et d’y laisser croupir tout le monde, à perpétuité, y compris les petits délinquants ...

    ...

    L’époque est TRISTE pour ceux qui aiment la formule répression : il n’y a plus de bagnes outre-mer où se débarrasser des criminels petits et grands !

    Peut-être qu’on pourrait leur couper les mains ?



  • ARCHER 10 avril 2007 21:58

    Pourquoi vis-tu depuis si longtemps parmi les incapables et les faibles en QI ?



  • ARCHER 10 avril 2007 03:33

    Écoutez, donc, Cher Angra Mainyu, cher Ahriman ou cher Mr. G., il est possible que vous ayez fait des travaux pénibles mais pour la faim, vous repasserez.

    Il est temps de lire autre chose que des textes de sectes zoroastriennes et des romans de Stephen King, de couvrir les blogues de vos niaiseries adolescentes, de vous affubler de costumes idéologiques ridicules et de gratter vos boutons.

    Un peu de respect pour vos parents qui vous nourrissent.



  • ARCHER 8 avril 2007 06:01

    Si les Palestiniens n’existent pas, pourquoi faire semblant de demander au Hamas de reconnaître Israel comme condition à toute négocation. C’est reconnaître implicitement le Hamas (soutenu par Israel contre l’OLP) ... tout en faisant semblant de vouloir négocier.

    Nous sommes LASSÉS de toutes ces manoeuvres retorses.



  • ARCHER 8 avril 2007 05:34

    L’Iran n’est pas l’Afghanistan. Les femmes fument la clope et se maquillent.

    Les peuples ne sont pas les États et les règles « affichées » par un État ne sont pas suivies « à la lettre », surtout dans les villes. Je ne dis pas que la vie des femmes soient faciles, mais il ne faut pas prendre les gens pour des cons.

    (Dans les petits villages, c’est une autre affaire, puisque le contrôle social y est plus « efficace ». Hommes et femmes y subissent des contraintes pesantes et ancestrales, p. ex. les mariages arrangés dont on oublie qu’ils sont une contrainte pour les fils autant que pour les filles, bien que les fils finissent par accèder à une vie d’adulte autonome et non les filles).

    (Notez que ça me parait marrant qu’on parle toujours des arabes et de la liberté des femmes, mais mais qu’on ne dise rien de l’infanticide des bébés filles en Asie : sans doute qu’on ne veut pas trop exagérer avec le Choc des Civilisations et avoir trop d’ennemis en même temps - les Asiatiques, ce sera pour plus tard. Les Arabes peuvent espérer qu’on leur lâchera la grappe, quand certains se seront trouvé un autre Ennemi « Culturel ».

    Almajenihad comme SharOlmert ont tout intérêt à avoir des ennemis, sinon ils seraient chassés en deux jours.

    Israel n’a pas de frontière : c’est au pire, de la dynamite, au mieux, du cercle vicieux.

    Voilà pourquoi des Soros et des Kristof, qui étaient proisraéliens, sont en train de quitter le navire.

    Un État qui se veut le phrase de l’Occident au Moyen-Orient mais refuse de définir ses frontières, c’est une « idée nouvelle » qu’un État occidental ne peut pas accepter à long terme (facile à piger).

    Même fictives, les Maîtres du Monde ont besoin de frontières SUR PAPIER.



  • ARCHER 8 avril 2007 04:56

    Si Israel existe, c’est d’abord grâce aux chrétiens anglais sionistes, car sinon, ça aurait été peau de balle.

    L’histoire bégaye.



  • ARCHER 8 avril 2007 04:52

    Oui, mais pas que ça, puisque des juifs ont eu des postes très élevés dans certains pays arabes (arabisés).

    En particulier, la communauté juive d’Iraq était très prospère, ce qui explique que les projets discutés par les sionistes de transférer/échanger les juifs iraqiens contre les Palestiniens (eh oui !, c’était comme ça qu’on pensait à l’époque) aient capoté dans l’oeuf. Les sionistes ont remis ça dans leur poche en comprenant que les juifs irakiens n’avaient aucune intention de quitter l’Iraq pour bâtir le foyer national juif.

    CF CHAIM SIMONS (favorable au transfert des Palestiniens en... Jordanie je suppose).



  • ARCHER 8 avril 2007 04:45

    Le Grand Mufti a été mis en place par les Britanniques, boudé ensuite, et aimé à nouveau par eux (comme agent double ou triple).

    Voir l’histoire (très étrange) des Frères musulmans dans : How The United States Helped Unleash Fundamentalist Islam ROBERT DREYFUSS



  • ARCHER 8 avril 2007 04:42

    Alors comment expliques-tu que les communistes-anarchistes aient été les premiers à être jetés dans des camps ?



  • ARCHER 8 avril 2007 04:32

    Mais attends donc l’ami : des incursions dans les territoires des pays voisins, Israel n’a fait que ça (lis donc les mémoires de Begin). Dans tout le Moyen-Orient, d’ailleurs, c’est monnaie courante : ingérence tous azimuts.

    Qu’il est dommage qu’Israel soit ... au Moyen-Orient (?...)



  • ARCHER 8 avril 2007 04:28

    Certes mais du côté américain et israélien, on n’a jamais trop fait dans la dentelle non plus (sauterelles à exterminer etc.) ...

    Un peu comme ... Sarko et Le Pen ... qui ne savent pas se retenir (diarrhée ?)



  • ARCHER 8 avril 2007 03:54

    BAAAAAAH

    En résumé : il y a ceux qui veulent de nouvelles politiques publiques pour l’emploi et l’éducation, et les autres qui se foutent des politiques publiques, hormis l’expulsion des clandestins (ils supposent que cela va TOUT régler), la répression et à présent, l’interdiction de la liberté de parole et d’enseignement sur l’histoire coloniale.

    Les seconds ne voyant évidemment pas que nous sommes dans une crise politique et sociale gigantesque, qui a surtout à voir avec le passage de l’ère « industrielle » (grandes entreprises comme Renaud demandeuses de travailleurs manuels, chantiers de construction jusqu’au années 70-80) à l’ère « du secteur tertiaire » (années 80) qui a permis de rendre de nombreux travailleurs jetables et précaires.

    Puisqu’on parle ici d’idéologie, l’idéologie dominante, c’est que si tu es chômeur ou précaire, c’est de TA FAUTE : tu manques de QI, tu n’as pas assez travaillé à l’école etc. etc.

    Pour le jeune blanc bec du 16e, le RMISTE, qu’il soit blanc, vert ou jaune, est un minable voire un dégénéré.

    Les pauvres, quelle que soit leur couleur, sont MÉPRISÉS par les élites. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. Mais visiblement, il y a des gens qui refusent de le reconnaître.

    POURQUOI ?



  • ARCHER 8 avril 2007 03:32

    Sauf qu’il se trouve que dans la classe moyenne, les mêmes causes ont rarement les mêmes effets.

    Les garçons des femmes « monoparentales » mais instruites de la classe moyenne ne sombrent pas dans la violence ni dans la dépression (en tous cas, pas, dans le dernier cas, à des degrés supérieurs à ceux qui existent dans la population masculine générale). Les études ont été faites et c’est la conclusion de la majorité d’entre elles.

    Et les exemples que j’ai autour de moi semblent le confirmer. Une quinzaine de femmes instruites et même TRÈS instruites, mères de garçons dont le père vit ailleurs (autre ville, autre pays ou disparu dans la nature) : zéro jeune violent.

    De façon générale, les enfants qui se débrouillent à l’école le font parce que LE ou LES parents sont un modèle (ils ont eux-mêmes été à l’école et à l’université, ils lisent, etc.). Et les jeunes de ces familles (mono ou biaparentales) ont plus facilement l’espoir de s’intégrer par le travail ou par des activités qui les relient à d’autres, au-delà de leur quartier et même de leur milieu d’origine, même si ces actvitités sont peu lucratives (voyage, écriture, lecture, cinéma, photographie, etc).

    C’est injuste. Mais c’est comme ça.

    Et dans la génération des années 60-70, les enfants d’ouvriers qui n’arrivaient pas à aimer ou à supporter l’école n’étaient pas condamnés pour autant à rester dans la famille (condamnés à ue vie de non-adulte et d’éternels adolescents) : un travail les attendait.



  • ARCHER 7 avril 2007 06:15

    Qu’une femme devienne astronaute, médecin ou chanteuse d’opéra, je ne pense pas qu’elle veuille nécessairement « monter dans la hiérarchie ». Elle choisit un métier possible en fonction de ses acquis éducatifs. C’est ainsi que cela marche pour la plupart d’entre nous.



  • ARCHER 7 avril 2007 05:31

    « Nous ne sommes pas un peuple jeune avec un passé innocent et un maigre patrimoine. Nous nous sommes accaparés d’une part tout à fait disproportionnée de la richesse et du commerce du monde. Notre prétention à jouir dans la quiétude de nos vastes et splendides possessions, acquises surtout par la violence et maintenues essentiellement par la force, apparaît souvent moins raisonnable aux autres qu’à nous-mêmes. »

    CHURCHILL



  • ARCHER 7 avril 2007 05:27

    Le problème « racial » existe et a une sacrée permanence. Même dans des pays métissés, comme le Brésil ou Cuba, il vaut mieux être clair ou blanc que noir(cela se manifeste par exemple dans le choix du conjoint, où les plus bronzés choisissent, s’ils le peuvent, les plus clairs ou les blancs, pour la descendance : il y a donc un avantage à être clair ou blanc.

    Comment l’expliquez-vous ?

    Et bien il y a sans doute une explication : tant que le pouvoir économique, politique et culturel (il ne faut pas oublier que c’est l’Amérique blanche qui vend le plus de représentations et de modèles) sera détenu par les blancs occidentaux, les gens du Sud se sentiront ... mal.

    Il faut admettre que le colonialisme a de lourdes conséquences, et qu’il se résume finalement à un colossal sabotage culturel et politique, dont il va être très difficile de sortir.

    L’espoir, c’est la fin du monde unipolaire (Conseil de Sécurité - domination bancaire mondiale), l’exemple étant donné par l’Amérique latine.

    N’empêche qu’en attendant, quand je vois que dans certains quartiers populaires du Havre, le taux de chômage est à 50 p. 100, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il y a un lien entre la condamnation définitive au chômage, le « rien à faire » et la violence.

    Et je repose ma question : pensez-vous sérieusement que si, dans ces quartiers, les proportions étaient inversées - 70 p. 100 de Français et 30 pour cent des descendants français des colonies - une partie des Français pauvres n’auraient pas tendance à ventiler leur frustration et à se venger de leur misère sur les descendants des colonies ?



  • ARCHER 7 avril 2007 05:07

    Je commence, Barbouze, à me demander, si même vous vivez en banlieue ou si vous n’êtes pas - tout simplement - un porte-parole d’un mouvement politique connu ...

    Passons.

    Vous reprochez aux « bobos » leur interprétation strictement économique et post-coloniale de la violence et en gros, de faire du blabla victimaire qui aggrave le problème.

    Alors que proposez-vous, mon cher ? Remettre le couvercle sur l’histoire coloniale, augmenter des forces de police et réprimer à tous crins ? Le développpement de l’industrie de l’incarcération ? C’est ça votre projet ?

    Le problème qui apparaît dans les banlieues c’est qu’il y existe un gangstérisme, certes, mais aussi un très haut taux de chômage, et également une pratique généralisée de la punition collective « au faciès ».

    Selon ceux que vous étiquetez coupables de « bien-pensance » (vocable médiatique et magnétique pour les politiques de Le Pen à Sarkozy en passant par Glucksman et Finkielkraut), il faudrait éliminer le gangstérisme ET la punition collective d’État (policière) au faciès.

    Quelles mesures concrètes proposez-vous, VOUS, Mister Barbouze le (finalement) bien nommé ?



  • ARCHER 7 avril 2007 04:30

    NAISSANCE DU MONDE MODERNE - C. A. Bayly

    Comment est né le monde moderne ? Pourquoi l’Europe a-t-elle émergé comme le centre de la planète aux XVIIIe et XIXe siècles ? Cette domination est-elle le résultat d’une « culture » particulière, ou les éléments de modernisation étaient-ils déjà présents sur d’autres continents ?

    La fresque magistrale de l’historien britannique Christopher Alan Bayly permet de répondre à ces questions et à bien d’autres. À l’heure où est relancé en France le débat sur la colonisation et son bilan, elle apporte un éclairage inédit et original aux polémiques actuelles.

    Ambitieuse, cette étude n’enrichit pas seulement l’histoire en précisant ou apportant faits et événements, elle est en soi un apport majeur à la manière dont on étudie l’histoire. En prenant en compte l’Europe mais également l’Inde et l’Afrique, l’Empire ottoman et le Pacifique, C. A. Bayly ouvre de nouvelles perspectives de recherches et de compréhension de ce que l’on nomme le monde moderne. Avec une grande amplitude spatiale et thématique (politique, philosophique, religieuse), ce livre permet de suivre la naissance du monde moderne dans les différentes régions de la planète.

    À l’approche du XIXe siècle, une aspiration à l’égalité et à la liberté se diffuse dans tous les continents et met à mal les régimes en place en les renversant ou les réformant profondément. Si les États occidentaux assoient leur domination sur le reste de la planète grâce à des armées plus aguerries et à l’essor en leur sein d’une société civile, leur hégémonie repose aussi sur des circonstances particulières n’ayant rien à voir avec une prétendue supériorité de la « culture judéo-chrétienne ».

    Cette vision historique globale permet aussi de remettre en cause de nombreux lieux communs : par exemple que les religions auraient perdu leur place au XIXe siècle, alors que ce fut l’époque de leur renforcement et de leur mondialisation.

    Cet ouvrage d’une grande clarté pédagogique analyse comment la modernité est davantage le produit d’une hybridation des cultures et des civilisations que le triomphe des valeurs occidentales.



  • ARCHER 7 avril 2007 04:24

    Les émeutes pourraient bien être en partie « fomentées ». Mais elles sont également agies par des groupes de population qu’on voyait jusqu’ici plutôt comme des objets sans la moindre importance politique.

    Par ailleurs, les émeutes sont peut-être un phénomène « prévisible » là où le taux de chômage atteint des niveaux élevés (un tiers à la moitié d’une population donnée) si on veut bien les considérer dans la durée historique, tout comme l’émergence d’une économie parallèle et du gangstérisme.



  • ARCHER 7 avril 2007 02:29

    Évident : les médias traditionnels (un des grands secteurs financiers en tant que tel, ne l’oublions pas)sont angoissés par la concurrence blogue.

    Ils attendent le bon moment.

    La question est de savoir comment ils vont s’y prendre.

    Les « jeunes journalistes » (formés par les écoles de journalisme traditionnels) qui s’alimentent eux-mêmes sur Internet et attendent en piaffant leur place dans Médiasystème commencent eux aussi à s’inquiéter, et rêvent d’imposer leur ordre normalisé. Ils voudraient que tout partent d’eux, « djeuns » mais « experts », n’est-ce pas ?

    Compréhensible : les « djeuns » n’ont pas acceptés d’être dressés et formattés dans leurs écoles pour se retrouver ... à faire plus ou moins chou blanc, concurrencés par les blogueurs.

    Eux aussi réclament (de façon assez retorse) de « purifier » Internet de ses scories : « On est pas contre le blogue, disent-ils, vous voyez bien, mais l’information qui y est diffusée doit être »validée« par un tampon »honnête journalistiquement".

    Seul problème : qui tiendra le tampon ?

    Quand on voit le couvercle qui a été mis en France sur le 11 septembre, il faut s’inquiéter des objectifs de la nouvelle cohorte de jeunes journalistes, plus motivés par la lutte des places que par la liberté d’expression et l’information (je parle des « ptits nouveaux » qui naviguent entre la vie de blogueur et de salarié au service du Médiasystème, qui ne se sont, jusqu’à présent, pas mouillé plus que leurs vieux confrères de l’establishment sur les dossiers chauds.