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Les commentaires de Thomas Guénolé



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 14 septembre 2011 00:55

    Cher Monsieur Raveaud,

    Je suis très heureux que vous me contactiez. J’avais vu votre reprise de ma tribune sur votre blog, et cherchais justement comment vous joindre pour en discuter.

    Je tiens bien sûr à votre disposition les chiffres et méthodes de calcul que j’ai utilisés. Mon adresse e-mail est [email protected]. Envoyez-moi un mail pour que j’aie la vôtre, et je vous enverrai le tout.

    Bien à vous,

    Thomas Guénolé



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 4 mars 2010 18:54

    Mais c’est qu’il se fait de plus en plus aimable. smiley



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 4 mars 2010 18:51

    Pas particulièrement. La crise financière a frappé tous azimuts, soit directement soit par contagion.

    Amicalement,

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 13 janvier 2010 20:13

    Réponse à serious :

    C’est effectivement contre-intuitif, mais les banques ont systématiquement intérêt à ce que vous preniez un taux variable.

    D’abord, avec un taux fixe la banque est sûre qu’elle ne pourra jamais vous faire payer un taux d’intérêt plus important. Elle préfère donc que vous preniez un taux variable.

    Ensuite, pour que ce raisonnement tienne la route, il faut que sur le long terme (qui est la durée des prêts comme les prêts immobiliers, 20-25-30 ans) la tendance des taux soit plus souvent à monter qu’à descendre, et que leur tendance soit de monter plus haut qu’ils ne descendent bas.

    En d’autres termes, quand vous prenez un taux variable vous faites le pari que les taux seront plus souvent inférieurs que supérieurs au taux fixe que vous auriez pu prendre, et que l’amplitude des hausses sera compensée par celle des baisses. Bien entendu la banque fait le pari inverse.

    A votre avis, qui gagne en bout de course ? smiley

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 13 janvier 2010 20:04

    Réponse à Cipango :

    Les grandes banques en difficulté ont été sauvées de la déroute par l’intervention (un peu) des Etats et (beaucoup) des banques centrales (Fed, BCE, etc.). Cela donne après coup le sentiment d’un « pile je gagne, face je suis sauvé par les Etats ». Cependant cette vision est une reconstruction artificielle de la réalité.

    En effet, quand la crise des subprime leur a pété à la figure, ces mêmes banques ne savaient pas comment Etats et banques centrales allaient se comporter, ne serait-ce que parce que ces derniers ne le savaient pas eux-mêmes au départ.

    En résumé donc, je crois que cette hypothèse de banques comptant dès avant la crise sur les sauvetages étatiques est fausse et repose à la fois sur une surestimation du degré de réflexion des grandes banques quant à leurs stratégies, et sur une sous-estimation du caractère largement improvisé des mesures de sauvetage appliquées par les Etats et les banques centrales.

    Bien à vous,

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 13 janvier 2010 19:59

    D’abord, gardez votre calme.

    Ensuite, évitez de repasser en boucle les mêmes préjugés : quiconque est diplômé d’une grande école est un suppôt du grand complot coupable de tout ce qui va mal sur Terre, c’est bon, on a compris. smiley

    Enfin, une 4e partie est effectivement prévue. Elle devrait sortir dans 2-3 jours.

    Amicalement,

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 13 janvier 2010 19:55

    Peut-être qu’effectivement je fais trop long. Et pourtant je vous assure qu’au départ, je voulais faire aussi court que possible ! Il me semble cependant qu’il était difficile d’expliquer la crise sans passer par toutes ces notions préalables (sauf bien sûr pour ceux des lecteurs qui connaissaient déjà ces notions).

    Concernant le ton employé, si vous le trouvez trop doctoral j’en suis désolé : les goûts et les couleurs, etc (et pour Rabelais, franchement, c’est un détail).

    Enfin, j’ignorais qu’Allais avait prévu la crise. A ma décharge, Maurice Allais dit systématiquement depuis plusieurs décennies que le système économique actuel est voué à l’effondrement.

    Cordialement,

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 13 janvier 2010 01:35

    Je vous répondrai d’abord qu’il y a un problème sur l’interprétation de ma démarche. Il ne s’agit pas ici d’un énième exposé « techniciste » (je vous cite). Il ne s’agit pas non plus d’un plaidoyer pour dire que le système est formidable en l’état (reproche d’autres intervenants). Il s’agit d’un essai d’explication de la crise dans des termes suffisamment simples, et sur une tonalité suffisamment pédagogique (ce que vous appelez un « ton de maître d’école »), pour être accessible au plus grand nombre sans efforts.

    Il y a ensuite un problème, chez une poignée d’intervenants, de délit de sale gueule par rapport à mon profil ou à mon parcours d’études, qu’ils commentent presque davantage que les articles en eux-mêmes. C’est dommage car ce type de préjugé ne profite pas à la qualité du débat.

    Concernant l’existence ou l’absence de plus-value de ces articles, je vous renvoie au message introductif de chacun des dits articles. Le but est d’expliquer la crise au plus grand nombre en des termes suffisamment simples pour que ce soit facile à comprendre. Le ton est donc nécessairement pédagogique. Aux lecteurs qui trouvent que ça n’apporte rien, il faut bien dire que s’ils estiment avoir déjà compris la crise, ces articles par définition ne leur sont pas destinés.

    Enfin, concernant mes commentaires ajoutés à mon article d’août 2007 sur la crise, et que vous citez, je vous ferai plusieurs remarques :

    - Sur l’essentiel et à la relecture, je n’ai rien à modifier dans ces passages que vous citez ;

    - Je maintiens en particulier qu’à l’époque, "aucun des éléments de la crise financière actuelle ne« permettait »de pronostiquer objectivement un krach de grande ampleur" ;

    - J’observe qu’il n’y a effectivement pas eu effondrement du capitalisme financier, et ce grâce à l’intervention massive des Etats (au risque d’un possible krach obligataire). Je vous concède bien volontiers que ça s’est joué à un cheveu.

    En revanche je dois bien reconnaître que dans cet article d’août 2007, je m’étais trompé sur le fait que la crise des subprime de l’époque ne déboucherait pas sur une crise généralisée. Raison pour laquelle j’ai cherché à comprendre à quels endroits j’étais passé à côté de quelque chose, d’où d’ailleurs cette version longue de « La crise financière pour les nuls. » J’espère qu’à la lecture de ces articles (il devrait y avoir 4 ou 5 parties au total), l’aggiornamento vous semblera intéressant à la lecture.

    Cordialement,

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 23:01

    Bien sûr : d’ailleurs vous ne le voyez pas, là, mais je porte un chapeau haut-de-forme, je fume un gros cigare, je suis assis sur un trône en or porté par une douzaine de prolétaires affamés, et je prépare mon intervention à la tribune du prochain sommet de la confrérie du grand complot des requins associés.

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 22:59

    Il n’y a pas lieu de s’énerver. Il y a manifestement chez moi, ou dans mon parcours, des éléments pour lesquels l’intervenant « plancherdesvaches » a développés de solides préjugés.

    Or par définition quand un intervenant se situe sur ce terrain, le débat rationnel, constructif et argumenté n’est pas possible.

    Ce n’est pas grave au demeurant : à chacun ses vieux démons.

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 22:53

    En réponse à Cipango, peut-être écrirai-je un de ces quatre un article sur ces structures alternatives. Là, tout de suite, au débotté, je citerais les structures de microcrédit et les banques ayant une démarche mutualiste ou coopérative.

    En réponse à Cipango toujours, effectivement les caisses de retraite ne nous laissent pas le choix. Contrairement à ce qu’écrit « plancherdesvaches, » une partie du système de retraites par répartition est en effet placé en bourse : c’est le cas du fonds mis en place sous le gouvernement Jospin pour contribuer à réduire le déficit du système de retraites, ou encore du fonds Préfon qui place de l’argent public en bourse pour contribuer à financer les retraites des fonctionnaires.

    Ensuite, vite fait pour « plancherdesvaches », vous écrivez à mon propos ceci : « Vous rigolez, là. Il tient plus qu’à tout à ce que son système continue comme si de rien n’était. » D’abord, vous êtes (encore) dans le procès d’intention. Ensuite, vous êtes (encore) dans le préjugé, puisque votre seul argument sur ce thème est que je sors de grandes écoles. Enfin, vous me prêtez (encore) des opinions qu’à aucun moment je n’ai formulées.

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 22:47

    « Pour vous, la sociologie est la manipulation des foules » : il faudra qu’on m’explique à quel moment j’ai pu exprimer ce point de vue.

    Plus largement, je note que me sont adressés par une poignée d’intervenants pas mal de « vous estimez que ceci, » vous pensez que cela", qui sont totalement ineptes puisqu’ils me prêtent des opinions que je n’ai jamais exprimées.

    On nage dans le procès d’intention.

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 22:42

    Au risque de me répéter : décrire les choses telles qu’elles fonctionnent n’implique pas nécessairement mon adhésion enthousiaste à ce fonctionnement.

    Cependant mes propres opinions sont hors-sujet dans cet article, qui, encore une fois, s’inscrit dans une démarche positive (décrire ce qui est) et non pas normative (décrire ce qui devrait être).

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 18:14

    Dans la série « préjugé lapidaire et laconique », je demande le fils.

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 18:11

    Si c’est le cas ça tombe bien : c’est précisément le genre de résultat que je cherche en écrivant ces articles.

    Amicalement,

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 18:09

    Première remarque : vous avez une obsession amusante du dénigrement du colleur d’affiches. Pourtant c’est un exercice agréable, quand on le fait en petit groupe, et ça évite de n’être qu’un militant de salon.

    Deuxième remarque : vous avez aussi une obsession pour mon parcours d’études. Apparemment dans votre esprit ce parcours disqualifie d’office mes articles. C’est intéressant, comme mentalité.

    Troisième remarque : vous confondez en ce qui me concerne le discours positif et le discours normatif. Je décris ce qui est, pas ce qui devrait être. Or vous ne cessez d’interpréter mes propos comme si j’approuvais les mécanismes que je décris : c’est complètement hors-sujet puisqu’encore une fois, ma démarche est positive (décrire ce qui est).

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 18:05

    Nous sommes d’accord : il y a quelque chose de frustrant, si l’on est en désaccord avec le système spéculatif, au fait de savoir qu’on y participe qu’on le veuille ou non dès lors qu’on a un compte en banque.

    Cependant, regardons les choses en face : tout individu peut refuser de cotiser à ce système spéculatif en effectuant des changements dans sa vie quotidienne et son rapport à l’argent. Il existe par exemple des structures alternatives aux banques traditionnelles : à partir du moment où on sait qu’elles existent et qu’on n’y dépose pas son épargne, on a fait un choix.

    Bien entendu ce raisonnement ne s’applique pas à tous ceux qui sont si bas sur l’échelle sociale qu’ils n’ont même pas d’épargne à déposer.

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 18:01

    Une poignée d’intervenants font une étrange fixation sur le fait que je sois diplômé de grandes écoles. S’ensuivent diverses attaques ad hominem, dont certaines sont objectivement des insultes.

    Je ne le prends pas personnellement puisque nous ne nous connaissons pas, mais sociologiquement c’est intéressant.

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 12 janvier 2010 17:55

    Une troisième partie est prévue. Je la sors dans la soirée.

    Amicalement,

    TG



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 11 janvier 2010 22:12

    Plusieurs remarques, rapidement.

    D’abord, je ne me prononce pas dans cet article sur le fait que la pratique généralisée de l’endettement soit une bonne ou une mauvaise chose. Mon propos est de décrire les choses comme elles sont, pas comme elles doivent être. Or en l’occurrence, ce qui est, c’est une pratique généralisée de l’endettement par tous les acteurs de la vie économique, vous et moi inclus.

    Ensuite, concernant les remarques sur mes engagements politiques : je n’y répondrai pas. C’est hors-sujet et le ton extrêmement agressif me fait craindre une discussion pouvant partir en troll assez vite.

    Enfin, sur le formatage des grandes écoles : de la même manière qu’il ne me viendrait pas à l’idée d’énoncer le moindre préjugé négatif ou condescendant sur les gens qui n’ont pas de diplôme d’une grande école, j’apprécierais qu’on m’épargne le cliché inverse.

    TG