• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de JPL



  • JPL 25 juillet 2008 22:18

    A Vincent Perrier-Trudov  qui écrit "Et pendant qu’il parle, nous on agit"

    Ah... Et pourriez-vous nous donner des exemples de vos actions ?

    Si on se fie à la composition du gouvernement il s’agirait de la réforme de la carte militaire et - surtout - de la désastreuse programmation militaire qui a amené un collectif de généraux à protester dans le Figaro ?

    Ou s’agit-il des coupes dans le budget du logement social ?

    Ou de la pantalonade que représente la réforme du droit du travail ? Ca faisait des années que la CGC n’avait pas appelé à manifester, au point même de se hasarder à le faire fin juillet...

    Ou s’agit-il de l’appui à un président qui fait main basse sur les contre pouvoirs potentiels (télévision publique, CSM, etc.) ?

    Quoi au juste ?  Je ne demande même pas que ce soit un exemple positif, juste concret.



  • JPL 25 juillet 2008 22:13

    à Vincent Perrier-Trudov qui écrit "Personne n’aurait jamais su que Charles de Courson (Nouveau Centre) s’était opposé de manière constante à un jugement arbitral si le compte-rendu n’était pas parvenu au Canard Enchaîné.

    Vous travestissez la réalité. M de Courson s’est poliment oppposé à la décision de l’état et de la majorité à laquelle il appartient lors de la séance du conseil d’administration il y a plusieurs mois.

    Ensuite il a été remarquablement discret, il s’est tu pendant des mois, soumis à la discipline majoritaire.

    Nul ne l’a entendu s’exprimer sur le sujet jusque une dizaine de jours après que le scandale fût devenu public et dénoncé comme tel.

    Il n’a donc aucune antériorité sur qui que ce soit, ou alors son antérioté est celle de quelqu’un qui savait et qui s’est tu aussi longtemps que possible.
    Ce qui est pour le moins regrettable.



  • JPL 25 juillet 2008 22:09

    à Vincent Perrier-Trudov

    à ceci près que M de Courson


    - qu’on avait beaucoup entendu pendant la campagne présidentielle au sujet de la nécessité d’équilibrer le budget a été dans l’ensemble très discret sur cette affaire depuis la tenue du conseil d’administration de l’EPFR ; il lui a fallu 10 jours pour exprimer dans les médias un avis sur ce sujet et bien plus timidement qu’il ne s’exprimait pendant la campagne présidentielle


    - vous le défendez en disant que le tapage médiatique a fait qu’on ne l’entendrait pas. Ceci est contredit par son silence pendant des mois depuis le conseil, pendant plus d’une semaine depuis que le scandale a commencé et par le fait qu’il savait très bien se faire entendre pendant la campagne présidentielle


    - que n’a t’il exprimé sa position publiquement après le conseil d’administration ?

    Je trouve que la position de M Bayrou, pour lequel je n’ai pas voté, a été plus claire et plus rapidement publique. Pour ne pas parler de son intervention dans Le Monde.

    Alors non, vraiment, il n’y a aucune raison de rejoindre le Nouveau centre, qui plus est pour soutenir un parti qui soutient le gouvernement actuel sur toutes ses entreprises ou peu s’en faut.

    Au fait : c’est pour quand la déclaration publique du Nouveau centre pour dénoncer le scandale CDR-Tapie-Lagarde-Sarkozy ?
    On n’en a pas encore entendu parler !



  • JPL 25 juillet 2008 20:48

    à l’auteur qui fait partie de ceux qui ont gobé ou veulent nous faire gober le conte de Noël suivant lequel la réforme des institutions irait "dans le sens d’une réduction des pouvoirs présidentiels", sans aller comme certains jusqu’à parler de "démocratisation"


    Veuillez jeter un oeil sur cette dépêche AFP publiée dans le Point, je cite :

    "La réforme des institutions visant à rééquilibrer les pouvoirs devrait surtout profiter aux groupes majoritaires des deux chambres, actuellement l’UMP, mais n’empêchera en rien l’exécutif de garder la haute main sur le Parlement."

    ""Pour l’exécutif, il va falloir plus argumenter et convaincre que faire acte d’autorité" sur la majorité, estime le constitutionnaliste Didier Maus.
    Mais pour son collègue Dominique Rousseau, la réforme renforce le "pouvoir présidentiel" et constitue non pas "un pouvoir gagné par le Parlement, mais un pouvoir supplémentaire" pour les députés UMP.
    "

    "Cela n’a pas échappé aux sénateurs : Jean-Jacques Hyest (UMP) a évoqué "des garanties très insuffisantes"
    et
    "de nombreuses possibilités d’empiètement" pour l’exécutif." Sur l’assez virtuelle initiative parlementaire : ""on ne peut pas imaginer qu’un texte arrive en séance sans que les ministres aient dit ce qu’ils en pensaient" en commission, prévient Roger Karoutchi (Parlement)."
    dixit le secretaire d’état chargé des relations avec le parlement... etc.

    Je rappelle que les déclarations dans le papier cité viennent d’élus de droite voire d’un membre du gouvernement (soutenus par Vincent Perrie-Trudot et par vivelecentre) et de constitutionnalistes pas réputés pour être TSS ou socialistes, tandis que la dépêche est publiée dans Le Point.
    Je ne vous cite donc pas la bile d’opposants TSS aigris etc.

    Voilà des constats factuels que je voudrais vous voir contester.

    J’ajoute les arguments mis en avant par un groupe de jeunes députés socialistes quelque temps avant le vote :


    - le droit d’amendement sera soumis au bon vouloir de la majorité parlementaire, laquelle a rejeté tous les amendements de l’opposition dans le débat sur cette réforme et dans plusieurs débats parlementaires depuis quelques années


    - la réforme constitutionnalise la prééminence de la droite au congrès en plafonnant le nombre de sièges de députés au nombre actuel mais celui des sénateurs à un nombre supérieur, sachant que le mode de scrutin sénatorial favorise la droite. Quand on reproche à la gauche de ne pas avoir fait de réforme constitutionnelle il est souvent omis de dire qu’elle ne pouvait guère le faire : le découpage électoral lui rend quasi impossible d’avoir une très large majorité à l’assemblée tandis que la droite a par construction la majorité au sénat


    - le contre pouvoir censément instauré quant aux nominations n’a pas d’existence concrète en cas de majorité de droite, l’opposition de gauche ne pouvant jamais rassembler 3 votes sur 5 au parlement ou dans ses commissions

    etc.


    Après quelques semaines de propagande / communication infernale les yeux se descillent et on commence à faire de vrais constats... après le vote, ce qui est l’essentiel pour certains manipulateurs...




  • JPL 25 juillet 2008 20:28

    à Bertrand

    Pourquoi pour vous la " vision complètement réductrice et négative de l’Etat" ... "a été batie depuis 25 ans" ?
    Vous avez mal calculé... vous vouliez dire depuis 1981 et vous avez tapé sur 1983, dommage...

    Au-delà de la naïveté du propos quelques faits :

    - le commissariat général au plan que vous regrettez a été supprimé en 2005 (M. Raffarin premier ministre, M Chirac président).

    - la fonction publique n’était pas moins au clair quant à ses missions dans les années 80 que dans les années 60, vos amis du ministère de l’agriculture doivent ête des cas atypiques

    En revanche, il est vrai que les fonctionnaires, à force depuis vingt ans de s’entendre dire par la droite et par une part croissante de français qu’ils sont une engeance nuisible à réduire le plus possible et le plus vite possible,... ont du vague à l’âme.
    Vous devriez aussi vous intéresser aussi
    à ce facteur là...



  • JPL 25 juillet 2008 20:22

    à Vincent Perrier-Trudov

    Votre présentation de la RGPP relève un peu de l’optimisme béat.

    Pour l’heure la seule chose claire au titre de la RGPP est le non remplacement d’un départ à la retraite sur deux.

    Il y avait eu des déclarations prometteuses en 2007, par exemple M. Santini évoquant des ministères centrés autour de missions (et non d’administrations) et susceptibles de reconfiguration régulière au cour du temps.

    Aujourd’hui  :


    - aucune direction claire de réforme de l’état n’a émergé, on est toujours à parler d’un objectif général, sans stratégie définie, sans orientations claires


    - les cabinets ministériels sont plus pléthoriques que jamais (jusqu’à une petite quarantaine de personnes), à l’image de l’Elysée qui atteint un millier de personnes contre 200 à 300 dans les années 80 et environ 700 sous M Chirac. Que font des cabinets aussi pléthoriques : du micromanagement, de l’entrisme etc. sûrement pas de la stratégie et de la réforme des processus...

    Tant que ce sera cela, ce sera non seulement un machin qui fait du sur place comme actuellement, mais aussi sans doute et surtout un cache du plan de rigueur en cours de mise en place.




  • JPL 25 juillet 2008 20:15

    à vivelecentre, notre sarkozyste de choc, puisque vous contestez la présentation faite par l’auteur, au lieu de vous référez de manière vague à un émission (procédé bien confortable et sommaire), pourriez-vous réfuter point par point les arguments énoncés par l’auteur ?

    Ou pourriez-vous réfuter point par point les arguments de M Bayrou dans le Monde de ce jour ?

    Si cela est hors de votre portée, alors peut-être pourriez-vous nous épargner vos railleries et autres slogans ?



  • JPL 25 juillet 2008 20:12

    à Vincent Perrier-Trudov qui écrit "Comme le Canard Enchaîné le dit, Charles de Courson a toujours fait savoir qu’il était contre cette procédure arbitrale.

    Le Canard Enchaîné n’écrit en aucune manière que M de Courson aurait "toujours fait savoir" son opposition à la transaction conclue entre l’état (au travers du CDR) et M Tapie. le Canard indique qu’il s’y est opposé en conseil d’administration de l’EPFR. C’est pour le moins différent et je note que vous avez un peu trop l’habitude de déformer les faits pour renforcer vos propos.

    Vous revenez là-dessus en évoquant un entretien qui vient de paraître dans Paris-Match (et que je n’ai pas lu).
    Force est de constater que pendant la campagne présidentielle, alors que l’attention était monopolisée par les Sarkozy, Royal et Bayrou, M de Courson a su se faire entendre à plusieurs reprises pour plaider la rigueur budégtaire.
    Pourtant, il lui faut maintenant 10 jours pour faire entendre une fois sa voix alors que nous ne sommes plus dans le même contexte médiatique saturé ?

    Par ailleurs, rappelons au passage que l’EPFR a été créé en 1999 avec l’objectif de séparer le CDR et ses décisions opérationnelles d’un contrôle trop étroit de l’état. Au bout du compte Bercy s’asseoit sur cet objectif et sur instruction de l’Elysée fait prendre au CDR une décision aberrante.. bravo....

    Enfin, il me paraît parlant de comparer avec François Bayrou, qui non seulement a moins tardé à réagir vivement et clairement, mais l’a fait avec une force particulière dans le Monde de ce jour et ce n’est pas le soi-disant nouveau centre...



  • JPL 25 juillet 2008 20:10

    à Vincent Perrier-Trudov qui écrit "Comme le Canard Enchaîné le dit, Charles de Courson a toujours fait savoir qu’il était contre cette procédure arbitrale.

    Le Canard Enchaîné n’écrit en aucune manière que M de Courson aurait "toujours fait savoir" son opposition à la transaction conclue entre l’état (au travers du CDR) et M Tapie. le Canard indique qu’il s’y est opposé en conseil d’administration de l’EPFR. C’est pour le moins différent et je note que vous avez un peu trop l’habitude de déformer les faits pour renforcer vos propos.

    Vous revenez là-dessus en évoquant un entretien qui vient de paraître dans Paris-Match (et que je n’ai pas lu).
    Force est de constater que pendant la campagne présidentielle, alors que l’attention était monopolisée par les Sarkozy, Royal et Bayrou, M de Courson a su se faire entendre à plusieurs reprises pour plaider la rigueur budégtaire.
    Pourtant, il lui faut maintenant 10 jours pour faire entendre une fois sa voix alors que nous ne sommes plus dans le même contexte médiatique saturé ?

    Par ailleurs, rappelons au passage que l’EPFR a été créé en 1999 avec l’objectif de séparer le CDR et ses décisions opérationnelles d’un contrôle trop étroit de l’état. Au bout du compte Bercy s’asseoit sur cet objectif et sur instruction de l’Elysée fait prendre au CDR une décision aberrante.. bravo....

    Enfin, il me paraît parlant de comparer avec François Bayrou, qui non seulement a moins tardé à réagir vivement et clairement, mais l’a fait avec une force particulière dans le Monde de ce jour et ce n’est pas le soi-disant nouveau centre...



  • JPL 25 juillet 2008 15:26

    à Vincent Perrier-Trudov qui écrit "Comme le Canard Enchaîné le dit, Charles de Courson a toujours fait savoir qu’il était contre cette procédure arbitrale.

    Le Canard Enchaîné n’écrit en aucune manière que M de Courson "aurait toujours fait savoir" son opposition à la transaction conclue entre l’état (au travers du CDR) et M Tapie. le Canard indique qu’il s’y est opposé en conseil d’administration de l’EPFR. C’est pour le moins différent et je note que vous avez un peu trop l’habitude de déformer les faits pour renforcer vos propos.

    Vous revenez là-dessus en évoquant un entretien qui vient de paraître dans Paris-Match (et que je n’ai pas lu).
    Force est de constater que pendant la campagne présidentielle, alors que l’attention était monopolisée par les Sarkozy, Royal et Bayrou, M de Courson a su se faire entendre à plusieurs reprises pour plaider la rigueur budégtaire.
    Pourtant, il lui faut maintenant 10 jours pour faire entendre une fois sa voix alors que nous ne sommes plus dans le même contexte médiatique saturé ?

    Par ailleurs, rappelons au passage que l’EPFR a été créé en 1999 avec l’objectif de séparer le CDR et ses décisions opérationnelles d’un contrôle trop étroit de l’état. Au bout du compte Bercy s’asseoit sur cet objectif et sur instruction de l’Elysée fait prendre au CDR une décision aberrante.. bravo....



  • JPL 25 juillet 2008 15:10

    A Vincent Perrier-Trudov

    Qui écrit "
    On peut être dans la majorité en restant indépendants, comme le montre - avec fort peu d’exposition médiatique il est vrai, le Nouveau Centre. Et on peut être dans l’opposition et être soumis, comme le montrent Manuel Valls et ses amis."

    Pouvez-vous nous citer des votes de députés du Nouveau centre à l’encontre du choix du gouvernement et sur des projets de lois significatifs ? (je ne parle évidemment pas des lois de finance, pour lesquelles ces députés ont bien sûr voté pour... malgré leur priorité de réduction des déficits, mais ils n’étaient bien entendu pas soumis en cela...).

    Vous écrivez "
    Le Nouveau Centre, avec 24 députés, ne pouvait pas espérer obtenir énormément. Il s’est battu, et a obtenu un bon début de règle d’or budgétaire, ainsi qu’un début de référendum d’initiative populaire. "
    Avez-vous quelques traces indiscutables de l’influence déterminante du Nouveau centre sur le fait que ces mesures fassent partie de la réforme qui vient d’être votée ?



  • JPL 25 juillet 2008 14:37

    A tous ceux qui ont gobé ou veulent nous faire gober le conte de Noël suivant lequel la réforme des institutions irait "dans le sens d’une réduction des pouvoirs présidentiels", sans aller comme certains jusqu’à parler de "démocratisation"

    Cette dépêche AFP, je cite :
     
    "La réforme des institutions visant à rééquilibrer les pouvoirs devrait surtout profiter aux groupes majoritaires des deux chambres, actuellement l’UMP, mais n’empêchera en rien l’exécutif de garder la haute main sur le Parlement."

    ""Pour l’exécutif, il va falloir plus argumenter et convaincre que faire acte d’autorité" sur la majorité, estime le constitutionnaliste Didier Maus.

    Mais pour son collègue Dominique Rousseau, la réforme renforce le "pouvoir présidentiel" et constitue non pas "un pouvoir gagné par le Parlement, mais un pouvoir supplémentaire" pour les députés UMP."

    "Cela n’a pas échappé aux sénateurs : Jean-Jacques Hyest (UMP) a évoqué "des garanties très insuffisantes" et "de nombreuses possibilités d’empiètement" pour l’exécutif."

    Sur l’assez virtuelle initiative parlementaire : ""on ne peut pas imaginer qu’un texte arrive en séance sans que les ministres aient dit ce qu’ils en pensaient" en commission, prévient Roger Karoutchi (Parlement)." dixit le secretaire d’état chargé des relations avec le parlement...
    etc.

    Après quelques semaines de propagande / communication infernale les yeux se descillent et on commence à faire de vrais constats... après le vote, ce qui est l’essentiel...
     



  • JPL 25 juillet 2008 14:02

    à alceste :

    Petit rappel historique pour rectifier une erreur et bien que cette erreur soit très courante

    La réconciliation franco-allemande n’a pas commencé en 1958 avec M. de Gaulle.

    C’est bien pour ça que la communauté européenne est née plusieurs années avant en 1954 et que la communauté européenne de défense a failli naître aussi à cette époque là.



  • JPL 24 juillet 2008 07:42


    Je sais qu’il ne sert à rien de répondre à Lerma mais.... j’en ai marre de lire "VOTRE Président"

    D’abord en français on ne met pas de majuscule à président sauf si c’est en début de phrase.

    Ensuite M Sarkozy est tout sauf le président de tous les français, il se comporte régulièrement et sans vergogne comme un chef de clan UMP :


    - il pilote chaque semaine une réunion de direction de l’UMP


    - il s’est laissé aller à des déclarations d’estrade inacceptables d’agressivité à l’encontre de l’opposition et des syndicats lors du dernier congrès annuel de l’UMP, où il a eu le front d’emmener un invité officiel de la république, le président de la commission européenne


    - pas plus tard que lundi il s’est laissé allé à déclarer « le camp du mouvement, du changement, de la modernité l’a emporté sur le camp de l’immobilisme, de la rigidité et du sectarisme. », ce qui démontre amplement sa conception de son rôle de président de tous les français....

    Donc non ce n’est pas mon président et ce n’est pas celui non seulement de ceux qui n’ont pas voté pour lui mais d’une part croissante des français !
    Faut pas prendre les gens pour des c....



  • JPL 22 juillet 2008 23:07

    à vivelecentre

    Voltaire et moi-même avons répondu plus haut à cette faribole selon laquelle la réforme qui a été votée intègrerait 70% des changements souhaités par la gauche.

    Si au lieu de copier coller sans vous lasser vos slogans vous répondiez sur les faits à ce que nous avons écrit ?



  • JPL 22 juillet 2008 23:03

    on avait déjà lerma qui nous bassine avec ses odes à la politique de M Sarkozy,
    maintenant on a en plus des abrutis qui ne trouvent rien de mieux à faire que nous recopier à n’en plus finir ces délires

    Un peu de discours argumentés SVP, plutôt que de répéter du "tout pour sarkozy" à n’en plus finir !



  • JPL 22 juillet 2008 22:49

    à Yohan, Vincent Perrier-Trudov et quelques autres

    a) il y a un matraquage depuis quelques semaines pour dire que cette réforme est ce que demandait la gauche depuis des années, c’est faux, c’est un mensonge éhonté :

    - d’abord parce que les négociations de mai - juin ont clairement fait apparaître 5 demandes claires de l’opposition, toutes jetées à la poubelle par M Sarkozy et son gouvernement

    - ensuite parce que c’est pour l’essentiel se payer de mots. Ainsi du fameux rééquilibrage en faveur du parlement, avec un partage sur la gestion de l’ordre du jour.

    b) En effet, tout depuis 2002, depuis que l’élection législative sert en pratique à donner une majorité au président élu, montre que le parlement est - surtout si la majorité est à droite car alors cette majorité contrôle aussi le sénat - à la botte du gouvernement. Avez-vous observé l’actualité législative ces dernières années ? Le groupe majoritaire a le droit de s’amuser sur des points secondaires. Dès que l’exécutif estime qu’il s’agit d’une affaire importante il y a des rappels à l’ordre sévères, voire du chantage et des menaces.

    Alors les changements cosmétiques qui viennent d’être votés changeront-ils la pratique politique ? On se demande comment ils le pourraient. Ce seront de nouveaux droit sur le papier, pour un parlement obéissant de toute manière.
    Ah si, il y a un changement significatif : l’opposition ne pourra plus engager de bataille d’amendements sur un projet de loi, la majorité pourra l’étouffer au bureau de l’assemblée.

    Le seul cas de renforcement du parlement ce sera lorsque la majorité à l’assemblée sera faible et de gauche, comme le gouvernement Jospin de 1997 à 2002. Le gouvernement devra alors composer avec un système instable à l’assemblée et l’opposition de droite au sénat.
    C’est sûr que les députés de gauche devraient remercier M Sarkozy pour le progrès démocratique qui leur est promis....



  • JPL 22 juillet 2008 22:32

    à gnarf

    et celui-ci  ? c’est un imbécile qui a des idées très arrêtées et ne sait pas de quoi il parle ?



  • JPL 22 juillet 2008 22:20

    à Tintin

    "qu’il faille intervenir pour limiter les conséquences économiques et sociales de la crise, ne remet pas en cause les fondamentaux de l’économie qui ont permis d’améliorer considérablement les conditions de vie de centaines de millions de personnes en moins d’un siècle."

    1) pourquoi l’intervention pour limiter la casse repose t-elle toujours sur une socialisation des pertes, alors que depuis une trentaine d’année on a de plus en plus reporté les risques et les contraintes sur les salaires et favorisé la rentabilité du capital ?
    Exemple contemporain : on va dépénaliser le droit des affaires (donc faciliter la vie de certains escrocs en col blanc) mais inversement on va imposer aux chômeurs de prendre les offres proposées / imposées à partir du 1er refus

    2) Si vous faisiez un bilan économique mondial et non limité à une frange privilégiée de la population mondiale ? Grâce à des mécanismes protectionnistes de diverses formes les pays riches se sont toujours plus enrichis, détruisant au passage l’agriculture des pays pauvres. Quelques centaines de millions d’européens et d’américains bénéficient d’un bon niveau de vie, qui s’est amélioré entre 1950 et les années 80, c’est plus contestable depuis pour les petits revenus..., certes, mais le nombre de gens qui n’arrivent pas à manger à leur faim tous les jours dans le monde a explosé... Bilan globalement positif pour vous, comme aurait dit un "humouriste" célèbre ?




  • JPL 22 juillet 2008 22:08

    à Jimd

    Votre explication qui a l’apparence du bon sens est très superficielle et omet des points essentiels :

    a) ce qui est apparu dans la crise des produits dérivés actuelle et était connu depuis la crise des junks bonds est que l’on peut avoir des titres dont la valeur réelle est très éloignée de celle annoncée, surtout en cas de retournement de tendance. On peut multiplier les demandes de transparence comptable, cela n’empêchera jamais le fait que la démultiplication, l’effet de levier induit par ces techniques (de produits dérivés), effet de levier qui est l’essence même de leur intérêt, a des conséquences très dangereuses dès que le marché cesse d’être à la hausse.

    b) surtout, depuis 10 ans au moins l’habitude a été prise d’attendre des rendements de 15% pour les placements. Dans des économies dont la croissance est de 2 à 4% c’est nécessairement irréaliste sauf à la marge, pour quelques opérations. Et pourtant c’est la recherche effrénée de ces taux de rendement, la croyance que l’on pouvait les obtenir en général, notamment par les produits dérivés et aussi par l’immobilier, qui a dominé les investisseurs (particuliers et banquiers) depuis 10 ans. Tous rêvaient de s’enrichir par des placements à haut rendement et sûrs...

    Le système est intrinsèquement déraisonnable, le gain implique le risque, mais on veut gommer le risque (titrisation...). Quand cela donne l’impression de marcher le système s’emballe.. et à la fin ce sont les petits qui payent l’addition.