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Les commentaires de JPL



  • JPL 7 mars 2010 21:19

    autre élément de réponse à Pierrot quant au caractère valide et équilibré de la décision de la commission, réponses de Chantal Jouanno, secrétaire d’état à l’écologie, à des questions du journal Le Parisien :

    Pourquoi estimez-vous que la Commission européenne n’a pas respecté l’avis des Etats membres en autorisant cette pomme de terre OGM ?
    CHANTAL JOUANNO. En 2008, la France et ses partenaires européens ont demandé à la Commission européenne de changer radicalement ses procédures d’expertise avant d’autoriser la commercialisation d’une semence génétiquement modifiée.

    Or, rien n’a encore été fait dans ce sens. Il est exaspérant et totalement anormal que la Commission européenne s’assoit ainsi impunément sur ce qu’exigeaient les chefs d’Etat de l’Union en autorisant ce nouvel OGM. Et c’est une hérésie de croire que l’on peut passer en force sur ce dossier, contre l’avis des pays membres de l’Union et de leur opinion publique.

    Mais que reprochez-vous exactement à l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), chargée d’évaluer la dangerosité des OGM ?
    Ils ne s’intéressent qu’aux conséquences sanitaires des OGM, sans tenir compte de leur impact environnemental à long terme, des risques de contamination du sol ou des conséquences néfastes de ces plantes pour d’autres espèces. Nous ne reconnaissons par leurs expertises, car nous estimons que leurs avis sont partiels. Non seulement ils n’effectuent pas eux-mêmes les études, mais fondent leur avis sur les analyses fournies par les semenciers eux-mêmes. Or, ce qui garantit l’indépendance d’une analyse, c’est le fait qu’elle soit pluraliste et contradictoire. Ils devraient davantage s’ouvrir sur l’extérieur.

    http://www.leparisien.fr/societe/nous-ne-reconnaissons-pas-leurs-expertises-05-03-2010-836428.php



  • JPL 7 mars 2010 21:00

    En réponse à ce qu’écrit Pierrot, à savoir :

    « Pour ce que j’ai lu, il me semble que les OGM récemment autorisés par la Commission européenne aient fait l’objet de longues études (quasiment équivalentes à l’autorisation de mise sur le marché de médicaments) qui démontrent l’absence de risques sanitaires. »

    Comme cela a été relevé par Corinne Lepage, ancien ministre de l’environnement de Jacques Chirac et députée européenne, les études sur lesquelles s’appuie l’EFSA (l’autorité sanitaire européenne) ont été conduites par les industriels concernées et sont non publiques (confidentiel industrie), de sorte que je vois mal comment on peut évaluer leur qualité. Inversement, je cite toujours Mme Lepage, plusieurs études publiées dans des revues scientifiques de bon niveau et qui pourraient conduire à remettre en cause la conclusion de l’EFSA... ne sont même pas évoquées ou mentionnées dans le rapport de l’EFSA.

    Enfin il ne faut pas oublier qu’en juin 2009 l’EFSA n’avait pu produire un avis similaire à celui rendu cette semaine... parce que deux de ses experts s’étaient opposés à ses conclusions, pour la première fois. Il sera intéressant de savoir quel élément nouveau a conduit à un changement...

    A tout hasard : l’EFSA a lancé des consultations publiques sur des sujets tels que les effets allergènes des OGM, l’évaluation des risques des OGM et les méthodes statistiques d’évaluation de l’effet de pesticides, voir en 

    http://www.efsa.europa.eu/fr/calls/consultations.htm





  • JPL 6 mars 2010 00:11

    à ADNdidiot

    Vous pouvez reprocher de tronquer une phrase, mais pas en tronquant vous-même le discours pour en oublier des passages très très critiquables comme par exemple « Quel est le problème ? C’est la réglementation. Il faut libérer l’offre. » , tandis que le même annonce maintenant qu’une « réflexion va être engagée sur le plan de l’urbanisme pour qu’une catastrophe de cette nature ne se reproduise plus », autrement dire... qu’on va durcir la réglementation..., car « Il faut qu’on s’interroge pour savoir comment en France, au XXIe siècle, des familles peuvent être surprises dans leur sommeil, mourir noyées dans leur maison. […] On ne peut pas transiger avec la sécurité. De mon point de vue, la sécurité est prioritaire. »

    La phrase complète de l’an dernier (enfin jusqu’au passage sur les zones inondables) est « Quel est le problème ? C’est la réglementation. Il faut libérer l’offre. Pour libérer l’offre il faut déréglementer, élever les coefficients d’occupation des sols et rétablir la continuité du bâti dans les zones denses, permettre à chaque propriétaire d’une maison individuelle de s’agrandir, d’ajouter une pièce ou un étage, rendre constructible les zones inondables pour des bâtiments adaptés à l’environnement et au risque... »

    En passant : j’ai du mal à imaginer comment on peut avoir en toute sécurité une maison, même bien construite, dans une zone où l’eau peut monter de - disons - 1,5 m. Ou alors on peut construire mais il est interdit à des familles avec des enfants jeunes, à des personnes âgées, à des familles avec un handicapé d’aller y habiter ? Mais sans réglementation bien sûr...




  • JPL 5 mars 2010 23:57

    N’est-cce pas la même personne qui en 1986, en tant que porte parole du gouvernement, avait annoncé que « le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières » ?


    Non, là c’était Alain Juppé



  • JPL 5 mars 2010 23:54

    à Salade75 qui écrit « Le système que nous défendons n’est pas conçu pour élire les plus responsables des citoyens. Il est conçu pour élire les plus démagogues et / ou les plus malins. »

    Vous avez - trois fois hélas - mis le doigt sur le triste état de notre système, avec une circonstance aggravante en France : notre système étant très bonapartiste, un système tend vers la monarchie ou la féodalité élective (de même que Sarkozy n’a guère de contre pouvoir face à lui pour le retenir, un maire peut faire ce qu’il veut sans guère de contre pouvoir... sauf le préfet).
     Cela fait que non seulement on élit les plus populistes, les plus démagogues, mais ensuite ils peuvent vraiment nous emmener au fond du trou sans guère de frein....



  • JPL 6 février 2010 00:48

    Je réponds plus bas sur la rigueur de cet article, qui est surtout un concentré d’aveuglement idéologique et d’auto-conviction.

    Sur le libéralisme (tel que défendu ici par l’auteur) : pourriez-vous le définir et expliquer en quoi il est par essence humaniste ? Mais de manière rigoureuse SVP, pas avec des slogans primaires du genre « Ils préfèrent fermer les yeux sur les réalités et les expériences efficaces, pour se complaire dans une idéologie destructrice et débilitante »

    Histoire de s’amuser, fournissez-nous donc une « démonstration »... 



  • JPL 6 février 2010 00:41

    Voici un texte typique d’une vulgate hélas trop répandue et qu’on appelle usuellement la pensée unique.

    La première des rectifications à faire est terminologique. Vous évoquez une « loi d’élasticité des prix ». Cela n’existe pas. Il y a une formule, une clause de style, que ceux qui s’introduisent comme économistes appellent la « loi d’elasticité des prix », comme si cela avait le même sens qu’une loi de la physique, ce qui est une tromperie de premier ordre.

    Il s’agit d’une terminologie hélas trop courante en économie, on parle de lois à tout bout de champ, en particulier en économie dite « politique » (sorte de science sociale qui pollue trop souvent les débats) alors qu’aucune des assertions ou formules ainsi pompeusement qualifiées n’est une loi démontrée et vérifiée par l’expérience. 

    Que la démonstration (je ne parle évidemment pas là de la branche des mathématiques appliquées qu’on appelle économie théorique, laquelle n’a qu’un lien très lointain avec la réalité économique de nos sociétés) ou la vérification par l’expérience soient hors d’atteinte ne doit pas surprendre : on parle là de modèles simplifiés, reposant sur des hypothèses très loin d’être vérifiées dans la réalité de systèmes aussi complexes que nos économies et, pour tout arranger, on ne peut pas fabriquer, organiser des expériences, seulement chercher à mesurer plus ou moins mal les systèmes économiques qui nous entourent.

    Bref, le jour où on cessera de parler à tout bout de champ de lois en économie, comme moyen de faire croire aux gens que l’on détient une vérité scientifique, une vérité démontrée... le débat aura gagné en honnêteté.

    Ensuite, au-delà de ce point, vous devriez veiller à la rigueur de vos raisonnements. Votre texte fourmille de bêtises telles que « Le promoteur devrait donc faire face à une concurrence accrue des constructions individuelles et des programmes de moins de 9 logements ». Comme si la question foncière ne déterminait pas dans les zones urbaines le nombre de logements que peut comporter une opération.. Essayez de faire un immeuble de 9 logements en région parisienne et de les vendre à 170 000 euros... 

    Que vous citiez ensuite des auteurs comme Stringham et Powel, caricatures de la pensée archaïque libérale ne doit sans doute pas étonner. Il existe des dizaines d’études au moins aussi convaincantes dans la forme que celle que vous citez, mais avec des conclusions opposées. Faut-il en déduire que cette politique marche bien ? Je serais plus prudent. Mais affirmer comme une vérité révélée que cela ne marche pas et que cela est démontré par une étude particulière du pape des libertariens américains, il faut oser en matière d’honnêteté intellectuelle. Heureusement que les disciplines scientifiques ne fonctionnent pas ainsi, sinon notre vie serait un enfer dans lequel rien ne fonctionnerait.

    Pour conclure, j’ai autre chose à faire que de scanner toutes les bêtises proférées, mais la plus superbe est sans conteste :

    « Le législateur local, avec l’appui des ayatollahs anti-étalement urbain des ministères verts, ayant tendance à vouloir limiter les ouvertures totales à la construction, pour des raisons parfaitement stupides et condamnables par ailleurs »

    Il va de soi que comme tout un chacun sait, nous n’avons aucun problème en matière d’énergie et de transport dans les décennies qui viennent... Il va de soi que l’étalement urbain n’a strictement aucun lien avec la pollution et le gaspillage énergétique... Je suis d’ailleurs certain que vous nous trouverez quelqu’auteur de vos amis qui l’a prétendument démontré.




  • JPL 30 décembre 2009 23:41

    sur le caractère masqué de M Sarkozy :


    - il a fait plus que quelques déclarations consistant à dire en substance que la France est (en tant que nation) catholique et remettant en cause la laïcité (implicitement qualifiée de négative)

    - on peut par exemple relever son acharnement à organiser un conseil national musulman, pour lequel il a tacitement accepté qu’il soit dominé par une association proche des fondamentalistes, bravo...

    - il a poussé la signature d’un traité avec le Vatican sur la reconnaissance réciproque des diplômes, étendue de manière ahurissante aux établissements catholiques en France (qui dit traité international aurait dû impliquer que l’on s’intéressait aux établissement sis sur le territoire de l’autre partie... classiquement). Voir ce qu’en écrit un journal catholique :
    Car le traité France-Vatican s’appuie sur un cadre international, le Processus de Bologne, datant de 1998. Les 46 États d’Europe qui en sont signataires – parmi lesquels le Saint-Siège – ont été invités à contracter librement entre eux pour organiser la mise en équivalence de leurs diplômes nationaux. Objectif poursuivi : l’unification de l’espace européen éducatif et la mobilité internationale des étudiants. Or, à la différence des accords équivalents qui ont été signés dans ce cadre avec d’autres pays européens, il ne s’agit pas ici de faciliter les liens avec des établissements étrangers mais avec d’autres établissements français, privés catholiques, qui délivrent des diplômes soumis au droit national.
    Ainsi, l’accord du 18 décembre apparaît comme un subterfuge pour faire évoluer, sans le dire, la situation des établissements confessionnels dans le paysage de l’enseignement supérieur français. Et si la question peut légitimement se poser, sa résolution par le biais d’un accord international crée la confusion. D’autant qu’elle exclut d’emblée du débat d’autres confessions, par définition inacces sibles au Processus de Bologne, faute de représentation diplomatique. Les synodes réformé et luthérien s’en sont d’ailleurs indignés, appelant le 23 mai à un « traitement équitable des diplômes de théologie des différentes religions et confessions en France ».

    ...
    Mais il reste vrai que, dans son principe, ce traité confère un privilège au privé catholique. Et le symbole a son importance. Visiblement, Nicolas Sarkozy, fidèle à sa conception d’une laïcité qui donne de la visibilité au rôle joué par les religions dans la sphère publique, était désireux d’envoyer un signal positif – supplémentaire – au monde catholique.

    Bref je vous trouve bien indulgent vis-à-vis d’un décideur bien léger dans ses improvisations et bien constant dans sa volonté d’élargir le champ du religieux dans la vie publique de notre pays.


  • JPL 7 décembre 2009 07:37

    A Léon

     

    Il est exact que si les musulmans, au moins ceux de France, voire plus largement ceux qui protestent (fût-ce à juste titre) contre le vote suisse dénonçaient avec la même vigueur l’interdiction de construire une église en pays musulman (interdiction millénaire), leur voix aurait plus de poids. 

    Il est vrai aussi que la plupart des sujets qui fâchent sont liés à des pratiques archaïques qui ne sont pas des accessoires indispensables de la pratique religieuse, mais sont ostentatoires. J’en veux pour preuve que des responsables musulmans ne leurs sont pas si favorables, que ce soit le recteur de la grande mosquée de Paris qui déclare « La burqa est marginale. Mais elle signe la montée en puissance des fondamentalistes. » ou imam d’Al-Azhar, mosquée centrale en islam, qui a ordonné à une collégienne d’ôter son niqab en précisant que « le niqab n’est qu’une tradition » qui n’a « pas de lien avec la religion ». Voir ici.

    Pour autant, il est aussi vrai que les européens en général et les français en particulier ont un peu l’idignation sélective. Je suis frappé pour ma part de voir le développement des intégrismes et manifestations ostentatoires de religiosité depuis un quart de siècle. Tout cela n’existait pour ainsi dire pas au début des années 80. Depuis on a vu se développer l’intégrisme catholique, récemment réintégré dans l’église par Benoit XVI, les sectes protestantes, notamment évangélistes, les orthodoxes juifs, avec une floraison de kippa voire de tenues de corbeaux etc. Tout cela est bien sûr le droit de chacun des individus concernés, j’observe simplement que cette bigoterie ostentatoire s’est fortement développée dans un cadre de communautarisation qui s’accentue.

    Or la république est laïque et une, ce qui veut dire que le développement de la bigoterie affichée et du communautarisme sont profondément contraires à notre identité nationale, quelque soit la communauté concernée, pas seulement les musulmans.

     



  • JPL 29 novembre 2009 12:17

    eric nous ecrit :

    "Sarko a commencé en vendant des fleurs pour payer ses études et il est un fait qu’il connait sans doute mieux le destin d’enfant d’immigrés arrivé avec pas grand chose en France et obligé d’en faire des tonnes pour s’en sortir que l’auteur de l’article."

    C’est une légende à la Cosette, que nous devons visiblement à Robert Grossmann, élu alsacien RPR-UMP, dont Sarkozy nous dit lui-même qu’il est un frère. Cela peut déjà donner un doute quant à la fiabilité du témoignage… Pour mémoire Robert Grossmann a fondé dans les années 60 l’UJP, Union des jeunes pour le progrès, organisation des jeunes de l’UDR puis du RPR (maintenant devenu UMP) et il l’a dirigée jusqu’en 1972, rencontrant Sarkozy par ce biais.

    Sarkozy a passé les premières années de sa vie dans un hôtel particulier du beau XVIIe à Paris. Il faut dire que son père était riche publicitaire, issu de la noblesse hongroise, et sa mère à l’origine avocate, fille de chirurgien.  Sa mère a repris son métier d’avocate après le divorce, puis a déménagé à Neuilly. Neuilly était déjà et de longue date un endroit de rassemblement d’une certaine classe sociale, l’endroit le plus cher de France pour se loger… Dans le genre famille dans le besoin dont les enfants doivent travailler pour payer leurs études… on a vu plus flagrant…

     

    Sarkozy a effectivement fait de longues études, puisqu’après avoir passé son bac en 1973 il n’a finalement obtenu sa certificat à exercer la profession d’avocat qu’en 1980 (en passant, il l’a eue de justesse avec 10/20, voir documents 1 et 2). 7 ans d’études (au lieu de 4 normalement) qu’il n’a certes pas financées en vendant des fleurs. Il faut dire à sa décharge que pendant tout ce temps il consacrait beaucoup de temps, l’essentiel, à faire de la politique, dans ses responsabilités au sein des jeunes du RPR et dès 1977 comme conseiller municipal. Cela lui a au moins permis d’éviter un service militaire trop pénible : affectation à mi-temps à Paris qui lui a laissé le temps de faire de la politique à Neuilly. On peut aussi reconnaître qu’il a perdu quelques années à essayer d’avoir un diplôme de SciencePo, il aurait peut-être eu son certificat plus tôt sans cela.

     

    Moyennant quoi, pour revenir au financement de ses études, il a deux frères, un ainé Guillaume et un cadet, François, qui ont fait de plus brillantes études en gros dans la même période de temps. Guillaume est devenu ingénieur (ESTP) et François professeur de médecine. On n’a strictement jamais entendu parler du fait que l’un ou l’autre aurait eu à vendre je ne sais quoi pour payer ses études…  Seul le politicien a trouvé un intérêt à faire colporter cette légende qui sert son histoire fabriquée de petit jeune de banlieue qui a eu du mal, a eu à se battre pour s’en sortit. Alors qu’en réalité sa banlieue c’est le célèbre Neuilly de Neuilly – Auteuil – Passy et qu’il n’a guère fait que de la politique depuis plus de 35 ans en se mettant successivement dans le sillage de Grossmann, Chirac, Pasqua, Chirac, Balladur et Pasqua etc.

     

     

     



  • JPL 11 novembre 2009 20:51

    Comme d’habitude ce crétin de Calmos n’a que de l’ironie imbécile à proposer.


    La question n’est pas le nonos jeté du mensonge de l’idole de calmos.

    Que Sarkozy ait l’habitude de mentir on s’en est rendu compte depuis un bon moment. Là même le Figaro, le Point et d’autres ont relevé le mensonge (sans aucune intervention d’Agoravox, des socialistes ou de qui que ce soit).

    Ce qui est grave est ce qu’on peut constater encore une fois, mais cette fois de manière plus caricaturale qu’avant : dès que Sarkozy est en difficulté, une escouade de membres du gouvernement et de cadres du parti unique UMP se précipite pour lui sauver la mise, en mentant s’il le faut évidemment. 
    L’étape d’après, qu’on peut déjà annoncer, est une pseudo grande annonce pour faire diversion.

    Cette organisation de propagande pour bourrer le crâne de citoyens, qui tourne à plein régime depuis 2007, sur fond de vide politique, est digne du système de l’URSS de Staline. Si le grand chef dit une connerie ou un mensonge, ses affidés se précipitent pour enfoncer le clou. 
    Et c’est évidemment dangereux pour la démocratie, pas seulement parce que cela tend à renforcer sa mégalomanie.


  • JPL 11 novembre 2009 20:39

    à PUCK


    A ce niveau d’aveuglement là, il ne reste guère de marge pour l’échange

    Sur le mensonge et la blogosphère que vous incriminez, lorsque des quotidiens nationaux classés à droite relèvent l’incohérence des déclarations en appui au mensonge concerné, vous appelez ça la blogosphère pour déconsidérer les dénonciations...
    Exemples :
    Le Figaro
    Le Point
    L’Express

    Tout cela c’est donc une blogosphère sans intérêt et qui ne sait pas de quoi elle parle ?

    Sur la prétendue connivence entre Sarkozy et Merkel : libre à vous de croire les fadaises des TV et du service d’information gouvernemental. L’avenir le dira, je n’y vois pour ma part que façade. 
    En revanche s’il y en a un qui peut avoir évolué c’est plus Sarkozy que Merkel : alors qu’il n’accordait aucun intérêt à la relation franco-allemande, tout tourné qu’il était vers G.W. Bush, ses échecs l’ont ramené à se soucier plus de la qualité de cette relation là. Si cela vous arrange de croire que c’est elle qui aurait changé et se serait mis à adorer N. Sarkozy, libre à vous de croire à de tels contes.

    Quant au vieil argument qui consiste à dire « il a été élu, circulez » (« La voix des urnes ») c’est misérable. Il est élu et il gouverne, soit. Si on n’est pas d’accord avec sa politique et a fortiori avec ses errements condamnables, on est donc alors supposé avoir le droit de se taire parce « la voix des urnes » ? Cela s’appelle du totalitarisme.

    Donc en conclusion, un responsable qui ment régulièrement et surtout qui a organisé tout un système par lequel les membres du gouvernement et les cadres u parti au pouvoir se précipitent pour mentir et appuyer un mensonge dès qu’il est mis en difficulté sur un mensonge (qu’il soit puéril et secondaire comme pour la chute du mur, plus inquiétant comme pour la tentative de bombarder Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD) est un danger à terme pour la démocratie.  Il n’est que de voir les tentations totalitaires de ceux qui le défendent.





  • JPL 11 novembre 2009 16:15

    Je ne sais pas s’il reste une majorité pour croire que ses mensonges (qui ne sont pas tous petits, par exemple le fait qu’il ne soit pas lié à la tentative de bombarder son fils à la Défense, alors que de toute évidence il avait organisé la manoeuvre) n’en seraient pas, seraient des farbications de journalistes.


    Ce qui est clair en revanche est qu’il y a un système que l’on pourrait qualifier de quasi-stalinien, une organisation de propagande visant à faire qu’en cas de souci un ensemble de déclarations « spontanées » émergent au sein du gouvernement et dans les rangs de l’UMP, pour corroborer censément la véracité de mensonges éhontés.

    Et ça c’est franchement très inquiétant quant au personnage et quant au fonctionnement du politique.

    Pour ce qui est de l’estime que vous croyez déceler de la part de Merckel pour Sarkozy, on est encore clairement là dans la propagande qui nous est servie régulièrement.
    Quelque éclairage autre , ce papier paru très récemment (il y a deux semaines) dans Bild, le tabloïd populaire en Allemagne, lu par des millions d’allemands, journal le plus lu outre-Rhin :
    il illustre bien le fait que les alemands n’ont rien oublié des déclarations imbéciles de notre président en 2008. Le « la France travaille pendant que les allemands réfléchissent » n’est pas oublié...
    Que Merckel fasse preuve de bonne volonté montre qu’elle a l’intelligence de la situation et sait que l’UE ne fonctionne que si Allemagne et France élabore des compromis et les promeuvent. Mais cela ne va sans doute pas plus loin. 
    Realpolitik est un mot allemand, n’est-ce pas ?





  • JPL 11 novembre 2009 10:24

    De nombreux commentateurs réagissent pour dire en substance, c’est sans importance, on ne devrait même pas en parler, mais s’occuper des vrais problèmes du pays.

    Il est vrai que savoir si N. Sarkozy était bien devant le mur dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989 et non le 16 comme tout le montre est assez dérisoire et bien moins important que la montée du chômage, l’explosion du déficit de l’état et de la dette etc.

    Cependant cet épisode met en lumière deux choses réitérées ces derniers temps :
    - N. Sarkozy ment comme un arracheur de dent lorsque cela l’arrange, que ce soit pour embellir, comme ici, pour nier qu’il ait joué le moindre rôle dans la tentative de bombarder son fils à la Défense, etc. C’est constant depuis des années.

    - une fois qu’il a menti, et si des indices du mensonge sont discutés, une sorte de campagne visiblement organisée de déclarations en contre-feu est mise en place, ce qui a minima crée un doute en sa faveur

    Ces deux dérives, parce que c’en est, sont inquiétantes et inacceptables. Aux Etats-Unis elles suffiraient largement à discréditer un homme politique et à l’acculer à la démission. La raison : les citoyens doivent pouvoir compter au moins un peu sur la sincérité de la parole publique, a fortiori pour ceux qui ont les plus hautes responsabilités. Davantage, ces mensonges auraient conduit là-bas au délit de parjure.

    En France, entre ceux qui soutiennent quoiqu’il arrive, ceux qui défendent sur le mode « c’est sans importance », les autres aussi, etc., la mollesse des médias etc., ça passe et il pourra être candidat à sa réélection en 2012 sans que cela soit un souci...



  • JPL 20 octobre 2009 12:16

    Au sujet de la fameuse élection, qui forcément devrait conduire à choisir le meilleur maintenant que le gouverment de M Sarkozy a « déminé » en promettant que les représentants de l’Etat ne voteront pas :


    Si les fonctionnaires représentant l’Etat s’abstiennent de voter, comme l’a suggéré Luc Chatel lors de son interview dominicale sur Europe 1, celui qui fera la différence entre les 4 élus et la majorité et les 4 élus de l’opposition sera le Président de la Chambre de Commerce des Hauts de Seine, un certain Claude Leroi, ancien conseiller Municipal à Neuilly du temps où le maire s’appelait Nicolas Sarkozy. Toute cette histoire est décidément nauséabonde. 

    Note de la rédaction du Post, ce lundi, à 15h :
    Claude Leroi, dont le vote sera déterminant dans l’élection du président de l’Epad, a fait ce lundi l’éloge du fils du chef de l’Etat, déclarant notamment :« Jean Sarkozy est un garçon de qualité, sympathique, que je connais depuis très longtemps. »



  • JPL 20 octobre 2009 12:16

    Au sujet de la fameuse élection, qui forcément devrait conduire à choisir le meilleur maintenant que le gouverment de M Sarkozy a « déminé » en promettant que les représentants de l’Etat ne voteront pas :


    Si les fonctionnaires représentant l’Etat s’abstiennent de voter, comme l’a suggéré Luc Chatel lors de son interview dominicale sur Europe 1, celui qui fera la différence entre les 4 élus et la majorité et les 4 élus de l’opposition sera le Président de la Chambre de Commerce des Hauts de Seine, un certain Claude Leroi, ancien conseiller Municipal à Neuilly du temps où le maire s’appelait Nicolas Sarkozy. Toute cette histoire est décidément nauséabonde. 

    Note de la rédaction du Post, ce lundi, à 15h :
    Claude Leroi, dont le vote sera déterminant dans l’élection du président de l’Epad, a fait ce lundi l’éloge du fils du chef de l’Etat, déclarant notamment :« Jean Sarkozy est un garçon de qualité, sympathique, que je connais depuis très longtemps. »



  • JPL 15 octobre 2009 20:15

    Et le crétinisme habituel de notre troll Rocla ?



  • JPL 2 mai 2009 23:17

    J’avais en juillet dernier posté quelques commentaires, dont deux (dialogue avec l’auteur) sur un sujet accessoire mais pas tant que cela. Tout cela a curieusement été effacé par les administrateurs du site. Curieuse censure quand on voit qu’ils ont laissé les éructations agrémentés d’insultes d’un connard à la Calmos ou d’autres.

    Donc je reposte.

    J’en ai assez de voir MM Wauquiez et Hortefeux se présenter comme auvergnats ce qu’ils ne sont pas :

    M Wauquiez est né à Lyon, il a passé son enfance à Paris ou il a fait toutes ses études.
    C’est plus tard en tant qu’énarque proche du pouvoir qu’il a été parachuté UMP et élu en Auvergne. Hormis ce passé récent en Auvergne, qui implique donc au passage d’avoir un pied à terre au Puy, il a toujours habité à Paris hormis un séjour en Egypte en tant que diplomate débutant...

    M Hortefeux est né à Neuilly où son père était banquier. Il y a grandi (et c’est ainsi qu’il est devenu un ami intime de M Sarkozy, qui lui aussi a grandi à Neuilly). Après le secondaire à Neuily il a fait ses études à Paris. Il a toujours habité en région parisienne et, pour l’essentiel, à Neuilly.

    Je conçois bien qu’ils y ont des racines familiales et - au-delà - je conçois très bien que quelqu’un qui n’est pas né en Auvergne (ou ailleurs) et qui n’y a pas d’attaches familiales (mais par exemple d’un autre pays) mais qui y vit depuis des années puisse se déclarer auvergnat (ce que je ne peux faire à ce titre bien qu’y étant né etc. parce que vivant actuellement à Paris).

    En revanche que ces politiciens qui sont nés ailleurs, ont toujours vécu ailleurs et continuent de vivre à Paris (quand on est politicien et ministre on vit à Paris pour l’essentiel de son temps, il ne faut pas raconter d’histoire) et sont des grands bourgeois parisiens et rien d’autre, s’affichent auvergnats pour se donner un air peuple et terroir et se faire élire ici ou là, là ça finit par m’agacer.

    Je sais bien qu’on en trouve dans tous les partis (des Lang qui va de circonscription en circonscription, etc.) mais ces deux faux-culs là me gonflent.



  • JPL 1er mai 2009 16:03

    P.S. pour Julius

    Je note une erreur factuelle (ou une contradiction ?) et une contradiction dans la fin de votre réponse.
    Vous écrivez :
    Fannie Mae et Freddi Mac existent certainement pour un long moment. Mais leur statut et leur mission ont considérablement changé, avec d’autres lois et politiques visant à permettre subprimes, « zéro-paiement » etc pour presque tout le monde.

    Or :
    - si le statut de Fannie Mae et Freddie Mac a changé (au début des années 80), cela a précisément été pour les privatiser un peu et pour déréguler

    - vous semblez considérer que le fait d’avoir autorisé des pr^tes subprimes (qui ne sont pas zéro paiement, mais c’est un détail) « pour presque tout le monde » serait à l’origine de la crise. Non seulement les fameux subprimes ne sont pas l’essence de la crise comme je le rappelais, mais vous êtes en trian d’écrire très exactement qu’une dérégulation aurait été le déclencheur de la crise...



  • JPL 1er mai 2009 15:57

    à titi

    Vous nous expliquerez depuis quand le Community Reinvestment Act CRA fait obligation de prêter ! Vous ne l’avez manifestement pas lu...
    Je vous donne un lien, cela vous permettra de le faire et d’en parler avec moins d’approximation. Cet Act, en fait le titre VIII du Housing and Community Developmen Act, dispose essentiellement que les agences fédérales dans leur rôle de supervision doivent prendre en compte le souci d’encourager les institutions financières à servir les besoins de toutes les communautés sans discrimination, pour autant que cela soit compatible avec les règles prudentielles.

    Donc a) cela ne met pas en place une obligation de prêter mais une obligation dans l’évaluation par les agences fédérales et b) il y est explicitement fait mention du respect des règles prudentielles.
     

    A Julius : si l’on devait appliquer votre approche dans d’autres domaines... En effet votre argument, typique des théologiens du léibarlismen consiste à croire en ordre naturel de création-destruction et à considérer qu’il faut laisser faire le plus possible car cela permet de purger les crises dès le début.
    Toute l’histoire du monde démontre que cela ne marche pas.

    En matière politique, les anglais et français ont laissé faire Hitler en pensant qu’il s’assagirait ou se retrouverait contraint de revenir à la sagesse. Ils se sont retrouvés avec la 2e guerre mondiale, avec quel prix humain...

    Depuis quelques décennies on sait qu’un certain nombre de ressources naturelles vitales pour l’économie actuelle sont en voie d’extinction, que c’est une réalité physique Cela n’empêche pas les acteurs économiques et pays de continuer de foncer comme si de rien n’était. Lorsque la contrainte sera devenue bien trop forte, inévitable, on agira. Mais à quel prix social et économique à ce moment là ?

    Parce que l’homme est ainsi fait qu’il pousse son avantage en pensant à demain matin au mieux, jamais à après-demain, jusqu’à ce qu’il soit entré dans le mur.
    Dans un système économique dont la logique est de laisser un grand nombre de micro-acteurs sans régulation (comme, même en en restant au temsp rpésent, si la somme de leurs optima pouvait être un optimum global, effarante naïveté), on a inévitablement un système qui va de crise en crise, que la crise annoncée soit lagère ou catastrophique. or il est assez raisonnable de vvouloir réguler et éviter les crises catastrophiques...

    Au demeurant, l’économie mondiale a été beaucoup plus régulée de 1946 à 1971 (début de la dérégulation avec la fin de l’étalon or décidée par Nixon) que de 1972 à 2008. Que constate t-on : accroissement du nombre de crises et de leur gravité, équilibre social remis en cause partout, croissance économique plus faible etc.
    Faut-il continuer à déréguler ?