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Les commentaires de Philippe Vassé



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 16 avril 2012 11:41

    Cher justice88,

    je ne saisis pas bien votre question sur JL Mélenchon, sa sortie, selon vous, du PS et son appartenance maintenue au GODF.

    Il est en effet entré au GODF en rejoignant le PS. Et il y est toujours à cette heure.

    Le fait de savoir s’il a ensuite quitté ce parti ( ou s’il est en mission politique pour le PS) n’est pas indépendant, semble-t-il, de son action au sein du GODF.

    Devrais-je être plus précis ou avez-vous compris ce qui est en cause ?

    Le lien entre son activité politique ACTUELLE et l’orientation pro-PS officielle de la direction du GODF n’échappent pas à beaucoup.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 avril 2012 12:02

    Cher Talion,

    Un peu de vérité historique fondée sur des documents réels est une nécessité, surtout sur Internet où tout peut circuler.

    Historien qui ai longtemps porté mon attention sur l’histoire contemporaine de la Russie, et qui ai beaucoup travaillé notamment sur la période 1905-1991, il m’est aisé de pointer le fait que Trotsky n’a jamais été franc-maçon, et ce pour des raisons très concrètes, en dehors des positions annoncées.

    D’ailleurs, il serait intéressant de savoir comment une institution de ce type, sous le régime tsariste, qui soutenait le régime impérial, aurait pu accepter un dirigeant révolutionnaire engagé et connu, voulant abattre ce régime autocratique.

    Enfin, la vie aventureuse, pour le moins géographiquement mouvementée de l’homme, n’aurait pas facilité son intégration dans une loge.

    Il aurait fallu qu’il parle successivement anglais, finnois, turc, français, espagnol, norvégien, afin que l’information puisse être un tantinet crédible. Certes, Trotsky fut un homme d’une intelligence que même ses pires ennemis ont saluée, mais là, on verse dans le processus de type « mission impossible ».

    Enfin, vu ce qu’il a subi comme coups en tous genres, y compris venus de dirigeants politiques liés à des Grandes Loges nationales ( France et Norvège notamment), le moins que l’on puisse en conclure est que ses supposés « frères » ont plutôt aidé à le transformer en homme à abattre, ce qui ne correspondrait pas à la tradition maçonnique.

    Il sera rappelé que le GODF, lors des procès de Moscou, où Trotsky fut vilipendé par tout l’appareil de l’URSS d’alors, et les PC du monde, prit longtemps fait et cause pour les meurtres staliniens sous couvert judiciaire, avant de lentement changer de position à la fin du Front Populaire, avec la SFIO.

    Un petit livre de Trotsky, intitulé « leur morale et la nôtre », paru en 1938, rappelle que les « frères », la LDH et la SFIO avec, soutinrent Staline et ses crimes jusqu’à qu’il apparaisse clairement que ses massacres, notamment de cadres militaires, risquaient de conduire à la victoire probable du nazisme en Europe en cas de conflit déjà prévisible !!!

    De ce constat évident arriva un tournant prudent de critiques « douces » du régime stalinien qui mettait en danger le front anti-hitlérien et l’affaiblissait fortement. On connaît la suite avec l’accord Molotov-Ribbentrop.

    Marceau Pivert, membre du GODF, fut un certain temps proche des positions politiques de Trotsky, mais rompit vite avec lui. Ce fut une alliance tactique, mais Trotsky lui reprocha souvent sa soumission fondamentale à une institution qu’il qualifiait de « bourgeoise ».

    Bref, on pourrait dire avec quelque humour et le recul du temps que si Trotsky avait été ce que certains disent qu’il aurait été sur la base de racontars et de petites malversations historiques récentes, il n’aurait certainement pas eu le tragique destin que sa famille et lui eurent.

    N’oublions pas enfin que, quand la jeune République des Soviets se battait contre les armées blanches monarchiques et antisémites, alliées à des forces militaires étrangères, y compris françaises, même le GODF se prononça contre la Révolution russe d’octobre 1917 et ensuite contre le gouvernement soviétique, dont, jusqu’en 1922, Trotsky fut le n° 2, après Lénine.....

    Pour des gens qui auraient été ses « frères », voilà encore une étrange solidarité fraternelle !

    Un tel sens historique de la « fraternité » suffit à à faire litière de ragots inutiles et stupides, contraires aux faits publics les plus avérés.

    Notons que lors de sa mort, les seules références faites furent celles de la 4ème Internationale qu’il avait contribué à créer en 1938. Aucun texte maçon n’a jamais été publié sur sa disparition par assassinat fomenté par Staline, ce qui achève de détruire la thèse avancée.

    Plus fort encore, jamais aucune structure franc-maçonne au monde n’a indiqué avoir accueilli Trotsky en son sein. Ses écrits au contraire ne lui font pas de cadeaux.

    Il semble que l’origine de cette invention historique aberrante soit à chercher dans la position de démocrate du général Cardenas, au Mexique, qui accueillit Trotsky, sous des conditions strictes comme réfugié politique. Certains sicaires de Staline à cette époque y virent une action de la maçonnerie mondiale.... mais sans apporter non plus de preuves !

    On peut évoquer donc un personnage historique comme Trotsky, à mon sens très intéressant en divers points, sans lui attribuer des appartenances cachées qu’il n’a jamais eues.

    Mieux vaut rester sur la vérité historique, qui est une base solide. Ensuite, appréciations et critiques relèvent de la liberté d’expression de chacun.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 avril 2012 01:01

    Cher Totor,

    Certes, les plus gros réseaux politico-mafieux sont issus de ou se cachent derrière la GLNF et le GODF, du fait de leur puissance en nombre.

    Cela ne signifie pas que des dérives puissent ne pas survenir ailleurs, dans les GL plus petites, si je puis dire.

    La députée Sylvie Andrieux, qui était membre de DH (Droit Humain) est quand même dans la tourmente des affaires nées dans les Bouches du Rhône.

    Elle se défend en disant qu’elle a été contrainte de suivre un système.

    Où est alors le discernement et le courage qui sont demandés à des membres de la franc-maçonnerie si les dérives des uns sont acceptées et couvertes par les autres ?

    Ainsi, la GLF n’est pas touchée par des affaires scandaleuses, mais que dit-elle publiquement des affaires sxcandaleuses qui salissent les institutions maçonniques ?

    Ne pas tremper dans la fange ne signifie pas qu’on la combat et qu’on la refuse. Cette distinction est essentielle à faire si on veut poser le problèmes de la crise globale de la franc-maçonnerie au niveau où il doit être traité.

    La GLF fait partie de ces institutions aujourd’hui collectivement salies, et il ne suffit pas de se dire « vierge » pour que les déjections venues d’ailleurs ne touchent pas aussi l’image de la GLF. Le problèmes est collectif, il doit être abordé de même manière car aucune muraille de Cine ne protège la GLF de la fange qui monte ailleurs.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 avril 2012 16:14

    Cher Thomas,

    Nous sommes parfaitement d’accord, encore que tous les réseaux n’ont pas d’activités affairistes de nature mafieuse à leur actif.

    Enfin, les clubs de golfe ne permettent pas toujours de rencontrer les personnes que certains recherchent afin de s’y lier, surtout quand cette liaison suppose une durée longue et une solidarité solide dans l’épreuve.

    Sous cette réserve de clarté, ce que vous écrivez est très juste.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 avril 2012 16:10

    Cher justice88,

    Une précision dans l’histoire politique de Jean-Luc Mélenchon qui permet de ne pas confondre tout et son contraire.

    Il entre au GODF quand il quitte son organisation politique initiale (l’O C I) pour passer au PS et fréquenter les dirigeants syndicaux de la défunte F E N, dont l’un est le père de sa compagne.

    Son entrée en franc-maçonnerie correspond donc avec son entrée au PS, parti qui lui offrira d’abord un siège de sénateur dans l’Essonne, puis de secrétaire d’Etat à la formation professionnelle publique (sous le gouvernement Jospin), avant qu’il se transforme en 2012 en ce qu’il est : celui qui participe du rééquilibrage électoralement indispensable d’une gauche institutionnelle qui, réduite au seul PS, ne parvenait plus à rassembler une majorité d’électeurs.

    La tâche de JL Mélenchon, sa feuille de route politique, est donc de donner une nouvelle vie à la « gauche plurielle » chère à son mentor, JC Cambadélis, afin de s’assurer, pour le compte du PS, d’une majorité électorale dans les urnes, l’intéressé étant l’aile pseudo-radicale de la gauche institutionnelle.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 avril 2012 00:19

    Cher Zic-quili,

    Quand couardise et bêtise font concurrence, les deux défauts arrivent ex-aequo !

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 4 avril 2012 15:37

    Cher Zic quili,

    je note que votre courage civique vous interdit de sortir de votre anonymat, mais que, bien évidemment, Taïwan est un repère de corrompus et mafieux, selon vous.

    On se demande ce que vous faites encore dans ce coupe-gorge bien connu que serait, selon vous, Taipei et tout le pays... A part aligner des jeux de mots de niveau jardin d’enfants que vous souhaitez même expliquer, comme si vos jeux de mots idiots avaient un quelconque intérêt.....

    Bon, excepté vos opinions énoncées et répétées, avez-vous des faits précis à aligner ?

    Ou préférez-vous la lâcheté de l’anonymat liée à des attaques qui, lorsqu’elles sont lancées, doivent être ensuite prouvées si l’on est un homme honnête ?

    Je vous invite donc, même caché sous votre masque de lutteur anonyme contre la corruption que vous avez vue partout dans le pays, mais que vous ne parvenez pas à identifier (lieux, noms, sociétés impliquées), à aller voir l’agence indépendante de lutte contre la corruption à Taipei.

    Elle accueillera vos informations connues de tous, selon vous.

    Il est bien de discourir dans le vide, caché derrière votre pseudonyme et crachant sur un peuple avec hargne, il serait mieux de mettre vos convictions anti-corruption annoncées en pratique....

    Si votre héroïsme de lutteur masqué ne permet pas ce contact avec cette agence, envoyez-moi les preuves de vos avances orales, je ferai suivre dans les médias de Taïwan, pour un pays encore plus « propre » par rapport au fléau de la corruption.

    Du courage, cher Monsieur, du courage, de la hauteur, et des faits avérés.

    Bien cordialement (avec le souci du respect d’autrui)



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 4 avril 2012 15:15

    Cher Blé,

    Le remboursement des sommes payés pour les corrompus français devrait être, avec des intérêts, la règle impérative d’un état de droit.

    Dans le cas de Taïwan, 16 corrompus identifiés ont été jetés en prison, Tous leurs biens ont été saisis et confisqués.

    Un exemple à suivre,

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 4 avril 2012 13:37

    Cher Iren-Nao,

    Vous avez bien raison de supposer que d’autres pays pratiquent, peut-être, les commissions - quand elles sont légales et prévues par le contrat commercial.

    Rares par contre sont les Etats assez stupides pour signer un contrat stipulant le contraire et le faisant ouvertement ensuite. Cela s’appelle des « Etats niais ».

    Quand, en plus d’être stupides et de porter atteinte gravement à leurs propres intérêts, ils pratiquent les délits criminels de rétrocommissions et l’assassinat d’officiers étrangers, cela change de registre.

    Ne pas distinguer entre les deux choses revient à verser dans une confusion d’esprit dommageable.

    Bien, pour l’heure, le seul Etat qui a été PRIS les mains dans le pot de confitures sur 5 contrats d’armements avec des rétrocommissions, délits criminels internationaux, est l’Etat français : avec Taïwan, avec Abu Dhabi, avec l’Arabie saoudite, avec l’Indonésie et enfin le Pakistan.

    Alors ? On peut accuser les autres,mais sans preuves, cela relève de la spéculation pure.

    Par contre, pour la France, cela a déjà coûté pour les 5 contrats cités, quelques milliards d’euros aux citoyens français et environ 30 morts, entre ceux des contrats de Taïwan et du Pakistan.

    On continue ou on arrête ce jeu de massacre social, humain et économique ?

    C’est la seule question que tout être sensé devrait se poser. Les spéculations sur ce que font les autres sont ici vaines, car elles relèvent d’une veulerie inquiétante.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 4 avril 2012 13:26

    Cher zic quili,

    Je ne demande qu’à vous connaître, mais vous vous cachez derrière un pseudonyme qui ne fleure pas bon le courage de ses opinions.

    Ceci dit, je suis certains que vos propos sur Taîwan et les Taïwanais ne sont pas très appropriés pour un résident français qui a apparemment peu de vrais contacts avec la société taïwanaise réelle ( je ne parle pas des politiciens professionnels, mais du peuple qui travaille, vit et assure le développement du pays).

    Il est bien de traiter un peuple de mafieux et de corrompus, mais cela n’est recevable que par un homme qui assume ses dires avec courage et transparence.

    Je vous invite donc à un « coming out » honnête afin de donner du poids et de la consistance vos déclarations d’amour envers le pays qui vous accueille.

    Car insulter un peuple en se cachant derrière son anonymat, ce n’est pas bien courageux, ni glorieux.

    Faites comme moi, même quand mes activités m’amènent à rencontrer un homme de ce qu’on appelle en France « le milieu », je le fais à visage découvert et sans honte.

    A vous donc d’avoir la même sincérité courageuse, A moins que vous ne soyez un diplomate français de Taïpei ( probabilité professionnelle à retenir par vos plus que 10 pays visités), ce qui donnerait à vos messages une saveur politique plus aigre.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 4 avril 2012 13:13

    Cher Zic quilli,

    Bien, on a compris : 23 millions de gens vivant dans une démocratie qui met ses politiques en prions sont des corrompus et des mafieux. Et vous vivez parmi ces gens-là ?

    Par ailleurs, si vous ne comprenez pas que les commissions existent dans des contrats, pas tous, mais cela existe car ceci est légal et déclaré au fisc par les entreprises et donc par les bénéficiaires, les rétrocommissions sont, au niveau mondial, interdites, et jusqu’ici, les seuls qui ont eu le privilège de se faire attraper la main dans le sac avec ces pratiques indignes de doubles voleurs sont des....Français !

    C’est dommage, mais ce sont les faits !

    Prochainement, nous remonterons le temps et irons revisiter les années 1988 -1990, avec l’identité de quelques Français qui vinrent s’installer à Taïwan pour assurer les réseaux de corruption, commissions ET RETROCOMMISSIONS.

    Dans les contrats d’armements passés entre divers pays,, pour l’heure, aucune rétrocommission n’a été trouvée. Sur les contrats de la France avec l’Indonésie, Abu Dhabi et l’Arabie Saoudite, cela a été le cas !!

    La distinction entre commissions commerciales et rétrocommissions devrait vous être évidente.

    Ceci dit, dans Taïwan dispose d’une agence indépendante anti-corruption, pas la France.

    En France, aucun corrompu n’a été condamné, ni même poursuivi.

    A Taïwan, 15 sont en prison, un autre est décédé.

    Par ailleurs, ayant fait des recherches sur les mafias dans le monde, notamment en Asie et dans les Balkans, je précise que je n’ai jamais entendu parler de mafieux qui donnaient des commissions pour les reprendre ensuite. Cette pratique semble unique et concernerait seulement les politiques français.

    Par contre, je vais vous rassurer : récemment, j’ai été amené à rencontrer à Taïwan, dans une grande cité de la côte ouest, un homme présenté par des journalistes amis comme « un chef mafieux », ceci pour mes enquêtes de recherches sur la société taïwanaise,

    En discutant avec lui, j’ai cru comprendre dans son discours, très calme et poli, qu’il avait, disons, « une certaine vindicte » contre certains Français qui, selon lui, méprisent son pays, manquent de respect à des gens de sa famille, ce qui, dans la culture chinoise, peut avoir, dit par un tel homme, des conséquences très fâcheuses. Comme dans les pays méditerranéens !

    Si en plus, vous aggravez la situation avec vos propos quelque peu « excessifs » en visant ses activités après avoir tenté de justifier les rétrocommissions et le vol des citoyens de France et de Taïwan, et cela pour des corrompus impunis.

    Rappel : les corrompus taïwanais ont vu leurs biens mal acquis repris par l’Etat.

    Et en France ? Comment dit-on « impunité pour les corrompus » qui font payer aux autres leur enrichissement illicite ?

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 3 avril 2012 10:40

    cher zic-quili,

    Merci de votre message instructif, mais vous avez certainement quelques informations en retard, surtout pour un Français vivant à Taïwan.

    Primo, dans cette affaire (on parlera bientôt d’autres contrats internationaux), c’est la partie française qui a été la plus avide de corruption et la plus protégée par ses gouvernements.

    Ensuite, comme vous le noterez, la Justice taïwanaise n’a pas beaucoup de leçons à recevoir de celle qui existe en France, elle qui a mis en prison un ancien Président, d’anciens ministres, des élus (récemment à Rueifang), et la majorité des corrompus de son pays !!

    Enfin, vous aurez bien lu que la lutte contre la corruption qui vole l’argent des peuples, ici tant français que taïwanais, est internationale car le mal est international.

    Le reste de vos propos ne mérite pas de s’y arrêter tant ils semblent inquiets que des documents sortent sur les bons corrompus encore à l’abri en France.

    Il est intéressant de voir qu’un Français de Taïwan a de plus comme seule réaction quand ses concitoyens vont payer cher la corruption de certains de leurs dirigeants, de venir se vanter de vivre dans le pays dont le peuple s’est fait 3 fois voler et spolier par des corrompus français, Taïwan ayant poursuivi les siens sans secret-défense.

    J’espère que vous n’êtes pas de ce réseau basé à Taipei dont quelques membres ont été actifs dans la spoliation organisée de tout un peuple qui l’accueille si gentiment.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 3 avril 2012 08:35

    Cher Paul,

    François Fillon a effectivement exprimé ces souhaits dont Taipei n’a pas tenu le moindre compte.

    Au contraire, Taïwan a déposé le dossier BOA (entretien et pièces des frégates) à la Cour d’Arbitrage International et est en voie de déposer à la même juridiction le dossier Tango.

    Non seulement, François Fillon est mal engagé dans la voie qu’il indique, mais l’Etat français risque d’être encore condamné deux fois à des sommes au total bien plus grosses que la première affaire (Bravo).

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2012 11:52

    Cher Easy,

    La fumée répétée de vos mensonges devrait égaler celle d’un volcan en pleine activité éruptive

    Deux exemples amusants :

    1- Vous dites être le seul « Asiatique » sur ce fil : erreur ou vantardise de votre part, outre ceux que vous ne connaissez pas, il existe Aita Pea Pea qui a essayé de vous parler dans une langue dont vous dites être le détenteur.....

    2- Vous avez évoqué les traditions en Asie envers les morts et le fait qu’on ne saurait, sur ce continent plus vaste que votre culture très réduite, évoquer ces morts après leur décès. Encore raté : exemple du jour sur votre inculture de l’Asie vivante et réelle, pas celle prise sur Internet, le 28 février de chaque année à Taïwan où on honore les milliers de morts de la répression du régime dictatorial de Chang Kaï Chek, répression sanglante commencée le 28 février 1947. Et comme chaque année depuis 2001, le parti KMT présente au peuple ses excuses et regrets pour ces évènements. Ce jour est férié.

    C’est ennuyeux : le souvenir et le dénombrement des morts revient-il à déterrer les morts, pratique qui se fait à Madagascar sous le nom de famadahina ? Tant d’ignorance interroge, pour un homme seul qui se revendique depuis peu « eurasien », probablement au nomp, aussi, de la lutte contre les « communautés ».....

    Voilà qui permet aussi de mesurer votre lien avec l’Asie et ses cultures très différentes.

    Quant au reste de votre diatribe répétitive ( une manie chez vous) contre toute personne qui ne pense pas comme vous et ne participe pas à votre soumission isolée, elle est sans intérêt aucun.

    Que vous ne lisiez pas les journaux, ni ne pouviez intervenir sur les forums dont l’Express parle aussi, cela est ennuyeux pour vous, mais n’est pas une excuse pour nier les problèmes relatés par les intéressés, même, et c’est votre droit, si vous ne partagez pas les solutions proposées au débat libre.

    D’ailleurs, il est clair que la réaction négative à la proposition avancée tient plus au nom annoncé, car les termes Fédération des Chinois de France, ou Association Nationales des Cambodgiens en France passe beaucoup mieux dans un pays où, c’est ainsi, on accuse aisément toute collectivité nationale étrangère de visée anti-républicaine, même si la réalité est inverse.

    Un jour prochain, la République apprendra à vivre et profiter de ses immigrations organisées comme d’autant de richesses naturelles sans qu’elles soient accusées, a priori, sans procès d’intention, sans rejet automatique de leurs spécificités sans danger, de « communautarisme ».

    Le poids du passé mono-culturelle pèse encore, mais il faudra bien un jour appeler les choses par leurs noms, et, au lieu d’y voir des dangers, constater les atouts d’une société multiculturelle en devenir, afin de préserver le vivre ensemble.

    Je vous laisse avec vos fumigènes et autres vapeurs : le hot spring m’attend et cela est un bienfait fumeux, mais si agréable.....

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2012 05:07

    Cher Roungalashinga,

    Comme nous partageons la même volonté de lutte contre les dérives communautaristes, les vraies, les actives, contre la République, il me semble que la clarté doit se faire sur les faits d’évidence.

    En France, il existe, et la loi d’un Etat républicain qui se dit laïque et anti-communautariste l’accepte :
     
    Une Confédération Française des Travailleurs Chrétiens ( statuts contraires à ceux de l’OIT, Organisation Internationale du Travail)

    Une Union Démocratique Bretonne (UDB) qui a des élus liés au PS, mais dont l’appellation est plus que clairement identitaire

    Un Syndicat des Travailleurs Corses (STC)

    Dans ces structures qui sont en apparence contraires aux lois de la République, ou, tout au moins, aux valeurs qu’elle porte, on observera que dans un cas, il faut faire allégeance à une religion (en théorie au moins), dans un autre, il fat prouver son appartenance à la communauté bretonne ( définition à déterminer) ou à la communauté corse.

    Je passe sur la multitude de petits mouvements identitaires régionaux en tous genres.

    Avec ces faits patents, comment une initiative de populations immigrées en France visant à favoriser leur intégration dans la République, dans le respect des lois républicaines, peut-elle être qualifiée de « communautariste » au même titre que ces structures qui, elles, objectivement, ne veulent pas de la République ?

    Par cette question, je souhaite faire réfléchir sur les dangers en tous genres entre « structure dite communautaire » et tendance avérée au communautarisme, c’est à dire à la dislocation du socle républicain.

    Dit autrement, une association de croyants catholiques ou mormons est une association qui s’inscrit dans les lois de la République, comme toutes les associations de natifs des pays de l’immigration en France.

    Par contre, un syndicat qui, en théorie au moins, impose une religion à ses membres, est contraire aux lois de la République, et de l’OIT, une structure communautariste, donc un outil de destruction du vivre ensemble.
     
    De même, pour une organisation politique sur le territoire d’une démocratie qui n’accepte que des adhérents sur un critère « ethnique » ou culturel obligatoire.

    Par opposition, en quoi les myriades d"associations asiatiques existantes menacent-elles la République, divisées ou unies ? D’autant que toutes se revendiquent de la volonté d’intégration en France.

    Dans un cas, l’association impose à ses membres une orientation communautariste que l’adhésion manifeste comme acceptée par l’arrivant.

    De l’autre, une structure libre consacrée aux intérêts communs des membres qui la rejoignent sans obligation de rejet de la République.

    Il me semble que cela est fort différent, un peu comme la CFTC est à l’opposé de la CGT par exemple.

    Un syndicat regroupe des gens aux intérêts naturels communs unis par son objet, la défense des intérêts matériels et moraux de TOUS les SALARIES, intérêts particuliers dans la société.

    Une association représentant des personnes des DOM-TOM, ou d’Asie, défend les intérêts de ses membres. Cela n’induit pas une dérive communautariste !

    Comme vous, je pense que l’enfer peut être pavé de très louables intentions

    En l’occurrence, il me semble que le communautarisme anti-républicain n’a rien à voir avec l’expression libre d’intérêts regardés par d’autres comme communautaires, du fait qu’une structure est composée de gens qui s’associent librement pour agir en leur faveur, mais PAS CONTRE LEURS CONCITOYENS.

    Il serait en effet maladroit, politiquement et socialement, de s’opposer à un droit démocratique collectif reconnu à tous sous prétexte que l’on estime que telle association serait par nature communautariste.

    Exemple de la nature des associations issues de l’immigration ; quand la menace de guerre contre le peuple irakien se fit claire en 2003, des centaines d’associations de natifs de pays très variés appelèrent à manifester, tous ensemble, contre la guerre.

    Cette variété riche fut aussi un merveilleux creuset d’unité contre la guerre.

    Aussi, à la vue de ces faits, il me paraît pour le moins souhaitable de ne pas confondre le droit démocratique d’association libre avec une dérive PRESUMEE par avance de communautarisme, surtout dans le cas des populations asiatiques en France.

    Combattre le communautarisme ne peut se faire sur la base de la négation des droits démocratiques ou de leur suspicion a priori.

    Car, au fond, le communautarisme, le vrai, est toléré, voire encouragé depuis longtemps par l’Etat sous diverses formes. Ce sont plus les gouvernements qui le promeuvent qui menacent la République que les pacifiques populations asiatiques de France qui entendent se lever pour justement qu’elle soit AUSSI LEUR REPUBLIQUE.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2012 03:59

    Cher Paoum,

    Il me semble que nous sommes d’accord sur les principes, mais qu’une incompréhension se glisse dans le débat, introduisant ensuite des confusions dommageables.

    Comme je le rappelle avec sérénité, les associations regroupant en France, sous les lois de la République,des personnes originaires de tel ou tel pays, voire des DOM-TOM, sont nombreuses et très peu ont des visées communautaristes, c’est à dire l’objectif de détruire la République.

    Le fait que des gens d’origine commune veuillent se regrouper est un droit démocratique et une démarche naturelle, car, souvent, ils ont les mêmes revendications dans la société.

    Le problème ne me semble donc pas que de tels regroupements dits « communautaires » existent en démocratie, mais de déterminer si ils menacent la République et le vivre ensemble.

    Des structures appelées par d’autres « communautaires » qui regroupent des personnes sur des critères déterminés, mais légitimes en République,il en existe en tous genres ; des homosexuels(lles) aux porteurs du virus du SIDA, des originaires des DOM-TOM jusqu’aux nains.

    Il ne semble donc pas que leurs buts soient de disloquer la République et d’imposer un Etat X, Y ou W.

    Nous sommes là dans la confusion qui peut être négatrice de droits légitimes, et facteur de négation des vrais problèmes de société.

    Qu’ainsi, les personnes asiatiques soient naturellement plus sensibles à l’anti-asiatisme qu’un habitant de l’Auvergne n’induit pas que ces gens soient des « identitaires », ni qu’ils ne soient pas contre toute discrimination, ni qu’ils rejettent la République.

    A l’opposé, il me semble que, justement, en République, en démocratie, tout groupe humain, sous la forme qu’il juge la plus appropriée, peut et doit aider la République en luttant sur son terrain revendicatif pour une société humaine, libre, prospère et ouverte.

    Les formes que se donnent un groupe sont donc une chose. C’est le but qui qualifie l’orientation.

    Des pays très démocratiques et pas du tout basés sur le système anglo-saxon, mais le respect des différences afin d’en faire une force collective unificatrice, mais pas uniciste, agissent ainsi et ignorent le communautarisme.

    Les combats communs se construisent en unifiant des gens différents sur des buts transitoires communs, pas en refusant leurs différences. Ce qui importe est de favoriser ici la participation structurée de populations immigrées à la République, la forme apparente de cette participation, comme toute immigration, ne peut que se concevoir que comme collective selon des critères naturelles évidents.

    Le débat s’ouvre, dans le respect des personnes et en toute liberté, Il est appelé à se développer et à s’enrichir des apports de toutes et tous.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2012 03:34

    Chère Vani Shert,

    Adversaire déclaré et remarqué du communautarisme (voir dossier sur Asnières sur Seine), j’ai bien noté vos remarques et votre analyse sur l’article qui a lancé ce fil.

    Il me semble qu’une confusion s’est induite d’elle-même qui amène à un débat tronqué, vicié, car les mots doivent être précis quant à leur usage.

    A première vue démocratique et républicaine, l’existence en France, légale et protégée par les lois de la République, de centaines d’associations de ressortissants étrangers ne semblent pas être du communautarisme, au sens de vecteur politique destructeur de la République une et indivisible. Au contraire, il semble que cela renforce le lien social autour de la République, par delà les différences, mais sans les nier, ni nier les problèmes particuliers.

    Entre un regroupement naturel de gens de même origine, à des fins culturelles et/ou politiques liées à leurs problèmes propres, exemple les associations d’originaires des DOM-TOM, et une volonté communautariste, il existe un fossé que nul ne saurait franchir à partir de pré-supposés.

    Le problèmes posé, me semble-t-il, est celui, plus fondamental, du lien entre République et multiculturalisme, à savoir l’intégration fortifiante au sein de la République de toutes les cultures existantes dans la société afin de faire de la République la « CHOSE DE TOUTES ET TOUS ».

    Plus encore, cela pose en arrière-plan la question d’une possible confusion entre UNITE de la République et UNICITE des citoyens, ce qui aboutirait à un vrai processus de dislocation de la République.


    Ainsi, les radicaux régionalistes sont, à mon sens, des vrais communautaristes qui tendent à disloquer la République car ils ont une vision identitaire exclusive des autres citoyens.


    Cela n’est à l’évidence pas le cas des populations asiatiques en France qui ne visent qu’a s’intégrer dans la République, avec leurs particularités culturelles dont elles ne font pas une demande identitaire exclusive des autres.


    Aussi, il me semble que le débat sur ce fil, riche et dense en échanges de qualité, est né sur une confusion entre organisation naturelle légitime sur des revendications légitimes et tendance à un communautarisme identitaire, lequel est ici une absurdité manifeste.


    Ma crainte est que, à crier ainsi, à tort ici, au communautarisme, on ignore et nie les différences naturelles objectives des problèmes au sein d’une société multiculturelle, et que, ce faisant, on en arrive à générer des réactions à l’inverse du but recherché.


    Par ailleurs, si on refuse le droit d’une partie de la population à s’organiser selon ses besoins propres, c’est la base de la République qui est mise à mal.


    Ici réside le danger de la confusion entre structure collective spécifique et structure à buts identitaires.


    Pour les populations asiatiques, les revendications ne sont ni identitaires, ni exclusives des autres citoyens, ni antagoniques à la République, elles s’intègrent à elle et entendent y faire participer pleinement, sous une forme libre, une population diverse en forte croissance.


    Le refus d’entendre ces demandes, ou leur marquage au fer rouge d’un communautarisme ici totalement fantasmé, est par contre un danger pour l’avenir dans un pays en crise.


    Telle est ma libre contribution de citoyen libre à un débat que cet article ouvre sans le fermer aussitôt au motif de craintes légitimes, mais ici infondées.


    Comme le disait une amie universitaire qui connaît bien l’Asie et ses populations en France :


    « le communautarisme se nourrit des réactions inadaptées de la République aux problèmes des populations migrantes ou, pire, de leur refus d’en tenir compte. Il recule et meurt quand la République, confiante en elle, accepte tous ses enfants avec toutes leurs différences naturelles, à égalité de droits et de devoirs ».


    Bien cordialement



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2012 02:51

    Cher Sleeping Zombie,

    J’ai bien noté la différence.

    Pour information, il existe en France des centaines d’associations de ressortissants étrangers dont les objet associatifs républicains sont de s’occuper des problèmes particuliers de leurs membres sans esprit communautariste, c’est à dire destructeur de la République.

    De même, il existe des tas d’associations « asiatiques » en France et surtout, d’ailleurs, franco-asiatiques.

    On n’y note aucune dérive communautariste.

    D’où ma question:en quoi un regroupement de gens sur des problèmes qui les concernent, comme tout autre groupe ayant des problèmes particuliers, expose forcément à devenir communautariste, c’est à dire destructeur de la République ?

    Est-ce que la République interdit des regroupements culturels bretons ou occitans, ou des DOM-TOM, et est-ce que par nature même, un regroupement sur des bases, ici internationalistes, a-raciales et a religieux serait un danger pour la République, alors que la vie associative peut être une excellente école justement des valeurs de la République et de la démocratie ?

    En résumé, je partage vos craintes sur de possibles dérives, mais je ne vois pas en quoi les associations des DOM-TOM seraient communautaristes en ce qu’elles regroupent des citoyens français ayant des revendications spécifiques, et non pas identitaires.

    Bien cordialement, et merci de participer à l’élaboration d’une réflexion collective sans dogme, ni préjugés, mais au service des valeurs de la République.



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2012 02:37

    Cher easy,

    Vous avez toute ma compassion pour les malheurs de votre existence que vous relatez ici, mais quel est leur lien avec le sujet abordé ?

    Entendez-vous ainsi justifier votre hargne vindicative personnalisé avec dénonciations fausses en appui au lieu du débat ouvert, les attaques ad hominem à répétition, un esprit de soumission aux puissants et aux autorités, ce qui est votre droit ?

    Vos opinions sur les autres vous regardent, mais elles ne concourent en rien aux débats posés.

    Par contre, essayez de réfréner vos élans amusants de thuriféraire dse hauts dirigeants vietnamiens : Ho Chi Minh n’a pas changé le monde, pas même le Vietnam. C’est le peuple vietnamien, par son sang et la destruction d’une partie de son sol, qui a chassé les armées colonialistes qui l’opprimaient.

    Quant aux morts, en histoire, on peut à la fois les compter, évoquer leur vie et leur destin, et les honorer, les deux démarches ne s’opposent pas. Elles se complètent même.

    Puisque vous connaissez les Chinois de Saïgon, je vous invite un jour à sortir de vos attaques ad hominem répétitives afin de rédiger un billet sur eux, sous votre vraie identité, ou bien sur les Chinois de Madagascar (une vieille collectivité dans le pays).

    Ce courage à montrer dans l’avenir est tout le bien que je vous souhaite, et de développer aussi la courtoisie et la politesse, marques de respect pour les autres.

    Bien cordialement



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2012 02:15

    Cher easy,

    Vous faites part de vos sentiments, que tous partagent peu ou prou sur ce fil, anti-communautaristes.

    Contrairement aux commentateurs poussés par de légitimes inquiétudes, otre hargne vous pousse à écrire trop vite et souvent à côté du sujet ?

    D’abord, je vous rassure : je trouve très positive cette réaction massive contre le communautarisme, même si cela ne répond pas aux problèmes posés. Et je partage cette inquiétude du fait de dérives qui datent de plus de 30 ans.

    Il reste à définir en France la différence entre droits des collectivités regroupés, comme toute association de loi 1901, autour de ses buts légitimes et....communautarisme, que vous utilisez sans le définir, ce qui est assez ennuyeux, car le terme mérité, afin de clarifier son essence, d’être bien précisé.

    Mais, comme ce fil, avec Loulou, le fait, il n’est pas nécessaire de s’étendre sur cette définition qui est donnée plus bas.

    Vous indiquez in fine que les autorités françaises ne poussent pas au communautarisme. Assertion contredite par les faits les plus évidents et depuis longtemps.

    Les « communautés » - le terme a envahi le vocabulaire publique depuis 1982- sont donc nombreuses, à lire les médias : éducatives, sexuelles, religieuses, nationales, culturelles, et je n’évoque pas les tendances régionalistes politiques qui veulent s’isoler de la société en créant des ghettos identitaires : bretons, occitans, ou alsaciens.

    Là aussi, soit dit en passant, il existe un fossé entre faire vivre des langues véhiculant une culture et pousser à un repli identitaire dommageable à la collectivité des citoyens.

    A l’évidence, le CFCM ( Conseil Français du Culte Musulman) a été créé par l’Etat (au nom de la République), dans des buts électoraux, et il s’agit bien d’un Conseil Représentatif (de plus religieux dans un Etat qui dit être laïque).

    Donc, les faits montrent que l’Etat a encouragé les communautés, voire les communautarismes afin d’assurer un pouvoir politique branlant.

    Maintenant, comme vous avez une vue limitée des choses dans le monde, permettez que vous soit expliquée une politique républicaine qui valorise les communautés culturelles en empêchant ainsi le communautarisme.

    Cet exemple existe dans plusieurs pays, du Canada au Brésil en passant par l’Inde, mais je prends celui que je connais le mieux.

    A Taïwan, société multiculturelle, les collectivités culturelles ont droit d’organisation et d’action libre au sein de la République.

    Il en est ainsi par exemple des Hakkas avec leur télévision, leurs journaux, leurs écoles à double enseignement de langue (mandarin et hakka).

    Mieux encore, et toujours afin de fortifier la République commune, celle de TOUS les citoyens, la politique menée envers les 400.000 aborigènes du pays est exemplaire : crédits spéciaux du fait de leur pauvreté et de l’état des structures publiques à moderniser en urgence, représentation politique spécifique, mais basée sur les forces politiques nationales, programme agraire et éducatif particulier.

    Ainsi, en prenant à bras le corps autant que se peut les problèmes des populations à problèmes spécifiques (et ils sont nombreux ici), l’Etat accomplit un travail utile à la société et fortifiant pour la République.

    Dans un débat libre, il ne faut pas craindre la contradiction, ni de ne pas parfois être dans la majorité qui s’exprime à tel ou tel moment dans un contexte particulier.

    Rassurez-vous, il m’est arrivé souvent d’être en minorité dans la vie avant de pouvoir, par la libre et sincère discussion, sans ego, faire avancer des revendications collectives sur des bases claires. Les réactions, souvent fort justifiées, et surtout légitimes en France, des commentateurs, que vous croyez à tort me viser ad hominem alors qu’ils participent d’un débat serein et respectueux, sont pour moi -et pour d’autres- de riches enseignements, tactiques et stratégiques.

    Il est évident que les problèmes exposés trouveront leurs solutions, par une forme d’organisation que les intéressés choisiront, au sein et en faveur de la République, sans que leur initiative soit qualifiée de communautariste alors qu’elle ne l’est pas au regard de la définition précise du mot.

    C’est là l’essentiel, sauf à vouloir aboutir à une mainmise politique ou maffieuse sur une collectivité qui pèsera de plus en plus lourd dans la vie du pays.

    Bien cordialement,