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Les commentaires de Annie



  • Annie 10 juillet 2012 20:34

    Bonsoir Sabine,
    J’ai la naïveté de croire qu’il est encore possible de convaincre des gens qui sont à l’antipode de mes idées, que mes commentaires méritent réflexion, pas plus. J’essaye moins de convaincre que d’apporter une perspective différente. L’article à mon avis partait d’un bon sentiment, mais les bons sentiments ne sont pas suffisants. Cela est mon côté rationnel.
    L’autre côté qui l’est moins est de sanctionner une logique selon laquelle on devrait dicter aux pauvres leur comportement parce qu’ils bénéficient d’allocations. Selon laquelle ils sont infantilisés parce que l’on suppose du départ qu’ils utiliseront les aides sociales pour acheter de l’alcool/des cigarettes/des drogues/ une télévision à écran plat. Lorsque c’est le cas, il s’agit d’une minorité, la plupart des parents selon mon expérience ici et en Afrique préfèreront sauter des repas et crever de faim plutôt que de laisser souffrir leurs enfants.



  • Annie 10 juillet 2012 19:08

    @Babylon,
    Il faut manger pour vivre, mais on peut aussi mourir parce qu’on est seul, sans ressources financières ou support social. La pauvreté a tellement de dimensions différentes que de la résumer à la question de manger à sa faim doit être ressentie comme une insulte par ceux qui la vivent.



  • Annie 10 juillet 2012 19:04

    @Blartex,
    J’ai la chance (toute chance étant relative) de ne pas avoir à dépendre de bons pour manger. J’ai un toit sur ma tête, un travail, je ne suis pas riche, loin de là, et j’’ai un mari malade depuis 3 ans et demi, mais je fais quand même partie des privilégiés et j’en suis consciente. La société ne devrait pas avoir honte d’accorder des aides sociales à ceux qui en ont besoin, elle devrait avoir honte lorsqu’elle commence à faire une différence entre les pauvres méritants et ceux qui ne le sont pas, selon ses propres critères. La réalité est que les gens ont honte d’être pauvres, comme aujourd’hui en Grande-Bretagne les gens ont honte d’être handicapés, parce que la société (le gouvernement aidé des médias etc. etc,) en a décidé ainsi. Je n’ai aucun problème à acheter un article d’occasion, mais la seule fierté qui reste aux gens vraiment pauvres dans ces circonstances est de prétendre qu’ils ne le sont pas. C’est tragique.



  • Annie 10 juillet 2012 18:45

    Je voudrai ajouter une chose. Mon expérience provient de la Grande-Bretagne, parce que je vis dans ce pays depuis 28 ans.
    Les personnes âgées, (les retraités), ne sont pas tous des nantis. Certains survivent avec des revenus inférieurs au minimum vital, mais ce sont celles qui sont traditionnellement les moins à même de recourir aux aides sociales parce que cela n’est pas dans leur mentalité, et cela bien qu’elles aient travaillé et cotisé toute leur vie. Alors si en plus, vous leur imposez des bons d’achat...........



  • Annie 10 juillet 2012 18:36

    Bonsoir Zen,
    La création de cette association est la bienvenue. J’aimerai quand même ajouter que ce type d’initiatives est important, mais échoue parfois lorsqu’il est difficile d’appréhender le sujet à un niveau international. Je penche de plus en plus pour des initiatives locales (nationales) parce que je vois les conséquences du scandale libor en GB. Les Britanniques sont capables de comprendre en quoi la manipulation des taux d’intérêt a pu les affecter, mais cela n’est pas forcément vrai des ressortissants d’autres pays.
    Une organisation comme UKuncut par exemple a obtenu le droit de faire appel contre la décision du ministère compétent d’accorder à Goldman Sachs une remise d’impôts. http://ukuncutlegalaction.org.uk/why-goldman-sachs/
    La réforme du secteur financier doit être réalisée à l’échelle mondiale, mais elle ne se fera pas si les conséquences de sa dérégulation demeurent trop abstraites ou lointaines pour le Français, l’Anglais ou l’Italien moyen parce qu’il est difficile d’établir une corrélation entre cette dérégulation et la crise financière actuelle.



  • Annie 10 juillet 2012 17:40

    Merci L’enfoiré pour cet article. Une précision quand même. Une récente étude vient de montrer que les JO n’ont jamais fait gagner un centime à un pays.



  • Annie 10 juillet 2012 17:32

    Merci Chalot pour cet article. Je fais partie de ceux qui protestent, mais c’est devenu un sport dangereux puisque comme vous le mentionnez il est possible d’arrêter des gens de manière préventive s’ils s’approchent à moins de 100 mètres d’un site olympique. Vous avez quand même oublié de parler des missiles qui seront installés sur les toits londoniens, et de la mobilisation de l’armée. http://www.guardian.co.uk/sport/2012/jul/10/residents-tower-government-olympic-missiles?newsfeed=true
    Mais une grande partie de l’opinion publique est totalement mobilisée contre les JO, entre autres, mais pas seulement les personnes handicapées qui protestent contre Atos (qui a un contrat avec le gouvernement britannique pour évaluer les personnes handicapées) qui est un des sponsors des JO et paralympiques.
    Une information que vous ne lirez pas dans vos journaux, alors je vous donne un scoop, les employés d’Atos en Grande-Bretagne (informaticiens et personnel administratif) menacent de faire grève pendant les jeux olympiques parce qu’Atos refuse de leur payer le minimum vital http://www.theregister.co.uk/2012/07/10/atos_strike_olympics/?utm_source=El+Reg+RSS+Feed&utm_medium=twitter



  • Annie 10 juillet 2012 17:20

    Merci Zen d’apporter de l’eau à mon moulin. Vous remarquerez quand même la dernière phrase qui évoque les parents qui donnent des chips à leurs enfants. C’est un peu l’équivalent de l’écran plat. Mais il serait quand même bon de préciser que les repas dans les cantines anglaises, fournissent aussi des chips, des frites, des pizzas etc. Enfin la majorité des repas sont constitués de plats riches en graisse et en sucre, qui coupent la faim rapidement.
    Mais les enfants qui ont faim deviennent de plus en plus une réalité, comme les handicapés qui se suicident parce qu’on leur supprime leurs allocations, les jeunes chômeurs que l’on oblige à travailler dans des supermarchés sans rémunération, tout cela sous prétexte du contrôle des aides sociales.



  • Annie 10 juillet 2012 13:27

    Vous ignorez totalement à quel point les bons d’achat peuvent être humiliants pour les gens qui doivent y recourir. Par exemple, dans les cantines scolaires en Grande Bretagne, certains enfants préfèrent se passer de manger plutôt que de montrer à leurs camarades qu’ils sont « pauvres ».
    Sinon, plus généralement, manger à sa faim, avoir un toit etc. relève de la survie. La pauvreté n’est pas seulement matérielle. Le cliché de l’écran plat a la vie dure parce qu’il est constamment mis en avant. Correspond-il à la réalité ? et cette réalité est-elle représentative de toutes les personnes bénéficiant d’aides sociales ?
    La diabolisation des bénéficiaires d’aides sociales a déjà commencé en Grande-Bretagne. Soyez vigilants.



  • Annie 10 juillet 2012 13:11

    Voici un commentaire écrit en 2009 à propos des suicides à FT, par quelqu’un appelé Ampère sur le site de Libération. J’espère qu’il ne m’en voudra pas de le reproduire mais ce commentaire est très intéressant

    "Un peu d’histoire que les internautes ne connaissent pas forcément.

    Lombard n’est qu’un lampiste qui de tout façon va partir en retraite.
    Il faut se souvenir qu’après les investissements hasardeux de Michel Bon, à la suite de l’effondrement de la bulle Internet c’est Breton qui a été nommé à la tête de France Telecom. Or Breton a emmené dans ses bagages Wenes et Barberot qui sont désormais Directeur pour la France et DRH respectivement. Breton a mis en place une vaste politique de restructuration pour récupérer du cash et désendetter la maison à tel point qu’on a vendu les voitures, les bâtiments et généralisé la sous-traitance. A la faveur d’un remaniement ministériel Breton devient ministre des finances et il doit abandonner la direction de France Telecom. L’homme es un fin calculateur, il sait bien que le poste qu’on lui offre n’est qu’un contrat à durée déterminée. Il prévoit donc son retour dans l’entreprise et met en place Lombard qui offre de nombreuses garanties. Tout d’abord c’est un personnage sans relief, plutôt bonhomme qui ne pourra pas faire un sale coup en douce. Ensuite, il est déjà âgé et devra rapidement partir en retraite. Enfin il connaît bien la maison, c’est un polytechnicien. Il apparaît a l’opposé des vendeurs de supermarché qui ont dirigé la boutique et qui, au passage, l’ont menée à la faillite. Le personnel pourrait donc être rassuré. Pour assurer ses arrières, Breton donne aussi les vrais pouvoirs à Louis-Pierre Wenes qui passe du poste de directeur des achats à celui de directeur France et son collègue Barberot se trouve conforté au poste de DRH. Ce scénario devait permettre à Breton de retrouver son poste après l’élection présidentielle de 2007. Sauf que Breton est une nouille en politique, il joue Villepin – Chirac contre Sarkozy et il perd. Non seulement il perd son poste de ministre mais en plus comme il n’est pas en odeur de sainteté et parce l’Etat est au conseil de France Telecom (et l’Etat c’est Sarko) il perd définitivement son fauteuil de PDG. On ne va pas le plaindre, il réussira peut-être en vendant des chaussettes sur les marchés mais franchement son passage à la tête du groupe n’a laissé que haine et désolation… A l’inverse de nos collègues disparus personne ne le pleure celui là.
    Lombard est donc resté PDG.
    A dire vrai je ne sais pas s’il a pris la grosse tête, lui qui depuis des dizaines d’années était resté dans l’ombre, mais une chose me parait certaine c’est qu’il s’est appuyé comme prévu sur Barberot et Wenes pour restructurer la maison. On pourrait même parler de restructuration permanente comme un mode de fornctionnement normal. Lombard traçait les grandes lignes du plan Next en s’inspirant de la technologie et les deux affidés de Breton se chargeaient de « motiver » le personnel. Mais le choix qui a été commis c’est celui du bâton plutôt que de la carotte. Il faut savoir qu’un fonctionnaire peut-être muté n’importe où pour raison service. Autrement dit si un poste de technicien disparaît à Marseille on peut très bien se voir proposer un poste identique à Lyon, voire très différent ailleurs. Le lecteur qui appartient à la maison sait très bien que des techniciens se sont retrouvés à vendre de la daube estampillée Orange sur des plateaux téléphoniques avec comme seule solution d’accepter ou de démissionner. A tous les petits malins qui crachent sur les fonctionnaires de Ft-Orange je leur souhaite le même destin arrivé à la cinquantaine… Il est évident qu’on ne peut pas démissionner, ne serait ce que parce le boulot est désormais rare et recherché. Les gens s’accrochent et ils craquent. Ce fut le cas sans aucun doute de notre collègue d’Annecy. Les chiens, il ne me vient pas d’autre mot, qui ont mise en œuvre avec brutalité ces restructurations en s’appuyant sur la faiblesse du statut de fonctionnaire qui est moins contraignant que le code du travail en matière de mobilité géographique ou fonctionnelle, ces chiens se sont Barberot et Wenes ! Si Lombard saute et qu’eux restent, il ne se passera rien. Il faut les dégager !
    «  Demain Ft-Orange ne sera pas comme avant » lance un brin solennel Lombard. Il serait bien inspiré de se taire parce au prochain suicide la violence risque de se déchainer et il ne fera pas bon aller faire l’humaniste désolé, le père de famille épleuré devant les collègues d’un suicidé de France Telecom"



  • Annie 7 juillet 2012 03:28

    Bonsoir Leo,
    Ce n’était pas ma meilleure phrase, avec deux fautes de grammaire. Un point de loi intéressant, oui on peut manifester sur les trottoirs qui sont privés mais à condition de ne pas s’arrêter de marcher. Sinon on risque d’être arrêté. C’est pour cela que les Indignés ont été délogés de la place Paternoster et qu’ils l’auraient été aussi du parvis de St Paul si un révérend de la cathédrale n’était pas intervenu pour demander à la police de les laisser tranquilles. Je ne sais vraiment rien à propos de la consommation d’eau pendant les Jeux Olympiques, par contre, oui ils ont déjà créé des perturbations à Londres, puisque dans certains quartiers, les habitants ont été expropriés, des voies spéciales ont été créé pour les VIP, (interdites aux ambulances) et que d’une manière générale, le budget a explosé, surtout à cause de la sécurité, car on craint des incidents.
    Personnellement je trouve le sujet important. D’une manière générale, je suis opposée à la privatisation des services publics, mais le sujet n’est même plus d’actualité puisqu’ils ont pratiquement tous sous-traités certains services. Dans la santé par exemple, chez nous, c’est une catastrophe avec la nouvelle réforme mise en place par les conservateurs, tandis qu’il y a une dégradation d’autres services, et des ententes illicites sur les prix.



  • Annie 6 juillet 2012 21:57

    Ou la privatisation de l’eau en Tanzanie, par le biais des ajustements structurels imposés par la banque mondiale et financés par le gouvernement britannique. Dans ce cas-là, un échec complet et ils se sont retirés la queue entre les jambes.



  • Annie 6 juillet 2012 21:53

    L’exemple des trottoirs est bien choisi. J’ai appris avec les Indignés de Londres que la plupart des trottoirs de Londres sont privatisés, ou du moins n’appartiennent plus à l’état, ce qui veux dire qu’il est interdire de manifester sur ces trottoirs-là. Il n’est pas nécessaire d’adopter des lois pour réprimer la liberté d’expression dans des endroits publics, juste de vendre les trottoirs. Le parfait exemple est que les Indignés voulaient manifester initialement devant la bourse de Londres, sur la place Paternoster qui appartient à Mitsubishi, ce qui explique pourquoi ils ont été repoussés sur le parvis de St Paul.



  • Annie 6 juillet 2012 21:14

    J’ai lu un article hier sur Agoravox à propos d’un couple de lesbiennes aux États-Unis qui voulaient faire changer le sexe de leur enfant. L’article était tiré d’un article du Daily Mail, et j’ai trouvé intéressant de comparer les commentaires. La surprise a été que les commentaires du Daily Mail (tabloïd de droite ne faisant pas toujours dans la dentelle) ne prenaient pratiquement pas en compte le fait qu’il s’agissait d’un couple de lesbiennes, et étaient en fait beaucoup plus tolérants et compréhensifs que ceux que j’ai pu lire sur AV. Ce que j’essaye de dire est que le voile en Grande-Bretagne ne s’est pas généralisé parce que justement il est toléré. La répression ou la désapprobation provoque un réflexe qui va à l’encontre de l’effet recherché. À moins de vouloir faire de chaque voile et de chaque burqa un cheval de bataille, le voile restera un phénomène marginal.



  • Annie 6 juillet 2012 19:38

    Très bon article, Ariane.
    Les entreprises privées s’arrachent les ressources naturelles qui nous appartiennent et les revendent au prix fort. La Grande-Bretagne dépend en partie pour son eau et son électricité d’entreprises françaises (Suez environnement et EDF).



  • Annie 5 juillet 2012 22:05

    Je dois dire que j’ai changé d’avis à ce sujet. Je suis toujours favorable à une réduction de la vitesse, et une association de conducteurs dont j’ai oublié le nom continue de prétendre qu’il n’y a aucun rapport entre la vitesse et le nombre de morts sur les routes, parce qu’aucune étude n’a été réalisée en France. Mais il existe de nombreuses études réalisées à l’étranger qui établisse un rapport incontestable entre la vitesse et la gravité des blessures d’un accidenté de la route ou d’un piéton.
    Par contre le choix de la répression routière plutôt que l’aménagement du réseau routier, l’installation de ronds-points etc. revient à faire effectivement des conducteurs une source intarissable de fonds.
    Au risque de paraître totalement obsédée, et c’est un risque que j’assume, je ferai remarquer que la société gérant ces radars est Atos. J’ai écrit deux articles à propos d’Atos sur Agoravox. Il ne s’agit pas d’une société pire qu’une autre, mais simplement d’une entreprise privée dont l’objectif est le profit, et qui ne se soucie pas plus de l’intérêt public que toute autre entreprise privée. La sous-traitance des services publics conduit à ce type de dérive. Alors que l’obsession du jour est le nouvel ordre mondial, et la comploïtite aiguë, le danger est en fait beaucoup plus proche et ces entreprises sont en train de s’immiscer insidieusement dans notre quotidien pendant que nous regardons ailleurs, gérant les radars mais aussi les cartes d’identité, les services bancaires et les transports, ou comme en Grande-Bretagne les services d’immigration ou sanitaires, ou établissant des partenariats avec la BBC qui s’autocensure concernant l’influence d’Atos sur la réduction du nombre de personnes handicapées ayant encore droit à des prestations, un scandale d’une ampleur inimaginable . Si nous ne nous réveillons pas rapidement, ces entreprises qui sont uniquement motivées par le profit, et dont les accointances en haute sphère leur assure une impunité totale, nous gouverneront. En fait elles ont déjà commencé.



  • Annie 28 juin 2012 23:37

    C’est vrai et j’ai été injuste avec vous. Mais regardez les soldes en Angleterre et ce sont rarement les plus démunis ( en fait jamais) qui se précipitent, mais les gens comme vous et moi qui peuvent payer la moitié ou même 75% d’un prix exorbitant au départ. 



  • Annie 28 juin 2012 22:45

    C’est une question intéressante. À partir du moment où l’on établit une échelle des souffrances, on décide qui mérite d’être aidé ou non. Faut-il abandonné les Palestiniens parce que la situation est pire pour les Congolais ?



  • Annie 28 juin 2012 22:23

    Cordless,
    Un peu comme les noirs qui sont surreprésentés dans les prisons américaines et parmi les condamnés à mort. Bien sûr rien à avoir avec les juges, et avec des peines plus sévères selon que l’on soit noir ou blanc.



  • Annie 28 juin 2012 22:12

    Les blancs seraient-ils devenus soudainement une minorité en France ? Les antiracistes, de vrais racistes, tandis que les racistes sont de vrais antiracistes ?