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Les commentaires de Illel Kieser ’l Baz



  • Illel Kieser ’l Baz 22 août 2012 08:52

    Il y a de plus en plus d’articles de ce genre. Comment comprendre que l’on puisse voter pour un tel amas de fautes ?



  • Illel Kieser ’l Baz 17 février 2012 07:43

    @lulupipistrelle
    Excusez-moi, mais « qu’on n’est pas en France de recul pour évaluer telle ou telle pratique... c’est vraiment un argument qui me surprend. »
    Je vous crois sur parole mais vous ne dites pas pourquoi. Non, nous n’avons pas, en France, de recul suffisant pour évaluer les pratiques et cela concerne l’ensemble des pratiques, pas seulement la prise en charge des enfants autistes.

    « Il n’ y a donc pas de publications internationales dans ce domaine ? »
    Si et c’est pourquoi j’écris ce que j’écris. Mais, l’Hexagone demeure comme un petit village qui résiste à tout. Ni congrès, ni revue qui réunissent les travaux des chercheurs et des praticiens. Il existe bien des publications et des « réunions » - appelées congrès ou colloques - où l’on retrouve toujours les mêmes noms, la plupart du temps les mêmes que sur les plateaux télé. La portée, la diffusion demeure très intimiste et, le plus souvent, orientée. Il n’y a pas, en France, d’expérience du partage de l’info et d’une réflexion pluridisciplinaire. Cela exista jusqu’à la fin des années 50. L’émergence de l’École freudienne - Lacan - a créé un clivage dont nous sommes encore tributaires.
    C’est cela qui rend difficile l’évaluation des pratiques. Vous évoquez des méthodes dont on doit reconnaître qu’elles dépassent les bornes de l’éthique et vous avez raison. Il en va de même d’autres pratiques. La psychanalyse n’est pas seule en cause. C’est un système de soin qui reste à revoir. Il date de l’après guerre...

    « Vous voulez reprendre à zéro les études des praticiens étrangers sans intégrer leurs résultats ? »
    Qui dit cela, sûrement pas moi puisque je me sers des pratiques de différents pays et, pas seulement au Canada ou USA mais également en explorant les pratiques traditionnelles d’Afrique, d’Asie, etc.

    « Et ben dites-donc, la confiance règne dans ce milieu... »
    Je ne vois pas en quoi il serait question de confiance.

    Bonne journée



  • Illel Kieser ’l Baz 16 février 2012 07:51

    Sur le fond, l’article de Bernard Dugué pose le problème de l’emprise du politique sur le pensée et, de ce point de vue, cela mérite un débat. Les politiques tentent de refaire l’Histoire, d’imposer un diktat sur les contenus des enseignements. Sous prétexte de combattre la « pensée unique » on constate que, de plus en plus, une certaine représentation du monde est mise en place au cœur des transmissions des savoirs.
    Oui, il y a problème !
    Je n’ai aucune sympathie pour l’exercice dogmatique de la psychanalyse et je l’ai payé assez cher mais on doit reconnaître que la polémique actuelle est dévoyée. On cherche à exclure la pratique de la psychanalyse - son emprise dogmatique, son exclusivisme, son refus de toute critique ne pouvaient que que susciter de telles réactions - et la remplacer par des thérapies qui, à terme, finiront par poser les mêmes problèmes.
    La polémique a été réveillée par les associations des parents d’enfants autistes qui dénonçaient
    1 - un défaut dans l’évaluation des symptômes,
    2 - des pratiques systématiques qui reposent sur des concepts approximatifs,
    3 - la mise en cause des parents, principalement la mère, dans l’étiologie de ces symptômes.
    Jusque là, l’expérience, la connaissance du terrain nous portent à les soutenir. Mais ces associations vont jusqu’à proposer des pratiques substitutives supposées plus efficaces, en tout cas, qui, réintroduisant les parents dans la chaîne des soins et de la prise en charge, porraient échapper à toute forme d’évaluation.
    Qu’il faille humaniser la pratique clinique, notamment par la prise en compte de la parole des parents, engager la relation avec l’enfant autiste en tentant d’abord de saisir le sens premier de ses comportements et de ses réactions, autrement que comme un objet sans cervelle... était nécessaire.
    De là à proposer des pratiques substitutives, il y a un pas que je m’abstiens de franchir, surtout quand il s’agit de porter aux nues des thérapies dont les inventeurs mêmes connaisent les limites.
    On connaît le même problème dans la prise en charge des rescapés de traumatismes sexuels d’enfance. La pratique EMDR (fondée sur les mouvements oculaires) est actuellement considérée comme une sorte de miracle. Or ce n’est pas si simple. Une telle pratique peut s’avérer positive dans un moment donné, inutile à d’autre.
    La France a pris un tel retard dans la transmission des savoirs psycho cliniques que, même les praticiens se trouvent démunis devant la complexité de l’organisme humain.
    La psychanalyse a donc assis sa suprématie sur ces carences. Questions de paresse intellectuelle. Et, en France, j’insiste, nous n’avons pas assez de recul pour évaluer telle ou telle pratique, tout en sachant déjà qu’aucune ne saurait l’emporter sur les autres.
    Enfin, la polémique permet à quelques uns de se porter au devant en allant jusqu’à proposer d’interdire la transmission des savoirs psychanalytiques, voire jusqu’à imposer une autre pensée unique. Nous ne sommes plus dans le débat d’idées mais dans une polémique d’ordre religieux et cela ne saurait être toléré. Il appartient à ceux qui demeurent attacher à la liberté de l’enseignement de s’ériger contre de telles dérives dont nous avons dit qu’elles étaient de plus en plus fréquentes.
    Il appartient aussi aux praticiens de la psychopathologie de s’affranchir de l’emprise de la psychanalyse pour aborder autrement la multiplicité des pratiques possibles, d’en évaluer la portée pour chaque individu, à chaque moment du processus thérapeutique.

    Ps : Concernant les pratiques cliniques, je donne un aperçu de ce que pourrait être une approche dynamique : http://hommes-et-faits.com/Dial/spip.php?article248



  • Illel Kieser ’l Baz 3 février 2012 16:12

    À l’auteur,
    je me suis permis de reprendre votre article sur la médecine cogniticienne, comme indiqué par vous.
    En voici l’URL. (Je ne fais pas ce comment dans l’article en question pour éviter les commentateurs narcissiques qui s’y amusent.)
     http://hommes-et-faits.com/Dial/spip.php?article252



  • Illel Kieser ’l Baz 3 février 2012 08:07

    En complément, à noter Effondrement de Jared Diamond, sur la survie des civilisations. Un essai qui fait froid !
    Chez Folio essais pour la traduction française.



  • Illel Kieser ’l Baz 27 janvier 2012 10:04

    Même propos que vous. J’écrivais sous le même nom qu’ici. Sauf que je ne publiais jamais sur l’actualité politique. (Pour des raison de documentation, de vérification, etc. On se fait souvent piéger par des infos mal documentées)
    D’accord avec l’article, j’ai été surpris par la violence avec laquelle tous les articles ont été rendus inaccessibles. J’ai rapatrié rapidement mes post vers un autre site de blog en attendant mieux. Sur Agoravox on constate les mêmes pollutions par des auteurs franchement prosélytes du FN, certains bien masqués. Mais cela est inévitable, sauf si les auteurs soucieux de rigueur trouvent le moyen de se regrouper pour créer une véritable synergie. Cela a failli se faire dans les débuts du site mais a été volontairement torpillé. Rien n’empêche de reprendre une telle stratégie en tenant compte de nos candeurs passées.
    IBK



  • Illel Kieser ’l Baz 29 septembre 2011 15:49

    L’hypothèse de « déséquilibre chimique » pour parler des causes physiologiques de la dépression n’est plus vraiment adéquate.
    Cette hypothèse du « déséquilibre chimique » date des années 1960 avec les succès des premiers antidépresseurs découverts - tricycliques et les inhibiteurs de la MAO. Ces molécules, en plus d’améliorer les symptômes de la dépression chez nombre de patients, sont reconnues pour augmenter d’une manière ou d’une autre les taux de dopamine, de noradrénaline et de sérotonine. D’où l’hypothèse d’un déséquilibre au niveau de ces neurotransmetteurs.
    Cependant les efforts pour identifier plus précisément le déséquilibre en question ont donné des résultats assez décevants et contradictoires. Si bien que l’hypothèse retenue maintenant concerne davantage les récepteurs des neurotransmetteurs plutôt que les neurotransmetteurs eux-mêmes, ainsi que les événements moléculaires qui participent à la régulation des gènes. De plus le délai thérapeutique de deux à trois semaines entre l’effet des médicaments antidépresseurs sur les neurotransmetteurs et leurs effets sur l’humeur n’est toujours pas bien compris.
    Hypothèses non stables pour l’instant.
    D’où, incidemment une question à l’auteur sur ceci :
    « Les réactions physiques et instinctives du patient redeviennent celles d’une personne dite saine. En revanche, ils n’ont aucun effet sur la psyché. »
    Réactions physiques, instinctives, effet sur la psyché... J’aimerais plus de précisions. Il me semble que c’est beaucoup moins simple.



  • Illel Kieser ’l Baz 29 septembre 2011 15:27

    Avant de faire plusieurs remarques, tout d’abors dire qu’il est intéressant d’avoir l’avis d’un professionnel de l’industrie pharmaceutique. C’est peu commun.
    Donc, merci à l’auteur.
    D’un point de vue pratique, concernant la psychothérapie, son prix, ses modalités...
    Il n’est pas nécessaire de faire trois séances hebdomadaires. Une seule suffit largement dans le cas d’une dépression accompagnée d’une prise de médicaments prescrits par un médecin spécialisé (psychiatre ou généraliste formé)
    La psychothérapie ne consiste pas seulement à parler ou à exposer ses problèmes. Nous disposons maintenant d’un arsenal de techniques différenciées et il appartient au thérapeute de les utiliser au bon moment et avec la bonne personne. Cela va des thérapie par l’art, par le mouvement, voire des thérapies cognitives.
    80€ la séance, c’est excessif ! Si un psy propose d’emblée 3 séances par semaine et à ce prix, aller voir ailleurs !
    Choisir un/e psy, c’est d’abord choisir quelqu’un qui vous accompagnera durant 6 à 12 mois.
    La relation de confiance est primordiale. Il ne faut donc pas hésiter à poser le maximum de questions qui permettront de fonder cette relation sur un minimum de clarté. Ne pas hésiter non plus à poser des questions sur le protocole du suivi à venir. Les questions directes et personnelles à l’adresse du psy ne sont pas inconvenantes, elles sont même recommandées.
    Dans ce registre du routard de la psy, zenzoe évoque les CMP. Ce qu’il/elle dit est vrai, sur le papier. Dans les faits, les files d’attente sont très longues, à moins d’habiter une petite ville où les restrictions budgétaires n’ont pas encore fait de dégâts. Le personnel y est souvent débordé et la secrétaire est parfois celle qui a la meilleure écoute des patients.
    Voilà pour un premier commentaire pratique.



  • Illel Kieser ’l Baz 18 septembre 2011 07:26

    « C’est passionnant ce qu’ils racontent, pourquoi l’inceste père-fille fait-il des filles seulement un peu débile et l’inceste mère-fils de psychosés ? » (hacheii)

    J’ai cru, d’abord, qu’il fallait prendre ça au deuxième degré. Hé bien non, il existe encore, en France, des personnes qui boivent ces paroles et les répètent comme sorties d’un bréviaires de haute magie. Ça rappelle, en effet, ces grimoires dans lesquelles on trouve autant de formules incompréhensibles faites d’un mélange de bas latin et de mots inconnus.
    Je croyais que l’influence de la psychanalyse avait tendance à baisser en France. Je me trompais.
    L’article rappelle combien ce courant nous a plongé dans une profonde régression qui contribue à un retard d’environ 30 ans en matière de recherche psychologique et clinique.
    Une précision, tout de même, la psychanalyse n’a jamais été entendue comme une thérapie. Elle ne l’est que accessoirement. Mais la pensée psychanalytique a profondément pollué le discours et les théories de la psychologie, étouffant notamment un courant français initié par Pierre Janet, prolongé par d’autre continuateurs. Les prosélytes psychanalystes ont capté les circuits de l’édition, de la formation universitaire et il ne se passe aucun congrès de psychologie sans un psychanalyste de service pour nous servir le dogme de la secte. (Ça fonctionne comme une secte)

    Concernant l’autisme et ce que les auteurs de l’article nous disent de l’attitude archaïque de certains psychiatres et psychologues est vrai depuis les années 70. C’est vrai aussi pour d’autres singularités. Hacheii en signale une : les rescapés de l’inceste. Les mots que je reprends ici sont insensés. Mais d’où un clinicien sérieux peut-il tenir ces pseudo-certitudes totalement folles et étrangères à la réalité psychique ? La pathologie n’est pas du côté des autistes mais de ces charlatans.

    Maintenant, et pour conclure, il est un peu trop rapide et facile de dénigrer les « psys » (psychologues, psychanalystes et psychiatres)
    Heureusement, la réalité« est bien plus nuancée et bien des »psy", hors psychanalystes, sont conscients de ce qui est écrit par egalited.
    Je reçois souvent des étudiants fraîchement diplômés qui, libérés du carcan universitaire, commencent leur vraie formation clinique.

    Enfin, il y a les hypothèse génétiques et neurophysiologiques. Pour l’instant, il convient de rester modeste. On trouvera toujours une base génétique à toute forme de singularité mais il ne faut pas oublier que le génome ne détermine pas ! Attention, donc, aux velléités d’y toucher trop vite. Quant aux neurosciences, pour l’instant, l’autisme ne les intéresse que très peu. La recherche dans ces sciences reste liée aux lois du marché, très peu de recherche fondamentale.

    L’article, écrit par un collectif de parents, montre à quel point, dans le domaine de la psychologie, il a fallu attendre plus de 40 ans pour informer et casser des préjugés. C’est encourageant et, en même temps scandaleux car cela montre à quel point la psychologie clinique est demeurée figée.



  • Illel Kieser ’l Baz 19 août 2011 18:02

    À l’auteur ;
    voici une URL qui pourrait vous intéresser, si vous lisez l’anglais
    http://www.feministe.us/blog/archives/2010/04/29/ptsd-and-healing-after-sexual-trauma/
    (Je suis en train de le traduire)
    Celle-ci
    http://www.sosfemmes.com/violences/violences_psychotrauma.htm

    En bas de cette même page, les doc de Muriel Salmona et enfin certains de mes articles sur le sujet :
    http://www.lepost.fr/perso/kieser-i/

    Bonne chance
    IBK



  • Illel Kieser ’l Baz 27 juillet 2011 20:05

    À propos des nouvelles molécules, voici une mise en garde de Santé Canada.
    OTTAWA
    - "Santé Canada avertit les Canadiens que les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) et d’autres nouveaux antidépresseurs, sont maintenant accompagnés de mises en garde plus vigoureuses. Ces nouvelles mises en garde précisent que les patients de tous âges qui prennent ces médicaments peuvent présenter des changements comportementaux et/ou émotifs pouvant être associés à un risque accru de poser des gestes autodestructeurs ou de faire du mal à autrui."
    http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/advisories-avis/_2004/2004_31-fra.php

    Par ailleurs, on sait aussi que la prescription d’antidépresseurs à des enfants ou à des adolescents peut entraîner une chronicisation de la dépression.
    http://blog-lecerveau.mcgill.ca/blog/2011/01/03/stress-inhibition-du-cortex-prefrontal-et-depression/
    Dans certains cas ils peuvent mener à une tendance à s’isoler et à développer un comportement agressif à l’égard d’autrui … et déclencher l’apparition d’idées suicidaires et/ou meurtrières. Avec la désinhibition ils peuvent favoriser le passage à l’acte en désinhibant la peur.

    De même la prescription au-delà de six mois entraîne une dépendance et peut faire apparaître des symptômes d’aggravation, ce qui conduit à une augmentation des dosages.
    Tout n’est pas si beau au royaume des nouvelles molécules.
    Certes, on doit bien faire avec quand on doit faire face à des symptômes très graves et c’est l’objet d’un bon diagnostic personnalisé, d’un suivi scrupuleux.
    Cela veut aussi dire que la prescription de confort, qui correspond souvent à une demande pressante du patient, peut s’avérer dangereuse. et il du devoir du médecin d’être informé comme d’informer son patient. La prescription de confort soulève en outre un problème éthique. Sommes-nous au service du patient ou d’une idéologie qui voudrait masquer le plus longtemps possible les causes mêmes de ces dépressions - stress, surmenage, anxiété, etc. ?
    Oui, il y a un scandale qui couve !



  • Illel Kieser ’l Baz 27 juillet 2011 17:02

    Quelques précisions :
    Pour ce qui concerne la dépression majeure lire les rapports de l’ANADEP de 2005 :
    www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1210.pdf

    http://www.inpes.sante.fr/enquete-anadep/pdf/La-depression-en-France-Enquete-Anaped-Facteurs.pdf

    http://www.inpes.sante.fr/enquete-anadep/pdf/La-depression-en-France-Enquete-Anaped-Perspectives.pdf

    Concernant la consommation d’antidépresseurs :
    http://www.legislation-psy.com/spip.php?article1797

    Etude pharmaco-épidémiologique de la consommation des ...
    cat.inist.fr/ ?aModele=afficheN&cpsidt=3166909

    Maintenant une précision sur le titre de « psychothérapeute » :
    Parution au JO du décret d’application de la loi relative à l’usage du titre de psychothérapeute.

    En voici le texte : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022244482&&#8230 ;

    JORF n°0117 du 22 mai 2010 page 9448 
    texte n° 24 
    ======

    Un préjugé féroce voudrait que les psychiatre ou les médecins soient experts dans l’exercice de la psychothérapie, ce qui est faux. Si un psychiatre est expert en psychopathologie – diagnostic, prescription – il n’est pas formé à l’exercice de la psychothérapie. Les techniques psychothérapeutiques sont nombreuses et un suivi judicieux impose de choisir dans une vaste gamme de techniques.
    Enfin, la psychanalyse n’a jamais été une psychothérapie.



  • Illel Kieser ’l Baz 13 janvier 2011 08:49

    Bonjour,
    il est difficile de vous joindre par mail, ce que l’on peut comprendre.
    Je viens de publier votre dernier article proposé sur AVox et consacré à la situation actuelle en Tunisie.
    Ici :
    Tunisiens, sortez du placard !
    http://hommes-et-faits.com/Dial/spip.php?article222

    Vous pouvez à tout moment demander son retrait car j’ai pris la décision de sa publication sans votre accord.
    Néanmoins si vous êtes d’accord, j’en serai ravi et si vous le voulez vous pouvez également en publier d’autres sans problème.
    Notre site est dédié aux problèmes que vous abordez.
    Merci
    Illel Kieser ’l Baz



  • Illel Kieser ’l Baz 2 novembre 2010 15:02

    Afin d’éviter les malentendus et la désinformation : cette maladie serait une sorte de symptôme hystérique, ce que suggère notre « casseur de mythe » précédent. (Par_Ulysse)

    Ce n’est qu’en 1992 que l’Organisation mondiale de la santé a reconnu cette maladie comme rhumatismale, alors qu’elle était auparavant considérée comme une maladie psychiatrique par les médecins ; du fait de sa rareté, touchant principalement les femmes, pouvant donner une certaine atteinte comportementale et n’ayant aucune trace biologique, ce « syndrome » fut attribué à tort à l’hystérie féminine. Une supposée cause psychosomatique est désormais définitivement abandonnée.

    Les dernières découvertes scientifiques ont prouvé son aspect neurologique, lié à des déficiences en neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline. En effet, dans les années 1990 et 2000, plusieurs études prouvent ces déficiences chez les personnes atteintes de fibromyalgie. Et en 2006, des études démontrent par l’IRM fonctionnel une activité anormale dans la partie du cerveau qui traite la douleur chez les fibromyalgiques, activité différente chez les personnes non atteintes. Une cause psychiatrique et/ou psychologique est désormais exclue.

    (Source Wikipedia)

    La remarque de Taverne est judicieuse car le stress agit sur la régulation neuro-hormonale et tend à favoriser l’émergence d’algies diverses et atypiques.

    Dopamine, sérotonine et noradrénaline interviennent dans la défense contre la souffrance au sein d’un système qui comprend l’hippocampe et l’amygdale, deux centres chargés d’organiser la défense contre les facteurs stresseurs.

    Ces algies correspondraient donc à une défense de moindre souffrance. Le cerveau détourne une douleur insupportable en en créant une plus diffuse.

    Ce phénomène de choix du moindre mal se retrouve dans des réactions à des facteurs stresseurs extrêmement violents : viols, catastrophe, face à la mort, etc.



  • Illel Kieser ’l Baz 29 mai 2010 19:50

    L’idée est excellente, en soi. Mais il faut aussi préciser les modalités de constitution d’une telle maison d’édition et comment la mettre en place. Le public français n’est pas encore familier de ce type de parution mais il présente de nombreux avantages dont la rapidité de publication des idées, la production d’idées novatrices qui, dans le contexte présent de culture molle, ne sont pas publiées...

    Je pratique ce type d’édition - papier à la demande et téléchargement - depuis le dépôt de bilan d’une société d’édition que j’ai dirigé jusqu’en 1992. Les grands groupes d’édition avaient fait le vide et coulé toutes les petites structures en récupérant les auteurs sans bourse délier.
    Au Canada, même les universités pratiquent désormais e type de publication et ils en sont à la deuxième phase, celle d’un premier bilan des productions et des contenus.
    L’argument principal, pour eux, est la rapidité de production et d’échange.
    Il me semble que nous ne pouvons pas concevoir ce type d’édition à l’identique des éditions classiques. L’outil numérique nous conduit à penser l’édition autrement tant du point de vue des contenus que de la diffusion. D’où la question d’une communication adaptée.

    Personnellement, je suis partant pour un tel projet, reste à savoir comment le mettre en place.
    J’investis chaque année une somme modeste et pas mal de temps or dans le cas d’une mutualisation de moyens bien coordonnée, cela pourrait s’avérer très performant. Je ne mets nullement en doute la pertinence d’un tel projet. Depuis bientôt 14 ans que je le pratique à une échelle modeste, la prodution est, depuis ces 3 dernières années, très sensible.

    PS : Ne pas confondre les sociétés du type Lulu.com, lemanuscrit.com avec une telle structure qui, si j’ai bien compris, produirait à compte d’éditeur. Les sociétés en question pratiquent le compte d’auteur et ne proposent aucun réel service éditorial.

    Autre : je connais la société fondée par François Bon mais on pourra noter que la ligne éditorial n’est pas très claire. De plus je n’ai jamais reçu de retour à mes demandes de contact - pour moi c’est rédhibitoire. Internet est l’outil de communication transversale par excellence, s’en servir comme le courrier postal n’est pas judicieux.



  • Illel Kieser ’l Baz 28 avril 2010 10:55

    Cela vous ennuierait-il de donner un titre et une légende à vos dessins ?
    Que veut dire « Nouvel article » pour vos lecteurs ?
    Merci d’y penser un peu.



  • Illel Kieser ’l Baz 28 février 2010 03:56

    @Noor
     smiley Je vais y penser ! Mais ce sera sur un autre site.
    Je publie ici les articles susceptibles d’être compactés dans un ouvrage à venir. La date de première publication faisant foi. Ça m’évite de les déclarer à la société des auteurs.
    Le résumé sera achevé dans les semaines à venir.
    Merci et bonne journée



  • Illel Kieser ’l Baz 25 février 2010 09:07

    je ne pense pas que dans les cas graves d’agression comme celles que tu cible il soit ignoré des gens informés les processus cérébraux dont tu parles, cette mémoire traumatique, est notre outil adaptatif, celui qui permet la vigilance et la souffrance dans les exemples que tu cites ou une élévation du stress dans les persécutions du monde du travail.

    Je doute fort de cela. Trop d’expertises ignorent ces faits, volontairement ou non, par soumission à des pressions locales, je n’en sais rien. Je souligne l’impact durable et gravement lésionnel du trauma. Il y avait hier sur France Inter une émission qui évoquait ce sujet. Les spécialistes qui intervenaient ont tous souligné la gravité des séquelles, le manque de moyens et de connaissances, l’archaïsme des prises en charge, la nécessité d’un personnel formé...
    Quant à la mémoire traumatique, elle n’a rien d’adaptatif, elle est facteur de perturbation même si je souligne qu’il s’agit d’une compensation. La persistance de la mémoire traumatique constitue un danger.

    les neurosciences nous apprennent aussi que nous ne disposons pas du libre arbitre même s’il existe encore des auteurs qui soutiennent que le non conscient étant volitionnel il en découle une capacité de choix qui justifient que nous disposions du libre arbitre.

    La question du libre arbitre fait débat... Rien ne permet d’aller dans un sens ou un autre. La solution viendra de la physique moderne et si l’on s’en tient à ce qu’elle semble nous dire, il existe des choix possibles au sein du chaos, mais cela ne correspond plus aux conceptions dualistes antérieures. La question du libre arbitre devra être revisitée. Les rapports que nous entretenions avec la nature a changé et nous vivons selon des représentations qui ne sont plus opérantes. Le dualisme corps/esprit est désormais dépassé. Beaucoup à dire sur ce sujet.

    ceci dit il faut différencier la victimisation dans laquelle nous plongeons qui consiste a exister en étant victime de quelque chose toujours de la part des autres où de la société, et les victimes de drames dont tu en cites quelques uns, également différencier l’information de l’existence de ces drames de leur utilisation politique a des fins qui n’ont aucun rapport et dont parfois la compassion affiché n’est que stratégie et hypocrisie.

    Deux niveaux de réponse : ok pour dire que la société compassionnelle est un instrument politique qui réifie la victime. Elle lui dénie le droit d’être.
    La victimisation n’a rien d’une épidémie, c’est aussi un artifice médiatico-politique utilisé ou décrié, selon le bord.
    L’Europe a peur mais elle réagit selon des lignes de force archaïques et sécuritaires au lieu de s’ouvrir à l’altérité et au futur. Cette frilosité crispée aura des conséquences assez lourdes. On peut prendre le problème au plan social comme au plan individuel. Si ça gémit dans le social, cela révèle quelque chose. Si l’on amplifie un phénomène pour l’instrumentaliser on peut déclencher l’incontrôlable.

    le même processus que tu décris pour l’incrustation du trauma ou son « angrammage » incrustation existe dans le déclenchement de comportement agressif disproportionné à l’objet ou l’événement en jeu, existe aussi chez les agresseurs que leurs actes traumatises etc.

    Il convient d’être plus prudent sur ce point. Les mécanismes ne sont pas les mêmes chez le sujet victime et chez le prédateur.
    Le prédateur organise son mode durant un temps très long, il tisse lentement sa toile pour tout contrôler. Au cœur de cet espace il domine et soumet. En dehors il se fait invisible, socialement inattaquable. Sa violence n’éclate que dans des circonstances ttrès particulièrres et, dans ce cas, sa violence est souvent meurtrière.
    La victime est soumise à la pression constante d’un risque d’empoissonement intérieur et si elle cherche à contrôler, c’est par réaction pour éviter de sombrer dans le chaos. La violence de la victime est alors une tentative pour se libérer d’un étau, c’est pourquoi elle sera souvent tournée contre soi.

    les neurosciences risques de réformer la justice et de renvoyer nos système punitifs aux valeurs du moyen âge, mais par stratégie politique nous allons en sens inverse et pour satisfaire les victimes nous en sommes arrivé a juger mêmes les êtres irresponsables de leurs actes. ce qui est en conformité avec ce gouvernement dont le président a dit clairement qu’il serait le président des victimes.

    Oui, on mettra du temps à sortir de cet archaïsme.

    alors tu as bien raison de rappeler ces réalités mais elles ne se déroulent pas en de hors du champ politique dont les médias sont un instrument.

    C’est vrai, sans aucun doute. Je ne perds jamais de vue l’aspect politique, social, historique.
    Bonne journée



  • Illel Kieser ’l Baz 24 février 2010 18:16

    @plancherDesVaches, votre commentaire est largement hors sujet mais j’y réponds car il véhicule de fausses informations.

    1 - il ne s’agit pas de psychologie mais de neurophysiologie

    2 - La Sophrologie n’a rien de Canadien et on la doit à un médecin colombien établi en Espagne, Alfonso Caycedo. Elle a été introduite en France au début des années 60 par des psychiatres français, Jacques Donnars et Roland Cahen. Ça n’a rien de bien neuf.

    3 - Je ne vois pas ce que
    la médecine canadienne pourrait envier aux Français.

    4 - Les Français n’ont pas besoin des Canadiens pour créer des sectes...



  • Illel Kieser ’l Baz 31 décembre 2009 07:14

    @le furtif
    merci de votre diligence et RDV lors d’un prochain articles. Il y aura de toute façon bien des occasions d’aborder ces questions... malheureusement.