• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de wiztricks



  • wiztricks 21 décembre 2007 20:41

    Filoche est un caractère.

    Nous ne sommes pas nécessairement d’accord avec lui mais son regard a quand meme le mérite de nous ouvrir les yeux sur nombre de problèmes.

    Certes, avec la concurrence des pays à bas salaires (et sans droits), nous pouvons nous faire des soucis sur les avantages sociaux acquis depuis la dernière guerre.

    Les chantages à la délocalisation et les 35 heures ont été des prétextes utilisés par la droite et le MEDEF pour flexibiliser le travail en France : dans nombre de secteurs, nous ne savons même plus combien d’heures sont effectivement travaillées.

    Bon d’accord, l’allongement de la durée de vie et notre pyramide démographique font que le mode de répartition choisi il y a 60 ans pour financer maladie et retraite ne sont plus viable - si leur financement ne repose que sur le travail.

    Ceci dit, où nous trouvons des solutions (de financement) où il faudra accepter que nos parents soient à directement à notre charge ou crèvent de froid et de faim.

    Si ce n’est pas ce que nous voulons, il faut bien que ceux qui gagnent beaucoup aient une attitude plus responsable et acceptent qu’une part plus importante des profits dégagés par le travail de tous soit redistribuée de façon transparente. Cordialement.
    - W



  • wiztricks 21 décembre 2007 13:20

    Excellent article. Ce que j’en retiens est qu’il sera difficile de revenir sur la flexibilité horaires acquise lors du passage au 35 heures.

    Pourquoi ? Simplement parce que c’est une solution pour ajuster le travail effectif à la variabilité du plan de charge.

    Il y a quand meme de gros dangers car, insidieusement nous ne comptons plus les heures.

    Ce qui a au moins plusieurs effets pervers : 1 - on ne sait plus combien d’heures sont travaillées, ce qui rend les comparaisons avec les autres pays - si prisées - assez délicates. 2 - puisqu’on ne compte plus les heures, plus de mesure (effective) de la productivité.

    Quelque part, cela ne permet plus de valoriser correctement l’expérience... Pourquoi employer quelqu’un d’expérimenté qui pourra faire le boulot proprement en y passant un temps raisonnable plutôt que d’embaucher des jeunes qui produiront sans doute un résultat acceptable mais après de nombreux tatonnements qui se traduiront par de longues journées et souvent des week ends qui ne seront pas rémunérés.

    Cela introduit aussi une compétition inepte entre les salariés puisque ceux qui sont disponibles pourront travailler plus que ceux qui sont tenus par d’autres engagements.

    C’est peut être un éclairage sur les difficultés que peuvent rencontrer les seniors ou encore les femmes côté emploi ou rémunération.

    Ce ne sont que quelques réflexions sur le sujet.
    - w



  • wiztricks 20 décembre 2007 17:34

    Très bon article.

    Ceci dit, quelle que soit l’organisation il faut bien que des décisions soient prises en fonction des évènements.

    De façon simplissime, c’est de cette fonction que relate la notion de « gouvernance ».

    Spécifique à chaque organisation, cette fonction pourra être plus ou moins opaque.

    Parler de « gourvernance » sans préciser ce que cela recouvre n’est souvent qu’un euphémisme. Il s’agit d’introduire ce que devrait être une « bonne gouvernance ».

    - w



  • wiztricks 16 décembre 2007 15:26

    Les prédécesseurs de Sarko 1er ne mettaient pas des gants pour signer des contrats avec des démocraties improbables.

    Ils étaient, dans ce cas, beaucoup plus discrets : si nous ne nous interdisons pas de faire du commerce, inutile de le crier trop fort.

    Cela peut paraître « faux-culs » mais à défaut d’avoir le choix, inutile de trop s’agiter sur des sujets qui fâchent. Le rôle du président n’est-il pas de représenter la France ? Cela suppose une certaine réserve sur les sujets ou le consensus est improbable.

    Ce qui évitait d’étaler nos discordes et que nous nous posions des questions sur l’idée, l’image de la France que cela pouvait signifier.

    Derrière ce sujet, c’est toute notre acceptation d’être ensemble, pour se retrouver autour d’un certain nombre d’idées et de principes.

    Montrer nos divisions ne peut que nous affaiblir et monter les gens les uns contre les autres n’est que tactique pour focaliser les débats sur la forme, éludant les questions de fonds,...

    Cela évite de nous laisser le temps de se projeter pour essayer d’en imaginer les conséquences.

    Quelque part c’est quand même une certaine forme de tyrannie qui s’installe...
    - w



  • wiztricks 24 octobre 2007 21:30

    Merci pour cet article. Oui, la convergence « numérique » arrive.

    Google a de nombreux atouts pour perturber les différents acteurs des marchés concernés. Mais la messe est loin d’être dite et d’ici là nous vivrons sans doute des moments interressants.

    Cordialement.



  • wiztricks 26 septembre 2007 14:36

    Les animaux que nous sommes ont comme projet de se reproduire et les responsabilités qui nous ont été inculquée vis à vis de notre progéniture sont quand même plus facile à assumer dans le cadre d’une « famille ».

    Il y a 50 ans, nous héritions des familles paysannes élargies. Aujourd’hui, la migration urbaine, l’autonomie finacière et l’ensemble des services à la personne rendent possible - avec plus ou moins de difficultés - des familles mono-parentales.

    Je ne suis pas certain que nous sachions (tous) utiliser cette « liberté » de façon constructive pour notre développement.

    Beaucoup la subissent et l’isolement social dans lequel sont certains célibataires peut se transformer rapidement en catastrophe en fonction des accidents de la vie (chomage, maladie,..) : le filet que pouvait être la famille élargie n’est plus.

    Quand les liens entre les individus d’une société se réduisent de plus en plus à des rapports quasi-marchands, pas étonnant que certains cherchent refuge dans les religions.

    Le pire est que ce qui peut être vécu comme une blessure devient un segment de marché pour une foule de « business ».



  • wiztricks 25 septembre 2007 10:16

    Très bon sujet.

    Compte tenu de l’importance que revet la communication pour le président et son gouvernement, on peut se demander à quoi ils jouent.

    Il y a une arrogance certaine à dire : « Français, nous sommes au bord de la faillite voilà pourquoi il va falloir vous serrer la ceinture... ».

    Car une fois qu’on a dit cela, il va falloir faire des propositions crédibles et obtenir des résultats.

    Je conviens que le gouvernement ait une marge de manoeuvre limitée côté économique mais les cadeaux fiscaux déjà faits vont être un boulet.

    Par ailleurs, à part indisposer ses prédécesseurs et créer un espace pour la critique à droite comme à gauche, « trop » c’est trop.

    Les gens qui nous gouvernent sont peut être difficiles à décoder mais excellent en « politique ». Nous ne pouvons que nous demander « qu’est ce qu’ils veulent ? » ou « qu’est ce qu’ils cachent ? ».



  • wiztricks 21 septembre 2007 15:27

    Sarko fait partie de la noblesse d’épée (hongroise). Il n’appartient certes pas à la noblesse de robe (Villepin) et encore moins de la noblesse française. Il est peut être impropre de le qualifier de vilain ou vulgaire...

    « Bling bling » (merci pour le pointeur) me semble plus approprié...



  • wiztricks 21 septembre 2007 13:49

    On ne peut nier que le bonhomme change suffisament la donne pour obliger un peu tout le monde à retrouver ses marques avec la fonction qu’il incarne.

    Nous sommes beaucoup dans le spectacle : plaire et occuper le devant de la scène semble primer avant tout. J’ai l’impression qu’on survole les problèmes en changeant de sujet dès que les questions commencent à devenir désagréables.

    En allant trop vite les différents interlocuteurs et partenaires sociaux n’ont pas le temps de prendre la mesure des implications possibles.... Et se retrouvent dans des situations ou ils ne peuvent que « laisser faire ».

    Le réveil risque d’être désagréable.



  • wiztricks 14 septembre 2007 12:57

    La croissance du PIB ne mesure que l’accroissement des échanges marchands - des flux. Il ne mesure pas la « richesse » résultante : le stock.

    L’Etat à particulièrement intérêt à mesurer le PIB puisqu’il donne des indications sur les impôts qu’il pourra prélever et redistribuer, les possibilités de gestion de la dette,...

    Il n’y a pas de relation directe entre la croissance du PIB et celle d’une entreprise donnée : tout dépend de ce qu’elle produit, du marché auquel elle s’adresse, ...



  • wiztricks 14 septembre 2007 12:48

    Le PIB mesure les échanges « marchands ».

    Si vous faites sechez votre linge au soleil, l’activité « faire secher le linge » n’a aucune incidence sur les échanges marchands.

    Par contre, acheter un sèche linge, et consommer ensuite de l’énergie electrique pour le sécher à un impact sur le PIB qu’on dira positif puisqu’il augmente...



  • wiztricks 14 septembre 2007 12:33

    La croissance macro-économique ne présage en rien de sa répartition sur les différentes activités. Les entreprises pourront s’en tirer plus ou moins bien quelque soit le nombre de points de croissance.

    Certes, si la productivité d’une entreprise augmente, cela signifie que pour réaliser un certain volume de production, il faudra moins d’heures de travail. Et travailler moins si l’entreprise ne trouve pas de nouveau marchés.

    Ceci dit, une entreprise investit généralement pour produire plus plus rarement pour produire mieux. Ne serait ce que parce qu’il faut un certain temps pour amortir l’outil de production.



  • wiztricks 12 septembre 2007 21:46

    Tout d’abord, merci pour cet article et les références qu’il contient.

    Si je comprends l’intérêt de votre approche est de mutualiser la création monétaire. Le soucis comme souleve par nombre de commentaires est de pouvoir contrôler la valeur des actifs correspondants. La valeur de la monnaie n’étant que la confiance qu’on lui donne, ce n’est pas un petit soucis.

    Il pourrait être plus simple de rendre ce pouvoir à l’état. Après tout, il nous représente un peu mieux que les banques.

    Mais le sujet étant difficile, je n’ai sans doute pas tout compris.

    Désolé, W



  • wiztricks 11 septembre 2007 21:56

    Les dirigeants francais ne sont pas les seuls à croire aux vertus du libéralisme. Vous savez cette religion qui propose le « laisser faire », le « moins d’état » pour que les entreprises puissent se développer et créer des emplois.



  • wiztricks 11 septembre 2007 00:07

    Il y a certainement du vrai derrière l’information. Ce qui peut surprendre, c’est l’attention que les médias y portent sans nécessairement remettre cela dans un contexte plus général : les tracas que causent la croissance chinoise.



  • wiztricks 10 septembre 2007 12:40

    Ce genre de remue ménage à peut être son intérêt dans les joutes politiques internes aux USA.

    Il y a là bas une prise de conscience certaine que les délocalisations vers l’Inde et la Chine, ne concernent pas seulement les jobs peu qualifiés mais ont aussi un impact sur les boulots high-tech.

    Ils sont d’autant plus alarmés que nombre d’étudiants dédaignent les filières scientifiques (et ce qu’ils appelent « computer science »).

    Cela va poser à terme problème pour renouveller les expertises et donc le maintien de leur domination sur ces technologies.

    Les alarmistes tendent à mettre en exergue tout ce qui pourra sensibiliser les « décideurs ». Et les protagonistes du complexe militaro industriel ont toujours eu du talent pour dramatiser des situations en fonction de leurs intérêts.



  • wiztricks 8 septembre 2007 16:25

    Tout dépend de ce qu’on appelle « PC ».

    Si nous convenons qu’il s’agit d’un ordinateur avec des interfaces (clavier, souris, ecran graphique) utilisables par une seule personne... alors cela a été inventé notament par XEROX du côté de Palo Alto, fin des années 70.

    Depuis 40 ans, nous avons beaucoup surfé sur la loi de Moore et du ré-inventer sans cesse les modèles économiques qui ont permis de diffuser le « PC » au sens concept de la fin des années 70.

    Si le PC est cela, je ne suis pas certain que les derniers modèles proposés par Apple « inventent » le PC d’aujourd’hui, ils ajoutent un joli emballage au PC d’hier - pour un cout a peine superieur aux PC de la compétition.

    Note : Le Mac Mini sur lequel je pianote travaille aussi sous ubuntu ou windows. C’est l’intérêt d’avoir un boitier construit avec des composants a peu près standards - on peut bien sûr discuter de la qualité des standards de faits mais à partir du moment ou on accepte l’économie de marché difficile de faire mieux que de l’assez bien smiley

    La conclusion de tout cela est que le PC de demain reste encore à inventer. Cordialement.
    - W