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Les commentaires de Eric Donfu



  • Eric Donfu Eric Donfu 28 mars 2010 18:34

    Merci de cette référence utile. Bien à vous,



  • Eric Donfu Eric Donfu 28 mars 2010 18:32

    Bonsoir, vous avez raison, il existe un débat entre les images véhiculées, perçues et vécues. Je pense que la maturité offre aussi un certain « détachement », peut être aussi en compensation, mais ne tombons pas dans ces débats effectivement très masculins... Bien à vous,



  • Eric Donfu Eric Donfu 28 mars 2010 18:28

    Merci de ce témoignage.
    En ce qui concerne « les religions du livre » ne m’en voulez pas pour un propos forcément très lapidaire. Et je ne suis pas sûr d’avoir fait des conclusions, ni d’être en sitaution pour en faire d’ailleurs. Mon travail est avant tout l’observation, non le jugement. Bien à vous, ED



  • Eric Donfu Eric Donfu 6 mars 2010 13:35

    Merci pour vos commentaires, justes , complémentaires et instructifs.
    Je profite juste de ce petit message pour rendre à César ce qui est à César.
    En l’occurence, la phrase citée dans le chapô de l’article et attribuée à Marx (sans doute pour la révolution) et qui est en réalité de Friedrich Nietzsche, et tirée de la citation suivante, de son livre publié entre 1883 et 1885 « Also sprach Zarathustra » ...

    " Alors l’Autre me dit encore comme en un murmure : « Ce sont les paroles les plus silencieuses qui apportent la tempête. Ce sont les pensées qui viennent comme portées sur des pattes de colombes qui dirigent le monde.

    Ô Zarathoustra, tu dois aller comme le fantôme de ce qui viendra un jour ; ainsi tu commanderas et, en commandant, tu iras de l’avant. »



  • Eric Donfu Eric Donfu 27 février 2010 13:29

    Merci de ce résumé « coup de poing » du parcours du combattant d’un jeune qui souhaite acquérir son autonomie. La société devrait en effet prendre la mesure des difficultés accrues des 20/25 ans, et même des 25/30, d’autant plus fragilisés qu’ils occupent des emplois précaires. 


    Je viens de finir une étude sur les jeunes salariés du BTP qui me confirme l’abime qu’il y a entre la situation des jeunes qui sont toujours au domicile parental et ceux qui ont pris leur autonomie. Aucun appenti ne peux cumuler les frais d’une voiture et d’un logement. Il faut choisir, et, si l’on se met en couple, conjuguer deux salaires et les garanties des parents pour y arriver. 

    Mais c’est un, voire plusieurs autres sujets. Bien à vous, ED


  • Eric Donfu Eric Donfu 27 février 2010 11:18


    Bonjour.
    Ce papier traite d’un sujet commun mais peu évoqué : de plus en plus de gens sont contraints de retourner vivre chez leurs parents, après un licenciement ou un divorce. 
    Et ce phénomène devrait même se développer avec l’arrivée en fin de droits de centaines de milliers de chômeurs.
    Alors, si le maintien des aides sociales, la possibilité de retrouver un emploi et l’accès à des logements bon marchés restent les enjeux clés, il fallait bien mettre en garde sur ce phénomène « gratuit » qui recouvre tant de situations différentes. 
    Il s’agit d’une situation déjà très fréquentes dans des pays comme l’Espagne, où la violence de la crise se conjugue avec des traditions familiales restées plus cohabitantes.
    Depuis quelques années, ce phénomène social gagne aussi la France, alors que les enfants partent plus tôt de chez leurs parents, et que l’autonomie des générations est acquise.
    Alors comment analyser la gestion de ce « filet de sécurité » par des adultes qui assument rarement le fait de retourner chez leurs parents, qui serait le plus souvent synonyme pour eux de régression ?
    Vos commentaires apportent déjà des réponses. Oui, la honte serait plutôt pour les parents qui laissent finir leurs enfants SDF, oui, cela entrave la possibilité de vivre en couple, oui, des procès entre membres d’une même famille, en recouvrement au titre de « l’aide sociale », existent. 
    Ce débat sur les « recohabitations tardives » ouvre d’autres débats, tout aussi interessants. 
    Eric Donfu


  • Eric Donfu Eric Donfu 16 février 2010 07:48

    Non, les évoque dans une note, lisez bien !




  • Eric Donfu Eric Donfu 15 février 2010 19:26

    « Qui le notent » et « n’était-ce »... Désolé, on devrait toujours se relire !
    Bien à vous,



  • Eric Donfu Eric Donfu 15 février 2010 19:24

    Merci de témoignage sincère.
    Comme vous l’avez peut-être remarqué, je dépasse aussi cette fête pour évoquer le couple et les rapports hommes femmes. Je suis d’ailleurs sensible aux autres témoignages qui le note, et que je remercie.
    Je pense d’ailleurs évoquer à plusieurs reprises dans ce papier combien cette journée peut-être rejetée. Ce qui ne l’empêche pas d’être célébrée d’années en années. N’étais-ce pas aussi ce paradoxe qu’il fallait analyser ?
    Bien à vous,
    ED



  • Eric Donfu Eric Donfu 11 février 2010 20:03

    Chère Sophie,

    Je vous remercie sincèrement pour votre témoignage.
    Je profite aussi de cette réponse pour remercier les modérateurs de AgoraVox d’avoir publié ces trois textes, qui peuvent paraître pointus sur un site dédié principalement à l’actualité.
    Mais , votre témoignage l’atteste, il y a bien un champ à ouvrir sur le rôle de l’art dans la société.
    Merci aussi d’avoir rappelé cette expérience d’Opéra pour les exclus.
    Très cordialement,
    Eric Donfu


  • Eric Donfu Eric Donfu 4 novembre 2009 10:44

    SAMEDI 1er NOVEMBRE 2009 : MORT DE CLAUDE LEVI-STRAUSS


    La nouvelle de sa mort n’est connue qu’aujourd’hui, alors qu’il s’apprétait à fêter ses 101 ans. Les hommages se succèdent. Une page se tourne, elle était en réalité déjà tournée depuis longtemps. Presque aveugle, Claude Levi-Strauss survivait. il a atteint, de son vivant, un hommage exceptionnel, rendu à l’occasion de son centenaire.
    J’avoue que je préfère m’en tenir à ce papier, écrit à cette occasion, plutôt que de me livrer à une nécrologie...
    Merci, Claude Levi-Strauss

    Eric Donfu


  • Eric Donfu Eric Donfu 28 août 2009 17:32

    Je viens de recevoir un courrier du cabinet du maire de Paris, daté du 21 aout 2009 en réponse à mon intervention. Comme je m’y étais engagé, je vous le communique : 


    (...) Bertrand Delanoe, sensible à l’émotion suscité par cet abattage, m’a chargé de vous apporter les élements de réponse nécessaires.

    Sachez d’abord que le Ville de Paris est l’une des capitales les plus boisées d’Europe et que l’importance du patrimoine existant (484 000 arbres) impose des travaux d’entretien considérables pour assurer sa préservation. En matière d’abres d’alignement situés sur les voies publiques, la Ville de Paris a ainsi planté en sept ans (2001 - 2008) l’équivalent de ce qui a été planté auparavant en 40 ans, soit plus de 6 400 arbres. D’abord exclusivement plantés sur les grandes artères, ces arbres trouvent désormais leur place dans les petites rues.

    L’abattage d’un arbre a toujours des causes précises : il peut être mort, malade et dangereux pour le public ou encore potentiellement contagieux pour d’autres arbres. S’il arrive exceptionnellement que des arbres soient coupés dans le cadre de projets d’aménagement urbain destinés à améliorer le cadre de vie des Parisiens, ils sont systématiquement remplacés et replantés en plus grand nombre dans des emplacements spécifiques.

    Concernant le saule pleureur dont le feuillage magestueux tombait le long du quai de l’Ile de la Cité pesque jusqu’à la Seine, il s’agit d’un abattage d’urgence fait pour des raisons de sécurité. Le 29 juin dernier, le service de l’Arbre et des Bois (SAB) a été informé que l’arbre s’était cassé et qu’il était tombé en partie dans la Seine. La partie restante très fragilisée présentait une pourriture importante au niveau de la cassure. Cet arbre étant irrécupérable, et comme il menaçait de tomber dans la rue à tout moment, la décision a été malheureusement prise de finir de le démonter afin de préserver la sécurité des usagers. Néanmoins, un autre saule pleureur devrait prochainement être planté pour le remplacer.

    En espérant que ces élements d’explication sauront satisfaire votre légitime interrogation et regrettant comme vous la perte de ce magnifique saule, je vous prie de croire (...)


  • Eric Donfu Eric Donfu 15 juillet 2009 20:48

    IMPORTANT : COMMUNIQUE DE LA MAIRIE DE PARIS

     

    COMMUNIQUE DE PRESSE DE MME Dominique BERTINOTTI MAIRE (PS) DU 4E ARRONDISSEMENT DE PARIS, CONSEILLERE DE PARIS

     

    Paris, le 15 juil. 09 ; La sécurité des personnes avant tout

     

     Face à la polémique concernant l’abattage d’urgence du saule pleureur du square de l’Ile de France (4ème arr.), je tiens à exprimer ma solidarité dans la décision prise par les fonctionnaires de la Ville de Paris appartenant à la Division Est du Service de l’arbre et des bois, soucieux de concilier développement des arbres et sécurisation de l’espace public.

     

    Le 29 juin dernier, une branche s’est fracturée et est tombée dans la Seine fragilisant encore plus cet arbre centenaire, déjà atteint par la tempête de 1999. La pourriture du tronc de l’arbre est telle qu’aucune mesure de sauvegarde du saule pleureur (cerclage, etc) n’a pu être envisagée. Irrécupérable, il menaçait de tomber dans la rue à tout moment.

     

    Ce lieu très fréquenté exige que la sécurité des passants soit l’impérative priorité même si nous sommes tous d’accord pour regretter qu’aujourd’hui un élément paysager fort va manquer à la beauté du site.

     

    C’est pourquoi, un nouveau saule pleureur sera planté en cet endroit afin de redonner à ce lieu patrimonial toute sa majesté.



  • Eric Donfu Eric Donfu 14 juillet 2009 11:49

    Il ne s’agit pasde juger.
    Dans tous les cas, l’hommage rendu à cet « arbre-personnalité » me semble juste et révélateur. Même s’il était en fin de vie, cet arbre avait sa place dans le coeur des parisiens. Le problème est qu’il semblait en pleine forme...
    Pour les raisons ,et les responsabilités, j’ai donc envoyé un mail au maire de Paris avant de publier cet article. Je vous communiquerai bien sûr sa réponse éventuelle. Et comment ne pas partager votre avis sur le déficit de communication de ses services.
    Cordialement.



  • Eric Donfu Eric Donfu 14 juillet 2009 11:16

    Aujourd’hui, personne ne le sachant, (et non savant.. )
    Pardon.



  • Eric Donfu Eric Donfu 14 juillet 2009 11:12

    C’est LA question. Personne ne le savant, aujourd’hui, cet acte semble gratuit, et con ! 
    Car comme l’exprime très bien le message suivant de Régine M, on peut ressentir avec peine le vide ainsi créé.



  • Eric Donfu Eric Donfu 13 juillet 2009 19:44

    Bonsoir.
    Désolé, mais je ne vous suis pas dans votre discours politique.
    Mon propos est citoyen, et dépasse toutes les échéances électorales.
    Cordialement,



  • Eric Donfu Eric Donfu 13 juillet 2009 19:24

    Bonsoir,
    Merci pour vos messages, on sent que vous êtes touché.
    Oui, comptez sur moi pour exiger des explications, je vous les communiquerai.
    Bonne soirée,
    Cordialement,
    ED



  • Eric Donfu Eric Donfu 13 juillet 2009 19:10

     

    Bonsoir.

     

    Merci pour toutes ces contributions et ses commentaires. Il n’est pas courant d’échanger ainsi sur un végétal, et la richesse de ce débat est encourageante, y compris dans ses polémiques. Et merci aussi pour l’humour, les bucherons n’en manquent jamais !

     

    Ce soir, je digère un peu mieux cette « mauvaise surprise » qui m’a conduit à écrire d’un trait ce texte hier soir. Bien-sûr, j’imagine qu’il devait y avoir des raisons pour que les services de la mairie abattent cet arbre. Encore faudrait-il les connaitre, les citoyens ont le droit de savoir.

     

    Mais, à cette heure, et malgré un mail envoyé au maire de Paris avant la publication de l’article, aucune explication n’est venue. Si aucune réponse ne devait venir, pour moi, il s’agirait là d’une forme de mépris pour toutes ces personnes qui , à leur niveau et avec leur sensibilité, s’était attachées à cet arbre exceptionnel, qui faisait partie du patrimoine commun.

     

    Dans ce sens, j’ai trouvé certains de vos témoignages très forts.

     

    Mais attendons peut-être un peu, en cette période de vacances… Dès que j’aurai un retour, je vous le communiquerai, bien-sûr. Nous pourrons débattre des arguments avancés.

     

    J’ajoute qu’il était situé dans un site protégé, accompagnant le « chevet » de Notre Dame de Paris, et que, à ce titre l’architecte des bâtiments de France aurait du être consulté. Et puis, si on veut préserver un arbre, il existe des techniques, des fortifiants, et même des tuteurs, ce qui ne semblait absolument pas nécessaire en l’occurrence. De plus, il était dégagé de toutes habitations et orienté vers la Seine.

     

    Je comprends que ce débat puisse semble anachronique aux personnes qui n’ont pas connu cet arbre. Pour elles, et pour toutes les autres, je monterai les très nombreuses images et films que j’avaient réalisées de ce géant. Je sais qu’il existe aussi des images anciennes, des années 30 et 50 et vos témoignages peuvent aussi contribuer à la réalisation de ce film.

     

    Si l’abattage brutal de cet arbre pouvait au moins servir à une prise de conscience, et élaborer une jurisprudence, et bien, son existence aura été doublement utile, à celles et ceux qui l’on connu, mais aussi à tous ces grands arbres menacés.

    Bonne soirée,

     

    Dans la forêt sans heures

    On abat un grand arbre

    Un vide vertical

    Tremble en forme de fût

    Près du tronc étendu.

    Cherchez, cherchez oiseaux

    La place de vos nids

    Dans ce haut souvenir

    Tant il murmure encore.

     

    John Supervielle, 1937

     



  • Eric Donfu Eric Donfu 12 juillet 2009 09:02


    @Fred. Tout ’abord, je suis intervenu sur la FAq du site pour que l’inégralité de messages postés depuis hier à la suite de cet article soient rétablis. Il y visiblement eu un bug domageable, j’espère que cela pourra être fait vite.
    Que vous répondre ? Je ne juge pas les sujets que je traite, et je m’y engage toujours avec le soucis de rétablir une version de la vérité,basée sur l’observation et la mise en relation des faits, mais sans oculter leu aspects culturels, émotionnels ou psychologiques. Par ailleurs, j’ai aussi du respect pour la littérature et toutes les expressios artistiques et je pense qu’elles participent au débat public doublement, comme témoignages personnels et comme patrimoine commun.
    Des causes « valables » ? je n’aime pas ce qualificatif. Je pense que des faits qui pourraient vous sembler « non valables » ou anodins peuvent changer le monde, au même titre que le évènements planétaires, comme le 11 septembre que vous citez.
    Cela dit, je me suis déjà exprimé sur ce sujet, pas dans ces colonnes il est vrai, et qi vous êteen quête d’essentiel, je pense que vous pourre apprécier mon prochain livre, même s’il est écrit avec humour.. Mais ce n’est pas le propos. J’aime sincèrement cet agora du net qu’est agoraVox. Le fait de se confronter ainsi à toutes et à tous, de mettre en lumière des sujets sur le web, est plus interesant que la plupart des sites spécialisés et feutrés. Et puis, cette liberté de parole et d’expression n’est pas incompatible avec la rigueur du propos. Voila pourquoi je m’exprime volontier sur ce site. Les journalistes me disent d’ailleurs souvent q’ils m’y lisent. Mais surtout, je m’y exprime sans aucun filtre, autre que celui des internautes, ce qui n’est pas le cas d’ans une interview.
    Maintenant je suis d’accord avec vous, il faut aussi savoir traiter de sujet « chauds ». Je ne calcule jamais mon sujet, et j’essaye de toujours rentrer dedans au mieux. Mais necroyez vous pas que le cycle de vie, la solitude, les passions ou la mort sont des sujets « valables »comme vous dites ? Merci en tous cas, d’avoir lu ce long article sur Woodstock, parti justement d’une demande d’interview de la part d’un grand quotidien national... Vous voyez, il y a souvent une logique dans une intuition. Bon dimanche, cordialment, ED