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Les commentaires de Lavigue



  • Lavigue 15 septembre 2008 22:41

    Si les Russes, quelles que soient leurs intentions par ailleurs, pouvaient atténuer l’écrasante hégémonie de l’ONCLE SAM et par là même épargner les centaines de milliers d’êtres humains victimes de leurs agressions (comme en Irak et en Afghanistan) alors ce ne pourrat être que positif.
    Merde aux Russophobes !



  • Lavigue 9 septembre 2008 01:00

    Après les tueurs à gages, Asko invente les journalistes à gages.

    Islamistes, gauchiste et supposés antisémistes sont stigmatisés et le nettoyage du pays de tout ce qui suppose la bien-pensance sont traqués, déshonnorés et livrés à la vindicte publique.

    Siné et d’autres en font les frais. Procès en sorcellerie délation et calomnie sont devenues la marotte de ce jounaleux aux dents longues.

    On ose imaginer son comportement "en des temps où les français ne s’aimaient pas" comme le disait feu Pompidou...



  • Lavigue 6 septembre 2008 18:29

    Prix Nobel de la paix : la plus imméritée des récompenses attribuée à un homme qui fut favorable à l’invasion de l’Irak (1 Million de morts) au maintien de la répression dans les territoires occupées et les milliers de morts et d’estropiés qui en résultèrent.

    Tous ces femmes, enfants, jeunes hommes et vieillards, ces histoires singulières arrachées à la vie pèsent peu au regard des intérêts d’Israël contre ceux des Arabes et en particulier des Palestiniens, l’holocauste dont il se se sent comptable conférant aux juifs un privilège absolu.

    Il est vrai que le Nobel de la Paix fut attribué au corrompu Saddateà Begin le fossoyeur de Chatila et Sabra et Kissinger l’un des protagonistes des bombardements massifs du Nord Vietnam et autres méfaits...

    Alors, Wiesel n’est pas un homme de l’universel et très franchement ne présente à mes yeux aucun intérêt littéraire et ne me semble pas être un parangon de vertu.



  • Lavigue 2 septembre 2008 22:18

    Nous nous étonnons du licenciement d’un journaliste coupable de ne pas avoir dit la vérité officielle.

    Pourtant nombreux sont des intellectuels, dessinateurs ou autres à être passés à la trappe : Siné, Boniface, Ménargue, Morin, Naïr, Sallenave et j’en passe.

    Il faut dire qu’ils ne sont pas dans la ligne sur la question Israélo-Palestinienne.

    Quand on ne les traîne pas devant les tribunaux en vue de les marquer du sceau de l’infamie d’antisémitisme, on les condamne au silence.

    C’était donc cela le meilleur des mondes.



  • Lavigue 22 août 2008 22:17

    Nous leur devons tant à ces hommes qui se sont dressés contre l’occupation de notre pays.
    Leurs disparitions ne font pas la une de l’actualité, eux qui ont servi la France avec loyauté et patriotisme.

    Les temps changent. La France, aussi, qui sacrifie ses enfants sur l’autel des intérêts de l’oligarchie financière qui s’est emparée du pouvoir.

    D’autres résistances sont à construire, je forme l’espoir que la jeunesse se saisira du flambeau échappé de la main de Raymond Sabot.



  • Lavigue 15 août 2008 00:43

    Il y a belle lurette que "Libération" a perdu son honneur. Que penserait Sartre du journal qu’il contribua à fonder ? D’un journaleux comme Joffrin qui biologise les juifs comme le faisait le sinistre "Je suis Partout" de Brasillach ? "Libération" a toute sa place dans les latrines puisque personne ne le lira plus sous peu et ce dans l’intérêt de l’hygiène intellectuelle de notre pays. Monsieur Joffrin assumez votre patronyme de Mouchard que vous n’aurez pas démérité : Siné, Badiou en ont fait les frais.



  • Lavigue 23 juillet 2008 21:42

    Interviewé par le journal Haaretz, Jonathan Litell auteur des "Bienveillantes" n’a pas hésité à dire que Israël exploitait "l’holocauste" à des fins inexcusables. Il rapprochait le comportement des israëliens à l’endroit des Palestiniens de celui qui prévalait à l’encontre des juifs avant que ne se produise l’irréparable, le génocide qu’il préfère, dit-il, au caractère sacré de Schoa. Il avoue s’étonner qu’on le considère comme juif alors que non pratiquant. Il ajoute avoir visité davantage d’églises que de synagogues.
    Oui, Littel a raison, l’homme peut naître juif, musulman, chrétien, bouddhiste et choisir l’âge de raison venu d’autres voies spirituelles que celles héritées de son géniteur.
    J’omets de préciser que nos commissaires politiques (BHL, Finkielkraut, Glusckmann, Bruckner, Kouchner, Val et consorts) furent staliniens, maoîstes, Polpotistes dans les années 1970.
    D’où leur goût immodéré des procès d’intention et de la chasse à tous ceux qui ne sont pas dans la ligne. Siné doit faire son autocritique, inventer son antisémitisme crime originelle d’une nouvelle religion. Et alors, seulement, on lui permettra de finir sa vie dans un camp de rééducation où tous les jours que dieu fait, il pourra se repaître de la pensée lumineuse du grand timonier BHL.



  • Lavigue 23 juillet 2008 19:45

    Il existe une véritable police de la pensée en France. Les commissaires politiques de la bien-pensance balise le terrain de la liberté d’expression.
    Certains sujets sujets sensibles doivent être évoqués avec grande prudence surtout quand il s’agit d’Israël.
    Siné en est la dernière victime pour le moment. D’autres en ont été victimes et l’auteur aurait pu citer Chomsky, Norman Filkenstein contraint d’abandonner son poste de professeur pour avoir écrit un livre qui est un véritable brûlot sur l’instrumentalisation de la destruction des juifs d’Europe à des fins politiques de "L’holocauste". En France, l’entreprise de dénigrement engagé contre ce livre amena son éditeur à présenter des excuses dans la pire tradition du stalinisme des procès de 1936.
    Dans cette déplorable affaire Siné, l’inquisiteur BHL nous le dit on ne blague pas avec les arabes et les juifs. Pourtant son ami Finkielkraut ne se prive pas de stigmatiser les arabes et les noirs dans un langage digne d’un Céline et d’un Rebatet sinistres collabos. M. Lévy, nous agace, depuis plus de trente ans en pontifiant sur l’idéologie nationale Française, sur ce qui doit être dit et pas dit dans ce pays.
    L’homme qui soutient un Etat dont le moins que l’on puisse dire ne respecte pas le droit international, agresse ses pays voisins en bombardant sans discrimination les zones civils, pratiquant à l’instar des escadrons de la mort en Amérique latine des assassinats "ciblés" (dans un fauteuil roulant, cheick Yassine) n’est pas habilité à donner des leçons à qui que ce soit.
    L’apartheid en Afrique du Sud reçut un soutien militaire actif de Israël, seul pays que l’ami Mandela a refusé de rendre visite quand du statut de terroriste il devint Président de son pays.
    Nous devons refuser le terrorisme intellectuel de M. Lévy car sans critique il n’est pas de liberté.



  • Lavigue 18 juillet 2008 21:53

    Un apparatchik qui a réussi... Rien d’autre.



  • Lavigue 17 juillet 2008 17:44

    Val est un arriviste de la pire espèce mais probablement la "plus éminente médiocrité" du journalisme hexagonale.
    Ce serviteur zélé du libéralisme ne souffre pas que l’on s’en prenne à la famille Sarko et écarte un dessinateur talentueux et un homme rebelle au consensus idéologique instauré par une police de la pensée qui écarte tout ce qui ne relève pas de la novlangue.
    Que des Cavanna, Charb et autres se couchent devant cet imposteur ( Val) montrent la lâcheté dans laquelle se sont assoupi ces vieux anarchistes.



  • Lavigue 16 juillet 2008 13:29

    Cette affaire montre la nécessité de réformer le code d’accès à la nationalité Française.

    Oui, il ne suffit pas de naître sur le territoire français pour obtenir la nationalité Française automatiquement ou sur simple requête.

    L’héritage culturel du pays de naissance doit être pris en considération et le sentiment d’appartenance à la communauté nationale exigé : maîtrise de la langue, connaissance des us et coutumes de son pays mais aussi adhésion aux valeurs de la République ( laïcité, égalité homme/femme, démocratie, droits de l’homme, respect des institutions etc...)

    Hors de ce paragdime point d’assimilation, cette nécessaire fusion dans la patrie d’adoption. 



  • Lavigue 27 juin 2008 18:29

    Excellent et courageux article.

    J’ajoute qu’une organisation communautariste comme le CRIF qui exerce sur les juifs , les chrétiens de France et le pouvoir politique des pressions inacceptables avec pour seul objectif le soutien inconditionnel à Israêl ne doit pas être mieux considérée que la LDJ ou le Bétar, chargé au fond du sale boulot.



  • Lavigue 27 juin 2008 18:12

    Max Gallo n’est pas un homme de conviction mais un opportuniste. Son parcours illustre ce propos : socialiste engagé au moment où le PS montait en puissance, il profita de l’élection de François Mitterrand durant deux septennats (ministre) avant de tourner casaque quand le retour au pouvoir de ce dernier au pouvoir s’avéra problématique .

    Homme de Cour, piètre écrivain (académicien tout de même !!!), il rallia ceux qu’il avait prétendument combattus pendant 20 ans pour rester parmi les gens qui comptent dans ce monde.

    "Il faut rendre la honte encore plus infamante en la publiant" comme le disait le vieux Marx.

     



  • Lavigue 20 juin 2008 17:06

    Je n’ai pas encore lu cet ouvrage mais bien des auteurs soulèvent l’antagonisme existant entre la culture et la démocratie.

    Ces penseurs sont qualifiés souvent de réactionnaires ou de conservateurs à l’instar de Finkielkraut mais surtout de Richard Millet dont les deux derniers livres "Le désenchantement de la littérature" et "L’opprobre" ont suscité la polémique dans le landerneau médiatique.

    Richard Millet stigmatise "la démocratie utilitaire" qui a "évacué la dimension littéraire de la langue française" pour permettre l’intégration de populations étrangères. Cet écrivain, la plus belle plume de sa génération, il est né en 1953, enrage de voir cette langue, vecteur d’une culture pluriséculaire se déliter sous le joug d’une mondialisation qui a court terme signera son acte de décès.

    On peut ne pas partager la violence verbale de ces auteurs de la post-modernité - que l’on peu approximativement définir comme la fin des grands récits narratifs commencés en 1789 avec la Révolution Française et achevés en 1989 avec la chute du mur de Berlin - mais on ne saurait jeter un voile pudique sur cette métamorphose que Malraux définissait comme ce qu’il reste de la vie après la disparition de l’homme. Le grouillement de la vie quand celle-ci a quitté le corps de l’homme.

     

     

     

     



  • Lavigue 17 juin 2008 18:20

    Le sujet est sensible et je comprends que l’auteur n’évoque pas les racines politiques du drame que constitue l’émergence d’une importante population musulmane en France.

    Valéry Giscard d’Estaing, Président en 1974, et son premier ministre Chirac ont fait adopté en 1976 un projet de loi sur le regroupement familial permettant aux travailleurs immigrés de s’installer en France avec femme et enfants.

    Cette loi à vocation humaniste a entraîné une véritable catastrophe culturelle dont on commence depuis quelques années à mesurer l’ampleur : violences urbaines, dégradation de l’apprentissage de la langue française dans les écoles, irruptions de traditions religieuses incompatibles avec la République et surpopulation carcérale.

    Tout cela dans un contexte d’une France affaiblie culturellement et peu assurée de ses valeurs séculaires gréco-latino-chrétiennes obsédée par une construction européenne promise à l’échec.

    Les solutions au séisme que nous vivons existent-elles ?

    Sauf à penser la nécessité d’une réforme profonde de notre législation sur le rapprochement familial, sur l’accès à la nationalité française (automaticité par la loi du sol ou manifestation de la volonté à 18 ans  ?) sur la naturalisation (comme les Suisses ont eu le courage de le faire), sur l’interdiction des signes ostentatoires d’appartenance religieuse dans l’espace public, je crains, au risque de passer pour Cassandre, que nous ne ferons pas l’économie de conflits internes. 

     

     

     



  • Lavigue 16 juin 2008 22:01

    La démocratie est morte le jour où, o paradoxe, l’URSS et ses alliés se sont effondrés. Nous vivons dans le monde de la post-démocratie, je veux dire par là que l’Occident a renoncé au primat du politique sur l’économique. Les choix des citoyens ne présente plus d’intérêt dépossédés qu’ils sont de leurs libres décisions. A telle enseigne que le vote souverain des français en faveur du nom au référendum relatif au projet de traité européen a fait l’objet d’un authentique hod-up : la voie parlementaire a passé outre et imposé en 2007 un mini-traité dit de Lisbonne copie conforme dudit projet rejeté à plus de 53%. Un déni de démocratie dans ce monde unipolaire.

    La judiciarisation des débats d’idées et leur stricte réglementation par les loi scélérates de Gayssot-Fabius-Lellouche engendre au pire la chasse aux sorcières au mieux l’autocensure et nous prépare au meilleur des mondes.

    Le formatage des esprits, la glaciation de la pensée et la doxa de la Vérité Historique constituent l’avenir et l’avènement d’une société totalitaire que d’aucuns combattaient contre la défunte URSS.

    Le résultat est l’inverse de celui escompté lors de la chute du monde pseudo-communiste.

    Merci M. BRICMONT pour la clarté et la pertinence de votre propos sur la liberté d’expression plus que jamais menacée.

    Je regrette qu’un intellectuel de votre envergure soit si peu présent dans nos médias qui préfèrent accueillir le médiocre BHL, le non moins médiocre xénophobe lepeniste Finkielkraut auquel tout est permis : "équipe de France Black, BLACK, BLACK" "risée de toute l’Europe" "Arabe voleur" "Antillais assistés par la métropole" et autres gentillesses que la loi ne sanctionnera pas parce que faisant parti de cette nomencklatura intellectuelle qui décide ce qui est bien et de ce qui est mal.



  • Lavigue 25 mai 2008 22:45

     

    Staline avait coutume de dire que la mort à toujours le dernier mot. C’est probablement fort de cette conviction qu’il refusa de quitter Moscou au moment critique de l’avancée des Nazis sur cette ville.

    Il fit preuve du courage de bien des dictateurs qui savent que vaincus, ils n’ont rien à espérer de leurs vainqueurs.

    Il en fut de même de Saddam Hussain lors de son exécution à laquelle il était depuis longtemps préparé. Il l’a mise en scène : du Shakspeare dans le texte "To be or not tobe, that is the question", vaincu, il valait mieux ne plus être mais réussir sa sortie, passé à la postérité en tant que martyr.

    J’imagine mal BUSH, le poltron, sur l’échaffaud : je ne peux m’empêcher de penser qu’il ferait dans sa culotte, gémirait, pleurerait sur sa misérable existence responsable de millions de morts.

    Mais malheur aux vaincus !

    Je crains que Tarek Aziz, doive se préparer au pire et se comporter devant ses bourreaux comme Saddam Hussain : afficher son mépris et faire preuve de courage.

     



  • Lavigue 24 mai 2008 00:54

     

    Dans cette union, la France sera perdante comme le Maghreb.

    Les Nord-Africains ont fait, il ya 50 ans, le choix de l’indépendance avec les résultats que l’on connaît malgré les immenses richesses en ressources naturelles dont ils disposaient surtout en Algérie.

    En ce qui concerne ce dernier pays les atouts étaient considérables mais il n’a pas su en tirer les profits que l’on pouvait légitimement attendre.

    Explosion démographique ( 8 Millions d’habitants en 1962, plus de 30 millions d’habitants aujourd’hui) et arabisation sauvage qui a conduit le pays à produire des analphabètes bilingues.

    Sur le plan politique, l’oligarchie militaire a confisqué l’indépendance du pays tandis qu’économiquement les richesses étaient détournées au profit d’une caste d’officiers engendrant une guerre civile au bilan impressionnant de plus de 200 mille civils tués.

    Cette guerre eut une conséquence terrible : l’exode de centaine de milliers d’Algériens en France venus peupler avec l’immigration subsaharienne nos banlieues suscitant délinquance puis émeutes et maintenant revendiquant la création de sites cultuels et le prosélytisme religieux qui met en danger la tradition républicaine de la France. Et tout celà dans un contexte économique délicat.

    Il suffit de se promener dans les grandes villes de France et de Navarre pour mesurer l’étendue des difficultés que pose cette colonisation à rebours.

    Les prisons, les hôpitaux, les HLM dégradés par ceux- là-mêmes qui y habitent, les écoles espaces sanctuarisés jadis sont devenus des terrains d’affrontements où les enseignants sont passés à tabac quand ils ne sont pas poignardés.

    Le coût financier est lourd et évalué à 50 millards d’Euros chaque année.

    Ne nous voilons pas la face, les territoires perdus de la République existent bel et bien et ces hommes et femmes ne sont pas venus en France avec des intentions bienveillantes à l’égard du pays colonisateur.

    D’aucuns se prétendent des "indigènes de la République" tant les concours mémoriels ont fait rage ces dernières années.

    Des relations bilatérales et amicales avec les ex-colonies de la France, oui mais sous condition que ces pays répartissent équitablement leurs richesses et qu’ils permettent à leurs enfants d’envisager un avenir chez eux sinon nous seront tous perdants.

    Je dis et redis que la France n’est pas une terre sans peuple et que les malheurs de ces peuples jeunes n’est plus imputable à notre pays mais à leurs dirigeants corrompus qui favorisent le départ de leurs ressortissants pauvres pour libérer la pression qui s’exerce sur eux.

     

     

     



  • Lavigue 22 mai 2008 19:00

    @Olga,

    Je suis d’accord avec vous sur le cynisme et "la folie homicide" de l’oncle SAM et de ses suppôts sionistes.

    Mais 150 MILLE soldats américains ont peine à agir sur des superficies peu importantes : BAGDHAD et sa banlieue, TIKRIT et quelques autres villes d’où l’emploi massif encore aujourd’hui de l’aviation et les dommages collatéraux qu’elle entraîne.

    L’Irac utile en somme. La situation est pire en AFHGANISTAN.

    Economiquement le coût est colossal. Ces guerres dispersées et assymétriques ne peuvent être supportées durablement.

    J’ajoute que le coût humain côté américain n’est pas celui communiqué : seuls les morts aux combats sont compabilisés. Or les blessés décédés des suites de leurs blessures sont dissimulés ainsi que les suicides des vétérans. Certaines sources font état de pertes comparables à celles subies au Vietnam.

    Même les Israeliens mentiraient sur leurs pertes au Liban évaluées à 150 morts en 2006 alors qu’un diplomate américain en poste dans la région parlait de 400 morts.

     



  • Lavigue 22 mai 2008 17:08

    Certes les Israëlo-Etatsuniens cherchent par tous les moyens à juguler les prétentions de l’Iran au Moyen-Orient y compris en usant de la force.

    Ce qui s’est produit en Irak, sous de fallacieux prétextes, ne peut se répéter au motif que la situation de ce pays était sensiblement différente de celle de l’Iran, aujourd’hui.

    Sadam HUSSAIN sortait épuisé d’une guerre de 9 ans menée avec l’appui des EU et plus globalement des occidentaux contre l’Iran.

    De plus, il avait envahi le Koweit et avait soulevé la réprobation internationale et la coalition internationale reçut l’aval de l’ONU.

    Cette guerre asymétrique se conclua par la défaite de l’Irak et la mise en place d’un embargo économique qui dura 10 ans et fit mourir 500 mille enfants irakiens dans l’indifférence la plus générale.

    L’Empire de la honte concocta un second plan d’invasion de l’Irak avec un double objectif : s’emparer des richesses du pétrole et contrôler cette région stratégique d’où actuellement la construction de méga-bases militaires étatusiennes.

    Il nous faut constater que la résistance du peuple martyr Irakien a surpris les stratèges militaires américains. Malgré l’usage d’un tonnage de bombes notamment à plutonium appauvri jamais atteint dans une guerre du XXème et du XXIème siècle, la résistance a imposé des pertes sévères aux envahisseurs même si la population civile tuée par les GIIS a dépassé le million de morts et autant de d’estropiès.

    Les exécutions sommaires des dirigeants de Bagdad n’y ont rien fait.

    La résistance continue comme elle s’est poursuivie en France après la mort de Manoukian ou de Jean Moulin.

    Il est aisé de montrer que l’Iran n’eest pas affaibli et qu’elle n’a cessé de se renforcer depuis la fin de la guerre fratricide avec son voisin arabe. Son soutien au Hezbollah lors de l’invasion israëlienne au Liban en 2006 fut décisif dans sa victoire contre le pays envahisseur qui ne put pénétrer que de quelques km à l’intérieur du sud Liban moyennant des pertes substantielles humaines et matérielles malgré les immenses moyens "hight tech" mis en oeuvre au cours de ce conflit.

    Certes, l’Iran demeure une cible dans le plan de conquête américano-sioniste par ses immenses ressources pétrolières et son influence dans la région.

    Mais les américains et les israeliens sont conscients de la difficulté de la tâche et du prix qu’il faudrait payer pour envahir un pays de 72 millions d’habitants et d’une superficie de 1 688 000 Km2 disposant d’un armement conventionnel non négligeable , de l’appui des chiites d’Irak et d’une idéologie nationale et religieuse sourcilleuse.

    Amanidedjab n’est pas affaibli et isolé comme Saddam, il est conscient de ses atouts et jouit d’une notoriété non négligeable dans le monde musulman. Il sait pertinemment que les américains sont embourbés en Irak et que pendant les mille et une nuit que durera l’occupation, saigner les EU sera son objectif.

     La fin de l’Empire, peut-être.