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Les commentaires de gdm



  • gdm gdm 1er janvier 2009 22:29

    @Tzecoatl
    A ma connaissance, le concept de "monnaie temporaire" n’existe pas. Ni le concept de "monnaie permanente". Si un tel concept de monnaie existait, il serait contraire à la définition de la monnaie.



  • gdm gdm 1er janvier 2009 20:55

    @Tzecoatl
    Vous indiquez que la masse monétaire M3 est de 9000 alors que les credits est de 13000(nombre arrondis au milliers). Je vous remercie de citer ce bon exemple pour illustrer mon article. Ces nombres illustrent que la masse monétaire sont inférieurs aux credits bancaires. C’est normal. Et pourtant, tous les crédits pourront être remboursés.



  • gdm gdm 1er janvier 2009 20:30

    @ecophilpat

    En effet, vous avez raison. La suite des évenements est incorrecte dans l’article, ainsi que dans mon post. Il fallait lire ce qui suit :
    1. L’agriculteur possède les 100 grammes d’or et le pêcheur ne possède pas d’or.
    2. L’agriculteur prête les 100 grammes d’or au pêcheur avec un intérêt de 10 grammes d’or.
    3. L’agriculteur n’a plus d’or. Le pêcheur détient 100 grammes d’or.
    4. Le pêcheur devra rendre ces 110 grammes d’or à l’agriculteur incluant les intérêts.
    5. Le pêcheur rend les 100 grammes d’or empruntés.
    6. L’agriculteur possède ainsi 100 grammes et le pêcheur n’a plus d’or.
    7. Le pêcheur vend 10 poissons fumés et obtient 10 grammes d’or.
    8. Le pêcheur verse les 10 grammes d’or pour payer les intérêts de sa dette.
    9. Ainsi, le pêcheur a entièrement remboursé sa dette avec les intérêts de sa dette.
    10. L’agriculteur possède 100 grammes d’or, et le pêcheur n’a pas d’or.



  • gdm gdm 1er janvier 2009 17:02

    @Le peripate
    Vous disiez que l’usage du mot régulation cache une tromperie. Il est vrai que l’etymologie de ce mot est la "régularité", la "regle", qui implique une forme de calme et d’harmonie grace à l’action bénéfique d’un etre humain plus sage, d’une institution au dessus de la mélée de cuex qui grouillent humblement sur leur ouvrage quoptidien. Le mot "reglementation" apparait, dans l’imagerie inconsciente, comme une regle impersonnelle, froide, sans vie, sans ame, souvent imparfaite, génante pour soi-meme sous des prétextes incompréhensibles.

    La réalité est tout autre. La reglementation, c’est la respect de la loi. La régulation est l’absence de loi fixe, la variation constante des regles du jeux entre les joueurs. C’est ainsi que l’ARCEP régule le marché entre les qq dizaines d’opérateurs de telecommunication. L’ARCEP fabrique des reglementations dans un domaine incertain, sachant que ces reglementations sont provisoires. L’ARCEP juge en equité et pas en droit. Peut-etre ce comportement de l’ARCEP est-il justifié s’il est impossible de définir une reglementation stable a cause de difficultés technologiques ou juridiques.

    La régulation signifie une absence de l’Etat de Droit, une absence de lois stables et respectées par tous, y compris par l’Etat. La régulation signifie la dictature, le gouvernement par décrets successifs. La régulation est l’opposé de la réglementation.



  • gdm gdm 1er janvier 2009 16:19
    @ecophilpat
    Je vous remercie de pointer deux point peu clairs dans cette robinsonade. J’y parle de "la nature du billet de banque". Cela n’éclaire pas mon raisonnement. Mais j’aurai du ajouter un paragraphe entier pour expliquer que le raisonnement est le même pour expliquer que la quantité de monnaie, fut-elle en or ou en billet de banque, importe peu pour permettre les échanges entre les individus.
     
    Je suppose que les 100 grammes d’or qui sont sur l’île sont tous aux mains de l’agriculteur. Je ne l’avais pas dit explicitement, pensant que c’était implicite. Mais votre question est légitime. Mon article aurais du le préciser. Cela n’aurait pas alourdit mon exposé de préciser, dans le détail, chacune des opérations :
     
    1. l’agriculteur possède les 100 grammes d’or et le pêcheur ne possède pas d’or.
    2. le pêcheur vend 100 poissons fumés a l’agriculteur et obtient 100 grammes d’or.
    3. Il en résulte que l’agriculteur ne possède plus d’or et que le pêcheur a 100 grammes d’or.
    4. Le pêcheur rembourse le capital prêté, soit 100 grammes d’or a l’agriculteur.
    5. Il en résulte que l’agriculteur possède 100 grammes ’or et le pêcheur ne possède plus d’or.
    6. A ce stade de l’histoire, le pêcheur a une dette de 10 grammes d’or envers le banquier.
    7. le pêcheur vend 10 poissons fumés a l’agriculteur et obtient 10 grammes d’or.
    8. le pêcheur verse les 10 grammes d’or a l’agriculteur pour payer les intérêts de sa dette.
    9. ensuite, le pêcheur a entièrement remboursé sa dette avec les intérêts de sa dette.
    10. La situation est alors que l’agriculteur possède 100 grammes d’or, et le pêcheur n’a pas d’or.
     
    Cette énumération des 10 situations successives est-elle trop laborieuse ou au contraire vous semble-t-elle plus claire ?



  • gdm gdm 1er janvier 2009 14:38

    @marcDS
    Le but de mon article est très limité. Il vise uniquement à montrer que la quantité de monnaie importe peu pour permettre aux agents économiques de facturer et de payer leurs prestations entre eux. Le paiement des interets d’un prets de l’emprunteur à son banquier ne différe pas d’une autre prestation de service entre deux individus.

    Et pourtant, le seul paiement est le fondement d’une étrange critique de nombreux intervenants de agoravox pour dire que la masse monétaire devrait sans cesse augmenter pour permettre le paiement des interets. Et, selon eux, cette constante augmentation sera une cause de l’instabilité monétaire. Cette courte et simple robinsonade a pour but de tordre le cout à cette objection sans fondement sérieux.



  • gdm gdm 1er janvier 2009 14:33

    @marcoB12
    Vous me dites que mon article n’est pas convaincant. Dans le cas de cette monnaie-or, la démonstration est triviale. Je l’ai néanmoins explicité longuement et en l’illustrant avec cette exotique robinsonade. Or le cas de la monnaie moderne ne différe en rien au cas de la robinsonade en ce qui concerne la quantité de monnaie nécessaire pour les échanges.

    Vous ne trouverez personne qui vous prête à taux zero, Sauf s’il souhaite vous faire un cadeau. Mais cette question est différente du theme proposé par mon article.



  • gdm gdm 1er janvier 2009 14:18

    @Tzecoalt
    Vous objectez que la robinsonade serait exacte pour une monnaie-or, mais inexacte pour une monnaie de crédit, utilisant la monnaie moderne. Le raisonement de la robinsonade des poissons fumés ne dépend pas de la nature de la monnaie. Dans cet exemple, vous pouvez changer la nature de la monnaie, vous aurez exactement le meme fonctionement des échanges qu’avec la monnaie-or de la robinsonade.



  • gdm gdm 1er janvier 2009 13:29
    @Forest Ent
    Le blocage du marché interbancaire fut une telle méfiance des banques entre elles qu’elles refusaient de se prêter de l’argent entre elles. Vous prétendez que la cause de ce blocage serait le "surendettement". Je ne partage pas votre avis sur la cause de ce blocage. Néanmoins, ce blocage fut une étape majeure et incontestable dans la chaîne des causes qui formèrent la crise actuelle. Ce blocage ne fut pas un "symptôme" puisque que ce blocage fut la cause directe de chute des banques qui ne trouvant pas a emprunter, tombèrent en faillite.
     
    Le niveau de l’endettement ne peut jamais être, en lui-même, une cause d’instabilité monétaire. Le seul souci d’un banquier est que les créances sur les emprunteurs ne soient pas douteuses. Les créances sur les emprunteurs sont garanties, soit par des hypothèques suffisantes, soit par un risque suffisamment faible. Le savoir-faire d’un banquier est de savoir reconnaître l’emprunteur qui risque de ne pas rembourser.
     
    Le Communauty Reinvestment Act, le CRA, est certes ancien. Le CRA pouvait apparaître comme neutre, mais il commençait une intrusion dangereuse sur la liberté de choix du banquier pour choisir ses clients. Ainsi, certains assureurs français vendent leur police d’assurance-accident quatre fois plus cher aux nouveaux conducteurs, si ce sont des hommes. Les assureurs ont besoin d’une totale liberté de leurs critères pour choisir leur client et les prix selon le risque estimé. Parler de discrimination honteuse serait ici stupide. Il en va de même pour les banquiers.
     
    En 1999, la pression du gouvernement Clinton fut telle que Freddie mac annonça qu’il garantissait les crédits hypothécaires "subprime". Les mises en gardes de Gregory Mankiw, son chef économiste, fut vains. Les politiciens résistent rarement à la démagogie.
     
    La folie des subprimes commença ainsi à partir de 1999. Les banques, dans leur logique de profit, prêtèrent volontiers un grand nombre de contrats "subprime", puisque ces contrats subprime semblaient être garantis par le gouvernement, au travers de Freddie mac. Le poison toxique commençait alors son oeuvre. La baisse des prix de l’immobilier révéla la présence de ce poison toxique qu’étaient les contrats subprimes. La cause de la baisse des prix d’une partie de l’immobilier américain est un autre débat.
     
    Les banques qui ont fait faillite manquaient de fonds propres.
     
    Nous sommes d’accord que le fait que la crise provient d’une mauvaise gestion de la monnaie par l’Etat. J’en déduit qu’il faut d’urgence dénationaliser la monnaie. Il faut que l’Etat permette aux banques de créer de la monnaie sans Banque Centrale. Il faut que les Etats cesse d’interdire la circulation d’autres monnaies sur leur territoire.
     
    Vous n’êtes malheureusement pas le seul à penser que l’échange commercial ne créerait pas de richesses. Dans votre erreur, vous êtes en bonne compagnie, avec Aristote et Montaigne qui commettaient la même erreur. Lorsque vous versez un euro pour acheter un pain, c’est que vous jugez que le pain vendu vaut, pour vous, plus que un euro. Cela signifie que pour vous, le pain a plus de valeur que 1 euro. Apres votre achat, vous êtes donc un peu plus riche. Il en est de même pour le vendeur. Pour le vendeur, le pain vaut 0,50 euro. Il vous le vend 1 euro. Le boulanger gagne ainsi 0,50 euro.
     



  • gdm gdm 31 décembre 2008 21:22
    @Forest Ent
    Vous affirmez que la cause principale de la dépression actuelle serait le libre-échange. La cause technique de la dépression actuelle fut le blocage du marché interbancaire, aujourdhui débloqué. Ce blocage du marché interbancaire est venu d’une insuffisance d’actifs de certaines banques. Cette insuffisance d’actif des banques provient des 1000 milliards d’euros de créances douteuses des subprimes. La crise des subprimes provient d’une loi anti-raciste qui forçait les banques à prêter à des insolvables. Les banquiers ainsi piegés se sont débarassés, légalement, de leur créances toxiques en les dissimulant dans des titres hypothecaires respectables et ne les vendant aux autres banques.
     
    Cette crise financière a révélé que les banques commerciales étaient sous-capitalisées. Cette sous-capitalisation était autorisée par la garantie de la Banque Centrale, qui s’affirmait, et qui est "prêteur en dernier ressort". Un tel "prêteur en dernier ressort" permet aux banques commerciales de s’exempter d’avoir des capitaux propres plus importants pour garantir leurs risques. En effet, en cas de manque de liquidité, le risque est assuré par la Banque Centrale, c’est à dire par les contribuables.
     
    Vous avez donc raison de dire que c’est "un Etat qui peut battre monnaie qui a créé le problème". La crise actuelle provient directement la gestion étatique de la monnaie. les règles de fonctionnement de la monnaie et de la Banque centrale ne correspondaient pas exactement aux exigences du marché financier actuel. Elles étaient et restent encore trop rigides, inadaptées, "obsolètes" disait Paulson.
     
    Je reviens sur votre affirmation contestable que le libre-échange puisse être "la principale cause de la dépression actuelle". Cette question du libre-échange un débat récurent depuis deux siècles entre les économistes, et entre les politiciens.
     
    Il n’est pas sérieusement contestable que tout échange commercial crée de la valeur, crée de la richesse pour le vendeur et pour l’acheteur. Autoriser l’acheteur à acheter moins cher à l’étranger a pour conséquence d’enrichir le gentil acheteur national, mais aussi d’enrichir le vendeur qui est un salétranger, même pas français. Et le gentil vendeur français ne peut plus vendre ses marchandises invendables et risque alors d’être contraint de changer de métier pour produire d’autres richesses vendables.
     
    Le seul argument des adversaires du libre-échange est de postuler que le gentil vendeur français sera incapable de changer de métier pour produire des marchandises vendables, pour produire des produits compétitifs. Cet argument est contraire à l’observation, contraire à l’évidence. En effet, chaque mois des dizaines de milliers d’emplois sont détruits et environ autant sont créés. Parfois plus, parfois moins. Ce ne sont donc pas les mêmes salariés qui perdent un emploi et ceux qui restent longtemps au chômage. L’argument des adversaires du libre-échange ne tient donc pas.
     
    Pour conclure, la cause du chômage français provient de la rigidité excessive du Code du Travail français, provient aussi du fait que l’Etat prélève une taxe de 100% sur le travail salarié. En effet, lorsqu’un smicard reçoit 1000 euros, son employeur verse 1000 euro à l’Etat. Le coût total d’un smicard est ainsi de 2000 euros pour un employeur. Peu de marchés pourraient survivre à une taxe qui double le prix de vente. Il y a aussi l’essence qui subit 400% d’impôt.



  • gdm gdm 31 décembre 2008 19:32
    @Thierry LEITZ
    Vous remarquez justement que l’endettement a deux faces. La face positive de l’endettement est qu’il contribue à la croissance de la production de richesses. Mais si l’emprunteur ne peut rembourser, la dette devient une créance douteuse, souvent une perte sèche pour le banquier.
     
    Vous rappelez utilement que la calamité a utilisé la titrisation des créances. La titrisation des créances est un outil financier utile. Mais, comme tous les outils, il peut être utilisé pour produire des richesses ou pour nuire à autrui. Les banquiers américains ont été contraints par une loi américaine anti-raciste à octroyer des prêts bancaires à des clients qu’ils savaient être insolvables. Ces banquiers ont persisté à appliquer la loi américaine pour, légalement, réduire leurs risques de ces créances douteuses.
     
    Vous avez raison de considérer que cette attitude des banquiers américains étaient une "parade". Cette parade des banquiers américains a consisté à utiliser les moyens légaux d’échapper à cette obligation légale de prêter à des insolvables.
     
    Vous souligner le risque des créances douteuses sur un système monétaire. C’est en effet, le seul risque d’un système monétaire. la crise des subprimes a montré que 1000 milliards de créances douteuses ébranlaient les économies mondiales. Les dettes des Etats augmentent jusqu’à un point où les créanciers peuvent légitimement s’interroger pour savoir si l’Etat pourra, ou ne pourra pas payer les intérêts de cette dette.
     
    Vous avez encore raison de remarquer que les dettes des banques sont partiellement prises en charge par les Banques Centrales, c’est a dire par les Etats. Le grand public observe ainsi que la logique d’une monnaie étatique est que c’est l’Etat qui paye dans le cas ou la monnaie dysfonctionne, et pas toujours les investisseurs des Banques commerciales.
     
    En effet, l’Etat, par le truchement le Banque Centrale, assure le rôle de "prêteur en dernier ressort". C’est a dire que l’Etat s’oblige a prêter à la Banque commerciale qui manque de liquidités. Or il souvent impossible de savoir, a priori, si ce manque de liquidité provient d’un véritable manque d’actif du banquier, ou seulement d’un manque temporaire de liquidités. Dans ce doute, la Banque Centrale prête aux banques commerciales en faisant porter le risque de non-remboursement sur les contribuables.
     
    Vous me reprochez de pointer que l’Etat est spoliateur et menteur. Vous explorez ensuite quels catégories d’individus porteraient une responsabilité dans les dysfonctionnements monétaires. dans les exemples que vous donnez, les élites responsables que vous désignez sont toujours des serviteurs de l’Etat, des mandataires de l’Etat. Si vous continuez la logique de votre discours, vous observerez que c’est, in fine, l’Etat, qui est responsable des comportements fautifs et des dysfonctionnements du système monétaire.
     



  • gdm gdm 30 décembre 2008 23:40
    @Gilles Bonafi
    Vous ne proposez pas d’analyse économique pour fonder les propos pessimistes de votre article. Vous avez raison de rappeler que l’ampleur de la corruption des agents de l’Etat partout dans le monde. Mais vous ne montrez pas que cette corruption contribuerait à la crise économique actuelle.
     
    Vous rappelez peu de faits Vous omettez de rappeler que la crise des subprimes fut la conséquence directe des lois anti-racistes. La loi américaine mettaient une forte pression pour que les banques acceptent de prêter à des minorités insolvables pour acheter leur logement. Freddie Mac et Fannie Mae, deux anciennes administrations publiques, et récemment privatisées, garantissaient ces prêts subprimes avec la garantie de l’Etat américain.
     
    Cette crise des subprimes a coûté la somme exorbitante de quelques 1000 milliards de dollars. L’escroquerie de Madoff de 50 milliards, que vous citez, n’est pas l’affaire la plus coûteuse dans cette crise. La cause initiale de la crise fut que les créances "toxiques" des subprimes furent astucieusement camouflées dans les titres financiers hypothécaires respectables. On peut valablement se demander si ce camouflage de ces créances toxiques "subprime" serait des quasi-escroqueries, quoiqu’ apparament légales.
     
    Vous prétendez qu’il serait "certain" que la crise ne ferait que commencer, et qu’elle "sera terrible". Vous ne fondez pas les raisons de votre crainte. Vous rappelez que l’activité économique est fondée sur l’endettement. Nul économiste ne soutiendrait sérieusement que l’endettement serait nuisible à l’économie. Bien au contraire, l’endettement, comme vous le rappelez justement, est un moteur de l’activité économique. L’endettement augmente la production de richesses dans le monde, est un facteur de la croissance mondiale.
     
    Vous avez raison de rappeler que la cause première de la Révolution française fut une crise financière. Mais les causes économiques en furent alors la faillite de l’Etat français, devenu incapable de payer ses dettes à ses fournisseurs. Les entrepreneurs, les artisans et leurs ouvriers, poussés à la ruine par un Etat insolvable se révoltèrent.
     
    La situation économique est très différente aujourd’hui. Les créances douteuses des subprimes ont fragilisé les actifs de certaines banques, provoquant une méfiance généralisée du marché interbancaire. Le monopole étatique des monnaies est devenu tel que 80% de la masse monétaire est tenu par le dollar et l’euro. Cette cause de la crise actuelle ne peut être valablement comparée à la faillite de l’Etat français sous Louis 16.
     
    Le dollar est une monnaie étatique. L’euro est une monnaie étatique. Cette crise est objectivement un échec du fonctionnement des monnaies étatiques, un échec du monopole étatique des monnaies, un échec du fonctionnement des Banques Centrales. Les Banques Centrales fondent leur action par la garantie qu’ils offrent aux banques commerciales. Les banques commerciales peuvent ainsi être sous-capitalisées puisque c’est la Banque Centrale qui assume une partie importante des risques d’insolvabilité. Une Banque Centrale est un organisme de l’Etat.
     
    Ainsi, l’Etat a réparé le marché interbancaire en injectant de la monnaie au frais du contribuable. Il refonctionne bien aujourd’hui. les agents économiques le savent, et l’économie repart secteur après secteur. C’était le rôle de la Banque Centrale et de l’Etat d’agir ainsi, de dépenser l’argent du contribuable, puisque les monnaies sont étatiques, gérées par l’Etat. Il eut mieux valu que les banques commerciales soient mieux capitalisées afin que leurs pertes soient aux frais des capitalistes, et non pas au frais des contribuables.
     
    Vous dites que le capitalisme aurait échoué. C’est la gestion étatique de la monnaie qui a échoué. Il est donc urgent de dénationaliser la monnaie. L’économiste Hayek, prix Nobel d’économie, le préconisait déjà en 1972.
     
    La première cause d’instabilité est l’Etat. L’Etat est un spoliateur, pas un sage. Vous semblez imaginer un "comité de sages" qui serait plus instruit que tous les financiers du monde. Un tel comité serait un comité d’agent des Etats, lesquels ont déjà échoués. L’Etat n’existe que par la spoliation et le mensonge. Non, ce n’est pas un "comité des sages", lesquels seraient des émissaires des Etats, qui réparera les erreurs de gestion monétaire des Etats.



  • gdm gdm 28 décembre 2008 21:14

    @jdal
    J’ai lu pluseiurs articles sur cette pressions légale pour que les banques acceptent d’octroyer des credits "subprime". Les organismes, comme freedie mac, était encore récemment, une adminsitration de l’Etat us. Fredie mac garantissait les credits subprime etbénéficiait ainsi d’une garantie informelle de l’Etat américain. J’ai la flemme, ce soir, de rechercher ces articles. C’est peut-etre florin aftalion, prof a l’essec, qui a redigé un papier sur cet aspect de la crise.

    Ence qui concerne les monnaies privées, votre premiere phrase me fait sursauter. les citoyens servent les politiciens, et non pas l’inverse. les entreprise et les citoyens payent des impots à l’Etat contre leur gré. Ils payent pres de la moitié de leur production à l’Etat. Un esclave remet a son maitre tout ce qu’il produit. On peut donc dire qu’un citoyen est a moitié esclave de l’Etat.

    Voius parlez ensuite de "privilege". cesser d’interdire a une banque le droit d’émettre des titres financiers suivant l’indice des prix n’est pas lui donner un "privilege". Une banque sait eméttre des titres financiers suivant le cours de l’or, ou du cac40, ou de tout autre indice. L’interdiction légale d’emettre des titres suivant un indice des prix n’est pas lui donner un privilege. C’est lui donner la liberté de faire son métier de banquier.

    Vous évoquez une hypothetique difficulté pour les comptables de gérer pluseiurs monnaies. A l’heure de l’informatique, cette objection devient faible.

    Vous parlez des "SEL". les SEL sont incontstablement de véritables monnaies. Mais des monnaies de médiocre qualité. Les SEL violent les lois sur le monopole monétaire de l’Etat francais. En particulier, les SEL violent le premier article du code monétaire, l’article L111-1. Les SEL bénéficient néanmoins d’une tolérance sous des conditions fiscales arbitraires.




  • gdm gdm 27 décembre 2008 20:14

    @foufouille
    En effet, il n’y a pas que les classes moyennes qui se font escroquer leur investissement. La "retraite par répartition" est un systeme d’escroquerie pyramidale. L’ampleur de l’escroquerie de la retraite par répartition est bien supérieure à celle de Madoff. Tous les salariés sont contraints d’investir dans cette escroquerie de la retraite par répartition, classes moyennes, ou smicards.



  • gdm gdm 27 décembre 2008 11:51

    @max14z
    quels sont vos arguments ?



  • gdm gdm 26 décembre 2008 20:10

    @JL
    Vous me reprochez de ne pas bien maitriser "mon sujet". J’ai écris plusiurs posts. De quel sujet parlez-vous ?



  • gdm gdm 26 décembre 2008 20:08

    @]JL
    Vous me demandez de répondre à une quetsion que vous auriez posée. Auriez-vous l’obligeance de bien vouloir la reformuler ? en effet, dans votre post, vous ne rapellez pas cette question. Quelle est votre question ?



  • gdm gdm 26 décembre 2008 19:54

    @jdal
    Vous dites que vous n’aviez pas pensé au role de la discrimination positive dans la crise monétaire. Moi non plus. J’avais écrit un article sur agoravox, "decryptage de la crise des subprimes". Mon article ignorait cet aspect de la discrimination positive. Je considérais que certains banquiers s’étaient trompés. Mais une question me taraudait de comprendre pourquoi cette erreur avait-elle été répétée par plusieurs banques et a une aussi grande ampleur. Aujourdhui, on estime a quelques 1000 milliards de dollars le cout des créances douteuses des subprimes.

    Plusieurs articles rapportent des lois qui ont forcé les banques à fabriquer des contrats subprimes. J’ai ainsi découvert comment, grace a cette loi, les banques n’ont pas pu cesser cette pratique suicidaire. J’ai compris pourquoi, les banquiers ont emballé ces creances "toxiques" dans les fonds hypothecaires respectables. Ils se débarassaient, en toute légalité de ce risque.

    J’ai découvert que l’économiste Gregory Mankiw, chef économique du président Clinton, avait alors alerté les politiciens sur ce risque déraisonable.

    Vous critiquez l’idée des monnaie privées. Quel est votre argument contre cette thèse économique ?




  • gdm gdm 26 décembre 2008 09:40
    @JL
    Vous parlez de la contrefaçon, des brevets et des marques et des libertariens. La plupart des libertariens sont opposés au principe des "droits intellectuels", c’est à dire qu’ils sont favorables à la suppression des brevets, marques, et droits d’auteur.
     
    A mon avis, chacun de ces trois sujets de Droit doit être étudié séparément. Le brevet a été inventé par crainte de décourager le travail pour inventer de nouveaux procédés. Le législateur craignait que le coût des efforts d’un inventeur ne soit pas rémunéré, du fait que d’autres utiliserait, sans le rémunérer, le travail de l’inventeur.
     
    La valeur des brevets est une part infime des actifs de la quasi-totalité des entreprises. Le "savoir-faire", est souvent l’actif le plus important d’une entreprise. Et pourtant, il est impossible de le "breveter". Une suppression du droit du brevet ne provoquerait donc vraisemblablement pas un effondrement de l’activité économique.
     
    Quelques rares industries fondent leur investissement sur l’obtention d’un brevet. Existe-t-il toujours un modèle économique alternatif qui permettraient à la recherche de continuer malgré une absence totale de brevet ? La recherche pharmaceutique se tarira-t-elle si on supprime les brevets ? En l’absence de brevets, un autre processus d’invention verrait-t-il le jour ? L’exemple des logiciels "libres de droit" peut-il exister dans le domaine de la recherche pharmaceutique ?
     
    Le brevet est souvent utilisé comme un moyen de gêner ses concurrents plutôt que comme un moyen de valoriser le travail des ingénieurs d’une entreprises. Ainsi tel brevet sanctionne qq mois de travail d’une équipe d’ingénieurs. Le métier d’un ingénieur est d’inventer chaque jour. L’invention n’est pas un acte exceptionnel dans l’ingénierie, mais plutôt un acte banal et quotidien. Un investissement de qq mois dans tel domaine permet d’obtenir un brevet qui donnera à l’industriel le monopole dans une technologie.
     
    Le brevet n’apparaît plus comme une protection du travail de l’inventeur. En effet, l’équipe d’ingénieurs qui a participé à la recherche représente 1% de l’effectif total des ingénieurs de la société commerciale. le brevet apparaît plutôt comme une arme stratégique pour bloquer le concurrent.
     
    Si le brevet était supprimé, les inventions ne cesseraient pas leur financement s’opéreraient différemment. Les inventions, au sens du droit des brevets, forment une infime minorité des inventions et innovations que réalise chaque année une entreprise. Le progrès d’une entreprise, le progrès des technologies ne provient pas spécifiquement des brevets d’une entreprise.
     
    Si le droit d’auteur sur les livres était supprimé, la création littéraire ne cesserait pas, mais elle prendrait une autre forme. Si les droits sur les films et sur la musique cessaient, la création artistique prendrait une autre forme, mais ne cesserait pas non plus.
     
    Le droit des marques s’apparente au droit commun s’opposant à la tromperie sur la personne. ce droit des marques est probablement le mieux fondé en Droit. La suppression du droit des marques se transformerait rapidement en une jurisprudence condamnant les tentatives d’escroquerie par usurpation d’identité.
     
    Mais, il serait imprudent d’abolir brusquement tous les droits intellectuels sans discernement. Des étapes intermédiaires seraient utiles.
     



  • gdm gdm 25 décembre 2008 21:20

    @zmed
    L’Etat a choisi le monopole monétaire et le controle. L’Etat a choisi de gerer la monnaie en confiant cette gestion à un organisme. Cet organisme, la Banque Centrale, agit donc au nom de son mandant. L’Etat francais est donc responsable de tout acte de la Banque Centrale.

    Le systeme monétaire a connu un dysfonctionement. La responsabilité de la Banque centrale est nécessairement portée par son mandant, c’est à dire, par l’Etat.
    La crise de 2008 est un dysfonctionement d’une monnaie étatique. Seul l’Etat en est responsable.