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Les commentaires de Kirinki



  • Nicolas Peuch 9 septembre 2008 01:02

    Bel article, merci à vous.



  • Nicolas Peuch 20 mai 2008 23:39

    @ Claude

    J’ai déjà essayé de lui expliquer. Mais il veut rien entendre. Sa nouvelle attaque favorite c’est "Ségolène royal elle est catho en fait et elle se dit socialo, haha lol mdr".



  • Nicolas Peuch 12 mai 2008 14:29

    "Si les journalistes avaient réellement fait leur travail d’information,jamais le MARKETING de Me ROYAL ne serait passé et nous n’aurions pas une une madone qui se dit "SOCIALISTE" alors qu’elle est en réalité une catholique"

    Votre "reflexion" est digne d’un collégien, et encore.

    Vous êtes sectaire, et dangereux.

    "Le PS est actuellement dans une impasse et la presse de copinage avec SEGOLENE ROYAL en porte une responsabilité importante"

    Et, naturellement, la campagne présidentielle s’est déroulée sous le signe de l’adhésion totale de la presse à Mme Royal.

    C’est marrant, j’avais plutôt l’impression que l’hypocrisie genre je vais à la messe, j’adule le pape, bref je conforte mon supposé électorat (c’est raté, soit dit en passant...), était de l’autre côté de l’échiquier.



  • Nicolas Peuch 12 mai 2008 11:53

    "Ou sont les critiques sur SEGOLENE ROYAL qui se dit SOCIALISTE et qui va prier à l’église ? ? ? ? ?"

    En quoi est-ce incompatible ?



  • Nicolas Peuch 10 avril 2008 18:19

    Luteola,

    En effet, il y a la Corée, le Viet-Nam etc. C’est pour ça que j’ai précisé "après la guerre froide".

    Sinon, je ne remets pas en cause ce que vous dites. Personnellement, je suis bien content de ne pas me faire imposer le modèle chinois. Je suis bien content aussi que les Américains soient venus en 1944. Et j’ai bien conscience que bien qu’ils ne soient pas angéliques, ça pourrait être pire.

    C’était surtout le fait que la Chine ait réellement "envie" de se mêler des affaires des autres et d’exporter son modèle que je remettais en cause. Elle me paraît plus soucieuse d’assurer les ressources nécessaires à son développement économique. Elle n’est présente dans les régions pétrolières que sous la forme de capitaux (un fonds chinois a d’ailleurs racheté 1% de Total)... mais son armée est dans "ses" (notez les guillemets svp) frontières.



  • Nicolas Peuch 10 avril 2008 15:57

    Luteola a dit :

    Imaginez qu’un jour la Chine sera leader mondial. On se plait des ricains, mais ca ne vous effraye pas que la Chine exporte sa manière de faire ? Sarkozy m’a fait regretter Chirac. La Chine nous fera regretter les USA.

    En effet, on ne gagnerait pas forcément au change. Sauf que plusieurs choses :

    - La Chine sera certainement leader mondial assez rapidement au niveau économique, ce qui ne fera pas d’elle une puissance politique internationale. Comparé à son poids économique, démographique et même militaire et atomique actuel, elle ne pèse pas grand chose dans le concert des nations. Les Occidentaux l’engagent même à "prendre ses responasbilités" (Soudan ou Corée du Nord).

    - Aujourd’hui la Chine est un acteur du jeu international qui n’est, en gros, que préoccupé par son approvisionnement en énergie et en matières premières (cf crise du Darfour).

    - Enfin, un principe fondateur de la politique internationale chinoise est la non-ingérence (là encore cf crise du Darfour). En gros les Chinois ne s’occupent pas de ce qu’il se passe à côté et demandent en échange que l’on ne s’occupe pas de ce qui se passe chez elle.

    Concrêtement, à l’ONU, les Chinois défendaient que la crise du Darfour devait se régler par le Soudan seul et qu’il n’y avait pas à intervenir. Naturellement, les enjeux pétroliers ne sont pas étrangers à cette position.

    Mais bon, le fait est que s’inquiéter de l’époque où la Chine sera "leader mondial" est un peu hors propos à mon avis. Leur vision des choses n’a rien à voir avec celle des USA et jusqu’ici, je n’ai pas souvenir qu’ils aient essayé d’exporter leur régime politique hors de leurs frontières après la fin de la guerre froide, et ce même s’ils sont sans pitié sur leur propre territoire (enfin, le territoire qu’il considère leur). Ce qui est loin, très loin, d’être le cas des Etats-Unis.

    A part ça Luteola, j’adhère à votre commentaire.

    PS : Mélenchon remonte dans mon estime.



  • Nicolas Peuch 9 avril 2008 15:49

    @ Ceri

    Où voyez-vous écrit "de gauche" sur le Canard Enchaîné ? ;)

    Il faut quand-même reconnaître que le rôle des journalistes du Canard et celui des journalistes de la persse plus traditionelle (j’entends par là celle qui commente les faits au jour le jour, qui est vraiment absolument dépendante de l’actualité).

    Le Monde, Libé, Le Figaro, Les Echos... tous ces journaux tendent en effet à l’objectivité (les journalistes ne disent pas être objectifs puisque l’objectivité n’existe pas, mais ils disent tendre vers ce but). Le Canard n’a pas vraiment ce problème, c’est un journal satyrique qui donc porte un regard satyrique sur tout et tout le monde.

    Les journaux traditionnels tendent également à une certaine exhaustivité (du mois avoir un panorama assez complet de l’actualité). Le Canard est bien plus dans le commentaire, l’investigation, les bruits de couloir bien croustillants etc.

    D’autre part, le Canard est un hebdo. Les hebdos ne sont pas les plus touchés par la crise (cf les résultats du magazine Marianne).

    Bref, le Canard Enchaîné et le Monde ne sont pas vraiment comparables : ils n’ont pas les mêmes objectifs, le même contenu, les mêmes besoins, les mêmes difficultés etc.

    @ Rapetout

    "Serait-ce parce que ses journalistes font leur boulot comme il faut ?"

    Mais qu’entendez-vous au juste par "font leur boulot comme il faut" ? En quoi le journaliste du Monde qui fait un papier sur les affrontements au Kenya fait-il moins bien son boulot que celui du Canard qui enquête sur Clearstream ?

    On ne leur demande pas la même chose, point. Qui critiquez-vous, en fin de compte ? Les journalistes qui font leur travail comme ils peuvent ou ceux qui dictent les choix éditoriaux ?



  • Nicolas Peuch 8 avril 2008 12:17

    Autant je ne suis pas du tout adepte des thèses du complot , autant j’ai trouvé cet article parfaitement construit et documenté.

    Je n’aurais pas dit mieux.

    Excellent article.



  • Nicolas Peuch 3 avril 2008 22:42

    Ok, je suis vos conseils.



  • Nicolas Peuch 3 avril 2008 15:21

    Bonjour Yannick,

    "Officieusement, on sait que c’est surtout la volonté d’éviter d’attiser le mécontentement avec la Russie surfant sur une croissance économique insolente en ce moment et donnant les signes d’une reconstruction de son armée laissée à l’abandon dans les années 90."

    En effet, quoiqu’on pense de lui et de sa vision de la démocratie et de la négociation économique, Vladimir Poutine est en train de rendre à son pays le statut de grande puissance. Les pays occidentaux ne peuvent plus faire comme si elle n’existait pas.

    Poutine joue un rôle subtil sur le plan international, capable de lâcher du lest de temps à autre et de rester ferme à d’autres moments. Il est d’ailleurs difficile d’évaluer concrêtement les objectifs de la Russie : un accord a apparemment été trouvé à propos du bouclier anti-missiles auquel Moscou était farouchement opposée, au nom justement, de l’influence grandissante des USA dans l’est de l’Europe. Dans le même temps elle s’oppose à l’adhésion de l’Ukraine et la Géorgie. Intriguant, quand-même.

    Cordialement,

    Nicolas

     



  • Nicolas Peuch 3 avril 2008 12:28

    J’ai tendance à être plutôt d’accord avec Zorba.

    Ca sommet de Bucarest n’a pas grand-chose à voir avec la conférence de Münich. Faut pas pousser quand-même.

    En 1938, on a un Etat qu’on laisse se faire annexer (! !) en échange de sa propre sécurité.

    Là, on a un Etat qui s’est largement affranchi de la tutelle russe sur un plan politique et à qui on refuse une adhésion à l’OTAN.

    Si dans les deux cas, la motivation des Occidentaux est leur sécurité (territoriale dans un cas, économique dans l’autre), l’échelle ’nest pas la même. Jusqu’à preuve du contraire la Géorgie et l’Ukraine ne craignent pas une invasion.



  • Nicolas Peuch 2 avril 2008 18:54

    Alberjack, je vous remercie de votre gentillesse.

    (qu’est-ce qui vous pose problème dans le "après avoir détenu" ? Vous y voyez une faute ? C’est le passé qui suit "après" qui est grammaticalement incorrect ?)



  • Nicolas Peuch 1er avril 2008 12:18

    La vision du Figaro sur l’affaire :

    "Le 26 avril 2007, entre les deux tours de la présidentielle, Nicolas Sarkozy avait déclaré sur France 2 que "la présence à long terme des troupes françaises" en Afghanistan ne lui semblait pas "décisive". [...] Mais la dégradation de la situation dans ce pays a finalement conduit Nicolas Sarkozy à modifier sa position".

    Bien évidemment, aucune motivation économique, aucune volonté d’alignement sur l’allié américain, ne sont mentionnés.

     

     



  • Nicolas Peuch 1er avril 2008 01:11

    En résumé, si on prend en compte les ratés de Nicolas Sarkozy en matière de politique européenne (citons par exemple cette "Union méditerrannéenne" bien loin du projet initial et les tensions franco-allemandes) et qu’on ajoute ça au fait que cette hausse du déficit va lourdement handicaper la crédibilité de notre président face à ses collaborateurs à Bruxelles, il ne faut pas attendre grand-chose de cette présidence française.

    Sachant que, présidence européenne oblige, ce sera le calme plat au niveau des réformes nationales, on va avvoir un deuxième semestre 2008 plutôt tranquille. Ensuite, il va y avoir plusieurs échéances électorales : les municipales l’ont confirmée, c’est pas à ce moment-là qu’on engage les réformes.

    La "rupture" risque d’être assez limitée enfin de compte.

    Après est-ce qu’il faut s’en plaindre, ça...



  • Nicolas Peuch 17 mars 2008 12:03

    Au passage, Manuel Aeschlimann a décidé de déposer un recours à cause de "graves irrégularités"...

    voir l’article du Parisien à cet égard :

    http://elections.leparisien.fr/elections-municipales-2008/actualite-resultats-direct-municipales/6272-asnieres-battu-aeschlimann-annonce-un-recours.php



  • Nicolas Peuch 17 mars 2008 11:56

    [...] il est remarquable de constater qu’il y avait tout de même près de 48% d’électeurs prêts à reconduire cette équipe : comment interpréter cette "non déroute" ?

    48% d’électeurs prêts à reconduire Aeschlimann, effectivement, mais il faut mettre ce chiffre en relation avec par exemple les résultats des élections législatives. Aeschlimann avait réalisé 46% au premier tour et avait été élu au deuxième avec 56% des voix.

    Alors certes, la comparaison est un peu biaisée par le fait que la circonscription englobe également Colombes sud (où la gauche a gagné, par ailleurs, hier), mais en seulement un an, Aeschlimann a réellement dévissé. Il s’agit bel et bien d’une déroute.

    D’autre part, dans ce résultat, il faut prendre en compte que :

    - Asnières est une ville traditionnellement de droite.

    - Tout le monde n’a pas pu avoir accès aux informations des blogueurs citoyens et des médias en ligne (Rue89, AgoraVox, Bakchich...)

    - Cette élection s’est déroulée dans un contexte particulier où la démocratie est bafouée à Asnières depuis des années. Sans parler des articles de la presse accablants pour le maire sortant qu’il a habilement et vicieusement détourné en sa faveur (voir l’affaire de l’article de Capital). Sur tous les gens qui ont été victimes de cette manipulation, combien ont acheté le Canard Enchaîné et découvert la supercherie ?

    - Les moyens déployés par M. Aeschlimann pour cette élection étaient faramineux (tracts, un papier tous les 4-5 jours dans la boîte, plusieurs DVD de campagne etc.) Les autres listes n’avaient pas ces moyens.

    Bref, la victoire était inespérée il y a encore quelques semaines, et pour toutes ces raisons, la défaite d’Aeschlimann n’est pas qu’une défaite d’extrême justesse. C’est une vraie déroute.



  • Nicolas Peuch 13 mars 2008 13:27

    "[... et affirme sans ambages... qu’Al-Qaïda n’existe pas, tout simplement. Evidemment ça peut en choquer certains, même trois ans après la sortie du film. Les plus incrédules d’entre nous, qui depuis 2001 gobent tout ce que la propagande gouvernementale américaine veut bien leur faire gober (il y en a, et pas mal ici même chez Agoravox !)."

    En dehors du fait que l’article est intéressant, ce qui est pénible avec ce genre de formulations c’est le fait de laisser entendre que si on ne croit pas à la thèse du "Al Qaida n’existe pas", on est automatiquement catalogué dans la catégorie "Incrédules". Ca dessert votre propos qui mérite pourtant attention.

    On peut se poser des questions et douter de la version officielle, sans pour autant aller jusqu’à valider la thèse d’un gigantesque complot.



  • Nicolas Peuch 13 mars 2008 12:47

    Merci pour vos réactions.

    Asp Explorer à propos du scénario : "Au total, une dizaine de minutes évoquant vaguement la question, sans proposer de parti-pris moral."

    Certes, le film ne fait pas la promotion directe d’un message pro-life. Ce n’est pas à proprement parler un film engagé d’ailleurs. N’empêche la polémique qu’il a réveillée est bien réelle aux Etats-Unis.

     

    Nobody knows me : "Interdire l’avortement ne va-t-il pas faire augmenter drastiquement les cas de congélation de nouveaux-nés ?

    Car l’interdire ne règlera pas le problème des grossesses non désirées. La vente de drogue est interdite dans beaucoup de pays, c’est un des marchés les plus prolifiques au monde."

    Mais, selon moi, l’interdiction ne se pose pas. Et personne ne veut revenir sur ce droit, même des gens comme Christine Boutin dont on sait qu’ils sont contre. Je crois que ce que montrent ces baisses du nombre d’avortements est plutôt un changement de mentalité dans certaines opinions publiques occidentales. On le voit avec les Etats-Unis, c’est une "tendance" plus qu’une réaction ou une revendication.



  • Nicolas Peuch 12 mars 2008 16:07

    Autant pour moi.

    Dans son analyse, Allot ajoute :

    "En outre, les enfants tendant à suivre l’opinion politique et religieuse de leurs parents, nous devrions nous attendre à ce que, comme J. Taranto l’a écrit, “la génération post-Roe soit davantage pro-vie que ses aînés”."

    Désolé pour cet oubli. Et j’en profite pour préciser que bien sur c’est son analyse, pas la mienne.



  • Nicolas Peuch 12 mars 2008 11:41

    Ah parce que le vote FN n’est qu’un vote protestataire ? Que ce soit le cas ne serait pas pour me déplaire, maisça ne l’est pas.

    Dans le vote FN il y a aussi de l’adhésion, et le vote Modem peut tout autant être aussi un vote d’adhésion.

    On peut avoir des convictions centristes (laïcité, europhilie, transparence de l’Etat, démocratie etc.) et pour autant ne pas vouloir être affilié systématiquement à l’UMP (qui use de méthodes qui entrent en totale contradiction avec les différents points que je viens de citer).

    Faire du vote Modem un vote uniquement protestataire est vraiment très peu pertinent.

    D’ailleurs, je n’ai pas entendu dire que les voix perdues par le FN se soient répercutés sur le Modem à l’élection présidentielle...