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Les commentaires de ACTARIUS



  • ACTARIUS 14 août 2008 10:31
    Taoïsme : il arrive qu’il y ait des ennuis.

    Hindouisme : ces ennuis se sont déjà produits auparavant.

    Islam : s’il t’arrive des ennuis, prends un otage.


    Bouddhisme : quand des ennuis t’arrivent, s’agit-il vraiment d’ennuis ?


    Catholicisme : si j’ai des ennuis, c’est que je les ai mérités.


    Témoins de Jéhovah : toc, toc, voilà les ennuis.


    Judaïsme : pourquoi les ennuis m’arrivent ils toujours à moi ?


    Athéisme : pas d’ennuis ?
     
    Ceci dit c’est bien parce que je suis athée que j’aime tout le monde.
     
    Il n’y a aucune intention de vous blesser, en quoi que ce soit dans ces phrases. L’athéisme respecte le droit de chacun de croire à Dieu, à Vichnou, à Allah etc..., au Père Noël, ou à n’importe quoi.
    Mais les croyances religieuses menace la liberté individuelle et sont souvent porteuses pour les fanatiques.
    Il faut plus que jamais lutter contre le fanatisme, contre l’intolérance et l’indifférence.

    Argument d’Épicure.
    Dieu est un être tout puissant et tout amour. Tout puissant il peut tout, tout amour il ne veut que le bien. Or le mal existe bel et bien en ce monde.
    Alors ou Dieu veut ôter le mal et ne le peut pas (dans ce cas il n’est pas tout puissant)
    ou Dieu peut ôter le mal mais ne le veut pas (dans ce cas il n’est pas tout amour) ou Dieu ne peut ni ne veut ôter le mal (dans ce cas il n’est ni tout puissant ni tout amour)
    ou Dieu veut et peut ôter le mal (comme le mal existe, Dieu n’existe pas).


  • ACTARIUS 13 août 2008 19:43

    Pour reprendre une image, les bureaucrates de la mort de l’univers concentrationnaire nazi étaient bien responsables individuellement de leurs faits et gestes, des exactions auxquelles ils pouvaient se livrer… mais ils n’étaient pas pour autant responsables individuellement de cet univers concentrationnaire lui-même, lequel était l’une des

    Ainsi, combattre les exactions de tel ou tel homme est une chose, rendre responsable chaque homme du paternalisme – et donc du sexisme – en est une autre.

    En fait, les femmes ne doivent pas se tromper d’adversaires : leur ennemi, ce n’est pas l’Homme – c’est-à-dire les hommes – mais le paternalisme et la religion – quelle que soit la secte considérée -.

    Les hommes ne sont pas tant des ennemis qu’il faut combattre, voire abattre que des humains aliénés dans leurs relations aux femmes, aux hommes, à eux mêmes et, plus universellement, à l’humain en raison de l’aliénation religieuse dont ils sont les victimes, tout comme les femmes.

    A titre individuel, un homme peut s’avérer le plus odieux des bourreaux à l’égard de sa compagne, de ses enfants, des femmes en général… Il n’en demeure pas moins que, aliéné, il n’est pas réellement responsable de ce qu’il commet puisque, par définition, l’aliénation est la dépossession de soi et que, dans son incomplétude humaine, il est, en définitive, un être… malheureux, comme le sont également les femmes qui n’ont pas su dépasser leur aliénation et qui donc, elles aussi, dans un état d’incomplétude humaine à leur propre égard et à celui des autres, femmes et hommes.

    De tels propos peuvent choquer à la simple idée des viols, des violences conjugales et familiales, des inégalités sociales et économiques, des harcèlements de toute nature… dont bien des femmes sont victimes du fait d’hommes.

    Il n’en demeure pas moins que le sexisme dont font preuve bien des hommes est la résultante directe de l’aliénation à l’humain dont ils sont eux-mêmes victimes et que, il ne faudrait pas l’oublier, le machisme auquel ils s’efforcent de se conformer n’est souvent que le modèle de virilité – et, par-delà d’humanité

    dans lequel ils ont été éduqués par… des femmes, à raison de la même aliénation universelle à l’humain ! manifestations d’un système : le nazisme.



  • ACTARIUS 13 août 2008 19:38

    veuillez excuser ce doublon.



  • ACTARIUS 13 août 2008 19:35

    Jamais une guerre légale ne peut/pourra prétendre être légitime dés lors qu’elle est toujours cette violation fondamentale, définitive de ce droit universel et inaliénable que tout être humain a du seul fait de son humanité : le droit à la vie. La guerre n’est pas le prolongement de la politique sous une autre forme. La guerre, en tuant des individus, ne sert pas l’intérêt général mais des intérêts particuliers.

     

    La parole est donnée aux armes quand les gens cessent de se parler, de s’écouter, de se comprendre, de se reconnaître pour ce qu’ils sont tous en commun : des humains. Or, quoi qu’on dise, les mots ne tuent pas alors que la parole des armes est toujours meurtrière .Mais il est vrai que c’est souvent au nom de mots que l’on tue.

    Une guerre ne fait pas des dégâts collatéraux mais des victimes et seulement des victimes.

    Toute distinction entre des guerres – bonnes, mauvaises, justes, injustes… - relève de la démagogie, de l’escroquerie intellectuelle, de la manipulation, de l’imposture.



  • ACTARIUS 13 août 2008 19:32

    Le feu couve dans les banlieues. Les incendies qui éclatent ici ou là ne sont pas la manifestation irrationnelle d’une épidémie étrange de combustion spontanée. Il y a longtemps que s’est accumulée la poudre et les pouvoirs de droite et de gauche qui se sont accommodés de l’apartheid social récoltent aujourd’hui ce qu’ils ont semé. Ceux qui ne comptent pas ont montré combien cela peut coûter cher de les avoir passés en pertes et profits. La révolte de ces jeunes serait aveugle, entend-on parfois... Mais la société sage et raisonnable qui leur fait la morale leur a mis la tête dans un sac ; ils sont dans le noir et n’ont ni perspective ni espoir. Cette société les a élevés en les berçant dans le rêve vain du consumérisme ; elle leur offre le spectacle de la vie facile, du pouvoir de la force brutale et du cynisme et ne leur laisse en pâture qu’un avenir sans futur, dans les ghettos de la misère et de la discrimination, du chômage et des boulots précaires, des petits trafics et de la vie étroite. Quand on n’existe pas, détruire est l’acte élémentaire par lequel s’affirme l’être. Privé de la parole, reste l’acte. En s’en prenant à l’école du quartier, au bus qui passe dans la rue ou à la voiture du voisin, sans doute se trompent-ils d’adversaire... Encore que l’école soit le symbole de l’échec, la voiture le signe extérieur d’une richesse et d’un statut auxquels ils n’ont pas accès, quant aux services publics, ce sont aussi à leurs yeux les agents d’un Etat répressif. Et même si le mouvement retombe ce n’est qu’un début.

    Cette société qui idolâtre le fantasme de la jeunesse et lui rend, par les images publicitaires, un culte maladif est en fait en guerre contre la jeunesse réelle, particulièrement la jeunesse des quartiers populaires et des familles prolétaires, qu’elles soient d’origine française ou immigrée.

    Mais les enfants de l’âge des médias savent au besoin retourner les armes de la société du spectacle contre cette société.

    Cette jeunesse "karcherisée" par le soi disant président de tous les français doit se garder de ne pas être récupérée et servir au maintien de l’ordre en place.



  • ACTARIUS 13 août 2008 19:23

    "Je déteste le racisme", cette expression humaine et imbécile du malheur. Une société qui ne serait pas aberrante devrait sans cesse être préoccupée du malheur, comme du cancer ou de la tuberculose..



    Mais on confond le racisme avec ses malheurs. On emprisonne des hommes pour la seule raison qu’ils sont différents en apparence, on les tue même. Les "différents" ne disparaîssent pas pour autant. Au Moyen-Age on mettait les lépreux à l’écart des villes, on les obligeait à porter des clochettes comme du bétail, pour qu’on les entende venir et puisse s’en écarter à temps. Il n’y avait pas de lépreux visibles. Mais la lèpre était toujours là, bien vivace, dans l’ombre. Nous en sommes encore au Moyen Age, quand il s’agit du racisme, cette lèpre de notre société."



  • ACTARIUS 13 août 2008 19:14

    Toute guerre, qu’elle soit menée au nom d’un État, d’un parti, d’une nation, d’une race, d’une morale, d’une cause, d’une civilisation, voire de la justice, d’un droit…, quand bien même elle est (dite) défensive, est criminelle dés lors que, par définition, elle emporte la mort d’êtres humains.

    Jamais une guerre légale ne peut/pourra prétendre être légitime dés lors qu’elle est toujours cette violation fondamentale, définitive de ce droit universel et inaliénable que tout être humain a du seul fait de son humanité : le droit à la vie. La guerre n’est pas le prolongement de la politique sous une autre forme. La guerre, en tuant des individus, ne sert pas l’intérêt général mais des intérêts particuliers.

     

    La parole est donnée aux armes quand les gens cessent de se parler, de s’écouter, de se comprendre, de se reconnaître pour ce qu’ils sont tous en commun : des humains. Or, quoi qu’on dise, les mots ne tuent pas alors que la parole des armes est toujours meurtrière .Mais il est vrai que c’est souvent au nom de mots que l’on tue.

    Une guerre ne fait pas des dégâts collatéraux mais des victimes et seulement des victimes.

    Toute distinction entre des guerres – bonnes, mauvaises, justes, injustes… - relève de la démagogie, de l’escroquerie intellectuelle, de la manipulation, de l’imposture.



  • ACTARIUS 13 août 2008 18:32

    @ l’auteur,
    Bel article, les jeux ne sont plus les jeux, place à l’argent,le dooping et même la politique.

    La fraternité par le sport est galvaudé et ses valeurs bafoués.

    A quand des médailles en chocolat ?



  • ACTARIUS 13 août 2008 18:17

    Riche soigne-toi bien et pauvre, souffre encore plus et démerde-toi parce que la situation sociale dans laquelle tu es c’est de ta faute.

    Le trou de la sécu, béant, gigantesque n’a-t-il pas toujours été ? Comme toujours aussi l’immobilisme de nos politiciens.

    Depuis que j’ai des oreilles et des yeux assez grands ouverts pour comprendre ou ne rien comprendre d’ailleurs.

    Langue de bois et langage convenu, cravate et air sérieux sont de rigueur (rigueur budgétaire, celle des sommes détournées par la moitié de nos éluEs à des fins personnelles). De l’immobilisme politique, ce gouvernement Raffarin en est sorti pour enfoncer le clou déjà très douloureux des problèmes sociaux en France, mais Peuple, le gouvernement te dit qu’il va falloir serrer la ceinture encore car tu profites trop.

    Oui, la Sécu, celle qui rembourse au patientE la somme qu’il a versé au médecin et au pharmacienNE.

    Le prix aussi de l’hypocrisie, celle de ceux qui soignent les maux au lieu de les prévenir (ex. Dernier en date : 14000 morts lors de la canicule) La Sécurité sociale devrait permettre à chacunE d’entre nous de se sentir rassuré devant l’adversité, la maladie, les problèmes de santé. Alors le trou de la Sécu, celui qu’aujourd’hui on veut vous faire payer (ça c’est sûr, sauf si l’on refuse) comme on nous a tous fait payer les erreurs politico-bancaire du Crédit Lyonnais trônant encore fièrement sur notre tour de La Part Dieu. Belle responsabilité, main dans la main ; médecins et entreprises pharmaceutiques nous gavant de produits dont la France s’enorgueillit comme un de ses fleurons de dynamisme, mais bien sûr dynamisme, performance et concurrence emprunté au sport !!! (combat idéologique et bourgeoisie obligent).

    Les voilà nos richissimes patrons (propriétaires de près de la moitié de la richesse française) et leur représentant (Medef et gouvernemental Raffarin) fustigeant les rmistes et les chômeurEs d’être eux-mêmes la cause de leurs malheurs et du trou de la Sécu. Les laissés-pour-compte ont certainement tousTES rêvéEs de vivre en-dessous du coût de la vie. C’est certain, les difficultés financières des excluEs, ne peuvent qu’améliorer leur état de santé, maintenant avec le RMI ilsELLES devront s’offrir en plus du calvaire quotidien une assurance maladie, c’est sûrement cela le réalisme de la droite et de son gouvernement. Sans compter les frais de médecins et de soins que le ou la patientE doit avancer, prisonnierE de montants ou d’ordonnance parfois exorbitants. On accuse le ou la patientE de trop consommer alors que le médecin est seul à décider du contenu de l’ordonnance.

    Bien sûr leur répond-on, mais vous êtes rembourséEs par la Sécu ! presque, on peut se faire autant d’argent qu’on veut, l’État, la Sécu remboursera …. Silence pesant…

    N’oublions pas au passage de mettre en balance l’état de santé d’unE ouvrierE et d’un médecin à 50 ans pour des salaires et des niveaux de vie incomparables.

    Alors je dis, la Sécu soit disant déficitaire, doit persister, car aucunement le ou la patientE otage du médecin, du pharmacienNE, du politicienNE ne doit une fois de plus faire les frais des bourgeoisES qui s’enrichissent à vue d’œil. La sécu c’est le fer de lance du plus égalitaire !!!

    Ce qu’annonce le gouvernement est une fois de plus une raison de me faire douter d’une maxime qui me paraît aussi falsifiée que nos éluEs : liberté égalité fraternité.




  • ACTARIUS 11 août 2008 20:05

    La vie sur cette planète est pleine de paradoxes et de souffrances.

    La race dominante actuelle, celle qui se dit « race des êtres humains », est actuellement lancée dans une activité frénétique qui se base sur la destruction progressive de la biosphère de la planète. En proie à l’illusion que la réalisation du bien-être passe obligatoirement par la création et la possession d’objets matériels, cette race se livre à l’exploitation sans vergogne de toutes formes de vie ou de matières pouvant lui permettre de réaliser ses objectifs immédiats.

    Atteinte à la biosphère :

    La race dominante des hominidés, adepte de l’idéologie de la consommation et de la croissance, poursuit sans relâche la production et la destruction de biens matériels et immatériels. Ses activités ont abouti à l’accumulation dans l’atmosphère planétaire de tellement de CO2, un gaz à effet de serre, que les climats seront irrémédiablement bouleversés.

     Inégalités et misère au sein de la race dominante :

    Le principe de base de l’organisation des activités hominidiennes est celui de la compétition. L’ensemble des activités et des échanges est basé sur un système artificiel de comptabilité, et l’allocation de ces unités de comptabilité, qu’ils appellent l’argent, est fondamentalement arbitraire et inégalitaire. ! A l’échelle planétaire, le résultat de cet égoïsme allié au principe de compétition généralisée fait que, chaque jour, tandis que d’un côté des millions d’hominidés survivent en fouillant des montagnes d’ordures, des millions d’autres esclaves consomment le spectacle de leurs plaisirs abscons.

    Cette compétition et ce non partage au sein de l’espèce dominante se poursuit et s’aggrave. Chaque jour sur cette planète, des milliers d’enfants meurent dans la misère tandis que d’autres se gavent dans l’abondance. Inégalité entre les races :

    Convaincu de son bon droit à la poursuite de son bonheur égoïste, comme il est inscrit dans la constitution de la fraction dominante des hominidés, cette espèce n’hésite pas à utiliser et détruire sans aucun remords toutes autres formes de vie sur la planète. Conclusion :

    1° : Destruction à des fins égoïstes et immédiates de la biosphère confinant au suicide !

    2° : Incapacité chronique au partage et à la compassion avec, du fait d’un système absurde de répartitions des denrées de base ( système dit monétaire), sacrifice permanent d’une frange importante des êtres humains naissant sur cette planète !

    3° : Domination par une race immature de l’ensemble de la planète et destruction à son profit de toutes autres formes de vie qui ne se voit reconnaître aucun droit si ce n’est celui de contribuer au plaisir et au bien-être de la race dominante !



  • ACTARIUS 11 août 2008 19:40
    COMMENT FAIRE DE VOTRE ENFANT UN "BON DELINQUANT"

    12 conseils pour votre enfant.

    1 Dès l’enfance, donnez-lui tout ce qu’il désire. Il grandira ainsi en pensant que le monde entier lui doit tout.

    2 S’il dit des grossièretés, riez, il se croira très malin.

    3 Ne lui donnez aucune formation spirituelle. Quand il aura 21 ans, il choisira lui-même.

    4 Ne lui dites jamais : c’est mal ! Il pourrait faire un complexe de culpabilité. Et plus tard lorsqu’il sera arrêté pour vol d’autos, il sera persuadé que c’est la société qui le persécute.

    5 Ramassez ce qu’il laisse traîner. Ainsi, il sera sûr que ce sont toujours les autres qui sont responsables.

    6 Laissez-lui tout lire. Stérilisez sa vaisselle mais laissez son esprit se nourrir d’ordures.

    7 Disputez-vous toujours devant lui. Quand votre ménage craquera, il ne sera pas choqué.

    8 Donnez-lui tout l’argent qu’il réclame. Qu’il n’ait pas à le gagner. Il ferait beau voir qu’il ait les mêmes difficultés que vous.

    9 Que tous ses désirs soient satisfaits : nourriture, boisson, confort, sinon il sera frustré.

    10 Prenez toujours son parti, les professeurs, la police lui en veulent à ce pauvre petit.

    11 Quand il sera un vaurien, proclamez vite que vous n’avez jamais rien pu en faire.

    12 Préparez-vous une vie de douleur, vous l’aurez.

     


  • ACTARIUS 11 août 2008 18:53

    OK à 100% avec vous jason, je ne saurai mieux dire.



  • ACTARIUS 11 août 2008 18:46

    Nous sommes dans l’ère du - "Coupable mais pas responsable" ce qui arrange finalement tout le monde et en premier lieu pas mal de nos chères institutions car ensuite il est d’autant plus facile de faire porter le chapeau selon comment tourne le vent..

    Ce qui pour moi est le lien de ces quatre exemples même si le degré de responsailité n’est pas le même pour chacun.

    On infantilisise les citoyens d’accord, mais ne le recherchent-ils pas eux-mêmes ou du moins ne les conduits-on pas vers cet état de non responsabilité ?







  • ACTARIUS 7 août 2008 18:36

     NOTRE PAYS A ETE CONDAMNE PLUS DE 130 FOIS POUR DES RETARDS EXCESSIFS EN MATIERE DE JUSTICE PAR LA COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L’HOMME PLACANT NOTRE PAYS PARMI LES DERNIERS EN EUROPE !

    DONC LE PAYS AUTOPROCLAME DES DROITS DE L’HOMME NE JUSTIFIE PAS CETTE APPELLATION TROMPEUSE.

    A VOIR LE NOMBRE DE POLITIQUES CORROMPUS IMPLIQUES DANS DES AFFAIRES CE N’EST PAS ETONNANT !



    toutenaval.over-blog.com/archive-10-2007.html



  • ACTARIUS 7 août 2008 18:25

    Tranche de vie future :

    Standardiste : "Speed-Pizza, bonjour."

    - Client : "Bonjour, je souhaite passer une commande."


    - Standardiste : "Puis-je avoir votre NIN, monsieur ?"


    - Client : "Mon numéro d’identification national, oui, un instant, voila, c’est le 6102049998-45-54610."


    - Standardiste : "Je me présente. Je suis Habiba, merci M. Jacques Lavoie. Donc, nous allons actualiser votre fiche, votre adresse est bien le : 174 avenue de Villiers à Carcassonne, et votre numéro de téléphone le 04 68 69 69 69. Votre numéro de téléphone professionnel à la Société Durand est le 04 72 25 55 41 et votre numéro de téléphone mobile le 06 06 05 05 01. C’est bien ça ?


    - Client (timidement) : "Oui !!"


    - Standardiste : "Je vois que vous appelez d’un autre numéro qui correspond au domicile de Mlle Isabelle Denoix, qui est votre assistante technique. Sachant qu’il est 23h30 et que vous êtes en RTT, nous ne pourrons vous livrer au domicile de Mlle Denoix que si vous nous envoyez un XMS à partir de votre portable en précisant le code suivant : AZ25/JkPp+88**"


    Client : "Bon, je le fais, mais d’où sortez-vous toutes ces informations ?


    - Standardiste : "Nous sommes connectés au "système croisé", Monsieur."


    Client (Soupir) : "Ah bon ! Je voudrais deux de vos pizzas spéciales mexicaines."



    - Standardiste : "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, Monsieur."


    Client : "Comment ça ?"


    - Standardiste : "Votre contrat d’assurance maladie vous interdit un choix aussi dangereux pour votre santé, car selon votre dossier médical, vous souffrez d’hypertension et d’un niveau de cholestérol supérieur aux valeurs contractuelles. D’autre part, Mlle Denoix ayant été médicalement traitée il y a 3 mois pour hémorroïdes, le piment est fortement déconseillé. Si la commande est maintenue la société qui l’assure risque d’appliquer une surprime."


    Client : "Aïe ! Qu’est-ce que vous me proposez alors ?"


    - Standardiste : "Vous pouvez essayer notre Pizza allégée au yaourt de soja. Je suis sûre que vous l’adorerez."


    Client : "Qu’est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza ?"


    - Standardiste : "Vous avez consulté les ’Recettes gourmandes au soja’ à la bibliothèque de votre comité d’entreprise la semaine dernière, Monsieur. Mlle Denoix a fait, avant hier, une recherche sur le Net, en utilisant le moteur _ www.moogle.fr _ avec comme mots clés "soja" et "alimentation". D’où ma suggestion."


    Client : "Bon d’accord. Donnez-m’en deux, format familial."


    - Standardiste : "Vu que vous êtes actuellement traité par Dipronex LP et que Mlle Denoix prend depuis 2 mois du Ziprovac à la dose de 3 comprimés par jour et que la pizza contient, selon la législation, 150mg de Phénylseptine par 100g de pâte, il y a un risque mineur de nausées si vous consommez le modèle familial en moins de 7 minutes 37 secondes. La législation nous interdit donc de vous livrer. Par contre j’ai le feu vert pour vous livrer immédiatement le modèle mini."


    Client : "Bon, va pour le modèle mini. Je vous donne mon numéro de carte de crédit."


    - Standardiste : "Je suis désolée Monsieur, mais je crains que vous ne soyez obligé de payer en liquide. Votre solde de carte de crédit VISA dépasse la limite et vous avez laissé votre carte American Express sur votre lieu de travail. C’est ce qu’indique le credicard-satellis-tracer"


    Client : "J’irai chercher du liquide au distributeur avant que le livreur n’arrive."


    - Standardiste : "Ca ne marchera pas non plus monsieur, vous avez dépassé votre plafond de retrait hebdomadaire."


    Client : "Ce n’est pas vos oignons. Contentez-vous de m’envoyer les pizzas J’aurai le liquide. Combien de temps ça va prendre ?"


    - Standardiste : "Compte tenu des délais liés aux contrôles de qualité, elles seront chez vous dans environ 45 minutes. Si vous êtes pressé, vous pouvez gagner 10 minutes en venant les chercher, mais transporter des pizzas en scooter est pour le moins acrobatique."


    Client : "Comment diable pouvez-vous savoir que j’ai un scooter ?"


    - Standardiste : "Votre Peugeot 408 est en réparation au garage de l’Avenir, par contre votre scooter est en bon état puisqu’il a passé le contrôle technique hier et qu’il est actuellement stationné devant le domicile de Mlle Denoix. Par ailleurs j’attire votre attention sur les risques liés à votre taux d’alcoolémie. Vous avez, en effet réglé quatre cocktails afroblack" au Tropicalbar il y a 45 minutes. En tenant compte de la composition de ce cocktail et de vos caractéristiques morphologiques, ni vous ni Mlle Denoix n’êtes en état de conduire. Vous risquez donc un retrait de permis immédiat."


    Client : "@#%/$@& ?# !"


    - Standardiste : "Je vous conseille de rester poli Monsieur. Je vous informe que notre standard est doté d’un système anti-insulte en ligne qui se déclenchera à la deuxième série d’insultes. Je vous informe en outre que le dépôt de plainte est immédiat et automatisé. Or, je vous rappelle que vous avez déjà été condamné en juillet 2009 pour outrage à agent."


    Client : (Sans voix)


    - Standardiste : "Autre chose, Monsieur ?"


    Client : "Non, rien. Ah si, n’oubliez pas le Coca gratuit avec les pizzas, conformément à votre pub."


    - Standardiste : "Je suis désolée Monsieur, mais notre démarche qualité nous interdit de proposer des sodas gratuits aux personnes en surpoids. Cependant à titre de dédommagement, je peux vous consentir 15% de remise sur une adhésion flash au contrat Jurishelp, le contrat de protection et d’assistance juridique de Speed assurance. Ce contrat couvre, en particulier, les frais annexes liés au divorce. Vu que vous êtes marié à Mme Claire Lavoie née Girard depuis le 15/02/2008 et vu votre présence tardive chez Mlle Denoix, ainsi que l’achat il y a une heure à la pharmacie du Canal d’une boite de 15 préservatifs et d’un flacon de lubrifiant à usage intime, cela pourrait vous être utile. D’ailleurs, je vais faire joindre aux pizzas un bon de 5 EUR de réduction pour vos prochains achats de préservatifs valable chez Speed-Parapharma. Bonsoir Monsieur et merci d’avoir fait appel à Speed-Pizza"



  • ACTARIUS 7 août 2008 17:48

    Si en période de croissance cette « morale » est supportable car la prospérité est inévitablement partagée et bénéficie finalement à tous, elle devient insupportable lorsqu’une dépression survient car alors les efforts concentrés sur les seules classes moyennes - celles trop « riches » pour être éventuellement soutenues par l’Etat providence et trop « pauvres » pour être vraiment indifférentes au risque de déclassement social - deviennent insuffisants pour financer les dépenses inconsidérées des élites et les charges de plus en plus lourdes de l’Etat qui ne peut laisser dans la déchéance une part croissante de ses concitoyens.


    Il reste à espérer qu’il ne faudra pas la lecture du « Journal d’un mort au champ d’honneur de la réduction de la dette publique » , comme cela a eu lieu au Japon il y a peu, pour que la classe politique française comprenne enfin comme la canadienne ou l’italienne, qu’il ne sert à rien d’assener ses commandements du haut de sa passerelle sans se soucier de ce qu’il se passe en soute, car un jour la soute ne peut plus entendre les ordres et les moteurs du navire s’arrêtent. Il est alors trop tard pour éviter que celui-ci ne dérive ou n’évite un obstacle...

    Un magnifique paquebot git par 3 000 mètres de fonds pour nous le rappeler.

    Il appartient à nos dirigeants d’éviter que la mécanique se grippe en montrant ne serait-ce qu’un minimum de solidarité avec la soute, et cela passe, que cela soit agréable ou non, par l’exemple...



  • ACTARIUS 6 août 2008 19:32

    Les institutions économiques et statistiques, généralement proches du pouvoir politique, ne semblent pas communiquer sur de graves inquiétudes, alors que les économistes indépendants sont plus qu’alarmistes.

    Et ce n’est pas qu’en France, c’est toute l’Europe qui est touchée plus ou moins au même niveau. Ralentissement en Allemagne, signes inquiétants en Belgique, en Italie, et même en Angleterre.

    Verrons-nous bientôt les églises se transformer en dortoirs pour pauvres, transférés depuis les trottoirs, ruinés ou mal logés, les supermarchés et les commerçants dévalisés par des gens qui ne peuvent plus faire autrement que se servir sans payer et qui ne trouveront pas vraiment de résistance ?

    Est-ce un passage obligé ? Probablement. C’est la “rupture”, dans tout ce qu’elle a de plus cynique.
    On ne peut pas sortir de l’Europe qui nous étrangle, on ne peut pas enrayer l’immigration illégale qui nous pèse malgré le consensus de tous sur la question, on ne peut pas baisser les charges des entreprises d’au moins 30%, on ne peut pas augmenter les bas salaires de 25%, on ne peut pas baisser la TVA sur tout ce qui est consommé pour en alléger fortement le prix, on ne peut pas offrir plus de travail aux gens car il n’y en a pas plus à offrir et souvent les actifs travaillent déjà autant qu’ils peuvent, on ne peut pas transformer les banlieues des grandes villes en quartiers résidentiels agréables, on ne peut pas limiter ou interdire l’importation des produits asiatiques ou issus des zones à concurrence déséquilibrée qui pourraient être manufacturés ou fabriqués en France en dynamisant l’emploi et la création d’entreprises de taille moyenne, on ne peut pas lutter contre les politiques commerciales internationales mondialisées qui écrasent toujours plus les prix, soi-disant pour donner plus de pouvoir d’achat aux travailleurs par la concurrence ouverte, alors qu’en réalité elles compressent les marges bénéficiaires et donc rendent impossible le partage de richesses qui d’ailleurs ne se constituent plus au même niveau, sans compter que la qualité des produits proposés est de plus en plus contestée.




  • ACTARIUS 6 août 2008 18:53
     

    Perdre un enfant victime d’un crime gratuit est sans doute l’une des épreuves les plus terribles de l’existence. Quand le coupable ne peut être jugé parce que la justice le déclare irresponsable de ses actes, la souffrance est plus aiguë encore. Comme si l’impuissance de la société à poursuivre l’auteur du meurtre empêchait la tragédie d’avoir un point final.

     Nul ne sait si l’enquête sur le massacre du petit Valentin conclura à la défaillance de la santé mentale de son meurtrier présumé. Mais cette hypothèse, émise par les policiers, provoque déjà - comme toujours en pareil cas - une incompréhension, a priori, de l’opinion. Le sentiment d’impunité est d’autant plus polémique quand il est nourri par l’émotion naturelle et légitime qu’on éprouve face à la violence jugée « inhumaine » faite à un petit garçon.

     Pour les parents, il faut résister à l’envie de vengeance et à cette pulsion qui, vous pousserait à faire justice vous-même. Pour les autres, il faut garder son sang-froid, et faire confiance à une législation désormais équilibrée. Seuls 0,5 % des criminels sont déclarés irresponsables au motif que leur discernement a été « aboli », et pas seulement « altéré ». Et quand le juge d’instruction prononce un « non-lieu », il ne signifie pas que le meurtre, en tant que tel, n’a pas eu lieu mais qu’« il n’y a pas lieu de poursuivre ». Le crime n’est donc pas gommé.

     Il l’est encore moins depuis l’adoption du texte, préparé par l’équipe de Rachida Dati. Désormais, même si les « fous » ne peuvent toujours pas être jugés, la loi prévoit une audience spéciale pour les familles des victimes.
     
    Pas de sentence, certes, mais le coupable est bel et bien désigné, et pour les proches de la victime c’est un élément psychologique extrêmement important pour se reconstruire.

     Deux valeurs essentielles sont ainsi respectées. Deux éthiques cohabitent. La dignité d’une société qui renonce à juger un dément, et sa compassion pour les victimes qui passe nécessairement par la reconnaissance juridique du meurtrier.

    O. Picard