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Les commentaires de Nicolas



  • Nicolas Nicolas 1er juin 2009 07:46

    Bonjour, une autre vidéo, pédagogie par l’exemple...
    Iru tien viziti

    http://www.youtube.com/watch?v=rp5IF41b8zs.

    Niko



  • Nicolas Nicolas 29 mai 2009 00:30

    Bonjour M. Krokodilo !

    Je n’avais pas mis les pieds depuis quelques temps sur Agoravox, j’avais du retard dans la lecture des tes articles ! quel rythme ! tu ne nous ménages pas, sans compter la rédaction des commentaires.

    Puisque celui-ci fait allusion aux élections européennes, je mets un lien qui permet de compléter en vidéo tes propos.

    http://www.youtube.com/user/EDEfranceeurope2009

    Voilà ma contribution, courage à tous ! surtout à toi... et aux colleurs d’affiche !

    Niko



  • Nicolas Nicolas 20 mars 2009 12:49

    La prochaine fois que vous ferez remarquer aux autres leurs fautes ou leurs impropriétés, j’espère qu’ils citeront ce que vous venez d’écrire, juste comme ça...
    Nicolas



  • Nicolas Nicolas 20 mars 2009 11:14

    Ouverture en Bretagne, mais pas d’un musée :
    en espéranto et en français.
    Nicolas


    Journal des entreprises – Ille et Vilaine – marto 2009 (esperantigo de la artikolo)

    Esperanto. La freneza veto de Triballat

    Olivier Clanchin, prezidanto de Triballat, volas igi Esperanton lingvo de la komerco. Li nuntempe eksperimentas la projekton kun siaj teamoj.

     Ni ĝin jam anoncis (februara numero de « Le Journal des Entreprises »), Olivier Clanchin preparas operacion aparte originalan kaj iel premieran. La estro de la grupo Triballat, en la urbo Noyal-sur-Vilaine, akeris komence de la nuna jaro malgrandan italan entreprenon. Famkonatas pri ĉiuj eksterlandaj aĉetoj : la plej malfacila parto estas « agordi la violonojn » (kio, en la franca, signifas : harmonie kunlaborigi la homojn) inter ambaŭ malsamkulturaj organizoj. Kaj ĉar la angla ne estas tiom evidenta por la francoj kaj la italoj, Olivier Clanchin lanĉas frenezan defion ke iuj el liaj dungitoj povos komuniki kun la itala teamo en… Esperanto ! Verŝajne, jen premiero en Francio.

    La bretona industriestro asociiĝis kun Daniel Jouan (komunikisto en urbo Rennes), Jean-Marc Lévêque (la respondeculo pri daŭripovo ĉe Triballat) kaj Philippe Bérizzi (estro de la tradukagentejo LinguaForce en Rennes) por krei la asocion « Entreprise Esperanto ». Kio estas la principo ? Temas pri starigi profesian trejnigon per fulminstruo al la bretonaj kaj italaj teamoj, por ke ili lernu la universalan « profesiecan » lingvon, precizigas Philippe Berizzi, homo kiu lernas Esperanton de dudek jaroj.

     Pli facila kaj malpli multekosta ol la angla

    « La trejnado okazos dum dufoje kvin tagoj kun tri francoj kaj tri italoj. La celo estas ke ili kapablu paroli, sin prezenti, organizi rendevuojn, kaj sekve labori kune. » Tiujn fulmkursojn, kiuj devus komenci ĉimonate, kreis Philippe Bérizzi mem. « Mi jam testis ĝin kun individuoj, kaj tio ne malbone funkcias ». Por Triballat kaj ties nova filio Integralimenti, okazos sesio en Francio kaj alia en Italio. Je kiu buĝeto ? Po 200 € tage por ĉiu lernanto.

    Per tiu eksperimento, promociantoj de la projekto celas demonstri ke eblas, dank’al Esperanto, starigi ene de kompanioj internaciajn teamojn kapablaj kune komuniki alimaniere ol en la angla. Ĉar laŭ iu esploro « Esperanton oni lernas dekfoje pli rapide ol la anglan, indikas la estro de LinguaForce. Konkrete, tio do signifas malpli altajn trejnkostojn. » Rezultojn de la eksperimento, oni vidos en la venontaj monatoj.

    Journal des entreprises – Ille et Vilaine – mars 2009

     

    Esperanto. Le pari fou de Triballat

    Olivier Clanchin, président de Triballat, veut faire de l’espéranto la langue du business. Il expérimente en ce moment le projet auprès de ses équipes.

     

    Comme nous l’annoncions (« Le Journal des Entreprises » de février), Olivier Clanchin prépare une opération pour le moins originale et qui pourrait faire date. Le patron du groupe de Noyal-sur-Vilaine Triballat a repris en début d’année une TPE italienne. Comme dans tout rachat à l’étranger, la difficulté majeure est d’accorder les violons de deux entités aux cultures différentes. Et puisque l’anglais n’est pas innée pour des Français ou des Italiens, Olivier Clanchin fait le pari fou que certains de ses salariés pourront communiquer avec l’équipe italienne en… espéranto ! Certainement une première en France.

    L’industriel breton s’est ainsi associé avec le communicant rennais Daniel Jouan, son responsable du développement durable Jean-Marc Lévêque, et Philippe Bérizzi, patron de l’agence de traduction rennaise LinguaForce pour créer l’association Entreprises Esperanto. Le principe ? Mettre en place un plan de formation rapide entre les équipes bretonnes et italiennes pour qu’elles apprennent la langue universelle « orientée métiers », précise Philippe Bérizzi. Un homme qui apprend l’espéranto depuis vingt ans.

     

    Plus facile et donc moins cher que l’anglais

    « La formation va s’étaler sur deux fois cinq jours auprès de trois Français et trois Italiens, poursuit ce dernier. L’objectif est d’être capable de parler, de se présenter, de prendre des rendez-vous puis de travailler ensemble ». Ces cours express, qui doivent débuter ce mois-ci, ont été élaborés par Philippe Bérizzi lui-même. « Je l’ai déjà testé sur des particuliers, et ça marche pas mal ». Pour Triballat et sa nouvelle filiale Integralimenti, une session se tiendra en France et une autre en Italie. Le budget ? 200 € par jour et par élève.

    À travers cette expérience, les promoteurs du projet veulent démontrer qu’il est possible, à travers l’espéranto, de constituer au sein des entreprises des équipes internationales capables de communiquer entre elles autrement que par l’anglais. Car d’après une étude, « l’espéranto s’apprend dix fois plus vite que l’anglais, indique le dirigeant de LinguaForce. Ce sont donc des coûts de formation réduits ». Résultats de l’expérience dans les prochains mois.




  • Nicolas Nicolas 29 septembre 2008 20:21

    Saluton, dankon pro la artikolo, vi estas tre skribema ! Je kiu vortaro vi partoprenas ?
    Bonjour et merci pour cet article, de la part d’un rédacteur productif ! à quel dictionnaire tu participes ?
    Nicolas



  • Nicolas Nicolas 29 septembre 2008 14:46

    http://teamdownload.com/2008/09/20/universal-translator-deluxe-vs.f.uc.html

    voici un traducteur, comme vous le cherchez.

    Nicolas



  • Nicolas Nicolas 6 septembre 2008 21:29

    Ce n’était pas un ordre, c’était une imploration.

    Hé bien oui, je suis un fauteur de flood récidiviste, je ne m’en cache pas, et j’en suis même très fier. En même temps, si vous relisez bien les deux derniers messages, c’est vous qui vous croyez permis de me donner des leçons.

    => Soyez fier, nous vous servons au moins à ça.


    je cite : "Vous ne savez pas faire la part des choses", c’est une phrase qu’il convient de faire ne précisant les choses dont je devrais faire la part. Mais non, vous supposez que c’est évident, vous me sermonnez comme si j’était un gamin à qui il faut tout enseigner. Et après vous m’accusez de vous donner des leçons. Je ne donne pas de leçons, je souligne vos manques, ainsi que ceux d’espé.

    => Bien sûr qu’il faut tout vous enseigner, vous l’implorez même !



    Vous, en revanche, faites preuve d’une arrogance ridicule : "Peut être que vous n’apprenez pas les bonnes, ou alors vous êtes trop impérméable. " Vous sous-entendez que vous vivez dans la lumière de l’espéranto, qui, comme chacun, et notamment feu Pis ronds, le sait, apporte ouverture d’esprit, compréhension de l’essence de ce monde, une clarté nouvelle à la pensée, sans oublier son merveilleux effet propédeutique qui n’aide en tout cas pas à apprendre l’humilité.

    => Non, je ne parlais pas d’espéranto, votre excellent anglais ou français pourrait aussi vous ouvrir l’esprit.


    Au fond, tout ceci n’a aucune conséquence. Vous auriez beau avoir raison mille et mille fois sur ce forum que votre cause n’avancerait pas d’un cm dans la réalité. Vous aurez beau battre des nageoires devant votre clavier, écrire des centaines de lignes pour les poster sur cette décharge virtuelle et vous féliciter mutuellement, ce n’est pas cela qui entravera la marche du monde et celle de l’anglais...

    => Comme vous êtes savant. Merci du conseil. Qui disait : "c’est encore plus beau lorsque c’est inutile ?"

    L’espéranto, c’est la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf. Au fond, on se demande pourquoi vous faites tant d’efforts pour gonfler, puisque tout ou tard vous enflerez si bien que vous crèverez...

    Typhon, qui non seulement ne vous salue pas, mais vous conseille également d’aller vous faire ériboner le fyscx dans une autre galaxie...

    => Pour ce qui est des efforts, je pense que c’est vous qui en fournissez le plus, au point de décortiquer un texte de Piron, en répétant sur votre blog "p....n que c’est long"

    => Puisque je donne des leçons, je vais en profiter :
    1/ Agoravox n’est pas un espace où les commentaires qui suivent les articles qui mentionnent l’espéranto doivent se transformer en un lieu où il s’agirait de se faire la guerre ou de se convaincre, nous monopolisons le forum, et ce sont toujours les mêmes qui reviennent. Adressez vos arguments aux instances d’espéranto chargées des relations extérieures. Donc, oui, je me lasse de vos interventions, et je deviens peut être négatif. Ce forum et ses interventants ne sont qu’une petite, minuscule face, de ce qu’est l’espéranto dans la réalité et votre cause ici, n’avance pas plus.

    2/ nous allons tous crever.

    Bonne soirée, Nicolas




  • Nicolas Nicolas 5 septembre 2008 20:48

    Bonsoir,

    je n’ai aucun ordre ni aucune leçon à recevoir de vous.

    Car voilà ce que VOUS postez :

    http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=43880&id_forum=1823026
    ou encore :
    http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=43880&id_forum=1825871

    Alors, gardez vos salades pour vous, triste individu.

    Nikolao



  • Nicolas Nicolas 5 septembre 2008 16:12

    il y a tellement à faire dans le domaine de l’éducation : quelle discipline n’est pas menacée ?

    http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2008/PFrackowiak_Unecatast rophe.aspx

    Nikolao



  • Nicolas Nicolas 5 septembre 2008 15:21

    Quand Henri Masson n’est pas là, vous sentez le besoin de le citer, vous vous en prenez toujours autant au français des autres (alors que dans vos messages se glissent aussi des fautes) et vous plantez vos crocs dans des textes, avec cette contraction, que vous justifiez toujours "parce que c’est drôle"... Continuez de réagir sur les apparences, l’espéranto est là, pour vous faire aboyer, culitvez votre haine, comme quelqu’un qui, sans rien comprendre, piquerait une colère contre ses ongles qu’il est sans cesse obliger de couper. Et des articles, il en poussera. Vous ne savez pas faire la part des choses, vous réagissez par pics, je prépare donc un article, il y sera question d’espéranto.

    "mais à la base, en soit, une langue ne rend pas spécialement plus ouvert, ou intelligent, ou quoi que ce soit. "

    Peut être que vous n’apprenez pas les bonnes, ou alors vous êtes trop impérméable.

    Nicolas



  • Nicolas Nicolas 4 septembre 2008 11:56

    Merci à Krokodilo pour cet article, France Inter a à plusieurs reprises évoqué l’espéranto, tout comme de temps à autre, France Culture. Voici dans l’actualité, une autre face du mur qui se lézarde, dans un tout autre domaine : http://lyon.cafebabel.com/fr/post/2008/08/29/LEsperanto-%3A-lespoir-pour-une-langue-commune-au-trafic-ferroviaire2 l’espéranto, on en entend parler, si on veut bien ouvrir ses oreilles. L’émission était plutôt bonne, malgré certaines affirmations comme "bases européennes" ou "l’espéranto ne prends pas" ou encore "l’espéranto n’est qu’un vecteur de communication qui n’a pas de place à l’école, il ne favorise pas l’ouverture d’esprit". Mais c’était bien agréable d’entendre Jacques Yvart et Michèle Abada-Simon ! Nikolao



  • Nicolas Nicolas 25 juillet 2008 09:35

    Nous ne haïssons pas l’Esperanto. Nous n’avons rien contre, pas le plus petit chouïa de haine, rien ! On s’en fout !

    ==> c’est noté : Un sujet dont vous vous foutez éperdument, défendu par des gens selon vous de mauvaise foi, sectaires, des hurleurs qui seraient dégénérés.

    alors que nous on est plutôt du genre à retrousser les manches et lancer le deuxième round.

    ==> C’est là que je n’ai jamais réussi à comprendre : Comment trouvez-vous toute cette énergie, tout ce temps, pour répondre alors que le sujet ne vous préoccupe pas et qu’il est porté par des gens que vous méprisez. Je veux dire, il y a un bien un moteur, quelquechose qui vous motive ? qu’est que c’est ? une croisade contre l’ineptie ? je ne peux pas le croire, car vous vous attaqueriez à autre chose qu’à un sujet si mineur selon vous.

    Il y a bien quelque chose qui vous chatouille, qui vous dérange, et c’est en ce sens que l’espéranto est assez fort, et que vous vous sentez obligés d’entreprendre un "deuxième" round, selon vos termes.

    J’aime bien les images aussi :

    -j’ai goûté à la blanquette, c’est bon, c’est un plat à faire : succès garanti !

    - mais non la blanquette plus personne n’en mange, ça n’a aucun goût...

    - Si, si, je t’assure, j’en ai mangé avec des amis, ma mère en fait souvent, c’est super.

    - tu deviens paranoïaque et sectaire, vous vous regroupez entre vous, refusant de voir la réalité, le vrai plat, c’est le hamburger.

    - oh tu sais, moi les fast food...

    - regarde comme tu es : voilà qu’à présent remonte ton anti-américanisme primaire, d’ailleurs voici une étude sur la blanquette www.blog.poisonblanquette.fr : ce ne peut pas être un bon plat, la sauce n’est pas stable, donc pas bonne.

    - écoute, je t’assure du contraire, le type n’est pas un cuisinier, il se trompe, si on fait attention, la crème fraîche ne tourne pas et l’oeuf lie la sauce.

    - non c’est impossible, personne n’en mange, tu es de mauvaise foi....

    - tu as déjà essayé, qu’as tu à perdre ?

    - je n’essaierai pas, personne en mange, ce serait un bon plat peut être, mais ça a échoué, c’est mort, tu manipules les gens.

     et la querelle, à coups de liens, d’insultes parfois, dérape, sans que personne ne se comprenne...

    Comment présentez l’espéranto sans secouer trop les gens qui le connaissent pas ? c’est une question pour les espérantistes. Difficile de partager les expériences auxquelles il faut être un peu "initié".

    En tout cas, je me souviens d’avoir été malade en Espagne, de manière un peu sérieuse, et c’était un vrai bazar : conversation à quatre par téléphones interposés, mélange d’espagnol, d’anglais et de français. Pourtant l’espagnol, je le parle bien, mais dès que l’on rentre dans un domaine spécialisé, avec un vocabulaire à part et qu’il s’agit de décrire ses sensations, en étant soi-même pas au mieux de sa forme, c’est pas triste...

    Nicolas.



  • Nicolas Nicolas 25 juillet 2008 08:59

    Bonjour, Jérémy, bon article. Petite question : plus l’Europe s’enlise, plus il est urgent d’adopter une langue commune (l’espéranto ferait très bien l’affaire) mais en même temps, en temps de crise, il est souvent difficile d’adopter des solutions, qui apparaissent et du reste demeurent souvent des "révolutions". Comment changer les mentalités en douceur alors que tant de voyants sont déjà au rouge ? Nicolas



  • Nicolas Nicolas 25 juin 2008 15:07

    Mon paternel, enseignant d’EPS, disait souvent : ah, l’évaluation... vous pouvez soit utiliser la méthode "oeil de maquignon" soit vous référez à des textes qui parlent de "référentiel bondissant" pour dire "ballon". Une école sans compétition, cent fois oui.

    Quand j’étais en classe prépa, toutes les semaines on faisait du TOEIC en anglais, on ramait comme pas permis pour atteindre 1/3 de réussite... En plus, la méthode QCM ne convient pas forcément pour les gens plus littéraires, ou influençables...

    Plusieurs années plus tard, en école d’ingénieur : pour ne pas que la promo se retrouve sans diplôme à cause de l’anglais "validant", on a donné le diplôme à tout le monde, sans tenir compte du TOEIC. C’était ça ou faire redoubler les 3/4 des élèves, c’est mauvais pour le prestige, ça oblige aussi à pousser les murs des amphis.

    Nicolas



  • Nicolas Nicolas 19 juin 2008 19:41

    "l’espérantie, c’est le pays où le soleil ne se couche jamais" pardon, je ne retrouve plus l’auteur de cette formule... En immersion, j’y suis souvent : à chaque voyage, soit, mais aussi quand je reste dans mon pays... tous les jours, sur la cinquantaine de courriels que je reçois, les 2/3 concernent l’espéranto, je reçois des blagues, des poèmes, des recettes de cuisine, des lettres d’amis, des lettres d’information d’un peu partout, des courriels venant de groupes de discussion, les copies des élèves, quand j’en ai marre de lire, et que je souhaite bavarder, c’est très facile avec Skype et tous les espérantophones qui l’utilisent... Et puis, quand je me rends à la bibliothèque de l’association, j’emprunte des livres, des CDs, des revues... 

     



  • Nicolas Nicolas 19 juin 2008 14:13

    Nous parlons de plus en plus d’espéranto, il est de moins en moins question de l’article... Peut être que pour débattre linguistiquement, nous pourrions trouver des espaces plus appropriés ? Mon article fait effectivement la promotion de l’espéranto, mais le comparer avec la langue des signes, même si ça peut paraître curieux au premier abord, n’est pas dénué d’intérêt. Je connais deux personnes qui, par le biais de l’une de ces langues, s’est mise à apprendre la deuxième : il s’agit de gens dont le cursus de formation les obligeait à se placer en situation d’apprentissage, en suivant des cours d’une langue qu’ils n’avaient auparavant jamais pratiquée.

    Nicolas



  • Nicolas Nicolas 19 juin 2008 14:05

    Vous connaissez probablement l’existence d’un organisme appelé Académie française... Si vous imaginez deux secondes qu’elle a un influence sur l’évolution de la langue, laissez moi vous détromper : les seules réformes de l’AF qui aboutissent sont celles qui entérinent l’usage, aussi impropre qu’il puisse être.

    => Votre opinion sur l’AF, ne renseigne pas sur le travail, le fonctionnement, l’influence et les résultats de l’académie d’espéranto.

    Hum ? ? ? L’espéranto n’a paspourambition de devenir langue de communication internationale et comme principal argument le fait d’être une langue "facile d’accès" ? J’ai raté un épisode.

    =>Dans votre premier message, vous parliez d’une langue expressément construite pour être la plus facile, sur ce, je disais que ce n’était pas le but EXACT de l’espéranto

    On voit bien, qu’on ne peut pas prétendre que le français est logique, comme justifier l’usage des prépositions ou des terminaisons par des règles... On pourrait trouver d’autres exemples, on finirait peut être par expliquer, mais c’est évident que les messages s’allongeraient et que les justifications s’embourberaient... "c’est de l’argot" "c’est invariable" "ça vient du latin" etc. Et l’on pourrait redemander pourquoi... Eur est-il si régulier ? peut-être, mais il peut prêter à confusion : puisqu’il se trouve à la terminaison de mots qui n’ont rien à voir avec l’usage indiqué : "sapeur" et que d’autres suffixes peuvent servir à nominaliser.

    Il est faut de dire que les adjectifs s’accordent en nombre et genre en espéranto : granda viro et granda virino, l’un au masculin, l’autre au pluriel.



  • Nicolas Nicolas 19 juin 2008 11:32

    je voulais dire "plongeur" c’est plusieurs métiers.

    Pardon, Nicolas



  • Nicolas Nicolas 19 juin 2008 11:27

    Maintenant, je ne vois pas pourquoi l’espéranto y échapperait. Si il se développait et devenait parlé par "tout le monde" , qu’est ce qui pourrait l’empêcher d’évoluer et de gagner en irrégularité ? Et est ce que du coup, l’intérêt de l’espéranto ne serait pas diminué ?

    => l’académie d’espéranto, les grammairiens, les enseignants... de plus, au fur et à mesure de sa progression, l’espéranto a au contraire gagner en régularité, surtout grâce à internet, qui permet de ne pas rester dans son coin et de discuter, de confronter.

    Et l’anglais n’est pas trop indo-européens ?

    Ce n’est pas une langue construite expréssément dans le but de devenir la langue la plus facile.

    Ce n’est pas le but exact de l’espéranto non plus.

    les asiatiques se retrouvent beaucoup dans la pratique de l’espéranto, par la conjugaison, la façon de faire des phrases interrogatives, le participe futur…

    Ils peuvent bien se retrouver dans l’espéranto, mais la conjugaison d’un verbe est un concept tout à fait exotique en mandarin. Par exemple.

    => alors allez leur expliquer qu’en plus des conjuguaisons, il y a les irrégularités !

    Mais une langue peut être isolante et agglutinante, je pense…

    Ben non. Certes, les "éléments basiques" sont invariables. Mais, une langue isolante utilise des mots invariables, et n’utilise qu’un morphème par mot. Au contraire, les langues agglutinantges les associent parfois en nombres considérables. De toute façon, l’espéranto est flexionnel et possède des structures agglutinantes (comme l’allemand).

    car si je prends les affixes « mal, san, ul, ej » qui sont respectivement, le contraire, la santé, l’individu et le lieu, seuls, ils ont une signification : male : contrairement. Et si je les joins : malsanulejo c’est l’hopital, le lieu où il y a des gens en mauvaise santé. Isolés ou agglutinés, les racines ont une signification, et elles ne changent pas, « ej » se trouvera toujours « ej » avec la même signification, facile ensuite de créer des mots ! un grand légo…

    C’est la définition même d’une structure agglutinante. Dans une langue isolante, tout ces morphèmes restent séparés, et certaines nuances sont rendues tout autrement.

    Le problème des structures agglutinante, c’est la priorité de certains éléments sur certains autres. On ne se retrouve pas sans un minimum de règles qui définissent la manière d’agglutiner, ce qui se révèle plus complexe que d’ajouter des inflexions dans le bon ordre.

    en espéranto, je peux laisser tous les morphèmes séparés, ça aura un sens ! que l’on choisisse une structure ou une autre, il y aura toujours avantages et inconvénients.

    Merci ;), mais même avec des voyages en Angleterre et de la famille aux EUA, je ne m’en sors pas de manière satisfaisante… Les films en VO je ne comprends rien, maintenant, je parviens tout de même à commander un café si besoin est

    Vous progressez donc ! L’intérêt des films en VOST, c’est que lorsqu’on les allie à une pratique régulière, on finit par reconnaitre les mots, puis les phrases dans le sabir. Dès lors, on peut les utiliser pour améliorer son accent. D’après moi, ça rend l’apprentissage plus amusant.

    Merci, j’ai beaucoup voyagé, je pratique un anglais appris scolairement qui me permet de me débrouiller, mais en beaucoup moins d’effort et de temps, je parle couramment l’espéranto. Vous progressez aussi je trouve, dans les propos tenus.

    Ok, pour cet exemple, limité, mais voyez l’économie et la facilité de l’espéranto dans d’autres cas : en anglais entre dentist et tooth, seule la mémoire nous aide. Or, en espéranto, je prends le mot « dent » j’ajoute le suffixe du professionnel et j’obient « dentisto » dentiste. Tiens, si je vous dis que « bov » c’est la racine qui correspond au bovin, le professionnel, en quelques secondes, vous trouvez le mot « bovisto » et en combien de temps trouvez-vous « bouvier » ?

    L’apparition de différents suffixes liés en apparence à une même fonction est logique, car les dits suffixes n’ont pas le même sens au départ :

    le suffixe -er de boulang-er et bouch-er a le sens de fabricant,

    le suffixe -eur indique une action liée a un verbe dont le nom dérive grâce au suffixe : nager nageur vendre vendeur tuer tueur et caetera.

    Le suffixe -iste qui doit vous dire quelque chose, indique une profession relative à : légiste ; oculiste ; fleuriste.

    => si l’on pousse un peu, ça ne marche plus : que dire de docteur, chirurgien, palfrenier, berger, musicien, bûcheron... et attention, nageur, c’est plusieurs métiers !

    Par contre, en espéranto, si on élimine ces mots de la racine et qu’on veut les récréer de toute pièces, il faudra accoller plusieurs radicaux. Si vous considérez que la nuance française introduite par le suffixe -er entre le boulanger qui fabrique son pain et le fleuriste qui se contente de vendre des fleurs est superflue, très bien, mais n’oubliez pas son existence avant de considérer que le français n’est pas logique. C’est juste que la logique ne saute pas aux yeux de l’impétrant et qu’en linguistique, pour chaque irrégularité il y a une raison.

    => très vite, dans nos langues de nations, l’argument de logique doit céder sa place à la règle d’euphonie :

    places assises et places debout : comment une place peut être assise ? debout ne peut pas prendre le féminin ? Beaucoup d’instituteurs le disent, à un moment donné, il ne faut plus dire que c’est logique, car la logique se retourne contre la règle lors de l’exception, reste à dire "je ne peux pas l’expliquer, c’est comme ça, apprends la règle". Car pour explique que l’on dit "au Danemark" et "en France" ou encore "à Pékin" trois prépositions pour des lieux, ça fait beaucoup.

    Vous théorisez beaucoup sur l’espéranto, mais ça ne suffit pas à le connaître : une étude linguistique n’est pas forcément une étude de la langue.

    Certes non. Il y a une différence entre un maçon ( ) qui construit un mur et un ingénieur qui cherche si le modèle utilisé pour construire le mur est bon ou mauvais.

    => les ingénieurs, après que le mur est construit, (si, indicatif après "après que) le testent eux-mêmes ;)

    Des linguistes, que l’on vous a déjà cités, reconnaissent cohérence et simplicité à l’espéranto.

    L’anglais est tout à fait cohérent. Chaque langueà sa logique interne, propre, qu’il faut acquérir pour l’apprendre.

    => pour apprendre, il faut aussi se mettre la logique interne sous le bras et apprendre des colonnes d’irrégularités, de pièges...

    les chiffres, les chiffres...

    On a tous voulu changer le monde à un moment ou à un autre, tout le monde l’a voulu ce qui fait pas mal de gens pour le vingtième siècle. Maintenant, des gens qui ont eu une grande influence sur le monde au XXème siècle, il doit y en avoir un million ou deux et ce n’est pas énorme.

    => à chacun de voir, comment diriger sa vie, gérer ses désirs, évoluer, faire sa ptite philosophie !

    Typhon

    Nicolas

     



  • Nicolas Nicolas 19 juin 2008 09:15

    En français non plus les racines ne varient pas "famil-le famil-ial famil-ier, malad-e malad-if malad-ie et caetera et caetera.", en général. Notons que les racines seules ne mènent loin ni dans la langue de Molière, ni dans celle du docteur Z. Ces dernières sont plus régulières mais c’est le minimum qu’on puisse attendre de la part d’une langue créée.

     

    Pas tout à fait d’accord, regardez la conjugaison du verbe être : quel rapport entre être, suis, es, est, sommes, êtes, sont.

     

    C’est une des raisons qui me font penser qu’on peut mieux faire que l’espéranto, qui est trop indo-européen.

     

    Et l’anglais n’est pas trop indo-européens ? les asiatiques se retrouvent beaucoup dans la pratique de l’espéranto, par la conjugaison, la façon de faire des phrases interrogatives, le participe futur…

    On distingue souvent les langues flexionnelles des langues agglutinantes au moyen de critères internes. Dans les faits, le terme de langue flexionnelle englobe souvent les langues agglutinantes. Il faut dans ce cas considérer que flexionnel signifie : « dont certains lemmes changent de forme selon des critères grammaticaux ».

    Une langue ne peut pas être flexionnelle ET agglutinante. C’est comme si une couleur pouvait être claire et foncée, ça n’a pas de sens.

    Mais une langue peut être isolante et agglutinante, je pense… car si je prends les affixes « mal, san, ul, ej » qui sont respectivement, le contraire, la santé, l’individu et le lieu, seuls, ils ont une signification : male : contrairement. Et si je les joins : malsanulejo c’est l’hopital, le lieu où il y a des gens en mauvaise santé. Isolés ou agglutinés, les racines ont une signification, et elles ne changent pas, « ej » se trouvera toujours « ej » avec la même signification, facile ensuite de créer des mots ! un grand légo…

    La dictée, exercice d’orthographe, n’est pas possible dans une langue où on prononce toutes les lettres. Ce qui donne tout de suite un argument en faveur de l’e-o, mais pas que lui.

     

    La dictée n’est pas qu’un exercice d’orthographe, au téléphone, on peut vous dicter une adresse… et c’est toujours possible ! Concernant les élèves, ça leur permet d’apprendre l’alphabet, les sons, les lettres, et la combinaison des mots.

     

    Conseil : pour la prononciation, regardez des films en VOST. Pour améliorer la prononciation d’une langue donnée, le bain linguistique aide beaucoup. Bon, il ne faut pas se limiter à ça.

     

    Merci ;), mais même avec des voyages en Angleterre et de la famille aux EUA, je ne m’en sors pas de manière satisfaisante… Les films en VO je ne comprends rien, maintenant, je parviens tout de même à commander un café si besoin est.

    Pour maison :

    Elément 1 : mot.

    Elément 2 : ordre des mots : SVO. qui donne la fonction du mot.

    Elément 3 : flexion du pluriel en -S

    En espéranto, dans la phrase ci-dessus, maison donne : "domojn".

    soit :

    Elément 1 : mot

    Elément 2 : flexion de l’accusatif -N, qui donne la fonction du mot.

    Elément 3 : flexion du pluriel -J

    Elément 4 : priorité du -J sur le N pour donner –JN

    Ok, pour cet exemple, limité, mais voyez l’économie et la facilité de l’espéranto dans d’autres cas : en anglais entre dentist et tooth, seule la mémoire nous aide. Or, en espéranto, je prends le mot « dent » j’ajoute le suffixe du professionnel et j’obient « dentisto » dentiste. Tiens, si je vous dis que « bov » c’est la racine qui correspond au bovin, le professionnel, en quelques secondes, vous trouvez le mot « bovisto » et en combien de temps trouvez-vous « bouvier » ?

    voila qui complique tout ! Si la fonction de -N outrepasse l’accusatif au sens de COD, la flexion correspondante ne suffit plus à indiquer son role, mais se contente de marquer le mot comme n’étant pas sujet

     

    le –N s’utilise en effet plus largement : en fait c’est plus simple que s’il se contenter de juste marquer le COD, car déjà que différencier l’attribut du sujet du COD n’est pas immédiat pour beaucoup (je prends l’exemple des élèves que j’ai) si en plus il fallait le différencier d’avec le COI…

     

     ! Et vu les progrès gigantesques accomplis par la linguisique en cent ans, si un pauvre hère comme moi trouve déjà un système plus simple et cohérent que l’e-o en y réfléchissant dix minutes, je ne doute pas qu’un grand linguiste planchant dessus nous pondra une pure merveille.

     

    Vous théorisez beaucoup sur l’espéranto, mais ça ne suffit pas à le connaître : une étude linguistique n’est pas forcément une étude de la langue. Des linguistes, que l’on vous a déjà cités, reconnaissent cohérence et simplicité à l’espéranto.

     

    mais statisquement c’est lui qui vous changera

     

    les chiffres, les chiffres...

     

    Nicolas.

    Conseil : visitez Ikurso ! ou espéranto-jeunes….