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Les commentaires de Peretz



  • Peretz Peretz 25 janvier 2012 16:15

    On oublie généralement de compter dans la rentabilité que les paiements de loyers se font généralement au mois, ce qui comme tout intérêt composé revient à multiplier par environ 50% la rentabilité nette.



  • Peretz Peretz 15 janvier 2012 11:11

    A l’auteur. je ne vois pas ce vient faire Bayrou dans cette histoire. Quelque soit le président élu, il aura les mains liées : ce ne sera pas lui qui sera aux manettes mais les banques, qui elles font tout pour gagner du temps, espérant d’ici la grande crise prochaine avoir suffisamment tiré les marrond du feu ? Et apprès ???



  • Peretz Peretz 14 janvier 2012 19:53

    Justement ce n’est pas du keynésianisme qu’ont fait les pays occidentaux depuis quelques décennies. Keynes n’a jamais dit de forcer à tout prix la consommation. Mais connaissant le fonctionnement macroéconomique il a préconisé la croissance pour le plein emploi. Le tout est de la réguler. Mais les goinfres financiers en ont trop voulu et pour ça ils ont laissé les marchés s’ouvrir au maximum. Voir les traités européens.



  • Peretz Peretz 6 janvier 2012 15:15

    On entend depuis longtemps dire de la part du patronat t du gouvernement « il faut que les entreprises soient compétitives » pour augmenter leur force de vente, et donc pour embaucher. Depuis des décennies l’Etat a donné des centaines de milliards pour les aider les entreprises dans cette compétition. Hélas, l’efficacité de ces aides n’est pas spectaculaire. C’est pourquoi, j’essaye de savoir, comme l’autorise notre constitution, ce qu’on fait de ma contribution de citoyen. Qu’est-ce qui se cache derrière le mot compétitivité ?

    Les entreprises, dans notre monde dit libre, sont en concurrence. Que le meilleur gagne. Mais gagne quoi ? A priori on pense à l’argent.

    Où ira l’argent de la TVA ? Il peut très bien être distribué aux actionnaires, aux sociétaires, selon la catégorie d’entreprise. Il peut aussi être réinvesti, par exemple dans la publicité pour gagner des parts de marché. Tout n’est pas forcément synonyme de baisse des prix dans cette lutte. Les trois méthodes de distribution peuvent se combiner. Mais je ne vois pas où se situe l’embauche qui reste le prétexte apporté par le patronat et ses porte-parole de droite. Qui peut dire avec certitude que l’entreprise qui bénéficie ainsi d’un apport de liquidités va réussir à gagner ces parts de marché qui, elles seules, pourraient aboutir à engager du personnel pour faire face à une augmentation de la demande. Où l’entreprise ne préférerait-t elle pas plutôt tout faire pour augmenter sa productivité et éviter d’engager du personnel ? Ou faire des économies d’échelle, investir dans du matériel de production, etc. Rien dans ce scénario ne permet de dire avec certitude que la manne engrangée sera dirigée dans ce sens. On est en plein dans la désinformation pour encore une fois, ce qui sera un effet d’aubaine pour l’entreprise payée par la population.



  • Peretz Peretz 14 décembre 2011 17:25

    @pepin. Il s’agit d’un faux problème : le processus de changement sera annoncé comme la fin des dettes-déficit donc un retour à la croissance, donc une diminution du chômage. Je ne vois pas comment, ceux qui ont des fins de mois difficiles, ou justes pourraient aller placer une hypothétique épargne dans des banques étrangères. A supposer que pour les autres, une partie de la classe moyenne le fasse, l’importance des fonds résidents en circulation serait suffisante pour que le processus se poursuive. Il est probable qu’au bout de quelques semaines, ou mois, le montant des échanges engrangés soit suffisant pour qu’il puisse combler le déficit en euros sans emprunts bancaires. Face aux banques créancières, le gouvernement peut exercer alors une forte pression afin qu’elles continuent à prêter (sinon c’est le défaut) en euros quand arrive une échéance de remboursement. Ou mieux, il les contraint à accepter le remboursement en eurofrancs. DIFFICILE DE REFUSER SACHANT QUE SUR LE MARCHÉ NATIONAL LA VALEUR DE LA NOUVELLE MONNAIE EST ÉQUIVALENTE À L’EURO. Par ailleurs le déficit est comblé par l’afflux d’euros échangés, 8 % du PIB sont rapidement trouvés dans l’accumulation de la monnaie échangée. Si ces rentrées tardent les créanciers en euros ne pourront que diminuer leurs exigences concernant le niveau d’intérêt sachant que la France aura conservé ou retrouvé un niveau de solvabilité supérieur à ce qui existait auparavant. Poursuivant cette technique, la dette souveraine commence à diminuer car son service diminue, ce qui n’est pas le cas actuellement. Il est même envisageable des remboursements anticipés. La confiance ne peut que revenir, sachant que la masse monétaire n’ayant pas augmenté en euros - eurofrancs mélangés, l’inflation n’augmente pas non plus. Quand les échanges de la masse monétaire circulante sera près d’être terminée (payes et autres revenus, ne seront établis qu’en eurofrancs, les euros de circulation finiront pas disparaître), la deuxième étape pourra être entamée, celles des échanges avec l’extérieur. Sans la pression de l’inflation, la dévaluation promise par les défaitistes, peut ne pas être décrétée immédiatement, mais décidée malgré tout sans EXCES, pour faire basculer la balance des paiements dans un sens favorable. A noter que les dévaluations sont des ajustements dus à l’inflation donc à la perte de valeur de la monnaie alors circulante. Des accords bilatéraux seront possibles à taux négociés au coup par coup, par dessus l’OMC, comme le font la Chine et l’Amérique. De même, la France a engrangé suffisamment d’euros souverains pour maintenir ce double processus d’échange externe un certain temps. Je ne vois toujours pas pourquoi une forte dévaluation serait nécessaire. Au contraire, l’activité économique pourrait repartir sur de meilleures bases si les délocalisations cessent entamant un processus de relocalisations. Le tourisme pourrait refleurir avec un nouvel apport de devises. Le seul point délicat serait un certain renchérissement de l’énergie importée. Il suffira alors d’augmenter les salaires (SMIC) en proportion, ce qui alors seulement pourrait faire revenir un début d’inflation. Mais contrôlable tant qu’elle n’atteint pas des niveaux élevés. 4% serait acceptable a dit Denis Blanchard, directeur du département économie au FMI. Que feront alors ceux qui ont placé leur épargne à l’étranger sans la suivre physiquement, sinon la rapatrier pour absorber ces augmentations ? Ce modèle me semble utilisable pour tout pays membre de la zone euro. Il suffira alors de négocier des accords bilatéraux avec ajustements de dévaluation concertés pour des sorties sans casse des petits pays, en tout cas moins graves que les rigueurs imposées par la finance internationale. Celle-ci serait au contraire la seule à subir les inconvénients d’une reprise en main du politique favorable aux populations dans leur ensemble, mais défavorables aux privilégiés.



  • Peretz Peretz 14 décembre 2011 10:23

    @ddacoudre. O.K. Approuvé ton article, bien que trop pessimiste et attentise (attendre le cycle de kondatrieJe suis keynésien, donc j’estime pouvoir agir, si les politiques le veulent aussi, bien entendu. Ils seront obligés si on leur montre la voie.



  • Peretz Peretz 13 décembre 2011 16:16

    Tous les comptes bancaires français seront évidemment reconvertis en un clic : le mot Franc remplacera, le mot euro, sans incidence. La banque de France pourra les changer progressivement la monnaie au fur et à mesure de sa fabrication. Concernant l’épargne, qui est un argent qui dort, sans intérêt (!) pour l’Economie d’un pays, mais pour les banques qui le replacent ailleurs avec bénéfice, il pourra aller dormir ailleurs. La dévaluation officielle, ne peut se faire dans l’immédiat, mais seulement à partir du moment où l’Euro aura disparu du marché intérieur, et que le franc sera devenu une monnaie d’échange externe, convertissable en euro comme toute devise détenue par d’autres pays. Seul le cas où les entreprises exportatrices seraient obligés de transformer des euros disponibles à la BCE en francs serait délicat, la balance des paiements étant déficitaire en France. D’où peut-être, une dévaluation entre la BCE et la Banque de France pour des échanges Euros-francs qui serait obligée de dévier de la parité, après accord, à cause du différentiel quantitatif. Actuellement les variations en euros sont fournies quantitavement sur demande des banques pour les besoins des entreprises comme des particuliers. La Banque de France engrangera les Euros progressivement par ses remplacements en francs. C’est elle qui fournirait les besoins pour les échanges commerciaux jusqu’à disparition complète de l’Euro sur le marché intérieur. À noter que les échanges de l’import-export sont souvent libellés en dollars. Ce système pourrait se généraliser le temps nécessaire à des accords internationaux. (N’oublions pas la possibilité de nationalisation des banques si nécessaire)



  • Peretz Peretz 10 décembre 2011 17:49

    La vérité c’est qu’on a voulu aller trop vite, sous la pression des lobbys et des classes dirigeantes aveuglées par un idéal d’Union européenne, servi comme un hochet. Un projet de cette envergure aurait dû prendre dix fois plus de temps, et surtout il aurait fallu commencer par l’union des peuples et non de la finance. Il faut tout recommencer, avant d’être au fond du gouffre. Si c’est encore possible...



  • Peretz Peretz 10 décembre 2011 17:38

    Exact, mais la revanche est purement économique. Alors qu’en 1939 il y avait les deux, revanche politique, et besoin d’expansion de la Ruhr (Espace vital). On repasse les mêmês plats mais autrement présentés. On retrouve la même tactique qu’à Munich, mais cette fois-ci, heureusement avec uniquement des armes économiques. C’est effectivement plus démocratique, mais le résultat sera le même : destruction lente des classes populaires.



  • Peretz Peretz 10 décembre 2011 16:45

    Non ! L’équilibre budgétaire ne doit pas être la règle. Il y des cas où des investissements d’origine étatique sont indispensables. Ils peuvent avoir un effet de levier et rattrapper le déficit. Cette règle est un bourrage de crâne de la pensée unique qui vient directement du consensus de Washington. Seuls les financiers auraient le droit d’investir pour manger le gateau quand il est cuit. L’Etat est un empêcheur de tourner en rond. Même pas des miettes pour les gens qui ont faim.



  • Peretz Peretz 8 décembre 2011 09:31

    Effectivement abandonner le versant social de l’Economie est une aberration. Keynes avait montré que le plein emploi était possible. Il faut rappeler qu’une Economie repose toujours sur le travail et non sur la rente qu’il faut « euthanasier » comme il a dit. Mais avec les apprentis sorciers qui nous gouvernent, revenir à une politique de la demande qui est la seule valable, sera difficile, sauf crash !



  • Peretz Peretz 7 décembre 2011 20:41

    Pourquoi dire qu’on ne comprend pas la crise. C’est pourtant simple : dans les années 80 il fallait booster la croissance pour que les entreprises fassent plus de bénéfice, ceci sans risquer l’inflation, en instaurant la politique de l’offre par le crédit, mais contrôlé. Pas de chance par excès de cupidité, ce contrôle a échappé des mains des financiers. Pour combattre la crise il faut et il suffit de faire le contraire, c’est-à-dire reprendre la politique de la demande et le keynésianisme. Le problème est que les politiques au pouvoir n’oseront pas pour ne pas mécontenter à la fois les grandes entreprises et les financiers dont ils sont devenus les esclaves. Il faudrait l’extrême gauche, mais avec le système électoral actuel, impossible. A moins d’un coup d’Etat. Qu’on se le dise...



  • Peretz Peretz 7 décembre 2011 16:35

    Malgré la bonne volonté de l’auteur, il y a pas mal d’approximations dans ce texte. Tout d’abord la création monétaire date de 2800 ans. Il ne faut pas la confondre avec reconnaissance de dette ou de valeur monétaire remplacée par des billets à ordre. Il s’agissait de faciliter des transferts de valeurs métalliques trop lourdes à transporter, reconnues et garanties par des banquiers ou gros commerçants connus en qui on pouvait faire confiance. Ne pas oublier que si l’on se passe des prêteurs extérieurs, à qui on fermerait la porte, il faudra emprunter à la banque de France, donc faire marcher la planche à billets pour combler le trou du déficit. D’où un minimum d’inflation. Mais qui ne pourrait pas être trop néfaste...si on augmente le pouvoir d’achat. Mais tout dépend du montant des sommes en jeu et de la volonté des politiques au pouvoir.



  • Peretz Peretz 5 décembre 2011 20:41

    Petit oubli qui me semble important : le foulard ou le voile, sont des signes « d’asservissement religieux » sur la femme. On doit tenir compte de cet élément essentiel. Ce qui change tout dans le débat à mon avis.



  • Peretz Peretz 3 décembre 2011 16:49

    « en particulier, elle ne permet pas aux parlementaires d’augmenter à l’infini les dépenses, tout en réduisant les recettes » Une pensée unique dans toute sa splendeur ! Il oublie que les dépenses génèrent automatiquement des recettes (TVA et autres taxe). Le« pôvre » décline visiblement. Ce qui m’attriste car il y a quelques dizaines d’années il disaient encore des choses sensées. La vieillesse est un naufrage...Quand viendra le moment de remonter la guillotine pour ces nouveaux aristos, il faudra le faire aussi pour les journalistes qui s’en servent trop souvent.



  • Peretz Peretz 3 décembre 2011 16:11

    En bon français ça s’appelle l’anarchisme. Relire Elysée Reclus, Proudhon, etc. ou même « www.citoyenreferent.fr ». qui en est peut-être le début du début...y a du boulot. mais comment faire tout disparaître avant ?



  • Peretz Peretz 3 décembre 2011 08:53

    Les commentaires sont tous pertinents. Ce qui prouve que l’Economie intéresse les citoyens. La dernière remarque d’« urabanoptic » le prouve également :

    « ils découvrent »brusquement" aujourd’hui que (consommation et l’emploi et pouvoir d’achat) sont inexorablement liés« C’est ce que Keynes a fait en son temps, relier les différents systèmes économiques entre eux. Il a en plus analysé  »l’intéret", qui a une importance vitale, comme on le voit dans la crise actuelle.



  • Peretz Peretz 1er décembre 2011 17:21

    Le point d’interrogation est là pour indiquer qu’inflation pouvait ou non être endiguée par le remplacement d’un argent directement issu de l’Etat. Le prétexte étant que l’Etat emprunteur devait devenir plus sage. En fait il s’agit d’un changement qualitatif (celui-ci n’est plus propriétaire de la monnaie) qui s’ajoute à la perte de valeur quantitative classique de la monnaie. Les liquidités monétaires sont devenues des obligations, et comme telles plus ou moins suspectes. Et par précaution les banques qui émettent ces « bonds » vont probablement augmenter leurs prétentions à augmenter les taux d’intérêt. L’argent plus cher ne sera pas moins présent sur les marchés, mais, tôt ou tard, par effet de cumul de pertes de valeur, les prix vont augmenter progressivement (les taux d’intérêt ne sont plus maniés par l’Etat, mais par les prêteurs) D’où une légère mais réelle inflation supérieure à ce qu’elle aurait été, les besoins nominaux étant les mêmes, avec une ponction directe de l’Etat par émission monétairede la Banque de France. En fait le frein à l’infllation par l’emprunt bancaire est peut-être un leurre. Qui finit effectivement par devenir un poids pour l’acheteur par perte de valeur de l’argent : le pouvoir d’achat général diminue, sans conséquence pour ceux qui voient leurs salaires ou leur rente augmenter par ailleurs, mais plus important pour les classes défavorisées. La masse monétaire d’origine salariale n’augmentant pas l’inflation semble arrêtée, du moins nominalement. La rente est bien favorisée, les salaires stagnent jusqu’au jour où les inégalités encore plus creusées vont faire éclater une bulle type “ subrimes ”. On a bien troqué l’inflation contre un argent plus ou moins fictif : d’où vient-il ? Des banques qui elles-mêmes empruntent de plus en entre-elles. Avec cet argent qu’elles n’ont pas elles comblent les trous qu’elle ont fini par creuser…pour remboursement. La boucle est bouclée. Effectivement la tyrannie des marchés financiers s’est installée et l’Etat est piégé.



  • Peretz Peretz 28 novembre 2011 22:14

    Où l’on voit que le ridicule ne tue plus : aprouver un galimatias de bonnes intentions qui n’ a pour but que de continuer à faire passer la pensée unique comme le dernier bienfait de l’humanité, excusez du peu. L’auteur a attrapé le virus, et pis, ne le sais même pas ! Inguérissable.



  • Peretz Peretz 19 novembre 2011 22:48

    L’Economie est cyclique. Revenir à la stratégie de la demande, qui met le travail avant la finance (stratégie de l’offre) est encore possible. Question de prise de conscience et de volonté politique.