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Les commentaires de Syrius



  • Syrius Syrius 16 octobre 2009 18:07

    Bonjour Madame, je voudrais un menu lieu commun avec une petite banalité et du grand n’importe quoi pour manger sur place ! J’ai une réduc si j’ai une carte étudiante ? Merci !



  • Syrius Syrius 16 octobre 2009 17:31

    Isabelle Balkani en chat au figaro dans 1/2 : POSEZ VITE VOTRE QUESTION ET FAITES SAVOIR VOTRE MECONTENTEMENT !!!


    http://www.lefigaro.fr/le-talk/2009/10/15/01021-20091015ARTFIG00634-posez-vos-questions-a-isabelle-balkany-.php?mode=commentaires



  • Syrius Syrius 16 octobre 2009 17:29

    Isabelle Balkani en chat au figaro dans 1/2 : POSEZ VITE VOTRE QUESTION ET FAITES SAVOIR VOTRE MECONTENTEMENT !!!

    http://www.lefigaro.fr/le-talk/2009/10/15/01021-20091015ARTFIG00634-posez-vos-questions-a-isabelle-balkany-.php?mode=commentaires



  • Syrius Syrius 31 août 2009 22:34

    Les propos de Lors Volde sont juridiquement parfaitement exacts !



  • Syrius Syrius 1er avril 2009 13:50

    @ Ramila,

    j’ai bien sûr vu votre texte depuis quelques jours et attendait d’être plus sur de votre réponse pour apporter le remettre en perspective, puisque vous avez souhaité, manifestement, faire un parallèle entre votre texte et le mien.

    Si j’ai dans un premier temps apprécié l’hommage, il me semble que votre texte apporte au mien un éclairage ou une recontextualisation que je désapprouve. Et je vais prendre le risque d’expliquer pourquoi, au risque que certains voient ici un contredit de ce que j’ai pu écrire précédemment (ce n’est pourtant pas le cas).

    D’une part, votre texte introduit le mien dans une logique binaire d’opposition. Pourtant, je souhaitais bien au contraire tenir un propos "universel" dans la mesure du possible et surtout m’affranchir de toute forme d’opposition. En quelques mots, je souhaitais dire que juifs et arabes, pro israéliens et pro palestiniens, ou toute personne heurtée par ce conflit qui dure depuis maintenant plus de 50 ans, disposaient, en tant que tels d’une liberté de conscience absolue, dictée par l’amour qu’ils portaient, respectivement ou collectivement, aux acteurs du conflit. Toutefois, si vous participez à armer l’un ou l’autre des camps au détriment de l’autre, vous agissez par haine et vous aurez des compte à rendre.

    D’autre part, votre texte fait un parallèle entre la douleur issue de la shoah et celle issue du conflit. Je n’ai pas de problème avec le fait que des gens se moquent éperdument du premier, comme c’est en ce qui me concerne, le cas du second (encore une fois, toute proportion gardée). En revanche, je suis encore une fois contre cette logique d’opposition. Contre ceux qui utilisent la shoah pour parler d’Israel, que ce soit pour son soutien ou à son encontre. L’instrumentalisation est ici double, fourbir ses armes sur un génocide n’a jamais grandi celui qui les emploit et je trouve lamentable aussi bien la logique du "mérite" que les "victimes devenues bourreaux". Ainsi vous êtes libres de n’en avoir rien à foutre de la shoah, personne ne pourra vous le reprocher ; mais si vous instrumentalisez ou niez, activement, la douleur reconnue à l’un ou l’autre, vous agissez par haine et vous aurez des comptes à rendre.

    Je comprends parfaitement votre discours légitime sur la difficulté d’être ou sembler être dans une société qui n’a toujours pas intégré suffisamment ses différences. Ce discours est légitime et doit être sans cesse réaffirmé jusqu’à ce que cessent enfin ces barrières ineptes qui séparent les gens arbitrairement.

    En revanche, quand Dieudonné invite Faurisson sur scène, il n’agit pas pour dénoncer la concurrence victimaire. Il n’agit pas au profit des palestiniens. Il n’agit même pas pour vous. Il agit contre ceux qu’il hait et perpétue ainsi l’horreur que vous croyez dénoncer en faisant naître le ressentiment dans le coeur des autres, en ménageant soigneusement le fossé qui sépare déjà les communautés. Il n’y a plus de place au dialogue.

    Pour tout cela, votre discours et le mien sont sensiblement différent, parce que là où je plaidais le droit à l’ indifférence pour le salut de tous, vous plaidez le droit à la haine au profit de personne.

    Je comprends votre douleur pour l’avoir vécu, celle d’avoir l’impression d’être opprimé pour ses opinions, d’être seul, isolé, jugé. Personne ne vous reproche pourtant d’avoir des opinions. Mais vous ne pouvez blamer personne de prendre ses distances avec les votres.

    C’est un conseil amical de quelqu’un qui est passé par là : prenez du recul et rappelez vous à quel point l’autre est différent et proche à la fois, qu’il aime et souffre, qu’il se battra jusqu’au dernier souffle, tout comme vous, pour défendre ce qu’il chérit. Mais que si vous lui ouvrez votre coeur au lieu de vous réfugier derrière ce que je considère comme le dernier des cynismes, il s’effondrera dans vos bras et vous dans les siens.

    Derrière les idées, les nations, les guerres, il y a dabord des hommes qui souffrent et qui aiment.



  • Syrius Syrius 27 mars 2009 20:20

    Par ailleurs, votre message semble indiquer que j’ai pu manifester une quelconque hostilité envers les commentateurs. Ce n’est pas le cas, du moins et même parfois mis à mal, je n’ai jamais cherché à braquer les gens, bien au contraire. Ne pas parler de Gaza m’a permis et pas qu’à moi, de renouer contact avec des individus ouverts et curieux pour échanger.

    Echangerais tu un met délicieux avec ton pire ennemi s’il te le proposait ? Un cadeau ? Pas moi. Je refuse tout de mes ennemis. Pourtant, je sais ce que je manque. Je sais que le dialogue n’est pas possible. On ne dialogue pas avec son ennemi.

    Alors voila, pour que chacun puisse voir la raison de l’autre, il faut que nous devenions amis. Ou tout au moins, que nous cessions d’être ennemis. Essayer de comprendre l’autre et de l’accepter.




  • Syrius Syrius 27 mars 2009 20:00

    Il n y a que deux personnes que j’ai pris le parti de contredire, sans hostilité toutefois : Leon et Frederic Lyon, lorsqu’il a souhaité interprété mon texte. Cette réticence était claire et sans équivoque. Vous pouvez la trouver en cherchant ses interventions et en cherchant ma réponse.

    Pour le reste, je me suis abstenu de répondre aux "soutiens embarrassants" ainsi qu’aux commentaires les plus belliqueux (sauf les ptites plaisanteries pour Dalamix parce que c etait vraiment trop ridicule).



  • Syrius Syrius 27 mars 2009 19:35

    Non Emile, toutefois je crois qu’un mensonge déclaré vaut bien moins qu’une vérité cachée. Dans le doute (le vrai doute, celui qui n’emporte pas la conviction de son auteur) s’abstenir ou le présenter comme tel. Les mensonges, chacun le reconnaît, blessent et détruisent à cette époque, aussi certainement que les bombes.



  • Syrius Syrius 27 mars 2009 15:20

    Nulle torture dans vos propos. L’intérêt d’un tel sujet n’est pas de faire passer un message, de m’engoncer moi même dans mes certitudes, mais de provoquer une réflexion, à mon profit et éventuellement à celui de ceux qui jouent le jeu du débat serein.

    Je vous remercie et vous fait part de toute ma considération.



  • Syrius Syrius 27 mars 2009 11:43

    Vous voulez dire intelligentes, ouvertes et comme tout homme qui se doit, habité par le doute afin d’oeuvrer pour le meilleur ?



  • Syrius Syrius 27 mars 2009 10:53

    C’est précisément ce que j’essaie de vous dire. Sion existait en tant que cristallisation métaphorique de l’espoir du peuple juif, de manière culturelle. L’idéal Sion, religieux, culturel existe sans Gaza, pour la simple raison qu’il existait sans Israël.

    Aujourd’hui il y a identité matérielle. C’est aussi pourquoi il y a plusieurs manières de comprendre le soutien à Israël. L’une d’elle , celle que je comprends, est l’attachement à l’idéal d’espoir Sion, antérieur à plomb durci, à Israël et au projet sioniste. L’un des aspects qui tend à confirmer cette vision est le fait que le chant national israélien soit l’atigva (espoir).

    Toutefois, je ne fais que présenter une des nombreuses visions et j’en ai conscience.



  • Syrius Syrius 27 mars 2009 08:28

    En toute hypothèse oui (pour la question de la revendication territoriale, pour le reste, je ne peux sonder le fond de votre âme) dans la mesure où, comme je l’ai expliqué, Sion est d’abord un idéal. Cet idéal est incarné dans un pays qui, "incidemment" se trouve être Israël avec les frontières que l’on connaît. En ce qui me concerne, je ne suis pas idéologiquement rattaché aux frontières d’Israël, loin de là. Ceux qui y sont attachés le sont sur le plan éventuellement religieux, mais plus probablement politique.




  • Syrius Syrius 27 mars 2009 08:07

    Parmi vos affirmations à la saveur indiscutable, celle-ci est la plus surprenante.

    Je vous renvoie à la lecture du Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley. C’est un classique, mais cela vous permettra d’appréhender autrement l’idée que vous évoquez.



  • Syrius Syrius 27 mars 2009 08:04

    Je pense fort à vous, en attendant des jours meilleurs.



  • Syrius Syrius 27 mars 2009 08:00

    Je pense que vous avez énormément de présupposés (comme tout le monde me direz vous) mais qui tirent à chaque fois leur fondement de thèses ultra minoritaires.

    Je vous invite cordialement à élargir vos connaissances et à discuter avec de vrais juifs (pas en tant que vrai juif/faux juif), des personnes, pour voir comment ca fait.

    Ou alors vous pouvez rester prisonnier et conserver cette boule de rage dans le ventre qui vous rongera toute votre vie.



  • Syrius Syrius 27 mars 2009 01:31

    John Lloyds,

    j’apprécie la profondeur de votre analyse. Je suis loin d’en maîtriser toutes les aspects, aussi je prendrai soin de jeter un oeil attentif aux auteurs, oeuvres et notions auxquelles vous vous référez. C’est, je dois vous l’avouer, un regard neuf que vous m’apportez, mais aussi des repères qui m’aideront sans doute à poser et clarifier (vous avez eu parfaitement raison de souligner l’aspect brouillon de mes développements) ma vision. Je vous retourne en conséquence compliments et remerciements.

    J’ai désormais une raison de plus pour ne pas avoir voulu parler de Gaza smiley



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 23:52

    Je ne suis pas daccord avec votre analyse Leon.

    Je rappelle en premier lieu que les termes que j’ai utilisé sont "’idéal séculaire", ou "attachement naturel" des juifs à Israël. Je n’ai même pas parlé de légitimité à la terre.

    Israël est tout simplement l’incarnation éternelle de l’espoir que se transmettent les générations de juifs, qui en avaient bien besoin, à travers les âges. En ce sens, je ne vois pas comment le symbole de l’espoir HELAS cristallisé par Israël et sa situation de manière dramatique, ne se verrait pas attribuer un "attachement naturel".

    Je veux bien éventuellement admettre que le mot attachement peut être, à la lecture de ce qui précède, être substitué par "lien". Mais certainement pas moins.



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 23:44

    @JL (warning : réponse longue et horriblement compliquée, j’espère avoir été suffisamment clair pour ne pas vous perdre en chemin)

    Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que tout cela est à la fois bien compliqué et pour un résultat infime. A ma décharge, je vous avoue que le fait d’avoir envisagé résoudre en un seul message de 40 lignes le problème de l’identité juive, l’antagonisme des pro et anti sionistes et par ricochet, le conflit au P.O était finalement un peu ambitieux. Mon prix nobel de la paix devra attendre.

    Blague à part, ma volonté ici est simplement d’accorder, de m’accorder, un moment de pause pendant lequel j’ai envie de projeter mes envies, mes espérances, dans des mots et de les partager avec des gens. Et de voir ce que ca donne.

    J’ai voulu faire ca ici, sur agoravox, lieu qui me donne des frissons à la lecture. J’ai écrit ce texte en une petite heure, je l’ai relu. Je me suis dit que j’étais sans doute idiot de faire un truc pareil, ici, maintenant. Pour un premier article, sans perspective... J’ai juste voulu voir. J’ai vu. Rien n’est perdu. Les gens sont curieux, certains sont juste plus pessimistes que d’autres. Il y a les irréductibles qui ne veulent pas changer leurs axiomes, mais ils sont bien peu nombreux en définitive.

    Il y a aussi les incrédules qui demandent à croire, dont j’ai l’impression que vous faîtes partie. Vous flairez le tour de passe passe. J’aimerais vous donner tort avec certitude. Je vais me contenter de tenter de répondre sincèrement à vos interrogations. Peut-être y verrai je moi même plus clair.

    Sur Gaza. Il y a plusieurs raisons pour laquelle je ne souhaite précisément pas m’exprimer, particulièrement ici :

    - d’une part parce que, et je vous le répète, ce n’est pas le lieu pour en débattre.

    - d’autre part, parce que je n’ai pas forcément envie de parler de Gaza. Je n’ai pas, personnellement, de compte à rendre concernant Gaza. C’est l’objet du texte que je viens d’écrire.

    - ensuite parce que comme je vous l’ai dit, Israël et Gaza sont loin d’être mes préoccupations principales

    - enfin, c’est un sujet qui, quoique vous en pensiez est d’une complexité épouvantable, que je n’ai plus de dialectique binaire à laquelle s’est substituée une dialectique de rééquilibrage. Sans compétence véritable, je me défends de parler de ce que je ne connais pas et vous me comprendrez, ne participerait pas au lynchage de l’un ou de l’autre. Je refuse de rentrer dans la politique du tout / tout.

    - enfin bis, c’est un sujet que j’ai désormais du mal à défendre avec autant de convictions qu’à l’époque étant donné les conséquences humaines que ce sujet a eu sur moi.

    Pour le reste, bien évidemment que je ne m’en "tappe pas" disons pas plus qu’autre chose (vous voyez ce que je veux dire ?). Et bien évidemment que ces situations dramatiques rentrent en compte dans l’amour et la passion que nous portons, on va dire "respectivement" ou "conjointement" selon la posture qu’on décide d’arborer envers ceux qui sont là bas. Je pense qu’il faut d’abord mettre cette passion au profit de ceux qu’on aime qu’à l’encontre de ceux que l’on hait. Mais je pense que ce sera la dernière étape. Donc pour le moment et parcequ’il n’est pas encore possible de discuter avec des gens qui ont intimement cette logique, je préfère dire que je m’en fous. Je suis désolé, c’est encore très opaque... Mais je crains que c’est le mieux que je puisse faire.

    Je vais vous décevoir pour le second point, je pense vraiment que la racine juive se trouve dans l’ancien testament. Dieu a une représentation trop patriarchale, trop dure, alors que c’est la mère qui fait la lois chez les juifs. De plus, ils sont beaucoup trop bordéliques pour qu’on les reconnaisse là dedans. Il y a un ensemble, oui. Composé des restes des textes saints, d’une certaine recherche d’idéal, de la shoah, des histoires de l’est, du folklore, de la bouffe un peu lourde, des schémas sociologique sérieusement ancrés dans la tête des parents juifs (avocats, médecins, ...) , de l’humour un peu bidon, et ce sentiment de peur qui passe en héritage générations après générations. Vous le savez, en France comme en Israël, une immense majorité des juifs ne pratiquent pas ou très peu.

    La racine Israël est à part en ce qu’elle n’était qu’une référence, un idéal, avant 1948, aussi bien dans les textes que dans la culture politique juive. Israël est le coeur de la culture juive. Vous devez comprendre que depuis la diaspora, on considère les juifs comme le peuple apartride (en plus d’être déicide). Cet état de fait a entraîné des persécutions qui font que pendant des générations et des générations, les juifs ont capitalisé sur la notion d’espoir, cristalisé par Sion, l’Etat d’Israël, synonyme de protection et d’indépendance (je vulgarise. Je précise que ce n’est pas une "justification" de quoi que ce soit, mais plutôt l’explication qui me semble la plus commune à la position juive). Donc il existait déjà un lien entre Sion et le coeur juif. Mais Sion n’est d’une part pas Israël et d’autre part encore moins sa politique, Gaza, plomb durci.

    Voilà donc une des grosses difficultés à venir à laquelle je n’ai pas de solution : comment distinguer l’idéal séculaire Sion, religieux, culturel et politique dans la communauté juive "intemporelle" et Israël, pays (entité diront certains) qui connaît depuis sa création un état de guerre permanent... Quand l’un cristallise l’idéal que représente l’autre.

    Israël revêt donc une terrible dualité pour les juifs. Voila ce que je voulais dire par « Que l’on ne fasse plus de procès à un juif de croire en l’idéal séculaire d’Israël, même si c’est un enfer » .

    Votre conclusion étant une synthèse des deux premiers moyens, j’espère sincèrement avoir pu vous apporter un autre degré de lecture et de compréhension.

    Cordialement




  • Syrius Syrius 26 mars 2009 20:47

    Leila,

    j’ai pu lire vos textes. Je sais que vous souffrez plus que je ne puis le décrire de ce qui se passe là bas. Je sais que je dois vous paraître méprisable à affirmer ainsi mon indifférence vis à vis de la situation au P.O.

    D’une part je n’ai pas (plus) votre force. Les démons m’ont habité, comme j’ai pu l’écrire, quand, pro palestinien, puis pro israélien, je me suis heurté de toutes mes forces à mon entourage, de l’un ou l’autre bord. J’ai été traité d’assassin, de terroriste, de raciste, de collabos, par tous au moins une fois, selon les situations. Et j’ai rendu la pareille.

    Je me suis disputé avec le grand nombre, j’ai perdu des amis.

    D’autre part, tout cela ne m’a servi à rien. Pire, cela n’a servi à personne et encore moins là bas. Je me suis partiellement ostracisé. J’ai dégueulé mon fiel et ma douleur au visage des gens qui ne m’avaient rien demandé, braqué d’autre. J’ai séparé les gens parce que seule ma peine et ma rage me conduisaient. En amour comme dans la vie, ces chevaux là ne tirent jamais dans le bon sens, malgré leur fougue.

    L’apaisement des propos tel que le vois devra passer par un apaisement des coeurs et par une discipline : celle de s’inscrire dans une autre logique. Cesser de compter les corps, mais se demander comment faire taire les armes. Cesser de parler de vengeance pour des actes passés, mais d’espoir pour ceux à venir. Et enfin cesser de mettre en lumière les faiseurs de guerre pour donner la parole à ceux qui malgré tout veulent désespérément que cesse cette souffrance.

    Je prie (c’est une formule réthorique) Leila pour que votre coeur connaisse l’apaisement. Mais je connais votre regard, je sais ce qu’il pointe, il porte encore les sillons creusés par mes larmes. Aujourd’hui je vois autrement, et ce grace à une rencontre que je garde en mémoire comme une seconde chance. Les larmes ne font rien pousser, pas même des herbes amères.



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 20:27

    Il est dommage que vos affirmations ne supportent pas le doute ; vous gagneriez à vous intéressez aux réponses que vous ignorez plutôt qu’à vos affirmations infondées... Et je trouve dommage que vous ne puissiez me lire qu’à la lumière de votre suspicion.