• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Syrius



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 20:24

    Vous aurez compris qu’une petite partie du propos, notamment le titre et la conclusion, ont pour objectif de choquer (à peu de frais, j’en conviens) mais surtout de libérer la parole.

    Il est évident que quand je dis "Israel et la Palestine, je m’en fous" c’est un contrepied à la passion que l’on peut trouver habituellement dans ce genre de thématique.

    Quand je dis que je suis juif et français, il est évident que je cherche également à mettre en relief chacun de ces aspects, de les dénouer pour reprovoquer l’association dans le corps du message lui même par le biais des valeurs que j’essaie de mettre à portée du lecteur.

    Par la même j’ai essayé également de jouer sur cette idée de double allégeance pour mieux lui tordre le cou par la suite.




  • Syrius Syrius 26 mars 2009 20:05

    Ou alors j’assume parfaitement cette position que vous ne parvenez simplement pas à envisager.

    La preuve : ma mère, à la lecture de cet article a refusé de me cuisiner mes gefiltefish :(



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 18:38

    Shawford, je vais tenter une courte réponse en espérant ne pas passer à côté de votre question.

    Mon message part de l’idée très répandue que les juifs doivent avoir à se positionner sur le conflit au P.O.

    Soit par pression interne (la question des "vrais juifs" et des "faux juifs" existe en dehors, mais aussi au sein de la communauté ; j’ai été taxé de mauvais juif de gauche il y a quelques années avant de prendre clairement mes distances).

    Soit par pression externe, c’est à dire ou bien au fait que l’on s’attende nécessairement à ce positionnement (ex : Dalamix -> tous les juifs sont sionistes et je hais tous les sionistes (en très gros, mais c’est exactement l’idée). Ou bien par culpabilité présumée (parceque tu es juif, tu dois te déclarer : sioniste ou pas sioniste, lever l’ambiguité pour être accepté).

    Je veux donc bien dire : les juifs sont des hommes comme les autres qui n’ont pas à subir ce genre de pression (ni en interne, ni en externe) et c’est pour cette raison que j’appuie sur les deux punchlines " je veux le droit de ne rien en avoir à foutre" et "je n’ai de compte à personne". Cela traduit d’une part ma volonté de liberté de conscience (le droit d’être pro/anti/ou rien à foutre) et surtout mon droit à la tranquillité de conscience (pourquoi devrait-on immédiatement me demander quelle est ma position sur le conflit ? Peut-on me foutre la paix ?).

    Bien sûr, j’ai le droit de cacher le fait d’être juif. C’est relativement facile et c’est vrai que ça arrange pas mal (j’ai notemment le souvenir d’une soirée où j’ai fait une blague que j’ai du expliqué par ma judaité sans faire attention que mon interlocuteur venait du fin fond des pays de l’est et avait été élevé dans une congrégation religieuse extrêmiste. Pas la peine de vous raconter comment s’est finie la soirée). Toutefois, j’ai aussi le droit de faire mention de mes origines culturelles qui m’enrichissent et font de moi l’individu unique et libre que je suis, en tant que partie de mon environnement, sans avoir à en subir un contrecoup.

    Bon, j’ai quand même une chance sur deux (facile) d’être tombé à côté, mais dans le cas contraire, j’espère que cela aura répondu à votre question.






  • Syrius Syrius 26 mars 2009 18:04

    @Olga : Je n’ai certainement rien dit de tel, l’enfoiré doit se référer à quelqu’un d’autre.
    @ l’enfoiré et shawford : je regrette, mais je ne comprends pas très bien la question à laquelle vous souhaiteriez que je réponde. Pouvez vous éventuellement la reformuler ? Certaines références doivent sans doute m’échapper.



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 17:34

    Je n’aurais pas fait un tel non sens... surtout que cette "information" me semble devoir être prise plus qu’au conditionnel...

    L’enfoiré, Shawford, je ne peux vous répondre avec précision, d’autant plus que je ne comprends pas le sens de votre question (et que je suis encore au bureau...).

    Pourriez vous la reposer clairement ? Je me ferai un plaisir d’y répondre si je le peux.



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 16:16

    Je plaisante smiley, mais je n’ai pu m’empêcher de rire en imaginant votre tête.

    Pour le reste, RDP n’est pas juif, il en est même assez loin smiley

    En revanche c’est un ami, pour qui j’ai une franche affection. Et vous même n’êtes pas irréprochable. Vous admettrez que j’ai depuis mis beaucoup d’eau dans mon vin. Pas vous smiley



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 16:04

    les antisémites ?



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 15:10

    Ce débat me passionne, mais en ce moment je suis en stage et j’ai du travail... Donc je suis concis et en condition !



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 14:57

    Pour quelle conclusion ?



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 14:56

    Et bien, du moins pour un nombre raisonnable d’acceptions, Israël a été créé justement à cause de la réticence de certains états à accueillir les juifs (en Europe et dans l’est tout particulièrement)... Donc partir de l’acception que les juifs sont accueillis partout PUIS veulent un Etat ethnique est dans tous les cas poser la question à l’envers, à mon sens.



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 14:54

    J’ai déjà expliqué que ce paradigme était bien antérieur à 48, votre solution ne me paraît donc pas la bonne.



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 14:51

    Je crois que vous posez la question à l’envers, mais ca n’engage que moi...



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 14:38

    Qui ne dit mot consent est une expression que j’ai toujours considéré comme symptomatique d’une époque ou il faut répondre absolument à tout, avoir un avis sur tout et ce, même si on n’y connaît rien.

    Je crois sincèrement que le monde se porterait mieux s’il n’était pas autant gorgé d’approximations et d’à peu près, de visions binaires et simpliste... Tout est complexité et doit être apprécié comme tel, sauf à ce que les parties antagonistes représentent un tout parvenant à cohabiter et à apprécier, justement, sa diversité... Ce qui n’est pas le cas.




  • Syrius Syrius 26 mars 2009 14:01

    Je vous remercie de votre commentaire. C’est mon premier article, je suis loin d’être rodé. Le sujet me tenait à coeur, mais je n etais pas sur de comment l’aborder.



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 13:59

    We are not enemies, but friends. We must not be enemies. Though passion may have strained, it must not break our bonds of affection. The mystic chords of memory, stretching from every battlefield and patriot’s grave, to every living heart and hearthstone, all over this broad land, will yet swell the chorus of the Union, when touched again, as surely they will be, by the better angels of our nature.

    Nous ne sommes pas ennemis, mais amis. Nous ne devons pas être ennemis. Bien que la passion nous étreigne, nous ne devons pas rompre nos liens d’affection. Les liens mythique des souvenis s’étendent de tous les champs de bataille et de chaque tombe des patriotes vers chaque coeur battant et chaque foyer, à travers ce grand pays, gonfleront encore le choeur de l’Union, quand touchés de nouveau, comme sûrement ils seront, par les meilleurs anges de notre nature. (traduction personnelle)

    Et vous pouviez le demander de manière plus aimable smiley



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 13:50

    Il n’est pas utile d’être indifférent ou aveugle. Dans mon esprit, il faut s’efforcer toutefois de garder à l’esprit que participer à la radicalité ne changera rien et pour personne.

    L’erreur, commune (encore une fois à mon sens) serait justement de se comporter en arbitre et de "soutenir" une équipe. Nous ne sommes pas des supporters (encore moins des hooligans) et ce qui se passe là bas n’est pas un match de foot. En d’autres termes, on ne pourra se satisfaire d’un match nul, et encore moins d’une victoire "totale" d’un camp sur l’autre.

    C’est en ce sens que cette logique est condamnée d’avance. Si vous soutenez une équipe au profit de l’autre (que ce soutien soit jugé légitime ou non ; par ailleurs la légitimité dépend des axiomes sur lesquels vous vous fondez !) alors vous êtes encore dans la logique de guerre. Si vous vous dépassionnez et que vous dépassez le cadre partisan, vous entrez dans une autre logique, qui est celle de l’apaisement.

    Mon choix, dans le contexte actuel et parcequ’il est difficile de débattre avec un camp comme avec l’autre sans se faire traiter de nazi (je me suis bien évidemment fait traiter de nazi par certains juifs dans le cadre de l’affaire Siné quand j’avais fait passer une lettre ouverte à certains centres pour ne pas laisser P.Val instrumentaliser la notion d’antisémitisme pour régler ses différends personnels) je prends le parti de prendre du recul et donc " de m’en foutre" c’est à dire de ne pas participer à un débat haineux et stérile que je refuse.



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 13:41

    En fait il y avait deux manières de comprendre votre première phrase. Je vous remercie d’avoir pris le temps de la clarifier. Et maintenant que je comprends son sens, je vous remercie.

    Ceci dit, être juif comporte également de très nombreuses acceptions, il y a un nombre considérable de références qui font de vous un juif auquel s’ajoute, évidemment, le sentiment et l’acceptation de l’appartenance.

    Ma mère m’a dit il y a quelques années que même si je ne me sentais pas juif, je serai forcément, un jour, juif pour quelqu’un. En ce sens, parce que cet héritage existe et que, confronté à certaines réalités, j’ai du faire cette assertion mienne, je suis juif.

    Maintenant tout le reste (croyances ésotérique, idéologiquement, politiquement, philosophiquement) il est clair que je suis demeuré "libre" de les adopter et qu’elles ne correspondent pas en tant que telle à la culture juive. Avec la nuance (importante) de l’environnement.

    Etre juif fait partie de mon identité, mais seulement sous une certaine acceptation. Ma réponse vous paraît elle plus valide ?



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 13:35

    Mais pour quel résultat ? Je pense que la logique de l’affrontement idéologique a fait long feu. Il faut lui substituer celle de la volonté d’apaisement. Sauf à croire qu’en étendant l’incendie, on en éteindra la source faute d’oxygène...

    Et sysyphe, la liberté a des acceptions infinies, reste à savoir qui s’en prévaudra le mieux...



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 13:31

    Parce que Bernard Madoff a investi tout l’argent détourné dans le but d’acheter des parts sociales d’agoravox et paie actuellement des milliers de personnes pour plusser, moinsser et commenter ...

    J’aurais aimé que ce sujet vous parle un peu Dalamix, je l’avais aussi écrit en pensant à vous. Je trouve dommage que vous me haïssiez (je reprends vos mots) sans même me connaître.



  • Syrius Syrius 26 mars 2009 13:28

    Selon vous, mon appartenance à la communauté juive me condamne nécessairement à prendre position ?
    Pourriez vous m’indiquer laquelle que je puisse répondre à l’instant à cet impératif ?