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Les commentaires de alcodu



  • alcodu 5 mai 2010 11:46

    Lorsque l’Etat dépense 56% du PIB nous sommes en effet plus en régime collectiviste qu’en régime libéral. Sans compter l’immense secteur du capitalisme politique qui n’est pas une économie libérale. Le vrai secteur libéral concurrentiel doit représenter 30% de l’économie en France.
    L’économie socialiste coule et favorise les apparatchiks : c’est l’évolution normale de toute économie collectiviste.

    Gauche libérale



  • alcodu 5 mai 2010 11:39

    Oui foufouille on emprunte bien à des banques « privées » mais elles ne peuvent accorder du crédit qu’ à des conditions précises et pour un volume fixé par l’Etat. L’émission du crédit est strictement contrôlée par les banques centrales avec une armée de fonctionnaires et des milliers de pages de textes règlementaires.

    Il faut discuter avec ceux qui travaillent dans ce secteur pour découvrir que les banques ne sont absolument pas libres, les banques américaines comme les autres.

    Le crédit, donc la monnaie est bien un monopole d’Etat.



  • alcodu 5 mai 2010 10:34

    S’il y a bien un monopole d’Etat c’est celui de la monnaie (donc du crédit). Les banques sont déjà hyper encadrées par des dizaines de milliers de pages réglementaires.
    Les banques sont de droit et de fait aux ordres du pouvoir économico-politique.

    La crise ne vient ni des banques, ni de la « finance » elle vient bien des monstrueux Etats-nations qui les dirigent (mal).

     



  • alcodu 5 mai 2010 10:21

    Une société est une personne morale composée de : ses salariés, ses actionnaires, ses dirigeants mandataires.

    Lorsque la société achète le travail, donc les inventions d’un salarié-inventeur elle contribue à sa propre pérennité. Elle prend les risques : le salarié-inventeur peut ne rien trouver, il sera quand même payé. Elle fourni l’outil de travail c’est à dire le capital. Elle réparti les gains entre les salariés et les actionnaires 
    Où est le mal ? Qu’est-ce que c’est encore que cette vision bébête et marxisante de la société commerciale ? On revient toujours à la vieille théorie de la survaleur, (l’exploitation inhérente au salariat) qui a pourtant été complètement démontée par les philosophes libéraux.

    Le prix d’une marchandise ou d’un service dépend de l’acheteur, il n’a pas de valeur en soi. La valeur-travail ou, dans le cas présent la valeur-invention n’existe pas. C’est la grande erreur de Marx. Une invention n’a de valeur que si elle rend des services subjectifs à ceux qui sont prêts à la payer. C’est un principe hautement démocratique et progressiste.

    Il est facile de réclamer la rémunération d’une invention après que celle-ci a trouvé un industriel pour la produire et un marché c’est à dire des acheteurs volontaires à qui elle rend service.
    Vous évoquez la paternité de l’invention. Fort bien, mais pourquoi cette paternité ne serait-elle pas aussi attachée aux dirigeants présents et passé de l’entreprise, à tous ses salariés et à tous les actionnaires qui ont mis à disposition l’outil de travail ?



  • alcodu 4 mai 2010 20:04

    Je ne connais pas suffisamment la façon dont sont organisés les syndicats grecs pour répondre sur ce point.

    En France, il est clair que l’oligopole syndical organisé par l’Etat porte une lourde responsabilité dans la situation du pays. J’y inclus bien sûr le grotesque MEDEF, antenne officielle (et monopolistique celle là) du capitalisme de connivence.

    Tout ceci pour dire que de vrais syndicats, libres et indépendants du pouvoir sont hautement souhaitables et respectables mais que les « machins » actuels financés par l’Etat en sont de tristes ersatz.



  • alcodu 4 mai 2010 19:40

    Les libertariens font une subtile différence entre le corrupteur et le corrompu, le premier trouvant presque grâce à leurs yeux.

    Les hommes de l’Etat (corrupteurs) paieraient en fait un « service » (leur réelection) au peuple (corrompu) en leur allouant des avantages (retraites, hausse des salaires, emplois aidés, etc.).
    Sauf que dans le cas de l’Etat, le côté moral du corrupteur smiley ne marche pas puisqu’il le fait avec l’argent des autres !



  • alcodu 4 mai 2010 19:30

    nice to read you - it’s a long time....



  • alcodu 4 mai 2010 16:22

    C’est pourtant exactement ce qui est en train de se passer ddacoudre. L’Etat grec va licencier ses employés, c’est à dire, les fonctionnaires (et non pas les grecs).



  • alcodu 4 mai 2010 16:17

    Vos remarques sont tout à fait pertinentes. Le droit applicable et les circonstances de nomination et d’exercice du pouvoir des dirigeants politiques ne sont évidemment pas les mêmes que ceux des sociétés.
    Mon papier est avant tout destiné à faire réfléchir ceux qui condamnent « la société capitaliste » qui est assez facilement régulable alors que les Etats eux, sont très difficiles à contrôler. L’étatisme est incontrôlable « structurellement ».

    Toutefois au delà de cette remarque :
    - Les instances internationales ont admis l’idée d’une police des dirigeants sanguinaires. Un contre pouvoir supra national pour les dirigeants corrompus ou très mauvais gestionnaires est-elle si inenvisageable ?
    - La haute administration (Bercy) n’est pas élue. Elle a pourtant un énorme pouvoir de économique, pratiquement sans contrôle.

    Les révolutionnaires de 89 ne mentionnaient pas l’Etat-nation mais « le peuple réuni en Nation », très belle formule qui sous-entendait une volonté générale d’union associée à une liberté retrouvée. Je crains malheureusement que nous ne soyons retourné à la conception pré-révolutionnaire de la Nation, une espèce de monarchie élective arrogante qui se croit investie de tous les pouvoirs et de toutes les prérogatives.



  • alcodu 3 mai 2010 20:09

    Bonjour,

    Je ne parlais pas des taxes mais des dépenses de l’Etat français. Le dernier chiffre publié par l’INSEE sur le niveau des dépenses se situe autour de 54% du PIB. C’était le chiffre des dépenses de l’Etat à l’arrivée de N. Sarkozy au pouvoir. Depuis, ce chiffre à augmenté et se situerait (ce n’est pas un chiffre officiel INSEE) autour de 56 %. Nous vivons donc dans un Etat clairement socialiste (même s’il est de droite). Tous les Etats socialistes comme la France ou la Grèce coulent économiquement. L’histoire l’a amplement montré dans le passé, et même dans le passé récent en Amérique latine et en Afrique. La France s’enfonce lentement dans le socialisme donc elle coule lentement. Tout est donc parfaitement normal. Je dirais que le bateau coule normalement.

    En ce qui concerne les impôts et taxes il ne s’élèvent pas à 54 ou 56 % du PIB mais se situent plutôt entre 45% (derniers chiffres INSEE) et 48% du PIB. La différence, avec les dépenses, ce sont les recettes (très faibles) et c’est la dette qui, il faut le rappeler, sert dans notre pays à financer les dépenses courantes (et non l’investissement ou l’exceptionnel).

    Je trouve donc votre analyse très pertinente sur l’effet domino de la crise Grecque. C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle sont arrivés les analystes libéraux. En revanche l’embryon de solution que vous suggérez me parait radical pour précipiter le naufrage des économies les plus socialistes de la zone euro.

    gauche liberale



  • alcodu 3 mai 2010 16:41
    • Peuvent-ils en même temps gérer une récession forte, résister à une révolte massive de la population et continuer à ne pas accroître les ressources fiscales, en les prenant là où est l’argent mobilisable de suite pour sauver les Etats de la faillite, à savoir dans le portefeuille des grosses entreprises, des banques, des classes sociales les plus aisées ?
    .
    Les dépenses de l’Etat français se montent déjà à 56% du PIB

    Le taux réel d’imposition des populations (toutes taxes et prélèvements confondus) va de 40% (smicard) à 70% classes moyennes-hautes et cadres sups.
    Si on fait ce que vous suggérez, ce qui reste de l’économie concurrentielle, ce secteur qui fait encore survivre l’économie française, risque de s’effondrer brutalement.
    Dans ce cas il y aura une baisse dramatique des rentrées d’impôts. Les fonctionnaires, les emplois aidés, le secteur associatif, se prélèveront des impôts entre eux....


  • alcodu 3 mai 2010 13:38

    Ce qui est étonnant dans cet article c’est qu’il ne contient absolument aucun argument sur le fond :
    - pourquoi vivre plus longtemps ne devrait-il pas s’accompagner d’une durée du travail proportionnelle ?
    - la retraite par répartition est-elle plus ou moins juste que la retraite par capitalisation ?
    - qu’est ce qui justifie ou pas des régimes spéciaux ?

    Non, le thème principal de l’article c’est le sacrilège. Horreur on touche à la tradition !

    Comme quoi les conservateurs réactionnaires habitent aussi à gauche.



  • alcodu 30 avril 2010 12:41

    S’en prendre aux agences de notation, alors que des Etats-nations crapuleux dépensent sans compter est tout à fait caractéristique de l’étatisme ambiant.

    Si les agences de notation américaines sont au nombre de trois cela tient à des règlementations étatiques qui rendent impossible tout nouvel entrant.

    Si le Grèce est en faillite ce n’est pas la faute des agences de notation. C’est la faute des dirigeants Grecs.



  • alcodu 26 avril 2010 14:48

    He beh oui, c’est la faute au sionisme mon brave monsieur.



  • alcodu 26 avril 2010 14:28

    « je suis viscéralement opposé au fait que des femmes portent le niquab, mais je ne veux pas de loi pour l’interdire parce qu’une loi sur le sujet serait de la même inspiration liberticide que ce qu’elle voudrait combattre… »
    Il ne s’agit pas d’un sophisme il s’agit d’un principe fondamental des Droits de l’Homme qui sont inscrit dans le préambule de notre constitution et qui ont force de Loi.

    D’une part utiliser la Loi uniquement lorsque cela est strictement nécessaire.
    Respecter la liberté d’opinion, de culte et de morale même si on n’y adhère pas.
    En bref ne pas vouloir interdire tout ce que l’on n’aime pas.

    D’autre part un principe de liberté qui a une limitation parfaitement définie :
    La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits.

    Pour toutes ces raisons le port du voile intégral comme le lancer de nain n’ont pas à être interdits par l’Etat-Nation France à partir du moment où il sont pratiqués par des personnes informées et consentantes.

    Cela n’empêche pas la société civile de s’occuper de ces problèmes. C’est précisément le rôle des associations de s’opposer à ce qu’elle jugent indigne, de manifester, de prendre la parole, de convaincre, non pas par la violence et la coercition mais par la persuasion.
    Gauche libérale



  • alcodu 26 avril 2010 12:54

    Les proxénètes obligent les prostituées à sortir maquillées et en tenue sexy. Allez vous pour autant interdire le maquillage, les mini jupes et les bas résille ?

    - Pas de réponse -



  • alcodu 26 avril 2010 12:52

    M’avez-vous lue et vous êtes-vous relu ?
    Je soulignais qu’il n’y a que les femmes qui doivent se voiler !....donc de fait une discrimination, un stigmate, une marque qui leur est réservée.
    Quant à dire que les hommes et les femmes « souhaitent le faire de leur plein gré »...petit plaisantin, va )))

    Le syndrome de tous les dirigistes : ils savent mieux que les individus ce qui est bon pour eux.
    Et non seulement ca, mais ils savent quels sont leurs désirs secrets  : Aucune femme ne veut se voiler de son plein gré. Pourquoi ? parce que c’est pigripi qui le dit  ! Des femmes voilée interrogées affirment le contraire ? mais non c’est faux !
    Voilà le fondement de toutes les dictatures.

    Votre délire sur les musulmans est grotesque et insultant. Cette généralisation - par ailleurs totalement hors sujet - ne vous honore pas. Une grande majorité des musulmans français pratique la religion comme un rite familial. Ils n’ont aucune des caractéristiques outrancières que vous décrivez.

    Vous déshonorez le féminisme. Vous êtes lamentable.



  • alcodu 26 avril 2010 12:40

    Vous êtes décidément aussi vulgaire que vos prétendus adversaires. Vous leur ressemblez étrangement.



  • alcodu 26 avril 2010 12:38

    Vous racontez décidément n’importe quoi.
    En quoi ai-je jamais opposé la port du voile à la pornographie et à la prostitution ?

    Continuez à réciter votre mantra féministe à deux balles. Vous êtes aussi religieuse et intolérante que ceux que vous prétendez combattre. Les vraies féministes n’ont pas besoin de vous. Elles ont obtenu leurs droits sans recourir à la coercition et au copinage avec le pouvoir.

    Vous êtes incapable de tenir un raisonnement cohérent. Il n’y a que la passion qui vous anime.



  • alcodu 26 avril 2010 11:24
    1- Un premier argument est un pur amalgame : interdire la burqa impliquerait de devoir interdire aussi une cagoule portée par grand froid.

    Erreur fondamentale de l’auteur. la loi n’interdira pas la burqa ou le niqab. Ce serait totalement inconstitutionnel puisque ladite constitution garantit la liberté de culte. Une telle formulation de la loi est donc impossible.

    La loi va donc interdire le voile intégral au sens large.

    Cette Loi liberticide va donc interdire la possibilité pour quiconque de sortir intégralement voilé de son plein gré. C’est tout simplement ahurissant.