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Les commentaires de sonjaline



  • sonjaline 24 août 2014 11:20

    unanimité ? faux : des députés étaient absents, des sénateurs se sont abstenus

    mais au delà de çà,

    est-ce réellement une bonne chose qu’une loi qui fait un consensus à 99%,

    est-ce que cela ne signifie pas : dictature ?

    (la démocratie demande des votes à 50% des voix +1, pas à 99% ; score des dictatures)

    est-ce que cela ne préjugeait pas d’une loi inapplicable (et inappliquée) ?

    termes flous

    aucun moyen de l’imposer (pas de possibilité prévue de sanctions en cas de non application)

    aucun moyen prévu de la faire connaître (restée inconnue de tous trop longtemps)

    quelles avancées ou reculs ?

    les soins palliatifs avaient été mis en place par la circulaire Laroque en 1982 , jamais appliquée, qui prévoyait que tous les soignants puissent les pratiquer. rien de nouveau à ce sujet.

    la personne de confiance ? mise en place par les lois Kouchner précédentes

    seule avancée : les directives anticipées, mais ce dispositif n’est toujours pas connu de la grande majorité des citoyens, très peu utilisé, certes en partie parce qu’on n’aime pas parler de la mort (nos médecins en tête, qui l’ont vu trop souvent comme un échec personnel), mais surtout parce le système de santé s’est bien gardé de le faire connaître, et pour ceux qui ont quand même écrit leurs volontés, la loi ne les assure pas du respect de leurs volontés sur leur propre vie !

    reste de la médecine patriarcale qui impose son point de vue aux autres.

    et qu’on aimerait, nous usagers du système de santé, voir disparaître.

    il manque à la loi leonetti plusieurs choses :

    1) le respect absolu des directives anticipées par les médecins

    2) le respect de l’usager du système de santé en général, seul décideur des soins qu’il accepte ou refuse, après dialogue.

    3) la prévision des compléments nécessaires, pour qu’elle soit divulguée, expliquée auprès de tous les citoyens, appliquée par les médecins, et qu’en cas de non application, il y ait des sanctions graduées comme pour le code de la route !



  • sonjaline 5 avril 2012 19:39

    non , la loi diminuerait les abus actuels... si elle est claire et appliquée, applicable

    ma mère est en train de souffrir le martyre à cause d’un médecin qui ne la regarde même pas... il a réparé ses os cassés mais il n’a même pas vue qu’il avait affaire à une vieille femme qui voulait mourir, mais surtout ne pas souffrir... 
    la loi actuelle ne prévoit aucun contrôle des médecins, aucune sanction selon leur désobéissance à la loi : acharnement interdit ? des mots, c’est tout... puisque celui qui s’acharne qui a certes le droit de s’arrêter, mais personne ne peut l’arrêter ! la loi n’a rien prévu, ni controle, ni sanction.... comme si on disait qu’il est interdit de griller un feu rouge, mais qu’on ne contrôle jamais ni ne prévoit de sanction ! 
    ils laissent souffrir au lieu de soulager les souffrances ? aucun contrôle, aucune sanction, c’est à la victime, malade ou mourant de se plaindre et de prouver sa bonne foi...évidemment peu sont dans les conditions requises pour avoir cette énergie
    la loi actuelle est théorique, elle conseille les médecins mais ne les oblige en rien, ils font ce qu’ils veulent, donc nous subissons le hasard d’un bon médecin, humain, ou d’un autre, inhumain... 
    quant à la fin de vie d’un être devenu incapable de s’exprimer, même s’il a écrit par avance ses directives, seul le médecin décide de son sort, de par la loi !!!
    là necore on conseille au médecin de satisfaire son client ? pas plus... 
    au delà des demandes d’euthanasie que pour moi, on doit pouvoir satisfaire dans certains cas, la loi actuelle ne respecte absolument pas le citoyen et ses choix de vie, de soins... de mort, même si ce choix n’est pas une demande d’euthanasie


  • sonjaline 5 avril 2012 19:30

    et on fait comment pour la mettre ? 



  • sonjaline 27 août 2011 10:10

    vous affirmez que la peur de la mort, la peur de la souffrance est la cause du désir de mort
    évidemment non
    je n’ai pas peur de la mort, pourquoi aurai-je peur d’une chose que je ne connaitrai pas, puisque, mort, je ne sentirai plus rien, et qu’avant je suis encore en vie...
    je n’ai pas peur de la souffrance, mais je n’ai pas envie de souffrir pour mourir, je mourrai de toutes façons et rien ne m’en empêchera : c’est la loi de la nature
    dire que la vie d’un vieillard est terminée, vous choque ? pas moi, il faut bien mourir un jour, et tant mieux si la mort vous cueille âgé, la vie a été plus longue, que lorsque la mort fauche un jeune...
    c’est simplement être réaliste de constater que des gens commencent le processus de l’agonie
    s’ils veulent la subir, libres à eux
    mais on peut empecher les souffrances (on a toujours pu le faire) alors pourquoi obliger à souffrir ceux qui ne le souhaitent pas
    aider quelqu’un à mourir : c’est tout simplement humain, charitable, aimant, on n’aime pas celui qu’on laisse souffrir... inutilement...
    et beaucoup de médecins et autres le font, pourquoi les obliger à la clandestinité ? là est la faute sociale, car clandestinité dit absence de contrôle, donc possibilité d’erreurs et surtout d’abus.
    c’est la loi qui est coupable, si on veut un coupable, une loi mal faite oblige à des actes mal faits
    n’oublions pas que le crime en France est défini par l’intention de nuire, et pas par l’intention de bien faire...
    n’oublions pas que si ce médecin avait utilisé d’autres médicaments pour accompagner la mort, il ne serait en aucun cas coupable de quoi que ce soit... est-ce aux législateurs de déterminer à la palce du médecin quels médicaments conviennnent ??? non, pour moi, laissons au médecin la responsabilité du choix des médicaments adaptés à chaque patient
    par contre, que les citoynes se bougent et écrivent leurs directives anticipées, on ne peut pas à la fois se décharger de notre vie sur des médecins et le leur reprocher après, c’est trop facile !



  • sonjaline 24 janvier 2011 21:29

    la peur, peur de tout, de son ombre, de son voisin, c’est la politique de notre gouvernement pour nous écraser
    des préventions exagérées pour tout... trop de prévention tue l’envie de vivre, tout simplement,
    vivre, c’est prendre des risques, c’est innover, ce n’est pas se calfeutrer de peur..
    résistons à la peur qu’on veut nous inoculer, pour mieux nous manipuler



  • sonjaline 24 janvier 2011 21:27

    non, vous n’avez pas compris
    choisir sa fin de vie, çà se fait après un réflexion sur la vie, la sienne, sur la mort, la sienne, nous sommes tous mortels, et nul ne sait quand la mort arrivera ni comment : demain ou plus tard, quel que soit notre âge

    décider de ses choix de vie (donc de mort) c’est un acte d’adulte responsable, qu’on peut faire dès ses 18 ans, en pleine santé, c’est un choix de philosophie de vie
    c’est prévu par la loi depuis 2005, cette fameuse loi que personne ne veut connaître...

    ce n’est pas la veille de mourir qu’il faut commencer à réfléchir au fait qu’on est mortel, que la science peut prolonger artificiellement notre vie quelle qu’en soit la qualité, que la loi défend le bon vouloir des médecins et d’eux seuls, qu’elle ne protège pas les citoyens des abus médicaux ou pharmaceutiques,

    ce n’est pas plus à « la famille » (de quoi s’agit-il ???) qu’au médecin de décider de notre vie, or c’est ainsi que la loi le permet maintenant

    le dérapage de l’aide à mourir est actuel, la nouvelle loi l’empêchera au contraire, en cadrant les possiblités



  • sonjaline 24 janvier 2011 21:17

    c’est le contraire, c’est maintenant que tout médecin, dans la clandestinité, fait ce qu’il veut !
    y compris des euthanasies peut-être non justifées, économiques...
    y compris des sédations terminales (euthanasies hypocrites) sans l’accord de l’intéressé

    si les demandes d’euthanasie étaient contrôlées, il y aurait beaucoup moins d edérives que maintenant

    maintenant, on pense beaucoup aux problèmes d’héritage, mais sauf héritier unique, que de disputes qui font durer les héritages plus de 10 ans, fréquemment, alors ce n’est pas avancer la mort de quelques mois qui changera grand chose

    par contre, des obstinations déraisonnables - ou acharnements thérapeutiques- continuent, (puisque c’est le médecin lui-même qui dit s’il est déraisonnable ou pas...) sous la pression de ceux qui perdent de l’argent avec la mort de l’autre (épouses, compagnes tout particulièrement, qui vont se retrouver après la mort avec des revenus minuscules, voire sans logement....) et qui préfèrent un mort-vivant qu’un vrai mort...



  • sonjaline 24 janvier 2011 21:10

    vous ne devez pas fréquenter beaucoup les mouroirs...ni les tribunaux, encombrés d’affaires inutiles (pourquoi tant de travail pour des enquêtes oud es procès qui débouchent sur non lieux ou acquittements ???)
    d’ailleurs, pour tous ceux (2000) qui ont signé la pétition en 2003 (j’ai pratiqué des euthanasies... dans de bonnes conditions, mais clandestinement, donc sans collégialité), pour l’infirmière qui a dit récemment à la TV avoir aidé à mourir, il n’y a eu aucune poursuite
    aucun des médecins qui dit avoir pratiqué l’euthanasie (même M Leonetti) n’ jamais été inquiété...
    alors crime ? ou soulagement des souffrances à la demande de l’intéressé ? c’est le deuxième cas qui prévaut



  • sonjaline 24 janvier 2011 21:07

    justement, pour tous ceux qui refusent l’euthanasie, ils seront sûrs de ne pas la subir, comme maintenant, avec la nouvelle loi !
    trop d’euthanasies clandestines, non contrôlées, maintenant, il faut que ce soit contrôlé (ce que les médecins ne veulent pas, ils perdraient leur pouvoir sur nos vies...celui qu’ils ont maintenant, le droit de nous faire vivre ou mourir, de par la loi

    lisez la loi actuelle, lisez la proposition de loi, elle est plus que modérée



  • sonjaline 24 janvier 2011 21:04

    alors soyez pour la nouvelle loi, elle sera votre rempart contre ce qui est déjà en partie en place : ne pas soigner les vieux, sauf les riches
    combien de refus de soins liés à l’âge ??? maintenant ???... trop...
    les jeunes sdf, on ne les soigne pas non plus, çà ne rapporte pas assez...

    les médecins, trop souvent, et les grands pontes en particulier, n’ont qu’une envie : s’enrichir, avec l’industrie pharmaceutique qui les forme...

    la pratique d’aider à mourir dans de bonnes conditions n’aura pas d’excès justement si elle est contrôlée par la loi



  • sonjaline 24 janvier 2011 21:00

    la polynésie est française , les lois conernant les meurtres sont les mêmes

    quel mépris apparent pour cette polynésie...



  • sonjaline 24 janvier 2011 20:56

    des progrès dans les soins palliatifs ? bien sûr qu’il le faut, 11 ans qu’on oublie de le faire...
    alors ce n’est pas l’autorisation pour les médecins de nous aider à mourir, lorsqu’on le réclame, et dans ce cas seulement, qui va changer quelque chose...
    de toutes façons, ils peuvent déjà le faire, mais seulement lentement, par la sédation terminale... quelques heures ou quelques minutes, qu’est-ce que çà change ??? sauf l’hypocrisie ?
    on meurt de toutes façons, c’est la vie qui veut çà, parce qu’on est fatigué par l’âge, malade, suite d’accident, etc...
    les budgets des hôpitaux diminuent comme peau de chagrin, peu de formation ou bâclée en « culture palliative »...
    le seul espoir de changement avec une nouvelle loi comme celle qui est proposée, c’est que les euthanasies clandestines faites maintenant sans l’accord de l’intéressé, souvent pour des raisons économiques (on a besoin du lit...) vont diminuer
    que le nombre de suicides violents des personnes en fin de vie va diminuer



  • sonjaline 22 janvier 2011 13:02

    vous trouverez aussi des études intéressantes sur le site
     http://www.admd.net

    sur mes blogs :
     http://admd34.hautetfort.com/

    http://jacqueline.salenson.over-blog.com/#




  • sonjaline 22 janvier 2011 12:56

    en france c’est 100% des euthanasies qui sont clandestines, pas forcément volontaires, souvent pour des raisons économiques...

    on sait que toutes les lois ne sont pas appliquées à 100%
    mais elles permettent justement de punir ceux qui y dérogent, lorsqu’on le sait...

    il n’y a pas à légitimer l’euthanasie volontaire, elle relève de la liberté des humains, de leur responsabilité sur leur vie, c’est un droit de l’homme

    il faut légitimer sur quand, dans quelles conditions, on a le droit d’aider à mourir
    soit par la délivrance de médicaments adaptés, soit par injection de substances mortelles

    pas de loi, pas de contrôles...



  • sonjaline 22 janvier 2011 12:51

    la loi leonetti ne parle pas de phase « terminale » mais de « phase avancée » ou terminale... il faut la lire...



  • sonjaline 22 janvier 2011 12:49

    oui, cela devrait être évident :

    clandestinité actuelle, avec les dérives que cela comporte (euthanasies pour de raisons économiques : libérer un lit pour un autre malade plus intéressant..., pratiques courantes)

    ou clarification des situations où on peut aider à mourir, donc contrôle plus élaboré, pour éviter les dérives de toute clandestinité...



  • sonjaline 22 janvier 2011 12:47

    certes la loi proposé est restrictive, mais c’est une avancée vers la liberté et la laicité : que chaucn puisse déterminer son choix de fin de vie, une aide, un accompagnement d’une façon ou d’une autre, euthanasie volontaire non exclue.

    s’arranger avec son médecin ? çà s’est toujours fait et se fera encore..

    mais que faire lorsque vous habitez un village où le seul médecin proche est opposé à vos idées ?
    faire des km pour en chercher un autre ?
    ce n’est pas toujours possible

    que faire lorsque vous êtes hospitalisé dans un service où le chef refuse de prendre en compte vos direcitves anticipées ?
    un procès ? oui, mais c’est long, et si votre fin de vie est proche, le procès ne sera pas encore commencé lorsque vous mourrez, sans être respecté...

    la loi ne doit-elle pas clarifier la situation, éclairer les médecins sur le respect dû à leurs « clients », et les citoyens, sur la possibilité d’écrire leurs volontés, et de les voir respectées ?



  • sonjaline 22 janvier 2011 12:40

    non
    l’aide au suicide n’est pas interdite et ne peut pas l’être :
     le suicide n’est pas un crime, donc celui qui aide à ce qui n’est « rien » que la volonté de quelqu’un ne peut pas être coupabel

    ensuite,on a détourné cette possibilité par l’interdiction de l’incitation au suicide, condamnable, par l’assimilation de l’aide au suicide à la non assistance à personne en danger (loi qui nous vient de Pétain), condamnable (15 ans de prison possibles)

    alors l’ambiguité est dommageable :

    entre un suicide provoquée par une dépression, qu’on peut et doit guérir, si c’est possible,
     
    et l’autodélivrance, « suicide » d’une personne en fin de vie, en toute réflexion et conscience, par choix philosophique, quel rapport ??

    doit-on refuser l’aide à celui qui ne veut que savoir quels médicaments se procurer, et qui sera responsable de ses actes ?

    tous les médecins le savent et peuvent se procurer ce qu’il faut
    ils aident leurs proches si besoin, s’ils le veulent
    pourquoi les autres citoyens n’ont pas droit à l’information ? ni à l’aide (à contrôler bien sûr : vérifier l’état de santé)



  • sonjaline 21 janvier 2011 11:18

    non, ces définitions sont fausses en grande partie !!! 

    L’euthanasie consiste à donner la mort à une personne mourante qui la demande clairement. Cette définition n’est cependant pas assez précise puisqu’il y a deux types d’euthanasie : active et passive, et deux modes : direct et indirect.
    L’euthanasie active est le fait qu’un tiers (en principe un médecin) entraîne la mort par un acte concret (injection de liquide létal, par exemple). L’euthanasie passive, au contraire, est lorsqu’on ne fait rien, lorsqu’on s’abstient de soigner.

    NON, ne confondons pas « soigner » et guérir » ! on est obligé de constater dans certains cas qu’on ne peut pas guérir (« cure »), on doit toujours « soigner » (sens du « care »)

    s’abstenir de soigner est une faute grave pour un médecin, un « crime » pour moi ! ne pas pouvoir guérir est fréquent, avec la meilleure volonté du monde

    L’euthanasie active indirecte, c’est par exemple administrer des « traitements palliatifs » pour réduire les souffrances, ce qui peut provoquer la mort sans l’intention de la donner. FFAUX !
    En 2008, la France comptait environ quatre mille places de soins palliatifs (soit 6,4 pour 100 000 habitants) soit 15 à 20% des besoins...
    les « traitements » palliatifs : ces mots n’ont aucun sens ! le palliatif a lieu seul lorsque le curatif devient inutile : donc plus de « traitements » ; par contre les soins (pas traitements) palliatifs sont faits pour diminuer au maximum la souffrance, le mot « souffrance » comprenant « souffrance morale et douleur physique ». ce n’est pas de l’euthanasie, c’est le devoir du médecin de soulager les souffrances !

    Bien sûr, on sait que certains médicaments contre la souffrance peuvent abréger la vie, mais alors ne prenons jamais aucun médicament !!! choisissons de souffrir ! (c’est possible, mais ce n’est pas mon choix, ni celui d’une majorité de citoyens...)

    L’euthanasie passive indirecte, c’est refuser l’acharnement thérapeutique, ce qui peut entraîner la mort. NON, cela n’est pas de l’euthanasie : « l’acharnement thérapeutique » ne fait pas vivre mais « survivre » un corps sans cerveau...avec des machines artificielles : on peut ainsi faire respirer et faire battre le coeur d’un corps « mort » pendant de nombreuses années (plus de 20 ans...)...ce corps sert trop souvent de cobaye pour la Science ...

    dans la loi, il n’est pas question d’ »acharnement thérapeutique » mais d’ « obstination déraisonnable » de la part du médecin : donner des traitements curatifs inutiles : qui ne guériront pas (encore très fréquents) est interdit par la loi depuis 1999 (loi Kouchner)

    Ces deux types d’euthanasie indirecte sont autorisés par la loi Leonetti du 22 avril 2005. ce ne sont pas des euthanasies !!!

    L’euthanasie passive directe, c’est le refus de tous soins, ce qui entraîne une non-assistance de personne en danger et est réprimé en France. NON !! le médecin ne peut pas refuser des soins (il peut refuser des traitements inutiles) ; par contre la personne consciente peut refuser traitements et soins, et elle peut le faire par avance dans ses directives anticipées, pour le cas où elle ne pourrait plus s’exprimer

    L’euthanasie active directe, c’est le fait d’administrer un traitement dans l’intention de donner la mort. Aujourd’hui, c’est considéré comme un meurtre et c’est sur ce point que le texte de la proposition de loi sorti le 18 janvier 2011 veut agir.

    PAS SEULEMENT !
    OUI, car les différents procès pour euthanasies se sont tous terminés récemment par : non lieu, acquittement, condamnation de principe, ce qui signifie que ces euthanasies (à la demande du malade) n’étaient pas des meurtres : cela signifie que ces procès ont été inutiles, quoique donnant de la souffrance aux médecins charitables...
    IL FAUT QUE LA LOI PROTÈGE LES MÉDECINS

    NON, car il s’agit de comprendre que
    LA LOI ACTUELLE DONNE TOUS LES POUVOIRS SUR NOS VIES AUX MÉDECINS (DÉIFIÉS ???), ET QUE CELA DOIT CHANGER !!! :

    LORSQUE NOUS NE POUVONS PLUS NOUS EXPRIMER, LA LOI ACTUELLE demande au médecin de consulter nos directives anticipées (qu’il faut absolument écrire !!!) de consulter notre personne de confiance (qu’il faut absolument désigner par écrit) (priorité sur « la famille », entité mal définie, souvent déchirée entre ses membres, pas toujours respectueuse du mourant...), de réunir son équipe (en milieu hospitalier), et ensuite, SEUL LE MEDECIN DECIDE ! IL EST ANORMAL QUE LE MÉDECIN DÉCIDE DE MA VIE, C’EST À MOI D’EN DÉCIDER,

    donc LES DIRECTIVES ANTICIPÉES que j’ai écrites, renouvelées tous les 3 ans, réitérées par ma réflexion au cours de ma vie, DOIVENT ÊTRE RESPECTÉES ABSOLUMENT !!!

    si j’ai demandé une aide pour mourir lorsque mon état de santé sera déliquescent, insupportable à mon avis, on doit m’entendre et me respecter ! Comme d’ailleurs si j’ai demandé à ce qu’on respecte ma souffrance, ou si j’ai refusé toute aide...

    IL FAUT QUE LA LOI PROTÈGE LES CITOYENS !



  • sonjaline 29 novembre 2009 13:00

     « La demande, que l’on accepterait, d’une personne exprimant sa lassitude de vivre en raison de son âge et de ses problèmes, ne serait elle pas, en fait, la demande d’une société qui n’accepterait pas la vulnérabilité et placerait au dessus de tout l’autonomie ? Ce serait contraire, non pas à une vision religieuse – ou non religieuse –, mais à une certaine idée que nous avons tous de l’homme et de la civilisation. De sa naissance jusqu’à sa mort, l’homme est digne par définition, et sa demande de mort doit lui être refusée, car la société doit supprimer les causes de cette demande, non l’individu qui en est l’auteur »...
    eh bien non, nous n’avons pas tous cette idée, quand ces messieurs, tous catholiques connus, comprendront que d’autres peuvent penser différemment ?
    non, nous n’avons pas cette définition de la dignité qui serait extra-humaine... non, ma dignité n’est pas celle de l’autre, ce n’est pas ce que me renvoie les autres, mais ce que moi, je ressens, et je ne vois pas pourquoi ma pensée serait meilleure ou moins bonne que la pensée traditionnelle...en république laïque, toutes nos pensées doivent être respectées par la loi, aucune idée ne doit s’imposer aux autres... c’est ce que nous voulons, la liberté de penser autrement ...