@Serge ULESKI
Pas un mot de jugement dans l’article sur les positions affichées par Onfray.
Les propagandistes de DAESH ne se sont pas trompés en intégrant ses interventions comme légitimation de leurs actions, car c’est bien de légitimation qu’il s’agit.
Pour Onfray, il y a d’un côté l’impérialisme qui bombarde et massacre les populations musulmanes et de l’autre une résistance à l’impérialisme qu’incarneraient DAESH et ses troupes fanatisées.
Onfray est victime d’une sorte de schizophrénie, ce qu’il condamne comme philosophe est aussi ce qu’il légitime comme acte de résistance.
2 violences, 2 discours, 2 légitimités qui s’affronteraient, en un mot, c’est le choc des civilisations qui est à la fois condamné au nom de la morale et reconnu comme cadre global de lecture du monde ;
Ceux qui ne sont pas trompés sur le sens du discours de Michel Onfray sont justement les partisans de la guerre à outrance qui se mènent contre les nations du monde arabo-musulman.
La réaction du camp de la guerre est finalement très mesurée par rapport au scandale que constituent ses propos.
Quel est le sens de ce double adoubement ? Pourquoi 2 camps en apparence si opposés peuvent-il partager la vision du monde de notre philosophe égaré ?
En premier lieu il convient de comprendre que les groupes armés se réclamant du fondamentalisme musulman ne doivent pas leur émergence et leur essor à des causes internes au monde musulman, il n’y a jamais eu et nulle part de jaillissement spontané de groupes armés fondamentalistes.
Leur naissance et leur développement ne sont pas une réponse à la destruction des nations, ils sont le bras armé de cette destruction.
Il n’y a pas d’un côté les bombardements et de l’autre la constitution de bandes armées comme expression de la résistance à ces bombardements
Reagan,Bush,Blair,Sarkozy,Obama,Hollande et quelques autres, ce sont les mêmes hommes qui ont constitué et armé ces bandes armées et conduit les bombardements contre l’Afghanistan,l’Irak et la Libye.
Un autre aspect de la question qui mérite d’être soulevé est celui de la confiscation de la légitimité.
Si comme le dit Onfray les groupes armés radicaux sont les dépositaires de la résistance légitime, ce sont les nations et les gouvernements qui sont dépossédés de cette légitimité
N’en déplaise à M Onfray, les guerres menées contre le monde arabe peuvent être qualifiées de coups d’états visant à destituer les gouvernements constitués.
Ces destitutions violentes ont été mené par les missiles et les bombes,mais pas seulement.
Pour que la dislocation et le démembrement soient achevés et menés à leur terme, il a fallu constituer et financer des bandes armées dans le but de mettre les pays à feu et à sang, de dresser les communautés les unes contre les autres,de dissoudre tous les fondements d’une unité nationale.
Si le droit souverain des peuples a été violé, il l’a été aussi par le renversement de Saddam Hussein et de Kadhafi et il continue d’être violé par les exigences répétées du renversement du Président Bachar al Assad.
Robespierre justifiait son opposition aux guerres de conquêtes par le fait que les peuples n’aiment pas les missionnaires armés.
Ils les aiment encore moins quand ils sont acheminés avec armes et bagages depuis les bases installées par les occidentaux aux frontières de la Syrie et stipendiées par les émirats du Golfe.
En évoquant la situation des différents pays en proie à la guerre Onfray oublie simplement comme acteurs des conflits d’une part les peuples et d’autre part les gouvernements légitimes ;
La dispute de souveraineté se limiterait à l’affrontement des 2 camps qui justement n’ont aucun droit historique à s’en revendiquer.
Personne ne peut prédire ce qu’il adviendra de l’Orient et de ses peuples aujourd’hui livrés à la barbarie.
Quelles seront les frontières des nouveaux états ? Des états unitaires pourront-ils être maintenus ou restaurés ? Les Kurdes vont-ils constituer un état indépendant ou faire reconnaître leurs droits nationaux dans le cadre des états constitués ?
La tragédie du peuple palestinien pourra t-elle s’achever par la constitution d’un état unitaire et démocratique ou juifs et arabes partageraient des droits égaux et où les populations seraient enfin à l’abri de toutes violences ?
Toutes les questions restent ouvertes et toutes les réponses possibles,même les pires.
Ce que nous pouvons faire en Occident, dans la limite de nos forces et de nos prérogatives, c’est d’abord retenir le bras de nos gouvernements.
Dans ce sens, 2 exigences me semblent indissociables,celle de mettre fin à la guerre et aux interventions armées, mais aussi mettre fin à cette autre guerre qui consiste à soutenir et financer des groupes armés.
Laissons les peuples décider librement de leur sort et choisir librement par qui ils doivent être gouvernés.
C’est le commencement de la sagesse et la condition de toute émancipation.
Pardonnez-moi, mais je ne comprends rien à ce que vous voulez dire et ne vois pas non plus où vous voulez en venir.
une chose importante à savoir...Une vérité simple à connaître pour comprendre.Aucun « jeune » quelle que soit la gravité des faits qui lui reprochés ne peut être déscolarisé.Même après une exclusion définitive par un conseil de discipline, il sera repris dans un autre établissement.Il existe même un système d’échange des exclus.Tu prends mon racketeur et je eçois celui qui avait une arme dans son cartable.Comme par ailleurs il n’existe plus d’établissements spécialisés,même pour les élèves ultra-violents,des milliers de types à la dangerosité avérée sont maintenus au milieu de nos enfants
"Interview du porte-parole militaire du Kremlin. Question : Comment différenciez-vous, lors des bombardements en Syrie, les terroristes normaux des terroristesmodérés (ceux qui sont armés et financés par Washington) ? Réponse : « Depuis le début des opérations militaires en Syrie, nous avons pris cela en considération. Contre les terroristes normaux, nous utilisons des bombes normales, et contre les terroristes modérés, nous avons recours seulement à des bombes modérées. Nous nous sommes orientés dans ce sens, autrement dit, dans le sens de la Justice. » Question : excusez-moi, mais pouvez-vous me dire en quoi les bombes modérées sont différentes des bombes normales ? Réponse : « Nos bombes normales se différencient des bombes modérées, exactement comme les terroristes normaux se différencient des terroristes modérés. Les secondes sont en fait peintes avec d’autres couleurs, aux tons décidément plus doux et plaisants. »
@Pomme de Reinette
@Fifi Brind_acier
Encore ces foutaises du grand remplacement, complot judéo-maçonnique et autres Illuminatis.
@Garance
@Garance
@tf1Groupie
l’appel est disponible sur le nouveau site web de la tribune des travailleurs
« Jarvious Cotton (un Noir américain) ne peut pas voter. Comme son père, son grand-père, son arrière-grand-père et son arrière arrière-grand-père. L’histoire de la famille Cotton illustre celle des générations successives d’hommes noirs nés aux Etats-Unis, mais à qui a été dénié le droit élémentaire que doit assurer la démocratie — le droit de voter pour ceux qui décident des lois gouvernant votre vie. Son arrière arrière-grand-père ne pouvait voter parce qu’il était esclave. Son arrière-grand-père fut battu à mort par le Ku Klux Klan alors qu’il essayait de voter. Son grand-père ne put voter à cause de la terreur exercée par le Ku Klux Klan. Son père fut écarté du vote par les conditions fiscales et les tests d’alphabétisation limitant l’exercice de ce droit. Enfin, Jarvious Cotton n’a pas le droit de vote, car comme beaucoup d’hommes noirs, il a un casier judiciaire et est aujourd’hui en liberté conditionnelle. »
C’est ainsi que commence le livre de Michelle Alexander, The New Jim Crow (Le Nouveau Jim Crow) (1), ouvrage avant tout constitué de faits, de documents, de références précises, et qui constitue un saisissant réquisitoire contre le système pénal américain actuel, démontrant de manière irréfutable à quel point il est un moyen de maintenir dans un système d’exclusion la population noire des Etats-Unis.
La guerre contre la drogue
A l’origine de la croissance exponentielle de la population pénale (voir repères), il y a la « guerre contre la drogue », qui, dans les faits, fut avant tout une guerre contre les victimes de la drogue. Elle a conduit à l’accentuation de la répression massive contre la population la plus misérable, et donc d’abord contre la population noire. La montée en puissance du trafic de la drogue — « l’extension du marché » pourrait-on dire, par la baisse du prix d’achat (or les drogues « bon marché » sont les plus dangereuses) — va provoquer des ravages dans la jeunesse, en particulier celle frappée par le chômage et la précarité, donc la jeunesse noire.
La jeunesse noire fut doublement frappée. Proie des trafiquants, et en même temps, cible policière par excellence : les jeunes dealers étaient traités comme de grands criminels, les « usagers » comme des criminels.
Si la majorité des dealers comme des consommateurs est blanche, la majorité de ceux qui sont arrêtés, condamnés et détenus sont des Noirs. D’abord des jeunes, et avant tout des jeunes hommes, ce qui ne signifie pas que les femmes soient épargnées : elles sont frappées comme « complices », et ce sont elles qui paient le prix le plus fort dans les conséquences de la dislocation des familles.
Les chiffres sont sans appel : ils démontrent, pour reprendre une expression de Michelle Alexander, qu’aux Etats-Unis, « la justice a une couleur ». Les trois quarts des personnes emprisonnées, condamnées ou poursuivies pour des délits relatifs à la drogue sont des Noirs ou des Latinos. La jeunesse noire représente 16 % de la jeunesse totale, mais 28 % des jeunes arrêtés sont noirs, comme 35 % de ceux qui ont un casier judiciaire et 58 % de ceux qui sont détenus. Si l’on considère les longues peines, cette proportion s’accuse encore. Par exemple, dans le cas de l’Etat de Géorgie, 98 % des détenus condamnés à vie, comme conséquence de la règle des « trois coups », sont noirs (2).
Au-delà de l’augmentation de la population carcérale, ce système « exagérément répressif », comme l’a reconnu Obama, qui l’a pourtant pratiqué pendant l’essentiel de sa présidence, a des conséquences socialement désastreuses, puisqu’aujourd’hui, sept millions de citoyens américains sont soit en prison, soit en sursis, soit en liberté conditionnelle et sont donc privés — souvent pour de très longues périodes — de leurs droits civiques. Ils se voient dénier la possibilité de retrouver un emploi, d’avoir accès à des logements sociaux, ou de bénéficier de quelque aide sociale que ce soit — avec les conséquences que cela entraîne pour la famille. Une proportion élevée (correspondant à tout ce qui a été évoqué jusqu’à présent) de cette fraction de la population est noire.
Michelle Alexander peut à juste titre en conclure que le système d’emprisonnement massif qui sévit aux Etats-Unis n’est pas, comme le prétendent ses défenseurs, un système de « contrôle de la délinquance », mais un système d’oppression raciale et de contrôle policier de ceux qui en sont victimes.
Levée immédiate de toutes les poursuites contre les travailleurs d’Air France
Communiqué – 7 octobre 2015 – Le POI exige l’arrêt des poursuites et des menaces judiciaires contre les salariés d’Air France.
Coupable de la situation à Air France, le gouvernement Hollande-Valls !
Coupable, ce gouvernement qui coorganise les plans de suppressions d’emplois successifs, et la remise en cause des statuts et garanties collectives, autant d’attaques qui trouvent leur origine dans la privatisation d’Air France mise en œuvre en 1999 par le Premier ministre Lionel Jospin (PS) et le ministre des Transports Jean-Claude Gayssot (PCF).
Coupables, tous les gouvernements qui, en application des directives européennes, ont poursuivi méthodiquement dans la voie ainsi tracée.
Coupable, le P-DG d’Air France, qui use du chantage à l’emploi vis-à-vis des syndicats.
Coupable, ce gouvernement qui multiplie les coups de force contre la démocratie, qui appuie le P-DG répondant avec mépris et arrogance aux salariés.
Coupable, ce gouvernement qui menace les travailleurs de poursuites judiciaires.
Le Parti ouvrier indépendant salue l’unité des travailleurs de toutes catégories et de leurs organisations, qui exigent le retrait de ce plan de licenciements.
Le Parti ouvrier indépendant, qui se prononce pour la renationalisation d’Air France, exige, avec tous les travailleurs :
— la levée immédiate de toutes les menaces de sanction et l’arrêt des poursuites judiciaires ;
— l’abandon du plan de la direction d’Air France. Non aux licenciements.
Les secrétaires nationaux du POI,
Communiqué – 7 octobre 2015 – Le POI exige l’arrêt des poursuites et des menaces judiciaires contre les salariés d’Air France.
Coupable de la situation à Air France, le gouvernement Hollande-Valls !
Coupable, ce gouvernement qui coorganise les plans de suppressions d’emplois successifs, et la remise en cause des statuts et garanties collectives, autant d’attaques qui trouvent leur origine dans la privatisation d’Air France mise en œuvre en 1999 par le Premier ministre Lionel Jospin (PS) et le ministre des Transports Jean-Claude Gayssot (PCF).
Coupables, tous les gouvernements qui, en application des directives européennes, ont poursuivi méthodiquement dans la voie ainsi tracée.
Coupable, le P-DG d’Air France, qui use du chantage à l’emploi vis-à-vis des syndicats.
Coupable, ce gouvernement qui multiplie les coups de force contre la démocratie, qui appuie le P-DG répondant avec mépris et arrogance aux salariés.
Coupable, ce gouvernement qui menace les travailleurs de poursuites judiciaires.
Le Parti ouvrier indépendant salue l’unité des travailleurs de toutes catégories et de leurs organisations, qui exigent le retrait de ce plan de licenciements.
Le Parti ouvrier indépendant, qui se prononce pour la renationalisation d’Air France, exige, avec tous les travailleurs :
— la levée immédiate de toutes les menaces de sanction et l’arrêt des poursuites judiciaires ;
— l’abandon du plan de la direction d’Air France. Non aux licenciements.
Les secrétaires nationaux du POI,
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@Fifi Brind_acier
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