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Les commentaires de John Lloyds



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 23:17

    C’est pourtant pas compliqué, l’acceptation de l’éternel retour, c’est l’acceptation de revivre l’histoire. Quant au Surhomme, c’est une idée nietzschéenne, pas la mienne, pourquoi cherchez-vous à rapprocher des principes disjoints ?

    Je crois que votre petit numéro de psychanalyste du dimanche tourne au grotesque, vous étiez parti sur un concept de millénarisme totalement dans les choux au regard des cycles historiques très courts de destruction massive auxquels je fais référence, vous voilà parti dans le surhomme, bientôt la mère Denis ? Un petit conseil, retournez à vos cours freudiens, ou mieux, faites-vous psychanalyser vous-même, il faut vraiment avoir l’esprit complètement ravagé pour faire de telles correspondances.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 21:26

    J’aime bien Spengler, mais il s’inspire fortement de Nietzsche. Si on veut vraiment remonter aux sources de la théorie de l’éternel retour, c’est Eliade qu’il faut étudier, mais là on tombe dans le concept très anthropologique du temps cyclique et du temps linéaire.

    « Il n’y a nulle fatalité historique »

    je ne le pense pas, bien que ça soit défendable, mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a une fatalité de la connerie humaine.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 18:41

    "Le Mythe de l’éternel retour, ça consiste à accepter notre destin avec une volonté telle qu’on soit capable d’accepter l’hypothèse qu’il faille le revivre identiquement pour l’éternité"

    Absolument. Et dans la perspective de la philosophie appliquée à l’histoire, on constate quoi ? Que les périodes fastes et propices à un foisonnement intellectuel sont rares, ne durent jamais bien longtemps, et sont entrecoupées par de très longues périodes de guerres, de fascisme ou de fléaux naturels. Conclusion : pour qui, comme moi, adhère à la théorie de l’éternel retour, bien que je lui préfère l’amélioration orientale, les apocalypses humaines, dans le sens de leurs folies, et leurs délires, relèvent d’une évidence.

    Où se trouve le pathologique là-dedans ? Je vais vous répondre : il se trouve chez ceux qui alimentent ces cycles depuis la nuit des temps. Ainsi que chez ceux qui refusent de voir cette réalité en face. Les beaufs se reconnaitront.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 16:30

    Exact, un argument à porter au crédit de l’hypothèe d’une guerre mondiale.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 16:17

    Oui, Nicopol, mais le millénarisme a le mauvais goût de se traduire par des apocalypses bien physiques, des charniers bien plus morbides que les théoriciens ne les avaient imaginer, et ceci plusieurs fois par siècle. On les appela, jadis, seconde guerre mondiale, et avant première guerre mondiale, et avant guerre de 1870, je passe encore les épiphénomènes du genre les Khmers rouges, et vous fait grâce de l’encyclopédie qui pourrait en être faite si on remontait à l’antiquité.

    Moi, je crois que la pathologie mentale se nomme plutôt « je suis un gros beauf qui crois que l’histoire ne se répète pas, et que le progrès nous a amené à la félicité de la sagesse ». L’histoire se répète, jeune padawan, Nietzsche appelait ça l’éternel retour, et mettre du millénarisme là-dessus, c’est plutôt ça qui relève de la maladie mentale. Lisez ce grand visionnaire que fut Héraclite : « Arès (ndlr Mars, Dieu de la guerre) est le père des hommes ».



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 15:59

    Léon, il faudrait que tu convertisses ton cerveau squaléné avec des neurones sains, mais je doute qu’un mort-vivant ait la moindre valeur. Tu devrais en parler à ton club sur votre blog de mécontents auteurs agomachins, ou mieux, vous devriez monter une fondation de pépés battus, avec des soirées speed dating à pleurer dans les bras les uns les autres. Je passe vous lire de temps à autres, quelles pleurnicheries vraiment grotesques, vous chiez vraiment la honte avec votre club de 4 ou 5 vieux aigris. Même en trolls vous êtes descendu au niveau de la fosse à purain, très loin de la finesse trollesque qu’avait un Tal ou une Gul.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 15:47

    « cela ne pourra, tôt ou tard, que faire monter exponentiellement le cours de l’or »

    Pour les seuls possesseurs d’or physique (essentiellement les états). Pour les posseseurs d’or-papier, ça risque de ne plus valoir que ... le papier.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 15:41

    Mais Léon t’étais pas le premier à craindre la fin du monde à cause du H1N1, étant un des premiers parmi les 5 millions de couillons à avoir poireauté des heures dans une file d’attente à se faire vacciner (heu pardon je voulais dire empoisonner) contre une maladie fantôme ? C’est qui le con dans l’affaire ?

    Pour le reste tu avouera que j’ai fait pas mal d’émules, les articles apocalyptiques deviennent légions, et les seuls « experts » qui pensent encore à une reprise sont soit les leches-culs entretenus par le système, soit les trouducs qui préfèrent rester la tronche dans le sable. Je te laisse choisir ta catégorie smiley



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 14:37

    « Mais à votre différence je n’ai jamais cherché derrière » Le grand complot « que vous voyez partout... »

    Il faut effectivement que vous soyez resté dans l’idyllisme rose bonbon pour ne pas vous être aperçu à quelle vitesse un gouvernement totalitaire mondial est en phase terminale de mise en place.

    Pourquoi croyez-vous que la Grèce a été aidé dans le maquillage de sa dette ? Pourquoi croyez-vous que les spéculateurs institutionnels anglo-saxons ont investi des fortunes (ces mêmes fortunes avec lesquelles le contribuable a renfloué les banques) pour couler ce pays ?

    Le FMI ne pouvant intervenir sur ce dossier, c’est un « FME » qui se profile à l’horizon, et qui va parfaire ce système féodal, version XXI° siècle, qui finira par mettre en servitude toutes les nations européenne en imposant des contraintes budgétaires nationales si coercitives qu’on finira tous par crever comme des chiens.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 14:02

    "Albert Edwards c’est pas un de ces nombreux specialistes qui n’avaient pas prévu l’actuelle crise ? Donc il est pas plus crédible que les autres"

    Oui, sauf que quand les rats se mettent à cracher dans le navire, Edwards étant banquier avant tout, il ne faut pas donner cher de l’embarcation. Assez singulier pour être souligné, et assez crédible pour être relayé. La disponiblité d’une oreille ne dépend finalement de l’épaisseur du sérumen qu’on va y trouver, n’est-ce pas alchimie ? Cest fou ce que les mauvais joueurs trouvent comme branches où s’accrocher.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 13:46

    Patiente, Belial, cette fuite en avant aussi monstrueuse pour préserver d’anciens privilèges ressemble bien à l’empire romain du second et troisième siècle, qui avait falsifié son système monétaire pour gagner un peu de temps. La chute n’est pas loin, il suffit d’attendre l’effondrement pour agir, il sera toujours temps de trouver des solutions, surtout en cas de probable guerre mondiale, c’est là où les opportunités seront les meilleures.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 13:34

    Exact, PDV, d’autant que l’Angleterre commence à trembler pour ses miches, comme vient de le rappeler Evans-Pritchard, loin d’être rassuré, lui aussi :

    « le système bancaire européen était – et demeure – en grand danger au fur et à mesure que le risque de contagion se répand parmi les pays membres du Club Med. Le danger qu’un « Lehmann souverain » provoque une réaction en chaîne est bien réelle, avec l’Angleterre en ligne de mire . Je me retrouve dans la position étrange, de soutenir une action drastique de l’UE, par crainte de quelque chose de pire. Nous coulerons tous si ça continue ».



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 13:24


    @ dd La référence aurifère risque d’amener bien des surprises. Regardez cet excellent article, où il est expliqué que les banques centrales ont probablement vendu plus d’or qu’il n’y en a réellement, 30.000 tonnes alors qu’elles n’en auraient que 15.000, ça promet encore un beau scandale en perspective. La bulle de l’or est un sujet soigneusement passé sous silence, qui mériterait un bel article, des faux lingots fourrés au tungstène, à la cote largement surévaluée, en passant par l’or papier bidon, on est en vrai terrain miné :

    "De quelles opérations s’agit-il ? J’ai déjà longuement parlé de positions de ventes à découvert proprement astronomiques de certaines grosses banques sur le marché des futures de l’or (COMEX). De telles concentrations de positions, dans si peu de mains, devraient inciter les autorités de marché à enquêter ? Pourquoi ce même Comex autorise-t-il la livraison d’or sous la forme d’actions du fonds GLD compte tenu des doutes qui entourent ce fonds (déjà largement évoqués dans un précédent article) ?

    Quand des banques vendent de l’or inexistant De même que lorsqu’un investisseur achète une action il laisse celle-ci en dépôt (électronique) chez son intermédiaire financier, de même les détenteurs d’or le laissent souvent en dépôt auprès de leur «  bullion dealer.  » [...]

    En 2005 la banque Morgan Stanley a été traînée devant la justice pour avoir vendu de l’or inexistant (et même avoir demandé à ses clients des frais de gardes pour cet or fictif). La banque a préféré éviter un procès et un scandale en dédommageant à l’amiable ses clients. Ainsi l’analyste Adrian Douglas estime que l’on peut légitimement croire que d’autres font la même chose. Pour cela il s’appuie sur l’étude menée par Paul Mylchreest que je ne peux que résumer brièvement dans cet article et portant sur les achats et ventes sur le marché de l’or londonien OTC (« over the counter.  »)"



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 12:20

    "La situation actuelle, c’est une faillite de la démocratie, le résultat de l’incompétence et de la démagogie des gouvernants de tous ces pays dont le nôtre ..."

    Snoopy, quel nectar sorti de votre bouche, j’aime vous entendre parler comme ça, pas un mot de plus sinon je vais jouir. Une vérité historique récurente, n’est-ce pas, les soucoupistes d’hier, ceux qui annonçaient la faillite systémique, deviennent les époux de l’actualité d’aujourd’hui, merci pour ce moment de bonheur. Pourtant, Dieu sait si j’aurais préféré avoir eu cent fois tort, car ça va pas être une partie de rigolade.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 11:54

    « il visait a stabiliser les échanges intra-européens »

    Et à aboutir à la situation actuelle, inéluctable, si les disparités déficitaires étaient connues depuis 40 ans comme vous le dîtes. Dîtes-moi, Snoopy, vous ne seriez pas un conspirationniste qui s’ignore ?



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 11:39

    « Voilà bientôt 40 ans que les pays de l’Europe du sud ( France comprise ) vivent à crédit au dessus de leurs moyens ... »

    Et suite à ça on a créé l’Euro !?  smiley Des éclaicissements, Snoopy, merci ...



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 11:35

    « La remarque de Juncker vise seulement à ne pas donner d’informations actuellement aux spéculateurs »

    Les spéculateurs, des requins qui sont bien mieux informés, et bien avant les politiques smiley Arrêtez un peu le bisounours, Snoopy, on dirait Oui-oui au pays de la finance



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 11:30

    Bon article, merci. Tous ces prix Nobel ne valent que par les portes ouvertes qu’ils enfoncent, il est tellement évident maintenant qu’on se dirige vers un crash que même ces emminences s’y mettent.

    Ceci étant, on ne les avait pas beaucoup entendus, à l’époque où les Roubini, Larouche, Jorion, prophétisaient, souvent dans l’hilarité et le mépris des « experts », le temps où l’edifice dans son entier allait sombrer.

    Ben oui, ça se casse la gueule, c’est à peu près indiscutable, il est grand temps que les prix Nobel s’y mettent, et ça ne grandit en rien leur image.



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 11:16

    Bon article, merci.

    Oui, une période bien sombre se profile à l’horizon du net, sous prétexte de lutte contre le racisme et la pédophilie. Pédophilie dont on aurait réglé l’essentiel du problème si on avait dissout le Vatican smiley  smiley  smiley .... Ok, c’est de l’humour de très mauvais goût, je sors.

    La méthode est clasique est éprouvée, prenez, au hasard, une administration américaine, faites lui créer une menace fantôme, genre Ben Laden qui dirige un groupe de très méchants terroristes capables d’envoyer des avions de ligne s’écraser partout sur la planète ... Il vous suffit maintenant de légiférer de manière dictatoriale pour voler au secours des pauvres citoyens menacés.

    Pour flinguer le net, il suffit de reproduire la méthode ... avec le racisme. Belle invention, le racisme, non ? Dans une civiliation où prévalent les droits de l’homme et où les hommes naissent égaux en droit, il faut faire le forcing pour faire respecter cette charte. Que la moitié de la planète crève la gueule ouverte, y compris dans les pays du G7, que le problème de la faim puisse être réglé avec 10% du budget publicitaire mondial, ou avec le pognon investi dans les vaccins contre la grippe A, ou avec un centième du plan de sauvetage des banques, on s’en branle, mais il faut faire attention à ne pas dire du mal de son voisin.

    Bref, rien de neuf, au prétexte d’enculer les mouches, la marche de la dictature mondiale poursuit son oeuvre. Sauf que ça devient tellement gros qu’il va être facile de repérer tous ses promoteurs. Quoi ? Nous aussi on peut faire nos listes ! Si les petites affaires des dictateurs en herbe devaient capoter, on pourrait aussi en venir à demander des comptes ...



  • John Lloyds John Lloyds 17 février 2010 10:45

    Bon article, plussé, même si les sujets sont un peu trop disparates, un peu de baisse dans le level, Bonafi, c’est pas le moment de baisser la garde.

    Mon paragraphe préféré :

    L’aide militaire à Haïti, une préparation pour la guerre au Venezuela

    C’est tout-à-fait mon sentiment : cette précipitation historique à venir au secours de la veuve et de l’orphelin me donne un peu l’image d’un Saddam Hussein qui aurait volé au secours des villages kurdes dans les montagnes après un tremblement de terre. 24h de réactivité, bravo à Obama, et merci de mettre tant de coeur à l’ouvrage, tellement de coeur qu’il a préféré gardé l’humanitaire pour lui tout seul smiley

    Haiti à 500 km des côtes vénézuéliennes, un rêve, en effet, 15 à 20 mn au ras des flots pour un chasseur, indétectable au radar : Chavez et son or noir, Chavez grand pote à Ahmadinejad, la bête noire de la tête bicéphale américaine ... L’installation géo-stratégico-militaire suit son cours.