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Les commentaires de Polimeris



  • Polimeris 20 novembre 2009 10:57

    Ah ! Malheur !

    Moui qui me fiche complétement du foot, je n’est découvert que le lendemain qu’il y avait eut un match. Je ne découvre qu’aujourd’hui cette polémique, et je la découvre à l’envers.

    Je me suis senti si fier pour la france en lisant votre article sans rien connaitre des faits !.. Qu’un sportif proffessionnel... Non mieux ! Qu’un footballeur puisse faire ainsi preuve d’honnêteté en connsaissance de toutes les implications, cela aurait été admirable. Un exemple pour le monde entier.

    Et je découvre dans les commentaires que l’article est une fiction (c’est logique d’ailleurs, sinon j’en aurai entendu parler avant). Ah ! Que je suis déçu.

    Moi qui croyait voir pour la première fois de la beauté dans ce sport.

    Si seulement ce Thierry Henry pouvait finir par s’en mordre les doigts. Là, il a contenté quoi ? La moitié des fans de foot français ? S’il avait fait ce que vouc avez dit dans votre article, il serait devenu un sujet d’admiration pour le monde. Même pour ceuw comme moi qui fuient le foot.

    Le malheureux !



  • Polimeris 9 mars 2009 19:30

    Quel tollé pour si peu de choses...
    Je me sens obligé de donner mon avis sur cet article du coup !

    L’article m’a intéressé. Voila. Je n’en demande pas plus à un papier qui traite d’un nouveau gadget que je n’apercevrai très certainement que dans 10 ans et sous une forme différente.

    Toujours est il que je suis content de savoir que des gens bossent et matérialisent en partie le concept du TUI.

    Et pour cela, je trouve que l’article mérite mon plussoiement.
    Ais-je tord ? (par pitié, c’est une question réthorique. Ne répondez pas.)



  • Polimeris 12 janvier 2009 19:44

    Tiens ? Dans la phrase : " Travailler plus pour gagner plus" , je comprends que c’est l’argent qui est une valeur, et pas le travail.

    La robotique n’est pas encore assez dévelloppée pour qu’on puisse faire une croix définitive sur le travail. On a le droit de réfléchir à la question, mais il ne faut pas en oublier de travailler Mr Branche.
    Actuellement, les travaux qui je l’espèrent seront dans le futur effectués par des automates sont réalisés par d’autres hommes. En toute bonne foi, je ne vois que deux façons de percevoir le monde (dans notre sujet en tout cas) :

    -  : soit nous nous révoltons contre les traitements infligés à ceux qui travaillent pour nous.

    -  : soit nous acceptons notre statut d’esclavagiste mondialiste.

    Bon, le mot est peut être un peu fort. Contentons nous d’asservisseur. Après tout, ne sommes nous pas des clients n’ offrant aucune concession à nos travailleur chinois et africains ?

    Ah ! Commes les problèmes peuvent avoir des apparences différentes suivant l’angle et le niveau à partir desquellesnous les regardons... Autant je suis parfaitement d’accord avec vous si on se place au niveau franco-français. Autant j’aurai tendance à vouloir "soulager" nos serviteurs (pardon, approvisionneurs) en leur donnant de ci de là un petit coup de main. Histoire de mettre un peu nous aussi les mains dans le camboui. Ou alors, nous dévelloppons les technologies qui permettront de trivialiser le travail :

    -  : eugenisme (mais c’est tellement de problèmes éthiques !)

    -  : robotique (Depuis quand sommes nous doués pour la robotique ? Ca m’a toujours étonnés que nous ayons les meilleurs informaticiens (indiens exceptés) et que nous soyons des buses en robotique)

    -  : biogénétique (développement de cultures facile à cultiver et pourvoyant à tous les besoins)

    -  : politique (mais là vrai, dur et totalitaire, égalitaire et juste. Celle qui n’existera jamais en fait ...)

    En ce moment, je dirai que nous faisons un peu de tout, avec la conséquence évidente de ne rien réussir. D’un coté, on est bien content de vivre en exploitant les autres. De l’autre, on aimerait bien leur renvoyer l’ascenseur. Un jour. Demain peut être. Ou après demain. Oh et puis tant qu’ils demandent pas. Enfin, tant qu’ils demandent pas trop fort... N’est ce pas ?



  • Polimeris 9 janvier 2009 14:09

    Israël, je vous soupçonne fortement d’être pro-palestiniens tellement vos attaques sont maladroitement menées.



  • Polimeris 8 janvier 2009 19:08

    Vous savez quoi ? Je trouve extrêmement énervant de discuter avec des gens avec qui je suis d’accord. J’ai un discour qui est je le sais très provocateur et c’est voulu. Je n’ai pas énormément de temps devant moi alors je vais répondre assez vite.

    Je pense moi aussi que nous allons connaître une poussée religieuse dans le monde. Il me semble même que le processus a commencé avec la démolition de la religion boursière (tout ceux qui connaissent le milieu devraient comprendre de quoi je parle). Tout ce que j’espere, c’est que le monde choisira soit le christiannisme (à cause de la Bible) soit la foi en la science. C’est un avis personnel.

    La problématique familiale dont vous parlez et très intimement lié à l’individualisme dont je parle. L’un est cause et conséquence de l’autre et réciproquement. Individualisme est juste un terme plus général car il a d’autres sources en plus des chamboulements familiaux.
     Quand je parle de marasme intellectuel, je pense surtout à la faculté de générer des opinions propres et non des opinions empruntées, ainsi que la faculté de génerer des réflexions justes et personnelles en dehors d’un contexte scientifique. C’est un problême très large dont je n’ai pas le temps de parler ici.

    Pour moi, la démocratie n’est pas le moins pire des régimes pour reprendre l’expression consacré.
    La démocratie, c’est le meilleur des régimes en temps de troubles.
    La démocratie, c’est le pire des régimes en temps de paix.
    Vous voyez ? Je provoque, mais au moins je fais réfléchir. J’imagine le régime "parfait" comme étant un cycle de régimes différents.

    Dans les blogs, il y a 100 écrivains et 6 avis maximum. C’est le problème que je ne fais que nommer du ressassement des opinions classiques.

    La guerre, c’est l’activité humaine dans son excès, le contraire de l’apathie actuelle. L’un est aussi destructeur que l’autre. La guerre, c’est la destruction/reconstruction en folie. L’apathie, c’est l’immobilisme en folie (concept assez amusant il faut avouer)

    Mondialisation complète ? Ce serait merveilleux. Mais j’ai quand même assez d’expérience pour me rendre compte que ce n’est pas pour tout de suite.

    Et vous n’avez rien d’un dinosaure ! Les dinosaures campent leurs positions et jettent à la face de leurs détracteurs leurs dogmes millénaires.



  • Polimeris 8 janvier 2009 17:26

    @ l’enfoiré
    Je suis.... jeune. J’espere que je compense mon manque d’experience par une joyeuse synergie entre désir d’apprendre et esprit (très) critique.



  • Polimeris 8 janvier 2009 17:14

    J’essaye pourtant autant que possible de ne pas émettre de jugement de valeur. Je "vois" autour de moi beaucoup de signes d’indivudualisme au détriment de projets directeurs, faute de consensus suffisamment satisfaisant.
    Je ne dis pas que les projets directeurs valent mieux que l’individualisme : dans les grands projets, il y a les programmes d’exploration (navale au moyen age, spatial aujourd’hui), mais il y a aussi le communisme, fascisme, etc.
    Je dis simplement que lorsque de grands projets reccomenceront à apparaitre (dans 5, 20, 50, 100 ou 500 ans), les gens penseront peut être qu’après une avancée prodigieuse (exploration lunaire) l’Occident s’est drôlement bien calmé.

    Alors certes, le programme martien avance. Mais envoyé un homme sur Mars ne constitue pas du tout le même exploit que d’envoyer pour la première fois un homme sur la Lune.
    Certes le programme génétique avance, mais l’Occident n’aura jamais les tripes de faire fit des problêmes éthiques inhérent. Les Indiens ou Chinois s’en chargeront.
    Il y a la fusion nucléaire qui est prometteuse...

    Mon propos devrait paraître évident : on peut pas avoir un régime politique qui prévient presque tout les exces et qui est en même temps ultra dynamique en période de calme ! Tout ce qui existe, et encore plus tout ce qui est créer par l’homme, a des qualités ET des défauts.



  • Polimeris 8 janvier 2009 15:25

    @ Doctory
    Ou est ce que ça a merdé ?
    Je crois que c’est en grande partie dut à la progression de l’indivudualisme dans le monde occidentale. Après deux guerres mondiales et une guerre froide, le patriotisme a commencé à faire peur. Les religions étant moins puissantes qu’auparavant, il n’ y eut plus rien pour canaliser les peuples Occidentaux et leur faire prendre corps. L’individualisme a remplacé petit à petit les projets communs, et les gens croisent les doigts pour que leurs besoins personnels rejoignent le bien commun.

    Comme vous le faites remarquer sans même peut être vous en rendre compte, l’exploration spatial a fortement ralentie (progrès typiquement collectif), tandis que les technologies personnelles montent en flêches (lecteur DvD par exemple).

    Quand nous serons sortis de ce marasme moral et intellectuel, nul doute que nous qualifierons l’époque post "pied-sur-la-lune" d’obscurantiste.
    Les seuls moyens que je vois en ce moment pour sortir l’Occident du renfermement de ses citoyens, c’est : la guerre ou la religion ou la fin de la démocratie. Enfin, je cherche aussi des solutions du coté du politiquement correct, mais pour l’instant j’en ai pas trouvé. Mais je cherche, je vous rassure. En ce moment c’est la fin de la démocratie qui me semble le plus plausible.
    Enfin non, le plus plausible pour les années à venir, c’est l’obscurantisme. Mais si on devait en sortir maintenant, ce serais surement par un remplacement de la démocratie.



  • Polimeris 8 janvier 2009 14:12

    Gardez quand même en tête qu’il faut toujours se méfier des experts. Les experts sont des gens qui utilisent des techniques, là où le raisonnement devrait prévaloir.

    Il n’ y avait aucun mérite à prédire une crise financière. Enfin, disons qu’il y en a autant qu’a prédire un vieillissement de la population occidentale. Cette "technique" futurologue (jamais je ne dirais science sans modifier en profondeur cette discipline) aurait du mérite si elle pouvait prédire l’importance de la crise, mais je pense qu’il n’en est rien.

    Je vais maintenant m’amuser à vous décrire trois crises majeurs qui éclateront dans le futur proche :

    -  : crise générationnelle causé par le vieillissement de la population. Manifestation de la crise : euthanasie passive/active ou bien immigration ou bien collectivisation forcée.

    -  : crise nucléaire. Manifestation : Occupation de l’Iran/Pakistan ou bien atomisation d’un quelcquonque pays (avec probabilité plus forte sur Israël) ou bien multiplication abusive de l’outil nucléaire.

    -  : crise morale causé par les robots nouvelle génération, notamment les "neo poupées gonflables" (cf http://tf1.lci.fr/infos/sciences/recherche/0,,3630945,00-amour-robots-est-pour-2050-.html , article racoleur mais ayant des sources vraies). Manifestation : quasiment impossible à prédire.

    Remarquez que je distingue bien crise et manifestation de la crise.
    La crise est facile à prédire car grosse comme une maison, mais les modalités de la crise sont imprédictibles.

    Et je vous en pris : émettez toutes les "démonstrations" que vous désirez. En tant qu’étudiant en statistiques, je me ferai fort de montrer soit qu’elles sont fausses, soit que vous démontrez des évidences.

    Il n’ y a qu’une seule et unique technique viable pour prédire l’avenir : l’intelligence et la réflexion.
    Nous ne sommes pas des Dieux et nous n’avons pas les moyens de mettre le monde en équation.



  • Polimeris 8 janvier 2009 11:16

    En fait, la futurologie est une sorte de psychohistoire (Asimov, http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychohistoire) ?

    (...)

    Effectivement, mieux vaut en rire ! Le mot futurologie fait même moins sérieux que psychohistoire...



  • Polimeris 7 janvier 2009 12:06

    L’économie réelle est suffisamment rémunératrice.

    Pensons un peu différemment : l’économie virtuelle génère t-elle une rémunération virtuelle ? Non.
    Ce qu’on appelle économie virtuelle, c’est l’art de déplacer l’argent. Si on y réfléchit, tout revient peu ou proue à cela. Les déplacements peuvent être géographique ou temporel (c’est d’ailleurs l’aspect temporel qui est responsable de la crise : on a dépensé aujourd’hui l’argent de demain).
    L’économie virtuelle n’est pas inutile, loin de là. Mais elle n’est remarquablement peu rémunératrice si on considère le monde dans sa totalité.

    Si on veut améliorer le monde dans sa globalité, on s’investit dans l’économie réelle (et donc en partie dans la R&D).
    Si on veut améliorer certaines parties du globe, on s’investit dans l’économie virtuelle.



  • Polimeris 7 janvier 2009 11:52

    Je suis désolé, mais je n’ai pas envie de discuter avec quelqu’un qui sous entend qu’il combat le fascisme avec ses positions sur la consommation de cigarettes.

    C’est un manque de respect gratuit envers ceux qui viendront critiquer négativement son article.

    Les intervenants ont peut être un discours interessant dans leurs commentaires, mais pourquoi discuter avec l’auteur ? Si j’ai un avis différent de l’auteur, je me sens insulté.



  • Polimeris 7 janvier 2009 11:41

    Commentaire très juste il me semble.
    C’est une verité éternelle : la contrainte construit. En toutes choses.



  • Polimeris 7 janvier 2009 11:24

    Dans ce cas, le problème est simple :
    Vous faites une utilisation éclairée et suirtout consciente de Facebook.
    Mais à cause de ma génération et du milieu ou j’évolue (ie : grandes ecoles), je baigne dans les excès.



  • Polimeris 7 janvier 2009 11:18

    Vous avez raison quand vous dites que Facebook répond à un besoin. Mais justement, la génération 20-25 est attaquée dans sa faiblesse : son addiction au réseau et à la popularité. Dans Facebook, tout le monde est populaire, tout le monde est aimé de tout le monde puisque vous choisissez avec qui vous parlez.

    Facebook en tant que connecteur possible entre des amis IRL serait une réussite.
    Mais Facebook est une occupation à part entière. Et en cela, il a selon moi largement dépassé sa fonction d’outil pour prendre la forme d’une compulsion.



  • Polimeris 7 janvier 2009 10:56

    C’est justement parce que je sais profiter par moi même des bonheurs simples de la vie (que ce soit d’écouter une belle musique, de se ballader la nuit, de danser en boite avec des amis (je parle bien de danser), de préparer un repas pour quatre alors qu’on est trois, de remplir un travail satisfaisant, ou de fainéanter une heure au lit le samedi matin alors qu’on est pas fatigué) que je n’ai pas besoin d’étaler 4 gigaoctets de photos pour montrer au monde entier que je suis heureux.

    Je peux me tromper, je ne suis qu’un homme. N’empêche, je suis témoin chaque jour du culte de la relation au sein de ma génération. C’est un mode de pensé étrange qui veux que tes amis sont les personnes avec qui tu parles. Il te faut également beaucoup d’ami. Et donc tu parles beaucoup, beaucoup, beaucoup.... Et dans un fantastique élan de consensualisme, tu ne parles de rien car il ne faudrait pas briser une amitié.

    S’il vous plait, laissez moi trouver méprisable une attitude aussi mièvre et laissez moi rire et m’engueuler avec mes véritables amis.



    PS : et je ne suis pas sur agoravox pour être "marrant".



  • Polimeris 6 janvier 2009 17:41

    Mais ou va le monde ?
    Sérieusement !
    Ou allons nous si le premier point Godwin est attribué dès la rédaction de l’article ?

    C’est... C’est...

    Ceci n’est pas un troll : à quoi sert cette article ?



  • Polimeris 6 janvier 2009 17:27

    Ah ! Si seulement Facebook pouvait disparaître...
    Facebook est une mine d’informations personnelles toutes plus inintéressantes et affligeantes les unes que les autres.

    Après la génération "Téou ?" du téléphone mobile, voici venir la génération "Tavu ?" sur Facebook.

    Il est trop tard pour ma génération qui sera à jamais englué dans la mode du "Tavu ma photo du bébé de Marie-Louise quand il porte son bonnet bleu dans un bateau vert sur la mer Rouge ? lol", du "private joke" et de la "friend list".

    J’irai déposer une gerbe sur la tombe de la dialectique et j’irai cracher sur la statue du communautarisme.

    Facebook, le seul lieu sur Internet où quoique vous pensiez, personne ne viendra jamais remettre vos idées en cause.
    Génération Friends où votre réussite sociale se mesure au nombre d’ "amis" que vous avez. Recherche de la quantité au détriment de la qualité et de la sincérité de la relation. Bientôt, le terme "ami IRL" prendra tout le sens de son abmiguïté phonétique.

    Que Facebook aille brûler en enfer ! Ou mieux : qu’il soit utiliser comme service de renseignements afin que plus jamais l’humanité ne tombe dans une telle déchéance intellectuelle !



  • Polimeris 6 janvier 2009 16:50

    Bien entendu.
    Je faisais référence au livre 1984 de Geroge Orwell. Ce livre dépeint une société futuriste où l’homme n’est plus réellement homme. Le monde est gouverné par quelques super-états qui sont tous en guerre froide permanente et qui sont pourtant des copies conformes les uns des autres (la guerre n’étant qu’un prétexte à la manipulation du peuple). Les foules sont gérées par l’etat dans tout leurs actes. La télévision est obligatoire et est équipé de caméra permettant aux animateurs de faire participer et de surveiller les telespectateurs. C’est le monde du fameux Big Brother, chef suprême imaginaire de l’état.

    Le fond de mon propos (qui n’est, je vous l’accorde, pas forcément frappant au premier coup d’oeil) est la dangerosité extrême que représente le contrôle de l’éducation des enfants par l’Etat.
    Dans le monde de 1984 les enfants vivent en effet toujours chez leurs parents, mais leur éducation est entièrement prise en charge par l’état. Les parents ne possèdent plus le droit d’éduquer leurs enfants, et il est même dans l’ordre normal des choses que les enfants dénoncent les peccadilles des parents à l’état afin d’envoyer ces derniers en camps de réeducation. Rituel étrange qui marque la rentré de l’enfant dans le monde du citoyen de l’etat (les parents en retirent une grande fierté).

    Le cas est bien évidemment extrême. Cependant, il convient d’ étudier avec la plus grande précaution tout ce qui touche au contrôle de l’éducation des enfants.

    Car il s’agit bien d’influer sur l’éducation des enfants, n’est ce pas ? Lorsqu’on parle de la méthode de la carotte et du baton, on a vite fait de critiquer le baton et d’encenser la carotte. C’est je pense une grave erreur, les deux ayant une efficacité stupéfiante ou inexistante suivant les situations.
    Priver par la loi les parents de batons, c’est ne leur laisser que le choix de la carotte. Mais voila, dans la vie, tout n’est pas rose. Il y a bien un jour ou on se prend des coups de batons : des justifiés, et des non justifiés. Que va t il arriver à l’enfant qui n’a jamais reçu de coup de baton lorsqu’il s’en prendra un en pleine figure pour la première fois alors que ses parents seront loin de lui ?

    N’oubliez pas, messieurs dames, qu’éduquer un enfant, c’est lui faire découvrir le monde. Si vous ne lui apprenez pas que dans la vie un être humain peut faire du mal à un autre, vous échouez de la plus lamentable façon qui soit. Comment un enfant qui n’a pas conscience du pouvoir de l’homme sur l’homme peut il éprouver le moindre sentiment empathique à l’egard de ses congnénères ? Comment un enfant qui ne connais que la persuasion et la négociation fera t il le jour où il se trouvera nez à nez à la force brutale d’un autre ? ou pire ! que se passera t il si c’est lui qui impose sa force à un autre ?
    Autant de réflexions qui font froid dans le dos.

    Battre ses enfants relèvent d’un déreglement psychologique. Je considère que frapper un enfant au visage est d’une stupidité navrante. De même, le coup de pied (même au derrière) est un mouvement qui a pour but de blesser, et est donc à proscrire selon moi. Mais priver entièrement les chatiments corporels, c’est condamner à la fois vos enfants à la déprime quand ils découvriront le monde, mais également condamner leurs enfants. Imaginez l’horreur suprême du parent qui n’a jamais eut de fessé, et qui un jour, comme ça, remarque que s’il donne une claque à son fils de 4 ans celui ci s’arrête de pleurer. Que croyez vous qu’il va se passer ? Peut être rien. Peut être un enfant battu. Un vrai. Un qui souffre. Tout ça parce que son père/sa mère n’aura pas passé 2 heures de sa vie à pleurer à cause des fessées qu’il n’a pas reçu.

    Je m’oppose donc fortement à ce projet de loi car :

    -  : contrôler l’education des enfants par l’état, c’est annihiler la diversité de caractère d’une génération. C’est également un pas, certes petit mais un pas tout de même, vers le monde de 1984 où les parents seront terrorisés par leurs enfants. (D’ailleurs, cela ne m’étonnerait pas que ce soit le cas de nombreux défenseurs du "tout sucre pour mon bébé")

    -  : la fessée est un outil d’éducation nécesasire à l’équilibre moral de l’enfant

    -  : il faut éduquer les enfants de manière à ce qu’ils soient capables d’affronter le monde sans contraintes, et non pas les faire redouter les chatiments justes et même injustes qui leurs seront infligés. Apprendre à affronter, et non à fuir les problèmes.

    Il y a bien d’autres choses à dire, mais je crois que j’en ai au moins terminer pour l’explication de mon précédent commentaire.



  • Polimeris 6 janvier 2009 12:42

    Il y a plusieurs facteurs.

    Celui que tu donnes.
    Un trèèèès léger élan de patriotisme (on parle de sous à des financiers quand même)
    Un effet mouton de panurge ( qui explique bien 20% du phénomène au bas mot)
    Dans tous les manuels de finance, de tous les pays du monde. Dans toutes les notes de cours d’étudiant en économie mondiale ou en finance. Bref, dans la tête de 99% des gens qui conseillent et jouent en bourse, il est écrit en lettre d’or : "Les obligations d’Etats possèdent un risque nul"

    Et c’est vrai. Si vous donnez 100 $ à l’état US, il vous rendra au moins 100 $. Toujours. Quelquesoit le temps que la planche à billets devra fonctionner, ils sortiront les 100 $ !
    Il ne faut pas se leurrer : il est extremement rare de gagner de la richesse effective avec une obligation d’etat. C’est juste un moyen de conserver sa richesse effective dans le temps. Dans le meilleur des cas.

    A cause de l’inertie naturelle des marchés, les plus intelligents se disent qu’ils perdront moins de richesses effectives en achetant des oblig qu’en investissant.
    Je pense que c’est faux, mais c’est un avis purement personnel.

    Mon raisonnement est simple : les prix sont bas en ce moment.
    Quand les oblig d’etat US arriveront à terme (ie : seront remboursés), les gentils américains retourneront sur les marchés. C’est comme un retour de flammes : le vent de la crise a poussé les gens vers les oblig alors que ce sont des joueurs dans l’âme. Ils reviendront avec quelques années de frustrations sur les marchés qui feront un bond à la Tony Parker.