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Superbe diatribe, et tellement objective !
C’est vrai qu’à force, les paillettes commencent à faire bling bling, et qu’à voir les richissimes baladins faire voter le bracelet électronique de l’internaute, on se demande si notre société n’est pas en train de s’américaniser à toute vitesse. Mais cette fois ci, ce n’est plus à cause des titres musicaux, ça tiendrait plutôt du Patriot Act.
Au secours ! Remettez-nous vite un coup d’exception culturelle !
Autrefois, il y avait les artistes engagés, aujourd’hui ils se rassemblent en milices lobbyistes. A force de les voir se déconnecter de la réalité, on va finir par ne plus les écouter, on criera « Vive le Totally Unplugged ! ».
Il faut dire qu’il y en a qui sont de véritables visionnaires : Ils émigrent vers les paradis fiscaux, et reviennent en France pour soutenir des projets de loi complètement stupides. La levée du secret bancaire ne sera donc pas un problème pour eux, et ils ont toujours leur mot à dire dans le jeu législatif de notre pays.
La délocalisation artistique, il fallait vraiment trouver l’idée, ils sont vraiment géniaux ces gens du showbiz !
A que je viens en France pour HADOPI, A que je repars en Suisse pour les cachets.
Autrefois Maxime Le Forestier chantait "Parachutiste fasciste"
Aujourd’hui il prépare une nouvelle chanson qui s’intitule "Parachute doré"
Le téléchargement, c’est une facilité.
Ca n’est pas parce des vidéos de qualité très variable, s’échangent ça et là que les gens ne vont plus au cinéma, ne louent plus de DVD, ne regardent plus la télé, n’écoutent plus la radio.
Etablir un lien entre le nombre d’entrées en salles ou que sais-je, et le nombre de téléchargements est une ineptie : Ca n’est pas parce qu’un jeune regarde 3 Divx, chez lui en un week-end, que privé de ce média il ira 3 fois au cinéma dans le même week-end.
L’augmentation des téléchargements est simplement un indicateur d’une plus large utilisation du haut débit, et d’un accès plus démocratisé aux ordinateurs.
Si demain les téléchargements cessent complétement ou quasiment, le cinéma ne s’en portera pas mieux, il continuera d’aller comme avant : Les internautes solliciteront d’avantage les jeux en ligne, écouteront d’avantage les net radios, iront d’avantage sur les sites de vidéo en ligne, et c’est tout.
Maintenant, dire que le choix entre un bracelet électronique sur le PC, et un an d’interruption d’accès à Internet, est démocratique, culturel et progressiste, c’est de la connerie pure.
Nous étions tous égarés, mais nous ne le savions pas.
...Il faudra bien prendre en compte un jour le fait que les prêts à taux variables sont ABSOLUMENT INCOMPATIBLES avec toute variation importante des indices qui les gouvernent, et par voie de conséquence avec toute variation importante des taux directeurs.
Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne l’offre aux particuliers.
Depuis le temps que cela dure et génère des drames humains, il serait temps d’y penser !
@Michiel Santi
Le paragraphe 4 du corps de texte semble indiquer que les Islandais ne disposent que de prêts à taux variables.
Est-ce confirmé ?
On pourrait ajouter que peu de gens ont noté que la croissance de ces dernières années était tirée par l’immobilier.
C’est bien joli qu’un indicateur économique se porte bien, mais lorsqu’en une décennie on voit les durées de remboursement des prêts augmenter aussi allègrement, il faut bien finir par constater que le système lèse largement la masse des consommateurs.
Sans exagérer, on peut affirmer que ce phénomène relève d’une irresponsabilité politique.
Vous dites, en abordant un aspect logique lié à la circulation de l’argent, que Paul Grignon "Tombait dans cette même erreur de raisonnement".
Dans son film d’animation, PG insiste surtout sur le mécanisme de "L’argent Dette", où les banques créent l’argent électronique lors de l’émission d’un prêt.
Le problème qu’il soulève, est alors celui de la possibilité de créer une institution bancaire (Aux Etats Unis), avec un faible capital de départ, et de pouvoir ensuite "Créer" un argent fictif, correspondant aux montants des prêts accordés.
L’emprunteur (Non banquier) devra rembourser sa dette à l’aide d’une création de richesses réelles (Le produit d’un travail).
La mise en correspondance de l’activité de la banque, avec celle de l’emprunteur, met en exergue le fait que d’un coté on puisse créer de la richesse à partir de rien, et que de l’autre on ait une activité bien concrète qui se matérialise par des heures de travail, des investissements, etc.
Un autre aspect du film, porte sur l’histoire de la banque, qui est, on le constate, bien peu glorieux.
Finalement, Paul Grignon met en avant dans son œuvre un ensemble de concepts qui échappent aujourd’hui au commun des mortels, et qu’il est donc bon de rappeler afin que chacun puisse s’en instruire.
Je vous trouve donc bien injuste avec lui.
NF
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