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Les commentaires de nightflight



  • nightflight nightflight 8 avril 2009 23:24

    .
    Superbe diatribe, et tellement objective !

    C’est vrai qu’à force, les paillettes commencent à faire bling bling, et qu’à voir les richissimes baladins faire voter le bracelet électronique de l’internaute, on se demande si notre société n’est pas en train de s’américaniser à toute vitesse. Mais cette fois ci, ce n’est plus à cause des titres musicaux, ça tiendrait plutôt du Patriot Act.

    Au secours ! Remettez-nous vite un coup d’exception culturelle !

    Autrefois, il y avait les artistes engagés, aujourd’hui ils se rassemblent en milices lobbyistes. A force de les voir se déconnecter de la réalité, on va finir par ne plus les écouter, on criera « Vive le Totally Unplugged ! ».

    Il faut dire qu’il y en a qui sont de véritables visionnaires : Ils émigrent vers les paradis fiscaux, et reviennent en France pour soutenir des projets de loi complètement stupides. La levée du secret bancaire ne sera donc pas un problème pour eux, et ils ont toujours leur mot à dire dans le jeu législatif de notre pays.

    La délocalisation artistique, il fallait vraiment trouver l’idée, ils sont vraiment géniaux ces gens du showbiz !

    A que je viens en France pour HADOPI, A que je repars en Suisse pour les cachets.



  • nightflight nightflight 8 avril 2009 01:35

    Autrefois Maxime Le Forestier chantait "Parachutiste fasciste"

    Aujourd’hui il prépare une nouvelle chanson qui s’intitule "Parachute doré"



  • nightflight nightflight 8 avril 2009 01:00

    Le téléchargement, c’est une facilité.

    Ca n’est pas parce des vidéos de qualité très variable, s’échangent ça et là que les gens ne vont plus au cinéma, ne louent plus de DVD, ne regardent plus la télé, n’écoutent plus la radio.

    Etablir un lien entre le nombre d’entrées en salles ou que sais-je, et le nombre de téléchargements est une ineptie : Ca n’est pas parce qu’un jeune regarde 3 Divx, chez lui en un week-end, que privé de ce média il ira 3 fois au cinéma dans le même week-end.

    L’augmentation des téléchargements est simplement un indicateur d’une plus large utilisation du haut débit, et d’un accès plus démocratisé aux ordinateurs.

    Si demain les téléchargements cessent complétement ou quasiment, le cinéma ne s’en portera pas mieux, il continuera d’aller comme avant : Les internautes solliciteront d’avantage les jeux en ligne, écouteront d’avantage les net radios, iront d’avantage sur les sites de vidéo en ligne, et c’est tout.

    Maintenant, dire que le choix entre un bracelet électronique sur le PC, et un an d’interruption d’accès à Internet, est démocratique, culturel et progressiste, c’est de la connerie pure.



  • nightflight nightflight 8 avril 2009 00:32
    Moi la question que je me pose, c’est comment vont s’organiser les ateliers de réparation informatique, lorsqu’ils allument la machine d’un client où un logiciel de téléchargement s’active au démarrage.

    Seront-ils coupables d’office ?

    Privés d’internet à la 10ème prestation ?

    En plus de cela, il n’y a rien à faire, mais voir Maxime soutenir une opération de flicage du net, ça me sidère. Mais où donc est passée sa maison bleue ?

    L’histoire du bracelet électronique de l’internaute (Logiciel Hadopi), ce n’est pas très brillant, mais ça nous rapproche bien des portes du pénitencier.

    L’industrie du net a su s’adapter à la gratuité des supports (Via la pub), mais pas nos artistes, qui entre plus de fric, et la préservation d’un espace de liberté, on choisi de privilégier leurs escarcelles.
     
    De grâce, monsieur le promoteur !

    On mesure toute la limite des refrains doucereusement humanistes qu’ils susurrent au micro !

    Ceci dit, ils en vendent encore des albums, mais ils trouvent qu’ils en vendent moins : C’est un peu le blues du businessman, mais à l’envers.

     
    Le téléchargement, autrefois, ça s’appelait l’enregistrement sur cassette. A l’époque, il y avait une taxe sur les cassettes que l’on écoutait sur des Walkmans ou les autoradios. Aujourd’hui, il y a la taxe sur les CD et DVD enregistrables, ainsi que sur les disques dur, mais apparemment, cela ne leur suffit pas.
     
    C’est donc bien un problème d’argent !
     
    Les baladins princiers de l’ère contemporaine sont comme les grands patrons, ils exigent leurs intéressements, tiennent à leurs retraites dorées pour rémunération de nous guider vers leurs hauteurs sacrées, mais s’il vous plait, n’oubliez pas le guide !

    En tous cas, bien peu convaincu que le net mette nos chers artistes sur la paille, j’ai décidé d’un boycott bien à moi. Ce sera très simple : Je n’achèterai plus que de la musique étrangère, sur le net, et de préférence sur des sites étrangers, comme cela, ça leur fera les pieds.


  • nightflight nightflight 7 avril 2009 22:33
    Moi la question que je me pose, c’est comment vont s’organiser les ateliers de réparation informatique, lorsqu’ils allument la machine d’un client où un logiciel de téléchargement s’active au démarrage.

    Seront-ils coupables d’office ?

    Privés d’internet à la 10ème prestation ?

    En plus de cela, il n’y a rien à faire, mais voir Maxime Le Forestier soutenir une opération de flicage du net, ça me sidère. Mais où donc est passée sa maison bleue ?

    L’histoire du bracelet électronique de l’internaute (Logiciel Hadopi), ce n’est pas très brillant, mais ça nous rapproche bien des portes du pénitencier.

    L’industrie du net a su s’adapter à la gratuité des supports (Via la pub), mais pas nos artistes, qui entre plus de fric, et la préservation d’un espace de liberté, on choisi de privilégier leurs escarcelles.
     
    De grâce, monsieur le promoteur !

    On mesure toute la limite des refrains doucereusement humanistes qu’ils susurrent au micro !

    Ceci dit, ils en vendent encore des albums, mais ils trouvent qu’ils en vendent moins : C’est un peu le blues du businessman, mais à l’envers.

     
    Le téléchargement, autrefois, ça s’appelait l’enregistrement sur cassette. A l’époque, il y avait une taxe sur les cassettes que l’on écoutait sur des Walkmans ou les autoradios. Aujourd’hui, il y a la taxe sur les CD et DVD enregistrables, ainsi que sur les disques dur, mais apparemment, cela ne leur suffit pas.
     
    C’est donc bien un problème d’argent !
     
    Les baladins princiers de l’ère contemporaine sont comme les grands patrons, ils exigent leurs intéressements, tiennent à leurs retraites dorées pour rémunération de nous guider vers leurs hauteurs sacrées, mais s’il vous plait, n’oubliez pas le guide !

    En tous cas, bien peu convaincu que le net mette nos chers artistes sur la paille, j’ai décidé d’un boycott bien à moi. Ce sera très simple : Je n’achèterai plus que de la musique étrangère, sur le net, et de préférence sur des sites étrangers, comme cela, ça leur fera les pieds.


  • nightflight nightflight 6 avril 2009 21:49

    Nous étions tous égarés, mais nous ne le savions pas.



  • nightflight nightflight 6 avril 2009 21:21
    Il est toujours difficile de comprendre comment ménager la chèvre et le chou dans une économie globalisée.

    Nous avons affaire à une catégorie d’individus qui ont le pouvoir de décider d’un transfert progressif d’une activité d’un pays vers l’autre, en laissant derrière eux ceux qui les auraient malmenés.

    Je ne suis guère spécialiste du problème, mais je me doute que les arcanes du pouvoir doivent exister quelques sombres jeux de pouvoir, où l’équilibre est régit par le chantage.

    J’en veux pour preuve la fuite des capitaux qui s’était produite après l’élection de la gauche en 1980.

    Que penser dès lors des latitudes du jeu politique et de la valeur d’une démocratie ?

    Les leviers politiques peuvent-ils être manœuvrés aussi facilement qu’on le suppose souvent, ou les politiques rivalisent-ils d’impuissance ?

    Sans compter le pouvoir de l’administration européenne, concernant laquelle on entend souvent parler de dysfonctionnements (Voir le sujet OGM dans le dernier Parlons Net : Les pays membres votent contre, et l’administration Européenne vote pour, et c’est le pour qui l’emporte !).

    La seule issue qui me semble s’imposer, est une élévation du niveau intellectuel et culturel de la population, mais je ne vois guère de solution immédiate.

    Maintenant, que le système économique permette à certains de s’enrichir outrageusement est essentiellement lié au fait que notre économie n’a pas de règles claires.

    A mon sens, les règles claires sont les suivantes :


    - Interdire tout crédit amenant des lendemains amers (Exit taux variables, indexés, révisables, etc.)

    - Plafonner les marges (Défense de vendre 10 fois plus cher que ce que cela a couté à produire), en prenant en compte, bien sur, les investissements.

    - Normaliser le nombre d’intermédiaires : Eviter les trucs du style "Un type vend le produit de son travail pour 1€, un exportateur l’exporte 20 €, un importateur l’importe 50 €, un distributeur le distribue 100 €, et on le retrouve à 200 € dans les rayons" (J’exagère à peine).

    - Instaurer une monnaie mondiale : Plus de spéculation sur les devises (Réviser la belle histoire de Soros, avec la livre anglaise, noter au passage qu’en fin de compte c’est le contribuable qui paye, même si cela n’apparaît pas au premier coup d’œil)

    - Interdire la spéculation sur les matières premières, surtout agro-alimentaires : Le surcoût aval est toujours payé par le consommateur.

    - Réguler habilement les prix du marché : Ma maison a doublé de valeur en 7 ans : D’abord je n’avais rien demandé, il est sûr que cela fait de la croissance, mais de toute façon mes enfants devront s’endetter deux fois plus longtemps que moi pour accéder à la propriété, donc c’est un jeu de dupes.

    - Etc ....

    En fin de compte, éliminer un ensemble de mécanismes qui permettent les enrichissements éclair, sur le dos des phénotypes moins gâtés par la vie.

    Maintenant que des gens s’enrichissent par leur travail, c’est leur choix, et je le respecte à fond.

    Qu’ils s’enrichissent outrancièrement, lorsque autant de gens vivent dans la précarité, je comprends beaucoup moins, et je réprouve.

    Quel parti politique aura le courage (Et le pouvoir) de soutenir les points cités ci-dessus, sans retomber dans les affres des débats idéologiques qui en réalité nous font perdre du temps ?

    Je cherche encore ....


  • nightflight nightflight 9 février 2009 16:08

    ...Il faudra bien prendre en compte un jour le fait que les prêts à taux variables sont ABSOLUMENT INCOMPATIBLES avec toute variation importante des indices qui les gouvernent, et par voie de conséquence avec toute variation importante des taux directeurs.

    Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne l’offre aux particuliers.

    Depuis le temps que cela dure et génère des drames humains, il serait temps d’y penser !



  • nightflight nightflight 9 février 2009 03:14
    Nicolas dit

    "Elles ont juste fait le travail qu’on exigeait d’elles"

    Tout d’abord, il faut différencier le système américain de ceux qui existent en Europe et notamment en France.

    Prenons l’exemple des prêts à taux variables au travers de l’affaire du crédit foncier, et de celle des Supprimes.

    Début 2008, sous la pression des pouvoirs publics, le crédit foncier a plafonné l’augmentation des taux pour
    150 000 emprunteurs qui avaient souscrit des emprunts immobiliers à taux variables : Malgré la montée rapide de l’Euribor, la casse a donc été évitée.

    Allons maintenant aux EU, et regardons comment les autorités ont réagit face au même type de problème.

    Il avait été accordé environ 3M de prêts de type supprimes à taux variables. On a ensuite assisté à une augmentation importante des taux directeurs de la FED et par voie de conséquence des multiples indices utilisés pour calculer les taux : Un emprunteur voit entre 2004 et 2006 ses mensualités augmenter de 65 % (Estimation)

    Résultat : 3M d’américains virés de chez eux, arrivée massive de biens immobiliers sur le marché, puis dégringolade des prix de vente, puis crise immobilière.

    Les hypothèques dépréciées, ayant fait l’objet d’émissions de titre (Titrisation - Refinancement des banques), déclenchement de la crise des Supprimes.

    Quelle est la responsabilité d’une banque dans ce cas ?

    C’est de générer une situation d’instabilité économique en accordant des prêts à dans de telles conditions : On fait du chiffre, peu importe ce qu’il adviendra de l’emprunteur et des titres émis.

    La responsabilité des autorités est encore plus importante : La FED, en augmentant aussi fortement ses taux aurait du clairement voir les conséquences funestes d’une telle politique, 3M de supprimes à taux variables, ça ne passe pas inaperçu !

    Donc je trouve que les banques (Suivant le pays où l’on se place) ont le tord de faire tout et n’importe quoi, pourvu que cela leur soit autorisé et que cela rapporte.
     
    Et encore, je n’ai pas parlé des liens avec les Edge Funds, ni de l’argent sale.


  • nightflight nightflight 4 janvier 2009 23:22

    @Michiel Santi

    Le paragraphe 4 du corps de texte semble indiquer que les Islandais ne disposent que de prêts à taux variables.

    Est-ce confirmé ?



  • nightflight nightflight 3 janvier 2009 13:14

    On pourrait ajouter que peu de gens ont noté que la croissance de ces dernières années était tirée par l’immobilier.

    C’est bien joli qu’un indicateur économique se porte bien, mais lorsqu’en une décennie on voit les durées de remboursement des prêts augmenter aussi allègrement, il faut bien finir par constater que le système lèse largement la masse des consommateurs.

    Sans exagérer, on peut affirmer que ce phénomène relève d’une irresponsabilité politique.



  • nightflight nightflight 1er janvier 2009 23:36

    Vous dites, en abordant un aspect logique lié à la circulation de l’argent, que Paul Grignon "Tombait dans cette même erreur de raisonnement".

    Dans son film d’animation, PG insiste surtout sur le mécanisme de "L’argent Dette", où les banques créent l’argent électronique lors de l’émission d’un prêt.

    Le problème qu’il soulève, est alors celui de la possibilité de créer une institution bancaire (Aux Etats Unis), avec un faible capital de départ, et de pouvoir ensuite "Créer" un argent fictif, correspondant aux montants des prêts accordés.

    L’emprunteur (Non banquier) devra rembourser sa dette à l’aide d’une création de richesses réelles (Le produit d’un travail).

    La mise en correspondance de l’activité de la banque, avec celle de l’emprunteur, met en exergue le fait que d’un coté on puisse créer de la richesse à partir de rien, et que de l’autre on ait une activité bien concrète qui se matérialise par des heures de travail, des investissements, etc.

    Un autre aspect du film, porte sur l’histoire de la banque, qui est, on le constate, bien peu glorieux.

    Finalement, Paul Grignon met en avant dans son œuvre un ensemble de concepts qui échappent aujourd’hui au commun des mortels, et qu’il est donc bon de rappeler afin que chacun puisse s’en instruire.

    Je vous trouve donc bien injuste avec lui.

    NF