Michael Jackson, les fans et les nécrophages
L’entreprise monde est bien faite et ses employés bien dressés entre art addictif, économie de la nostalgie, vie par procuration et affect collectif.
Les survivants assurent la pérennité du service après-vente des ayants droits, de l’exception culturelle et des rubriques nécrologiques préfabriquées.
Les anonymes, eux, ont droit à une postérité dans un carré V.I.P. ou à une indifférence des plus logiques.
Quand l’un des congénères célèbres – de ces consommateurs admirateurs – arrive à la fin de son contrat, on rentre inexorablement dans le cycle du sacré et du révisionnisme angélique.
Qu’importe le bilan de l’icône laïque car tout est affaire de subjectivité majoritaire.
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Les lois permettent-elles de légiférer sur la fonction cathartique de l’humour ?
La morale, les mœurs et l’argent sont-ils devenus le triumvirat de base du rire moderne ?
Certains encéphales dépourvus de zygomatiques affirment que oui, car pour eux ce qui est drôle est la matérialisation de la bêtise crasse, d’autres prouvent cette affirmation dans votre salle de spectacle la plus proche.
Nous pourrions pleurer tous ensemble avec plus ou moins d’opportunisme la disparition – le temps d’un éventuel biopic pour César – de la mémoire de l’humour à la Desproges, à l’heure où il faut avoir sa carte dans un parti ou en créer un. Mais il faudrait encore plus larmoyer sur les restes de Coluche qui a malencontreusement engendré des professionnels de l’engagement, plus proches du politicien que du marionnettiste du quotidien.
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L’appartenance, quelle qu’elle soit, cultive la fierté épidermique, la culpabilité mémorielle et la paranoïa territoriale pour justifier que les Droits de l’Homme sont une chose, mais que la nation en est une autre.
Le commerce identitaire fabrique des sentiments économiques et une religion patriotique sur mesure, fonction du taux de natalité des étrangers dans le reste du monde.
Si le tourisme post mortem exhume l’Histoire des vaincus, ceux-ci préfèrent le deuil en extérieur plutôt que l’autopsie intérieure.
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Les modes exotiques font les normes sociales afin que les extrémismes du prêt à penser rejoignent ceux du prêt-à-porter.
Puis qu’il faut des exceptions plausibles pour faire des exemples compatibles puis vendre des généralités crédibles, mieux vaut adapter des mensonges condamnables aux phobies raisonnables.
La prise en otage systématique de la tolérance et du respect par le nombre et les chiffres, souligne notre indécision face à la société de l’option permanente.
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Entre une overdose de démocratie et la dictature par tous, ne pas voter entretient convenablement le système.
Quand le suffrage universel est une histoire d’exhibitionnistes, le sondage partial arrive à satisfaire le plus grand nombre.
Entre la dramaturgie électorale et l’indignation populaire, les cours de théâtre doivent afficher complet.
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Entre une overdose de démocratie et la dictature par tous, ne pas voter entretient convenablement le système.
Quand le suffrage universel est une histoire d’exhibitionnistes, le sondage partial arrive à satisfaire le plus grand nombre.
Entre la dramaturgie électorale et l’indignation populaire, les cours de théâtre doivent afficher complet.
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À la croisée de chemins handicapés par un passif, plus qu’un passé, les options de mutation offertes sont restreintes. Entre un jusqu’au-boutisme originel pillé par les niches modérément extrémistes et le copier/coller de façade de la fenêtre d’en face relevant plus du marketing que la pratique citoyenne pour tous, on peut considérer que nous assistons aux effets secondaires de l’excès de suffrage universel.
La troisième voie, celle de la remise en question structurelle et l’analyse personnelle du parti est aussi utopique qu’hypocrite car les résultats de ce type d’opérations de fond forceraient la masse à la même autocritique qui dérangerait sa sieste existentielle.
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Entre le commerce de la fin du monde et une tendance à la culpabilité sélective, il y a les divertissements apolitiques.
Quand on confond prises de conscience et caprices de saisons, on fait d’un film d’un soir une cause nationale, voire obligatoire.
Entre les opinions biodégradables et les chèques en blanc, autant parier sur le hasard, mais pas sur l’avenir.
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Le spectacle qui va être donné dans les jours à venir est à mi-chemin entre la frape préventive communautairement individuelle et la désertion responsable votée à l’unanimité des participants.
Le paradoxe du consensus réside dans le fait d’offrir un visage universel à une infinité de particularismes territoriaux, tout en prêchant pour sa chapelle tout en stipulant que l’on connaît encore les rudiments de la guerre sainte.
Quand les mêmes personnes multifonction prétendent et claironnent régler toutes les crises, on peut se dire qu’il n’y a pas un problème de maladie, mais de diagnostic.
L’avenir de la guerre froide va s’appeler la paix palliative. La maladie humaine se condamne elle-même à la mise en bière depuis qu’elle a découvert que la boulimie était plus jouissive que l’obésité.
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http://souklaye.wordpress.com/2009/04/01/bloc-note-le-bal-des-seconds-couteaux/
La particularité du justicier solitaire, outre son désintérêt pour l’idéologie et l’histoire, c’est qu’il a besoin d’un combat ciblé. Il ne peut se complaire dans une complainte généraliste et dans le partage des victoires de façade.
Il a une nécessité à humaniser son sentiment d’injustice – la psychanalyse lui a malheureusement déjà permis de tuer son père – et se doit donc de se créer un ennemi juré à la fois omnipotent et omniscient, un Némésis. Plus ce dernier sera institutionnel ou partie intégrante de l’establishment, plus le bras armé du peuple pourra satisfaire son égo et travestir le sens de son action.
Une fois que ses désirs seront accomplis par abandon ou anéantis par un système criminogène, il lui restera le suicide pour martyr de luxe et fait divers original ou le concours pour rentrer dans la fonction publique.
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Je ne sais plus si ce sont les grandes manœuvres qui font les évènements majeurs ou l’inverse ?
Le spectacle qui va être donné dans les jours à venir est à mi-chemin entre la frape préventive communautairement individuelle et la désertion responsable votée à l’unanimité des participants.
Le paradoxe du consensus réside dans le fait d’offrir un visage universel à une infinité de particularismes territoriaux, tout en prêchant pour sa chapelle tout en stipulant que l’on connaît encore les rudiments de la guerre sainte.
Quand les mêmes personnes multifonction prétendent et claironnent régler toutes les crises, on peut se dire qu’il n’y a pas un problème de maladie, mais de diagnostic.
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http://souklaye.wordpress.com/2009/04/01/bloc-note-le-bal-des-seconds-couteaux/
Entre le commerce de la fin du monde et une tendance à la culpabilité sélective, il y a les divertissements apolitiques.
Quand on confond prises de conscience et caprices de saisons, on fait d’un film d’un soir une cause nationale, voire obligatoire.
Entre les opinions biodégradables et les chèques en blanc, autant parier sur le hasard, mais pas sur l’avenir.
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Depuis la levée de boucliers opportunistes avant les Jeux olympico-marketing de Pékin, en passant par la polémique estivale concernant le projet de loi EDVIGE, jusqu’au deux célébrités du moment HADOPI la vénale et LOPSI 2 la masochiste, jamais le débat sur la coexistence entre la liberté préfabriquée d’un côté et la sécurité commercialisable de l’autre n’a été aussi âpre.
Et pour cause, avec internet nous assistons à une mise à jour intégrale de la lutte bipolaire entre liberté gratuite et sécurité à crédit.
Par exemple, avec la généralisation des technologies de l’information de la communication (TIC) dans la pratique culturelle et le comportement social des usagers ; ceci allant du totalitarisme des blogs aux niches communautaires.
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Les bavures à répétition des faiseurs de frontières remettent en question la véracité de la théorie du chef du village national
– stop -
L’interdépendance abusive ou non entre les territoires demeure leur fond de commerce, mais elle est la seule garante de l’unicité de leur l’identité
– stop –
Entre une majorité omnipotente et une opposition fonctionnaire, les extrêmes font office de modérateurs –
- stop –
Quand on consomme des subventions sans acheter la technocratie, on finit par fantasmer le régime des autres
– stop –
À force de nous vendre une Europe humaniste et paradisiaque, on en oublierait qu’aujourd’hui elle est plus une nécessité qu’un choix
– stop –
Entre les accusations dignes d’une cour de récréation et les invectives feutrées, on pourrait croire que la nature du débat est la diversion commune
– stop –
Les élections européennes s’adaptent au buzz anthropophage et au culte de l’immédiateté sans memoires
– stop –
À la croisée de chemins handicapés par un passif, plus qu’un passé, les options de mutation offertes sont restreintes
– fin -
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Depuis la levée de boucliers opportunistes avant les Jeux olympico-marketing de Pékin, en passant par la polémique estivale concernant le projet de loi EDVIGE, jusqu’au deux célébrités du moment HADOPI la vénale et LOPSI 2 la masochiste, jamais le débat sur la coexistence entre la liberté préfabriquée d’un côté et la sécurité commercialisable de l’autre n’a été aussi âpre.
Et pour cause, avec internet nous assistons à une mise à jour intégrale de la lutte bipolaire entre liberté gratuite et sécurité à crédit.
Par exemple, avec la généralisation des technologies de l’information de la communication (TIC) dans la pratique culturelle et le comportement social des usagers ; ceci allant du totalitarisme des blogs aux niches communautaires.
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Entre les névroses républicaines et le misérabilisme citoyen, il y a l’opportunisme de certains apatrides.
Quand le ressentiment se fait religion, alors le contrôle social se substitue à la morale au nom de la cohésion économique.
Entre la charité judéo-chrétienne castratrice et le darwinisme intégrationniste, il y a toujours de la place pour le suicide ou le terrorisme.
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http://souklaye.wordpress.com/2009/06/10/post-it-sos-ostracisme/
Quand un producteur parle comme un consommateur, c’est qu’il y a plus de produit à vendre, mais le souvenir et les phobies maintiennent l’illusion.
Les chirurgies faussement démocratiques succèdent aux coups d’États électoraux guidés par la guerre des nerfs. Les abus de langages configurent le discours officiel.
L’inflation des pathologies économiques et des modes de régulation administrative ont crée un engouement pour la croyance à tout prix, à bas prix. Cette religion confond parabole et législation.
Depuis que les maladies globales ne sont plus adaptées à la médecine institutionnelle, la réorientation professionnelle transforme les humanistes en cannibales.
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Quand un producteur parle comme un consommateur, c’est qu’il y a plus de produit à vendre, mais le souvenir et les phobies maintiennent l’illusion.
Les chirurgies faussement démocratiques succèdent aux coups d’États électoraux guidés par la guerre des nerfs. Les abus de langages configurent le discours officiel.
L’inflation des pathologies économiques et des modes de régulation administrative ont crée un engouement pour la croyance à tout prix, à bas prix. Cette religion confond parabole et législation.
Depuis que les maladies globales ne sont plus adaptées à la médecine institutionnelle, la réorientation professionnelle transforme les humanistes en cannibales.
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Depuis la levée de boucliers opportunistes avant les Jeux olympico-marketing de Pékin, en passant par la polémique estivale concernant le projet de loi EDVIGE, jusqu’au deux célébrités du moment HADOPI la vénale et LOPSI 2 la masochiste, jamais le débat sur la coexistence entre la liberté préfabriquée d’un côté et la sécurité commercialisable de l’autre n’a été aussi âpre.
Et pour cause, avec internet nous assistons à une mise à jour intégrale de la lutte bipolaire entre liberté gratuite et sécurité à crédit.
Par exemple, avec la généralisation des technologies de l’information de la communication (TIC) dans la pratique culturelle et le comportement social des usagers ; ceci allant du totalitarisme des blogs aux niches communautaires.
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Just a friend from Africa
Entre les réseaux de bienséances et la raison économique, se trouve un territoire vide de sens.
Même le meilleur des partenariats peut toucher à sa fin, à sa faim, plus en temps de crise que de famine.
Depuis que l’anticolonialisme festif a laissé sa place à un mariage de convenance sans amour, la culpabilité d’usage a construit des repentances saisonnières.
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