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Les commentaires de Pierre Crépeau



  • Pierre Crépeau 22 décembre 2010 19:12

    J’espère que ce nest pas cette information qui a fait disparaitre l’article de la une ????



  • Pierre Crépeau 22 décembre 2010 16:32

    Assange a clairement défini en 2006 sa doctrine et son combat dans le long texte que j’ai posté plus bas.
    Apprenons à connaitre les « caractères ou caractors » de la divine comédie......
    Enjoy it !!! :)



  • Pierre Crépeau 22 décembre 2010 16:22

    Quoi de plus parlant et clair que la théorie d’Assange par Assange.
    Ce texte est ressorti des limbes le 15 décembre et ne fait parler personne......
    Etrange non ?

    L’art de la fuite. La philosophie politique de Julian Assange par lui-même.

    A titre de document et de contribution au débat, Contretemps publie un texte écrit par Julien Assange en 2006, au moment de la fondation de Wikileaks. Ce texte théorique éclaire rétrospectivement sa visée stratégique. Contrairement à ce qu’une lecture hâtive peut laisser penser, ce qui est proposé ici n’est pas tant une théorie du complot - du moins pas sous la forme classique de la dénonciation paranoïaque - qu’un usage heuristique du modèle organisationnel de la conspiration : un réseau de pouvoir dont on peut tracer la carte. Assange est un hacker. S’il modélise la structure d’un pouvoir, c’est pour en découvrir les failles. Son but n’est pas de crier à la conspiration, mais de trouver les instruments à même de rendre tout « pouvoir conspiratif » - c’est-à-dire toute gouvernance autoritaire fondée sur le secret partagé - impossible. Que faire pour qu’un pouvoir de ce type ne puisse plus exister ? Ce moyen, ce contre-dispositif, il l’entrevoit dans ces lignes. Ce sera l’organisation de « fuites » massives, ceci dans une stratégie de désorganisation et d’affaiblissement cognitif des régimes de gouvernance autoritaire. Par l’organisation de fuites de masse, produire des effets structurels sur ces régimes, alors supposés être contraints, par pression adaptative, par modification de leur environnement informationnel, de se réformer ou de s’écrouler.

    Préambule : Des effets non-linéaires des fuites sur les systèmes de gouvernance injustes.

    Il se peut que vous lisiez La route d’Hanoï ou La conspiration comme mode de gouvernance, un texte d’orientation obscur, à peu près inutile tiré de son contexte, et peut-être même dès le départ. Mais si vous pensez, en lisant ce document, à la façon dont différentes structures de pouvoir peuvent être diversement affectées par des fuites (la défection de l’intérieur vers l’extérieur), les motivations vous apparaîtront peut-être plus clairement.

    Plus une organisation est secrète ou injuste, plus des fuites vont entraîner de la peur et de la paranoïa dans son leadership et dans la coterie qui le dirige. Il en résultera immanquablement un affaiblissement de ses mécanismes efficaces de communication interne (un alourdissement de la « taxe du secret » cognitive) et une détérioration cognitive systémique entraînant pour cette organisation une capacité moindre à conserver le pouvoir dans un contexte où l’environnement exige son adaptation.

    Ainsi, dans un monde où les fuites deviennent faciles, les systèmes secrets ou injustes sont touchés de façon non-linéaire par rapport à des systèmes justes et ouverts. Puisque des systèmes injustes engendrent par nature des opposants, et qu’ils ont bien du mal à garder la haute main sur un grand nombre de domaines, les fuites de masse les rendent délicieusement vulnérables à ceux qui cherchent à les remplacer par des formes plus ouvertes de gouvernance.

    L’injustice ne peut trouver de réponse que lorsqu’elle est révélée, car, pour que l’homme puisse agir intelligemment, il lui faut savoir ce qui se passe réellement.

     

    La conspiration comme mode de gouvernance.

    « Conspiration, conspirer : faire de façon concertée des plans secrets pour commettre un acte nuisible ; travailler ensemble à produire un résultat, généralement au détriment de quelqu’un. Origine : moyen Anglais tardif, de l’ancien Français conspirer, du latin conspirare, s’accorder, intriguer, de con-, ensemble, et de spirare, respirer. »

     « Le meilleur parti n’est rien qu’une forme de conspiration contre le reste de la nation. » (Lord Halifax)

    « La sécurité cède le pas à la conspiration ». (Jules César, acte 2, sc. 3. Message du devin, mais César est trop occupé pour y prêter attention)

     Introduction.

    Pour changer radicalement le comportement d’un régime, nous devons penser clairement et courageusement car, si nous avons appris quelque chose, c’est que les régimes ne veulent pas être changés. Il nous faut penser plus loin que ceux qui nous ont précédés et être capables de découvrir les mutations technologiques susceptibles nous doter de moyens d’action dont nos prédécesseurs ne disposaient pas. Nous devons comprendre quelle structure-clé engendre la mauvaise gouvernance[1]. Nous devons développer une conception de cette structure qui soit suffisamment forte pour nous sortir du bourbier des morales politiques rivales et pour accéder à une position de clarté. Plus important encore, nous devons nous servir de ces vues pour inspirer, en nous et en d’autres, un plan d’action noble et efficace qui nous permette de remplacer les structures qui conduisent à la mauvaise gouvernance par quelque chose de mieux.

    La conspiration comme mode de gouvernance dans les régimes autoritaires.

    Lorsque l’on se penche sur les détails du fonctionnement interne des régimes autoritaires, on observe des interactions de type conspiratif au sein l’élite politique, non seulement afin d’obtenir de l’avancement ou les faveurs du régime, mais aussi en tant que principale méthode pour planifier le maintien ou le renforcement du pouvoir autoritaire. Les régimes autoritaires, en ce qu’ils contrecarrent dans le peuple la volonté de vérité, d’amour et de réalisation de soi, engendrent des forces qui leur résistent. Une fois révélés, les plans qui sous-tendent l’action d’un régime autoritaire provoquent une résistance accrue. Les pouvoirs autoritaires victorieux sont par conséquent ceux qui parviennent à dissimuler leurs plans jusqu’à ce que toute résistance soit devenue futile ou dépassée face à l’efficacité sans fard d’un pouvoir nu. Cette pratique du secret collaboratif, exercée au détriment d’une population, suffit pour qualifier leur comportement de conspiratif.

    « Même chose arrive dans les affaires d’Etat : en les prévoyant de loin, ce qui n’appartient qu’à un homme habile, les maux qui pourraient en provenir se guérissent tôt ; mais quand pour ne les avoir pas prévus, on les laisse croître au point que tout le monde les aperçoit, il n’y a plus de remède. ». (Nicolas Machiavel, Le Prince) 

    Les conspirations terroristes comme graphes connexes.

     Avant et après les attentats du 11 septembre, le « Maryland Procurement Office » [2], entre autres, a financé les recherches de mathématiciens visant à étudier les conspirations terroristes comme des graphes connexes (précisons qu’aucune connaissance en mathématiques n’est requise pour suivre la suite cet article). Nous élargissons cette façon de concevoir les organisations terroristes et nous l’appliquons à des organisations telles que celle qui a financé la recherche en question. Nous l’utilisons comme un scalpel pour disséquer les conspirations qui permettent à des structures de pouvoir autoritaires de se maintenir.

    Nous allons nous servir du modèle des graphes connexes afin d’appliquer nos facultés de raisonnement spatial aux rapports politiques. Ces graphes sont très faciles à visualiser. Prenez d’abord quelques clous (les « conspirateurs ») et enfoncez-les au hasard dans une planche. Ensuite, prenez de la ficelle (la « communication ») et reliez les clous entre eux, en boucle, de façon continue. Le fil qui relie deux clous s’appellera un lien. Un fil continu signifie qu’il est possible de passer de n’importe quel clou à n’importe quel autre via le fil et des clous intermédiaires. Les mathématiciens disent que ce type de graphe est connexe. L’information circule de conspirateur à conspirateur. Tout conspirateur ne connaît pas tous les autres, ni ne fait confiance à tous, même si tous sont connectés. Certains sont en marge de la conspiration, d’autres sont au centre et communiquent avec un grand nombre de conspirateurs, d’autres encore ne connaissent peut-être que deux conspirateurs mais constituent un véritable pont entre des sections ou des groupes majeurs de la conspiration.

     Scinder une conspiration.

    Si tous les conspirateurs sont assassinés ou si tous les liens entre eux sont détruits, alors la conspiration n’existe plus. Cela exige ordinairement plus de ressources que nous n’en pouvons déployer, d’où notre première question : quel est le nombre minimum de liens qui doivent être sectionnés afin de scinder la conspiration en deux groupes égaux ? (Diviser pour mieux régner). La réponse dépend de la structure de la conspiration. Parfois, il n’existe pas de canaux de communication alternatifs pour que l’information conspirative puisse continuer à circuler entre les différents conspirateurs, parfois il en existe de nombreux. Il s’agit là d’une caractéristique utile et intéressante pour une conspiration. Il peut par exemple être possible de diviser une conspiration en assassinant un conspirateur faisant office de « pont ». Mais notre propos est de dire quelque chose qui vaille en général pour toutes les conspirations.

    Certains conspirateurs dansent plus serré que d’autres.

    Les conspirateurs font souvent preuve de perspicacité : certains se font confiance et dépendent les uns des autres, tandis que d’autres parlent peu. Les informations importantes circulent souvent via certains liens déterminés, et les informations triviales à travers d’autres. Nous étendons donc notre modèle de graphe connexe simple afin d’y inclure non seulement des liens, mais aussi leur « importance ».

    Mais revenons à notre analogie du tableau et des clous. Imaginez une grosse corde entre certains clous et un fil très fin entre d’autres. L’importance, l’épaisseur ou la lourdeur d’un lien, s’appellera son poids. Entre des conspirateurs qui ne communiquent jamais, le poids est égal à zéro. L’ « importance » de la communication qui transite par un lien est difficile à évaluer a priori, puisque sa valeur réelle dépend de l’issue de la conspiration. Nous disons simplement que « l’importance » de la communication détermine à l’évidence le poids d’un lien, que le poids d’un lien est proportionnel à la quantité de communications importantes qui y transitent. S’interroger sur les conspirations en général ne nécessite pas de connaître le poids de chaque lien, sachant celui-ci change d’une conspiration à l’autre.

    Les conspirations sont des dispositifs cognitifs. Leur capacité de pensée excède celle du même groupe d’individus agissant seuls.

    Les conspirations recueillent des informations au sujet du monde dans lequel elles opèrent (l’environnement conspiratif), les transmettent aux conspirateurs, et agissent ensuite en conséquence. Nous pouvons considérer les conspirations comme un type de dispositif ayant des inputs (les informations au sujet de l’environnement), un réseau computationnel (les conspirateurs et les liens qui les relient les uns aux autres) et des outputs (les actions visant à modifier ou à conserver l’environnement).

    Tromper les conspirations.

    Puisqu’une conspiration est un type de dispositif cognitif agissant sur la base d’informations obtenues dans son environnement, la distorsion ou la restriction de ces intrants peut rendre « déplacées » les actions qui en découlent. Les programmeurs appellent ça l’effet « déchets à l’entrée, déchets à la sortie » (« garbage in, garbage out »). D’habitude, l’effet joue en sens inverse puisque c’est la conspiration qui est l’agent de la tromperie et de la restriction de l’information. Aux États-Unis, l’aphorisme du programmeur est aussi parfois appelé « l’effet Fox News ».

     Qu’est-ce que calcule une conspiration ? Elle calcule la prochaine action de la conspiration.

     A présent, la question est la suivante : à quel point un tel dispositif est-il efficace ? Peut-on le comparer à lui-même à différents moments ? La conspiration se renforce-t-elle ou s’affaiblit-elle ? Une telle question implique de comparer deux valeurs dans le temps.

    Peut-on trouver une valeur décrivant le pouvoir d’une conspiration ?

    Nous pourrions compter le nombre de conspirateurs, mais cela ne tiendrait pas compte de la différence cruciale entre une conspiration et les individus qui la composent. En quoi différent-ils ? Dans une conspiration, les individus conspirent, alors qu’ils ne le font pas lorsqu’ils sont isolés. La différence apparaît si l’on fait la somme de toutes les communications importantes entre tous les conspirateurs, la somme de leurs poids. On appellera cela le « pouvoir conspiratif total ».

    Le pouvoir conspiratif total.

    Ce nombre est une abstraction. Le schéma des connexions au sein une conspiration est en général unique. Mais en considérant cette valeur, qui est indépendante de la disposition spécifique des connexions entre les conspirateurs, on peut dire quelque chose au sujet des conspirations en général.

    Si le pouvoir conspiratif total est nul, il n’y a pas de conspiration.

    Si le pouvoir conspiratif total est égal à zéro, alors il n’y a clairement aucun flux d’informations entre les conspirateurs et, partant, pas de conspiration. Un accroissement ou une diminution importante du pouvoir conspiratif total signifie presque toujours ce à quoi il faut s’attendre, à savoir une augmentation ou une diminution de la capacité de la conspiration à penser, agir et s’adapter.

    Scinder les conspirations pondérées.

     Nous revenons maintenant à notre idée précédente, sur la façon de scinder une conspiration en deux. Nous avions pensé pouvoir diviser une conspiration en deux groupes de même nombre en rompant les liens entre les conspirateurs. Nous voyons à présent apparaître une idée plus intéressante : fractionner en deux le pouvoir conspiratif total. Toute moitié détachée pouvant à son tour être considérée comme une conspiration en elle-même, nous pourrons continuer indéfiniment à la scinder sur le même mode.

    Etrangler les conspirations pondérées.

     Au lieu de couper les liens entre les conspirateurs afin de scinder une conspiration pondérée, nous pouvons obtenir un résultat similaire en étranglant la conspiration – par constriction, en réduisant le poids des liens lourds qui font le pont entre des régions dotées d’un égal pouvoir total de conspiration.

    Attaques contre les capacités cognitives des conspirations.

     Un homme enchaîné sait qu’il aurait dû agir plus tôt, car sa capacité à influer sur l’action de l’Etat touche à sa fin. Face à de puissantes actions conspiratrices, nous devons anticiper et nous attaquer au processus qui les sous-tend, puisque nous ne pouvons pas prendre pour cible ces actions en elles-mêmes. Nous pouvons duper ou aveugler une conspiration en distordant ou en restreignant les informations dont elle dispose. Nous pouvons réduire le pouvoir conspiratif total par des attaques non-structurées sur certains liens ou bien en procédant par étranglement et par scission. Une conspiration qui aurait été suffisamment attaquée de cette façon ne serait plus en mesure de comprendre son environnement ni de formuler un plan d’action cohérent.

    Conspirations traditionnelles / conspirations modernes.

    Les formes traditionnelles d’attaques contre les groupes de pouvoir conspiratif, telles que l’assassinat, sectionnent des liens qui ont un poids important. L’acte de l’assassinat - le ciblage d’individus visibles, est le résultat d’inclinations mentales forgées dans le cadre des sociétés sans écriture dans lesquelles notre espèce a évolué. L’essor révolutionnaire de l’alphabétisation et des communications a doté les conspirateurs de nouveaux moyens pour conspirer, leur permettant d’accroître la vitesse de précision de leurs interactions et, partant, la taille maximale qu’une conspiration peut atteindre avant de sombrer.

    Les conspirateurs qui disposent de cette technologie sont en mesure de distancer les conspirateurs qui en sont dépourvus. Pour le même coût, ils sont en mesure d’atteindre un pouvoir conspiratif total plus élevé. C’est la raison pour laquelle ils adoptent ces technologies.

    En se rappelant le mot de lord Halifax, on peut par exemple considérer deux groupes de pouvoir qui sont au coude à coude et qui sont largement conspiratifs : le parti démocrate et le parti républicain aux États-Unis. Que se passerait-il si l’un de ces partis abandonnait ses téléphones portables, ses fax et ses emails - sans parler des systèmes informatiques qui gèrent les souscripteurs, les donateurs, les budgets, les sondages, les centres d’appels et les campagnes de publipostage ? Il tomberait immédiatement dans une sorte de stupeur organisationnelle et l’autre l’emporterait.

    Une conspiration autoritaire qui perd sa capacité de penser est impuissante à se préserver face aux adversaires qu’elle suscite.

    Si l’on considère une conspiration autoritaire comme un tout, on voit un système d’organes en interaction, une bête avec des artères et des veines dont le sang peut être épaissi et ralenti jusqu’à ce qu’elle s’écroule, stupéfaite, incapable de comprendre et de contrôler de façon suffisante les forces qui peuplent son environnement.

    Nous verrons plus tard comment les nouvelles technologies et l’analyse des motivations psychologiques des conspirateurs peuvent nous fournir des méthodes pratiques permettant de stopper ou de réduire les flux de communications importantes entre les conspirateurs autoritaires, de fomenter un fort mouvement de résistance contre la planification autoritaire et de créer de puissantes incitations à adopter des formes de gouvernance plus humaines.

    Traduit par Grégoire Chamayou.

    Textes originaux : “The non linear effects of leaks on unjust systems of governance”, Sun 31 Dec 2006, et « Conspiracy as Governance », December 3, 2006.

    Source : http://web.archive.org/web/20071020051936/http://iq.org/



  • Pierre Crépeau 8 décembre 2010 21:06

    Pffffffffff.......
    Allez sur le blog de Jorion et Lordon y apporter vos solutions et suggestions.
    Des « Gauchisss » peut-être ? Pas un footeux à l’horizon en tout cas...... Ni vous.
    Qu’est ce qui vous arrive ami phisolophe ? Vous avez eu peur ? C’est le choc post opératoire ?
    Etrange.



  • Pierre Crépeau 8 décembre 2010 20:51

    Bernard, votre médecin à changé votre traitement dernièrement ?
    Vous m(inquiétez..... Sérieux.

    Pour un fois qu’il se passe quelque chose d’ Histotique à la télé, vous ne regardez pas et vous y allez tout de même de votre commentaire...... (?)

    Il était pourtant superbe le fils de Madame Sarfati !
    Belle jeunesse !!!!!!!! Entre dans l’histoire ! Révise nous ça ! 24 ans et « en phase ».
    Nous tenons notre « Saint juste » ! Sarfati à l’assemblée Nationale !
    Michel Cota en bafouillait sa « science » du débat comme une concierge .
    Les concierges à la Conciergerie  !!!!
    Et Bernard au repos. smiley



  • Pierre Crépeau 5 décembre 2010 15:58

    Chez les Gaulois, il y a de l’orage dans l’air !........
    Je sort mon casque lourd et je pense au concierge qui embauchât un matin du 11 septembre....



  • Pierre Crépeau 5 décembre 2010 15:47

    Yaka nationaliser l’arbitre et le Loto sportif !!!!!......... smiley



  • Pierre Crépeau 5 décembre 2010 15:40

    D’accord Antonio, mais c’est toi qui range tes jouets avant de manger ! smiley



  • Pierre Crépeau 5 décembre 2010 15:37

    Lisez LORDON, lui aussi a des idées. Mais il ne joue pas dans la même coure médiatique. smiley
    http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir



  • Pierre Crépeau 5 décembre 2010 15:28

    JP Morgan revealed as mystery trader that bought £1bn-worth of copper on LME

    The American investment bank JP Morgan is the mystery trader that
    grabbed more than half the copper on the London Metal Exchange, The
    Daily Telegraph has learned.

    JP Copper Fields ?

    • Le cuivre et la guerre sont intimement liés…… Autant que le plomb.



  • Pierre Crépeau 5 décembre 2010 15:02

    LORDON répond trés clairement à CANTONA dans son dernier papier du Diplo, je ne peu que vous conseiller à tous de le lire. La solution ne peut être comme d’habitude que « politique » :

    « Entre faire tomber les banques par un run de déposants en colère et les voir tomber d’elles-mêmes sous l’effet de leurs propres turpitudes, la différence, à résultat concret équivalent, est celle qui laisse au capitalisme financier et à ses « élites » l’entière responsabilité historique de la ruine finale. Et si vraiment, plutôt que de simplement regarder tomber les banques, on voulait activement les faire tomber, la meilleure option à tout prendre consisterait bien plutôt à ce que, par inversion des rôles dans la comédie du bras d’honneur, ce soit l’Etat qui s’en charge en déclarant souverainement le défaut sur sa dette publique. »
    (...)

    « Saisir les banques faillies n’a donc aucun caractère d’attentat à la propriété puisque la propriété a été anéantie par la faillite même, la faillite étant de ce point de vue l’équivalent capitaliste de la bombe à neutrons qui tue les droits de propriété en laissant intacts les bâtiments, les équipements et même, quoique pendant un temps relativement court, les humains salariés capables de les faire marcher. C’est tout cela qu’il faut récupérer. »
    (...)

    "il y a cependant quelques raisons de préférer le soulèvement politique à l’insurrection bancaire. Car la seconde nous abat nous-mêmes dans le même mouvement où elle abat ses ennemis, alors que le premier conserve la Banque comme principe mais nous rend les moyens de lui donner la forme que nous voulons – et dont nous avons besoin.
    (...) les tyrannies ont rarement le bon goût de quitter d’elles-mêmes la scène de l’histoire et seuls des rassemblements de force adéquats peuvent les en expulser. La finance a régné 25 ans, c’est plus qu’il n’en faut pour dresser un bilan, et le bilan dit : c’est assez.
    (...) Les Romains disaient que « ceux que Jupiter veut perdre, il commence par les rendre fous » – nous y voilà.
    http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir



  • Pierre Crépeau 4 décembre 2010 22:43

     « Celui qui ne cherche pas la vérité est un lâche ou un imbécile. Mais celui qui tait la vérité est un criminel. »
    - B. Brech -

    AVERTISSEMENT
    « Le conseiller juridique du département d’Etat. M. Koh affirme que la diffusion des documents de Wikileaks auront de »graves conséquences« et mettront en danger la vie »d’innombrables personnes innocentes« , des journalistes aux militants des droits de l’homme, des blogueurs aux soldats. »
    Merci la modération de nous protéger........
    Intelligence « économique », voilà un nouveau délit pour bientôt, dans la panoplie de la « gestion de crise. !
    http://www.lemonde.fr/depeches/2010/11/28/washington-rejette-toute-negociation-avec-wikileaks-et-l-accuse-de-violer-la-loi_3236_58_43935892.html

     »Un véritable « 11 septembre de la diplomatie mondiale », selon le gouvernement iralien.« 
    Cette comparaison a été faite par un membre de la diplomatie Italienne, ce qui donne un autre relief à celle ci, les »Théories du complot« passant en prime-time sur les chaines Italiennes, et le film ZERO de Giulietto Chiesa, député européen ayant largement été diffusé en Italie et jusqu’au sein des parlements Européen, italien, ....et Français .

     »La chronique d’un mandat d’arrêt international annoncé contre Julian Assange, après un premier ratage, laisse planer plusieurs théories possibles quant à ses motivations. J’ en relèverons 3 principales, d’autres pouvant bien évidemment intervenir.

    1- Un coup monté par la CIA et les USA pour mettre hors d’Etat de nuire Assange et par ricochet Wikileaks qu’il dirige apparemment d’une manière assez autoritaire, comme le Pentagone l’avait promis l’été dernier.

    2- Un coup consommé : Julian Assange se serait réellement mal comporté envers des jeunes femmes suédoises dont le charme est réputé, accomplissant ainsi la funeste prédiction.

    3- Un coup arrangé : faire croire que la CIA le pourchasse dans le monde entier, afin qu’il donne l’impression qu’il est un vrai rebel indépendant, qui donne des vraies informations indépendantes (beaucoup d’observateurs indépendants le soupçonnent en effet d’être une couverture pour une cellule spéciale de la CIA pour faire fuiter volontairement des documents qui l’arrangent dans la planification de son agenda)…"
    http://911nwo.info/



  • Pierre Crépeau 4 décembre 2010 20:51

    Sous la plume de Tibérius, ça ne mange pas de pain. Ce qui est beaucoup plus grave, ce sont les menaces tenues par une « économiste » officielle durant le débat de « Ce Soir (ou jamais) » avant-hier soir, face à Paul JORION !!!!!
    Je vous les livre, c’est un morceau d’anthologie :

    « Un Ban Kreun, ça s’appelle un Ban Kreun. (..) C’est auto-réalisateur ! C’est auto-réalisateur (...)
    Vous attirez les aigles fin, et vous vous faites dépouiller dans les vngt-quatre heures !!!! (...)
    Cette idée n’aurait pas été relayé par les média, il y aurait moins de buzz .Y’aurait pt’êt’ eu soixante persoooonnes(...)
    Mais qu »est ce que vous allez en faire de vos billets de banque ??!!! Enfin !!!!
    Soyez résonnaaaaaable !!! (...)
    Si tout le monde se rue sur les billets de banques, évidement effectivement y’en a pas assez, Kôahh ! (...) Mais les gens ont marre de kôaaah ??? Ce genre de manipulation des foules ça va punir les plus défavorisés.....(...)

    C’est cette dam’fouettard qui veut me diminuer l’effet de levier......



  • Pierre Crépeau 4 décembre 2010 20:38

    @A ceux qui trouvent Cantonna Cool pour les un, excité et inconcéquent pour les autres.

    En terme de Révolution, en France on se réfère souvent à Saint-Just.
    Non pas que ce nom vous « prédestine » plus que Canto, mais parce que ce tout jeune homme laisse, par l’image qu’il véhicule, sa vie, et ses écrits, un bel exemple de l’évolution d’un regard au long de ce qui se nomme à posteriori une révolution.
    Les êtres en participent.

    Dans « Esprit de la révolution et de la constitution en France écrit en 1791 (174 pp in-8°, Paris, beuvin, rue de rohan 1791), Saint Just affirme que la révolution n’était pas indispensable, qu’elle est sortie des prétentions du parlement. Saint Just a des appréciations bienveillantes pour Louis XVI, aux Princes, et reste monarchiste :

     »Il fallait un prince dans ce vaste empire. La République ne convient qu’à un espace étroit....« 

    On retrouve là une idée de Rousseau qui ne serait pas pour déplaire à un Attali ou DSK nos visionnaires de la mondialisation heureuse.
    D’ailleur, combien y avait-il de Républicains en 1790 ?
     »Moins de dix« affirme Desmoulin.......

    Saint-Just condamne le divorce, le suffrage universel, défend les impôts de consommation. Il y affirme que :

     »Les lois qui règnent par les bourreaux, périssent par le sang« 

     »La Liberté qui conquiert se corrompt."

    Et il laissa à la conscience collective l’image d’un terroriste mort à vingt-quatre ans sous sa propre terreur........
    Qui sait l’image que laisseront Nicolas-Lagarde ou Eric Cantona ?



  • Pierre Crépeau 4 décembre 2010 19:28
    1000 CHF = 765,311 EUR


  • Pierre Crépeau 4 décembre 2010 19:17

    Le billet de mille Euros devait à la base exister mais son impression a été abandonné, de même que celle des billets de cinq cent dans certain pays de la zone (Portugal par exemple)......
    Les porteurs de valises en Euros ont donc de plus gros bras que les porteurs de valises en Francs Suisse, où le billet de mille francs existe bien.......
    http://www.snb.ch/fr/iabout/cash/current/design/id/cash_current_design_1000



  • Pierre Crépeau 4 décembre 2010 19:01


     Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de haute finance à Paris, dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas : « La vérité est qu’il faudra bien se résoudre un jour ou l’autre à la douloureuse destruction massive des dettes… Pas un désendettement homéopathique et circonstancié ; un vrai, un lourd, signifiant une terrible contraction de toutes les finances publiques , de la consommation, des retraites, des allocations, des salaires ; liste non exhaustive. »

     Quelle différence avec le résultat de la politique Cantona ?
     J’en vois une, et de taille ! Dessertine et ses amis prévoient, le peuple et Cantona ne savent pas où ils vont en provocant une destruction massive du systhème banquaire…..
     « Poigne de fer », contre « poing dans la gueule » !
     Et si nous prenionsz place entre Dessertine et Cantona au centre de ce jeux manikéen ?
     Quant o n’a que l’Amour !
     http://www.youtube.com/watch?v=M3fpCztWWug
     C’est ce que mes « camarades » qui m’avaient élu « délégué de classe » me disaient en me poussant dans le dos, pour que je pousse la porte du dirlo, ou pour aller séparer les belligérants d’une rencontre pugilistique improvisée …….. :)

    Pour les « planqués », les « qu’ont la trouille » et qui ne veulent pas se faire remarquer et ficher, je leur conseille vivement de ne surtout pas laisser de trace de mouvement bancaires important ce jour là. Y’aura pas de pseudo, et le système n’a pas la mémoire courte !
    Vive le trie sélectif ! De la parole, à l’acte...... Belle expérience in-vivo.
    « Ceux qui vont mourir vous saluent »



  • Pierre Crépeau 24 novembre 2010 15:55

    Alchimie, parce que nous aussi nous piquons de pouvoir transmuter la merde en or......
    Face au vis versa et ses diversions.



  • Pierre Crépeau 24 novembre 2010 15:44

    Plus gravement.
    Pourquoi cette exemple « incongru » vient « spontanément »à notre président quand les journalistes et les juges se mettent à le talonner de prés ?
    Pour éclairer notre lanterne, et celle de nos lecteurs, mais attention, âmes sensibles s’abstenir, je ne puis que vous conseiller de regarder la très courageuse émission (FR3 2003, plus de deux ans d’enquête) d’ Elise Lucet sur les réseaux pédophiles et satanistes en France et leur dissimulation par une justice et des média aux ordres.
    http://leweb2zero.tv/video/marab_6145a8ccc4672cf
    A mettre en rapport avec l’interview des enfants Roche, Les deux enfants du magistrat assassiné suite à son implication dans l’affaire Alègre, qui brisent enfin le silence pour rendre public leur témoignage révélant un nouveau volet de l’affaire gardée secret jusqu’à ce jour. Ou comment les deux enfants d’un Magistrat qui détenait toutes les clefs de cette sombre affaire, transmettent son témoignage post mortem.
    Disponible sur ce même site :
    http://leweb2zero.tv/video/coubiac_52451292d348029



  • Pierre Crépeau 24 novembre 2010 15:02

    Question d’un journaliste à son fils rentrant de l’école :

    - Elle t’as posé des questions en « off » sur papa la maîtresse ?

    - Oui, elle m’a demandé si tu me parlait du « secret-défonce »et pourquoi je ne voulait plus manger mon Karachi-Parmentier-Halal de chez « petit-caïda »......