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Les commentaires de Morpheus



  • Morpheus Morpheus 18 mars 2015 13:55

    @Fifi Brind_acier
    Non seulement Chouard connait et cite Annie Lacroix-Riz, mais en plus, comme le veut l’inquisition antifa, vous gonflez dans vos propos l’importance que Chouard accorde à Soral et ses analyses. C’est le but recherché par les diffamateurs. Ne vous laissez pas avoir.



  • Morpheus Morpheus 6 décembre 2014 12:26

    Tentative de « déconstruction » qui échoue lamentablement, compte tenu du fait que tu ne connais pas les thèses de Chouard. Et cela se voit dès la première objection, lorsque tu écris, sur base d’une fausse conclusion (fondée sur ton ignorance OU un raccourcit et une omission volontaire qui confinerait alors au syllogisme) « Donc d’office il écarte d’une main toute utilisation alternative de l’élection. » Car au contraire, Etienne le répète assez souvent, il oppose au faux suffrage universel (le fait de désigner des maîtres politiques qui décident de tout à notre place sans jamais nous consulter) le vrai suffrage universel, qui consiste dans le fait de voter nous-mêmes nos lois. Pas la peine d’aller plus loin, j’imagine que tout le reste est à l’avenant.



  • Morpheus Morpheus 4 décembre 2014 14:45

    Tiens, mais c’est le Sandy, le troll qui a pourris le blog d’Etienne pendant une éternité ? smiley

    Les gens, un conseil : ne lui donnez pas à manger, c’est un VRAI troll.



  • Morpheus Morpheus 19 octobre 2014 17:25

    Inexact, Jean Keim, les citoyens athéniens n’étaient pas une élite, même s’ils étaient une partie de la population. La plupart étaient même paysans ou simples artisans, seule une portion d’entre eux étaient riches.
     
    Le simple fait que le statut de citoyen n’était accordé qu’aux hommes nés de parents athéniens ou - cas plus rares mais réels, de métèques « naturalisés » dans certaines conditions - ne fait aps de ces athéniens une élite.
     
    S’il est vrai que la qualification de « démocratie » ne peut, selon nos propres critères modernes, s’appliquer à la société athénienne dans son ensemble, il demeure incontestable qu’elle était bel et bien démocratique sur le plan des institutions et des procédures politiques.



  • Morpheus Morpheus 8 octobre 2014 21:20

    Ah oui, Fifi ?
     
    D’ailleurs, on voit bien que c’est ce qui se produit tout le temps : quand un parti ne fait plus son office (permettre à des voleurs de pouvoir de s’emparer du pouvoir), on en change le nom, les cadres et on en refait un autre...
     
    Mais au fait, il y a toujours des partis politique, non ? smiley
     
    Un parti politique, c’est un moyen pou :
    - diviser le peuple en factions (empêcher ceux qui ont les mêmes intérêts de s’entendre)
    - fabriquer des passions populaire (très pratiques pour manipuler le peuple)
    - s’arroger le pouvoir en étant plébiscité par une bande d’idiots immatures (les militants)
     
    Comme disait Maurice Joly, les partis sont : « des institutions factices qui répondent à un langage et à des idées également factices  » dont la vocation (à peine cachée et même de moins en moins cachée) est de « s’emparer des préjugés et des passions populaires, de manière à introduire une confusion de principes qui rend toute entente impossible entre ceux qui parlent la même langue et ont les mêmes intérêts ».
     
     :->



  • Morpheus Morpheus 8 octobre 2014 17:19

    Où est le lien entre supprimer des partis politiques et supprimer les nations ? Faut expliquer, ça ne saute pas aux yeux smiley



  • Morpheus Morpheus 8 octobre 2014 16:01

    J’ai mis le lien vers un pdf de la version intégrale du texte pour ceux qui le veule. Ici, j’ai voulu diffuser une version abrégée retenant les arguments les plus forts smiley



  • Morpheus Morpheus 8 octobre 2014 15:57

    Merci Eric smiley
     
    Le débat fait rage en ce moment sur FB, notamment concernant la question du tirage au sort de l’Assemblée Constituante, dans le cadre du mouvement « M6R » lancé par JL Mélenchon. L’excellente Judith Bernard a d’ailleurs appelé à signer la pétition, mais en écrivant un billet qui réclame la désignation par TAS des constituants.
     
    En réplique, Clément Sénéchal (PG) a publié sur Marianne un article opposé au tirage au sort (où l’on voit que même au bas de l’échelle, les candidats au pouvoir ont peur de la démocratie directe).
     
    Si vous avez un compte FB, n’hésitez pas à venir mettre votre grain de sel smiley



  • Morpheus Morpheus 8 octobre 2014 12:35

    « Notre idéal républicain procède entièrement de la notion de volonté générale due à Rousseau. Mais le sens de la notion a été perdu presque tout de suite, parce quelle est complexe et demande un degré d’attention élevé.  »
     
    Simone Weil est donc bien consciente de la complexité de la notion
    . Elle ajoute : « Rousseau pensait seulement que le plus souvent un vouloir commun à tout un peuple est en fait conforme à la justice, par la neutralisation mutuelle et la compensation des passions particulières. »
     
    Et dans le passage suivant, elle précise encore : « Le véritable esprit de 1789 consiste à penser, non pas qu’une chose est juste parce que le peuple la veut, mais qu’à certaines conditions le vouloir du peuple a plus de chances qu’aucun autre vouloir d’être conforme à la justice. [...] Il est tout à fait évident que le raisonnement de Rousseau tombe dès qu’il y a passion collective. »
     
    Elle introduit là le fait que, par nature, les partis (factions) politiques consacrent, entretiennent, encouragent et alimentent sans cesse les passions collectives (contraire au bien commun et à la justice). Allez donc lire attentivement la suite et analysez ce qu’elle dit : elle ne se contente pas d’affirmer, elle démontre la perversité foncière des partis politiques.



  • Morpheus Morpheus 13 septembre 2014 12:13

    Un bon exemple illustratif d’alternance entre narcissisme grandiose et vulnérable chez un même individu est le personnage de GOLUM dans le Seigneur des Anneaux (le film de Peter Jackson d’après le roman de Tolkien). Tout au long du récit, on le voit alterner entre ces deux comportements, vulnérable lorsqu’il est confronté à des humains plus forts mais doté de compassion (Frodon), grandiose lorsqu’il se réfugie dans l’emprise de l’anneau face à une adversité malveillante (Sam ou les soldats de Faramir qui le torturent).



  • Morpheus Morpheus 20 août 2014 12:08

    Des travailleurs, vous voulez dire ? parce que ceux qui font « tourner l’économie » - c’est-à-dire ceux qui PRODUISENT les richesses - ce sont les TRAVAILLEURS.

    PAS les actionnaires ni les employeurs (ils ne produisent rien, ne créent rien, n’inventent rien, n’apportent rien - surtout pas l’investissement).



  • Morpheus Morpheus 14 août 2014 20:02

    Si vous lisiez ou écoutiez les sources d’informations que je met à votre disposition (articles + vidéo) qui contiennent les réponses à vos questions, vous n’auriez pas à me les poser smiley



  • Morpheus Morpheus 14 août 2014 16:37

    @ Stéphane Veyret

    L’article ci-dessous vous expliquera beaucoup mieux que je ne pourrais le faire l’énorme différence entre « revenu de base » et « salaire à vie » (ce dernier N’EST PAS une forme de « salaire à vie » plus poussé, mais UN TOUT AUTRE PROJET), et également les failles et les vices du « salaire à vie ».

    Cordialement smiley

    http://www.reseau-salariat.info/d60e8d6f2500d2a81466e1d205be9c59



  • Morpheus Morpheus 14 août 2014 16:31

    @ Jean-Pierre Llabrés

    D’un point de vue égoïste, mais aussi dans une vue à court terme, il pourrait sembler logique, n’ayant aucune source de « revenu », que je sois favorable au « revenu de base » : de rien, j’aurais soudain accès à un petit pécule.

    Alors bien entendu, lorsque j’ai découvert, il y a quelques années, l’idée du revenu de base, j’étais à priori favorable, je trouvais l’idée très bonne même. Sans analyse. Puis j’ai étudié un peu l’économie, les principes de création monétaire (par la dette, via le principe de réserve fractionnaire), et j’ai affiné ma réflexion.

    J’ai plus tard pris connaissance d’une autre approche, qui semblait aller exactement dans le même sens, celle du « salaire à vie » de Barnard Friot et du Réseau salariat. Celle-ci, pourtant, était très différente, présentant une lecture du modèle à la fois économique mais également social et sociétal, et dont les propositions ne reposaient pas sur une idée nouvelle, ,mais au contraire, sur un système déjà expérimenté avec succès : les caisses d’allocation sociales (sécurité sociale + retraites), acquise à l’issue de la seconde guerre mondiale (en 1945) dans le cadre du programme social du CNR.

    Ce modèle présente l’énorme avantage d’être expérimenté avec succès, de ne pas dépendre de l’impôt (les cotisations sociales ne sont PAS un impôt, mais un salaire différé et mutualisé) ni du capital (il n’y a pas besoin d’épargne pour financer la sécurité sociale).

    Mieux encore, le projet de « salaire à vie » est l’extension à TOUS d’un STATUT SOCIAL - celui déjà accordés aux fonctionnaires publics - de PRODUCTEUR (créateurs de richesse), qui non seulement qulifie le travailleur (la personne) et non plus le poste de travail (contrôlé par les seuls employeurs), ce qui a un impact décisif sur la structure sociale et économique. Cela élimine de facto la propriété privée LUCRATIVE (levier décisif du capitalisme permettant de prendre le contrôle de l’économie) et instaure par là même la propriété D’USAGE : est propriétaire celui qui UTILISE un bien (mobilier, immobilier, machine de travail, ...).

    Le revenu de base est une aumône accordée aux pauvres.
    Le salaire à vie est un statut social qui reconnait chacun comme producteur de richesse.

    Au delà, j’ai aussi découvert les principe de l’économie basée sur le partage équitable des ressources, qui est à mon avis l’objectif à atteindre pour fonder une véritable civilisation mondiale digne de ce nom.

    Je vous invite à lire et écouter les liens que j’ai donné dans mes autres commentaires sur cet article smiley

    Cordialement.



  • Morpheus Morpheus 13 août 2014 21:48

    @ Jean-Pierre Llabrés

    Comme mesure de transition vers une économie basée sur les ressources (et non sur la monnaie), oui, je suis tout-à-fait favorable au principe du salaire à vie tel qu’exposé par Bernard Friot et le réseau salariat.

    http://www.reseau-salariat.info/d60e8d6f2500d2a81466e1d205be9c59



  • Morpheus Morpheus 13 août 2014 21:44

    @ Patrickluder

    Vous oubliez tout un pan de l’activité humaine en réduisant celle-ci à celle des entreprises. Par exemple, tout le secteur public (hôpitaux, transports, services postaux, salubrité publique, etc.). Toutes ces personnes (les fonctionnaires) ne produisent pas selon les normes économique capitalistes, et pourtant, leurs activités sont d’utilité publiques et constituent une indéniable richesse.

    La même logique pourrait être étendue à TOUTE l’activité humaine. De cette façon, la part de ponction parasitaire du capital pourrait financer non seulement un SALAIRE à VIE à tous (plus de chômage), la sécurité sociale, mais aussi l’investissement ! Car sur ce plan, dans le système capitaliste, entre 30 et 40% de la captation de richesse par le capital disparait des circuits économiques et n’est PAS réinvestit.

    Je vous suggère de lire ceci smiley

    Cordialement,

    http://www.reseau-salariat.info/d60e8d6f2500d2a81466e1d205be9c59



  • Morpheus Morpheus 13 août 2014 16:54

    Je suis contre le revenu de base et je suis exclu du système, je ne touche AUCUNE aide quelconque.



  • Morpheus Morpheus 13 août 2014 16:52

    Il est inévitable parce qu’il est souhaité par le capitalisme, dont il est le prolongement. Le « revenu universel » est une fausse bonne idée, un piège à cons qui apportera son lot de revers et d’effets néfastes.

    Contrairement au SALAIRE à vie proposé par Bernard Friot, le revenu de base ne déconnecte PAS le travail (création de richesses) de l’emploi (exploitation du travail par des tiers) ni du marché de l’emploi (esclavagisme moderne).

    Le REVENU de base ne reconnais PAS la qualité de créateur de richesse de ceux qui le touchent, mais n’est qu’une aumône faite par les voleurs de ressources (les riches rentiers), et il ne leur reconnait pas de compétences.

    Les riches ont toujours fait l’aumône aux pauvres. Tout en continuant à les exploiter en volant leur force de travail. Les richesses produites le sont : 1) grâce à la Terre, qui fournit GRATUITEMENT ses ressources (matières premières) et 2) grâce aux compétences et à la force de travail des travailleurs, qui récoltent et transforment ces ressources en richesses. Les employeurs et les actionnaires ne font que ponctionner une part de la valeur des richesses produites, mais ILS NE CRÉENT RIEN, n’apportent rien (surtout pas leur « capital » ou leur « investissement »), n’inventent rien. Ce sont des parasites.

    La création et le contrôle du MARCHE DU TRAVAIL (horreur capitaliste à l’origine du chômage) par le capital est le machin qu’il faut éradiquer. Le revenu de base ne peut en aucun cas accomplir cela, il ne touche pas au marché du travail ni à la logique capitaliste.

    https://www.youtube.com/watch?v=VUtk1N0TNCk



  • Morpheus Morpheus 31 mai 2014 15:03

    Excellent billet.

    Je viens d’écouter un entretient de Gilad Atzmon qui évoque notamment la question de la distance entre le monde ouvrier et la gauche occidentale, et cela donne une piste de compréhension de ce hiatus.

    http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/entretien-avec-gilad-atzmon-sur-le-45260?debut_forums=0#forum12923439

    Toujours est-il qu’il est indéniable que la mouvance antifasciste, complètement infiltrée par des agents néocons, a réussit à semer une telle confusion dans la gauche, et jusqu’au plus haut niveau (Martine Billard en est la preuve, mais elle n’en est hélas pas la seule).



  • Morpheus Morpheus 27 mai 2014 15:44

    Il est quand même intéressant de noter que l’étymologie de « médiocre » est « dans la moyenne », soit ce que nous appelons « normal » smiley