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Les commentaires de Abdu



  • Abdu Abdu 15 juillet 2014 04:41

    Cool, les gars, cool.

    C’est quand même effrayant ce qu’on lit ici.

    Un vaste complot communiste contre la famille aurait infiltré le gouvernement et l’éducation nationale. J’en reste bouche bée.

    Si le gauchisme ou l’égalitarisme avait l’ombre d’un pouvoir, l’ombre d’une influence, franchement, ça se verrait un peu. Non ?
    Quelqu’un a le sentiment que l’égalité est une menace pour notre société ???

    Ce que je reproche à cette cabale, c’est l’utilisation des enfants pour mettre le désordre.

    Enfin, ce n’est pas la peine d’en parler.
    Que chacun réfléchisse un peu.
    Voire médite sur la devise de notre pays.
    Liberté, égalité, fraternité.

    Maintenant, ceux que ça ne dérange pas de se torcher avec, c’est leur affaire.



  • Abdu Abdu 8 juillet 2014 09:34

    Mais on ne parle pas d’inculquer une morale par l’école !
    (enfin j’espère)

    Par contre, transmettre des connaissances sur la morale (entre autres).
    Histoire que la morale ne soit pas un objet tabou de plus.

    L’école doit à mon avis aborder tous les sujets auxquels seront confrontés les futurs citoyens et le faire sous l’angle strict de la connaissance.

    Ne me dites pas qu’il n’existe pas de savoir concernant la morale !...



  • Abdu Abdu 8 juillet 2014 03:52

    Un cours de morale à l’école peut aussi avoir un effet libérateur.

    Expliquer par exemple qu’il y a d’un coté ce que vous pensez, ce que vous croyez, vos goûts et penchants.
    Et d’un autre coté il y a les comportements normés tolérés par l’environnement.
    Et les comportements normés favorisés par l’environnement.

    Ça revient à enseigner l’hypocrisie. Mais notre société marche avec ça et par ça. Autant que chacun le sache et évite de se cogner bêtement aux murs (ou aux autres).

    On est dans une société qui génère de la révolte. Si on n’enseigne pas ces choses là, cette révolte poussera à la délinquance ou même pire. Il n’y a rien de pire que le manque d’éducation ajouté à la frustration.
    Alors que si tout le monde a reçu par son éducations les outils du vivre ensemble, la révolte peu au contraire produire les révolutions/réformes nécessaires.

    L’enjeu est énorme. Vider les prisons (un peu, il y aura toujours des malfrats) et faire évoluer la société !



  • Abdu Abdu 8 juillet 2014 03:26

    Pas le lieux pour édicter des normes ou des jugements.
    Mais le lieu pour expliquer.

    Un bon cour de morale serait un cours que nous pourrions tous donner à quiconque sans rechigner.
    Dans le style de la citation cet article.

    Quel problème cela poserait et à qui de faire comprendre l’existence dans les relations entre humains de valeurs utiles ?

    Chacun a le droit d’apprendre à l’école par exemple ces quatre dimensions ainsi citées. Ainsi que d’autres notions de base pour apprendre à se construire ses propres repères, par exemple ce qui est du domaine du factuel, de la croyance. Et avoir aussi connaissances des difficultés de la communication entre personnes. Ce qui est un fait pour moi car je l’ai vécu n’est pas perceptible comme tel par la personne à qui j’en parle...

    Ce genre de choses, qui sont toutes à la base de conflits imbéciles nourris d’ignorance.
    Au nom de quoi interdire l’accès à certains enfants à ces connaissances indispensables à la vie en société ?

     



  • Abdu Abdu 7 juillet 2014 16:08

    Je trouve les discussions bien pauvres malgré un texte de base qui donne du bon grain à moudre.

    « La culture morale et civique comporte quatre dimensions, étroitement articulées entre elles : une dimension sensible (culture de la sensibilité) ; une dimension normative (culture de la règle et du droit) ; une dimension cognitive (culture du jugement - moral -) et une dimension pratique (culture de l’engagement)... »

    Je trouve en ces termes le problème bien posé et donc presque résolu.

    Se donner l’objectif d’expliquer ceci ainsi que ce qu’implique chacun de ces items serait déjà en soit un programme scolaire utile il me semble.

    Enseigner la morale n’est pas nécessairement faire la morale. De même qu’on ne fait pas la guerre en cours d’histoire.



  • Abdu Abdu 7 juillet 2014 15:55

    L’égalité en tant que valeur libérale ?

    Le libéralisme et la sacro-sainte croissance ont au contraire besoin de l’inégalité et de la ségrégation.



  • Abdu Abdu 20 juin 2014 18:05

    Désolé, mais il y a imposture :
    « L’argent gratuit
      •  Si demain la viande est gratuite...
      •  Si demain l’essence est gratuite....
      •  Si demain les croissants sont gratuit… »

    Quelle escroquerie de faire passer un prêt à taux zéro pour de l’argent gratuit !

    Le taux zéro serait un beefsteack qu’on pourrait poser dans notre assiette mais qu’il faudrait rendre le lendemain.
    Un tel beesfsteack ne rendrait personne malade et n’augmenterait en rien le débit aux abattoirs.



  • Abdu Abdu 21 mai 2014 04:02

    Il faut bien reconnaitre que l’abstention est le plus récupéré des actes électoraux. On ne fait pas de cadeau aux abstentionnistes.

    OK, on peut considérer que le chemin est long, mais il faut avant tout s’exprimer.

    Je crois qu’il serait malvenu de faire du préchi-précha. C’est très simple. Je crois tout simplement qu’une énorme masse d’abstentionnistes retrouveraient leurs préoccupations et sensibilité dans la démarche ici proposée.

    La seule chose que l’on puisse craindre, c’est que le message ne passe pas et que personne ne sache que cette solution pour s’exprimer existe !

    Au point où nous en sommes, il faut faire passer le message. Chacun vote ou s’abstient « comme d’hab » « en son âme et conscience ».



  • Abdu Abdu 20 mai 2014 08:53

    Plutôt que de ne pas voter :
    http://www.democratiereelle.eu/
    Contre-votez !



  • Abdu Abdu 12 mai 2014 02:44

    Alors on est à peu près d’accord.

    La violence conjugale n’est pas sexiste. Elle est conjugale.
    Les hommes ont simplement plus les moyens de s’en protéger et les femmes seront plus souvent victimes parce qu’en cas de bagarre, elles ont moins de chance de s’en sortir indemne. Mettre en place des dispositifs protégeant plutôt les femmes n’est pas idiot dans ce sens, mais il serait idiot d’en conclure que les hommes auraient un comportement naturel de bourreaux.

    Pour les mouvements féministes, je n’ai pas d’avis. Tout mouvement d’ampleur étant susceptible d’être à la fois idéologique, manipulateur et manipulé. Je trouve simplement utile que des mouvements cherchent à faire progresser l’égalité.
    Le fond moral et idéologique de l’affaire existe, mais ne présente pas grand intérêt devant le potentiel de renouvellement que porte l’idée d’égalité.



  • Abdu Abdu 11 mai 2014 12:29

    De fait, elles sont très peu nombreuses par rapport aux autres.

    Ce n’est pas vraiment une démarche logique et convaincante, j’en convient.
    Mais c’est pourtant ce qui fait qu’on aura du mal à me convaincre que le problème des hommes battus par leurs femmes soit plus important que le problème inverse.

    Quand les stats sont en phase avec ce qu’on voit et entend, il faut plus qu’un cri « c’est de l’enfumage » pour avancer le contraire.



  • Abdu Abdu 10 mai 2014 18:03

    Trop fort ce Spartacus.

    « au bout de deux ans, le verdict est sans appel. La taxe Tobin est une erreur. »

    Ils sont où les 2 ans ?
    Pour le moment, on palabre sur un vague projet sans intension de l’appliquer pour noyer le poisson.

    Donc si erreur il y a, c’est de ne pas l’avoir mise en place il y a deux ans !



  • Abdu Abdu 10 mai 2014 17:37

    J’ai beau chercher dans ma mémoire, je ne trouve pas d’exemple d’homme victime de violence conjugale physique.
    Par contre, l’inverse, oui.
    En fait, je me méfie des chiffres quand ils sont à l’opposé de ce que je constate. Mais là, c’est vraiment pas le cas.

    Je ne comprend pas votre démarche.
    Vous essayez de démontrer que ce que chacun qui a un peu vécu peut constater par lui-même est faux. C’est pas facile...

    Et puis surtout, quel intérêt ?
    Vous arrivez très bien par ailleurs à argumenter sur l’idée que la domination par le mâle est naturelle et bénéfique.
    Vous avez le droit de le penser.

    Vous gagneriez beaucoup en force de conviction sans ces efforts pour nier des faits et inventer des complots.



  • Abdu Abdu 10 mai 2014 15:12

    Vous dites :
    « comment ne pas constater que les pouvoirs de décision sont plus que majoritairement aux mains d’hommes et rarement aux mains de femmes ? »
    À Ça je réponds : Et alors ?!

    Et alors ces faits montrent que les hommes ont plus de pouvoir dans notre société.
    C’est tout.
    Vous pouvez penser que c’est bien, mais pas le nier.
    Moi je pense que c’est déraisonnable voir dangereux à terme.
    Je ne dis pas que c’est à cause d’un complot, d’une volonté ou quoi que ce soit.
    Mais on ne peut pas nier les faits.

    « L’inégalité salariale est aussi de l’enfumage. Je l’ai plusieurs fois démontré. »
    « Les femmes et les hommes ne font pas les mêmes emplois. Il faut comparer à poste, formation, âge, ancienneté, niveau de responsabilité, post formation, compétences personnelles égales. »

    Les faits sont là aussi. Les femmes ayant des postes inférieurs, elles sont moins bien payé.
    Vous mélangez tout, je ne parle pas ici de l’injustice qui consiste à moins payer une femme à priori car elle est soupçonnée de moins s’investir dans son travail. Ni de celle de lui refuser l’accès à des postes de responsabilité parce qu’elle est supposée avoir un enfant un jour. Ni ce celle de leur affecter un « plafond de verre » plus bas. Ni non plus de celle, plus générale et affectant aussi les hommes, qui consiste à moins payer les emplois les moins intéressants et à verser des sommes folles à des arrivistes inutiles juste pour qu’ils se la pètent...
    Je dis juste que, de fait, les femmes gagnent moins d’argent que les hommes. A mon tour de vous proposer de prouver le contraire ou de vous taire ! smiley

    Or, dans notre société, l’argent est un outil de domination et de pouvoir.
    C’est anormal, immoral, mais c’est comme ça.

    Sur ces deux thèmes, pouvoir par la situation et pouvoir par l’argent, nier la domination masculine dans notre société me semble tout de même acrobatique.
    Je ne porte pas de jugement de valeur sur cet état de faits.
    Je ne voit simplement pas ce qui vous permet de nier ces faits.



  • Abdu Abdu 10 mai 2014 06:37

    « Et paf, en plein dans le mille sexiste. Le besoin de dominer serait une perversion masculine. »

    Désolé, j’ai côtoyé suffisamment de monde dans mon existence pour avoir sur ce point ma propre opinion.
    Je considère le besoin de dominer comme une perversion, la plupart des hommes vous dirons qu’il est simplement naturel que l’homme domine et que les hommes cherchent à se dominer les uns les autres. « dans la vie, y’a les baiseurs et les baisés ». C’est la théorie ambiante. Et elle est selon moi éminemment perverse. Vous semblez nier ce fait. Vivons-nous dans le même monde ?
    Voilà donc pourquoi je dis que l’homme est autre chose, qu’attaquer cette perversion n’est pas attaquer l’homme.

    « Vous devriez relire, entre autres, Vipère au poing. Un peu de culture ne nuit pas. »
    Je n’ai pas aimé le lire, je ne le relirais pas.

    « Les hommes ont été assignés à la défense, donc à ce qui va avec : la guerre, la politique, le territoire. Les femmes ont été assignées à la reproduction et ses corollaires : le soin et l’éducation. Ce n’est pas une affaire de domination c’est une affaire de survie de l’espèce. »
    Ont été assignés… par qui ?
    « la guerre, la politique, le territoire. » ne sont-elles pas des activités basées sur la domination ? Faudrait savoir...
    C’est cet ordre des choses qu’il vaudrait la peine de remettre en question.

    « La victimisation féministe sytémique est une des plus grandes injures historiques faites aux femmes. »

    Pour moi, le problème n’est pas là.
    Ne pas bénéficier des compétences féminines en dehors du champs d’activité auquel elles ont été assignées selon vos termes devient une erreur sur le plan de la nécessité de survie ou le deviendra à terme. C’est en cela que le dépassement du patriarcat est une voie qu’il faut encourager.

    Je sort totalement du débat les questions de justice/injustice.
    Il faut réfléchir à l’intérêt commun.
    Le monde change. Ce n’est pas avec des schéma hérités de la préhistoire que nous allons assurer la survie de l’espèce.



  • Abdu Abdu 10 mai 2014 05:07

    Oui mais enfin, il y a les théories d’une part et ce que l’on voit et constate tous les jours.
    A quelque échelon que ce soit dans notre société comment ne pas constater que les pouvoirs de décision sont plus que majoritairement aux mains d’hommes et rarement aux mains de femmes ?
    Ce n’est pas du mythe.

    Que faire aussi de la très pragmatique approche de la rémunération généralement supérieure aux hommes plutôt qu’aux femmes ?

    Le mot « domination » choque peut-être, mais il me semble plutôt approprié et modéré.

    D’autre part, en soit, le mot patriarcat implique la domination du père. C’est quoi, un patriarcat où l’homme n’aurait pas plus de pouvoir que la femme ?
    Le fait est que nous sortons progressivement du patriarcat et que ce terme est de moins en moins adapté à la description de notre société.

    Le fait qu’il y ait un dominant ne signifie pas nécessairement que le dominé soit esclave ou mal traité. Ni d’ailleurs que la situation soit par nature injuste. A la limite, l’égalité ne pouvant exister, les rapports de domination sont naturels. La question n’est pas là.

    Là où il y a problème, c’est quand une culture impose un modèle unique. Quand la diversité est réduite à la marginalité et à être considérée comme anormale.
    Je passe sur le problème que cela pose aux personnes ainsi condamnées à se cacher et à renoncer à vivre « comme tout le monde ».
    Je veux simplement dire que, comme une forêt d’arbres identiques s’écroulera à la première tempête, une société trop conforme à un modèle est dangereusement fragile.
    Se priver de la richesse et de la robustesse que procure la diversité quelle qu’elle soit est suicidaire.

    Les « vieux modèles » restent et de loin les schémas les plus représentés et il n’y a pas de menace là-dessus.
    Il y a d’autre part d’autres personnes voulant pouvoir vivre autrement. Laissons les donc faire !

    Ça me semble simple.

    Bon, après, je ne dis pas qu’il existe pas quelques furieux et furieuses ayant les intentions diaboliques que vous décrivez, mais ces extrêmes-là, il faut les mettre dans le même sac que les autres intégristes d’en face.
    Intéressons-nous à ce qui se passe et à la majorité des gens ! L’intérêt général quoi.
    Pas quelques passes d’armes idéologiques entre extrémistes qui ne devraient intéresser personne.



  • Abdu Abdu 9 mai 2014 16:20


    « Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. »
    Non.
    Rien a voir.
    A moins de réduire la masculinité à une de ses perversion = le besoin de dominer.



  • Abdu Abdu 8 mai 2014 03:06

    Je ne m’aventurerais pas à dire si dans les cas cités en exemple la censure était ou non nécessaire.

    Mais d’une façon générale, il ne faut pas se voiler la face. La manipulation de l’information est constante et demande d’autant plus de compétence que le pays où elle s’applique est démocratique. En effet, dans les pays dont le système permet un renouvellement des dirigeant par des élection, l’information tient un rôle capital dans la stabilité et l’avenir. Or, aucun pays ne voudrait prendre tous les risques imaginables quand à son avenir.

    Vous me direz alors, pourquoi les dictatures aussi pratiquent-elles la censure et la propagande ?
    C’est simple, c’est nécessaire si le rapport de force entre dictateur et population n’est pas suffisant pour imposer la volonté du dictateur. La propagande et la censure servent d’ailleurs surtout dans ce cas à fausser la perception de ce rapport de force (le pouvoir est tout-puissant et les contestataires sont isolés et peu nombreux).

    Et pourtant, dans les deux cas, censure et propagandes ne sont pas forcément la pire des choses. Du moins transitoirement. Car nous ne disposons pas du système idéal qui va bien partout pour tout le monde. Il faudrait le construire. Ce qui demande une certaine stabilité. Ce qui s’obtient rarement sans passer par la case mensonges.

    Le fond du problème est que l’objectif des potentats, dictateurs ou démocrates, n’est jamais de donner au peuples le temps, la connaissance et les moyens de construire un système meilleur…

    La censure, la propagande, le mensonge même ne sont que des outils.
    Tous les utilisent...



  • Abdu Abdu 8 avril 2014 10:40

    Il y a un autre problème.
    Nous discutons de démocratie comme si c’était un but.
    Comme si ça tombait sous le sens qu’il nous faut la démocratie et surtout que l’avoir garantie que la société est devenue la meilleure possible.

    Or, je veux bien entendre que la démocratie soit « le pire des système à l’exception de tous les autres », mais ce sur quoi une société doit être claire, ce sont ses buts.

    La démocratie n’est qu’un outil. Le tout est de savoir au service que qui et de quoi.



  • Abdu Abdu 7 avril 2014 21:40

    « une démocratie à échelle nationale vire nécessairement au fascisme. »
    On peut intuitivement concevoir que la démocratie aura du mal à être garante des libertés. Mais la dictature du plus grand nombre est-elle du fascisme ?

    Et à quelle échelle la démocratie a-t-elle le plus de chance d’être fructueuse ?